Archive pour le Tag 'vaccination'

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Vaccination pour tous les adultes en juin : encore une arnaque

Vaccination pour tous les adultes en juin : encore une arnaque

Il est clair que le président de la république comme le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale joue sur les mots et sur les dates de vaccinations. Officiellement le président de la république a annoncé la vaccination de 70 % de la population vers l’été. Cela signifierait 40 à 50 millions de vaccinés. En faite fin avril on sera à peine à 10 millions de vaccinés en France. On est très loin de cette trajectoire gouvernementale. Même annonce aussi vaseuse pour le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, auditionné par la commission des Affaires sociales du Sénat, a également donné un horizon d’accès à la vaccination pour les moins de 50 ans : « En juin, et tout au long de l’été », a-t-il d’abord expliqué, parlant un peu plus tard de « mai-juin ». L’une de ses préoccupations est de convaincre les jeunes adultes qui ne se sentent pas menacés par le Covid d’aller se faire vacciner quand leur tour viendra. « Il y a le potentiel pour les vacciner tous cet été », a-t-il assuré.

A court terme, le gouvernement espère avoir injecté au moins une dose à tous les plus de 75 ans volontaires en mars, et à 60-70 % des soignants. Les 4,5 millions de 50-74 ans avec comorbidités devraient avoir été immunisés avant la mi-avril – date à laquelle il a annoncé que 10 millions de Français auraient reçu au moins une dose . Sur la même durée pour tenir les engagements il faudrait donc vacciner 30 à 40 millions de Français au lieu de 10.

 

Vaccination en pharmacie: à partir du 15 mars

Vaccination en pharmacie: à partir du 15 mars

 

Beaucoup évidemment vont se réjouir de la possibilité de se faire vacciner en pharmacie. En effet, la grande campagne de vaccination dans les fameux vaccinodromes  constitue le plus souvent une grande escroquerie. La plupart de ces vaccinodromes n’ont fonctionné que quelques jours et demeurent désormais fermés et où ne répondent plus au téléphone.. La responsabilité en revient aux pouvoirs publics mais aussi aux élus locaux qui ont voulu masquer la pénurie de vaccins par des campagnes de communication politicienne assez immonde.

 

Il est clair que les pharmacies, comme les médecins constituent les réseaux les plus accessibles pour la majorité du public qui par ailleurs ne comprend plus rien à la campagne de vaccination.. À compter du 15 mars, les pharmaciens vont pouvoir pratiquer les injections au sein de leurs officines. Et même, dans les 18 départements où l’épidémie circule plus activement, dès le vendredi 12 mars.

Les personnes ayant plus de 50 ans et présentant une comorbidité (obésité, diabète…), les personnes âgées de plus de 75 ans et les soignants de tout âge peuvent se rendre dans une officine pour recevoir une injection. Après le 15 avril, en principe, les 50-74 ans qui n’ont « pas de pathologie particulière » pourront également se faire vacciner, a promis le premier ministre Jean Castex, dans sa dernière allocution.Play

Coronavirus États-Unis : la campagne de vaccination paye

Coronavirus États-Unis : la campagne de vaccination paye

 

La campagne de vaccination massive aux États-Unis commence à payer. Aujourd’hui, la vaccination a concerné plus de 31 millions d’Américains soit 10 % de la population. À comparer avec la France le taux de vaccination n’atteint même pas 5 %. En 24 heures, 749 personnes sont décédées des suites du coronavirus, loin du pic de 4.473 morts enregistré sur la seule journée du 12 janvier. Il faut remonter au 29 novembre pour trouver un nombre de victimes sous la barre du millier, à 822 morts.

L’administration Biden affiche désormais son ambition: que l’ensemble de la population soit vaccinée avant la fin du mois de mai. En Europe et en France on parle de la fin de l’été sans préciser exactement la date.

La faillite de la logistique de vaccination

La faillite de la logistique de vaccination

 

Jean-Paul Hamon, médecin généraliste, président d’honneur de la Fédération des médecins de France, dénonce sur Europe 1 la faillite de la campagne de vaccination.

 

 

« Ça serait bien que l’ARS nous indique exactement le nombre de doses qu’ils vont nous donner. » Alors que Jean Castex a promis de « mettre le paquet » sur la vaccination contre le Covid, la campagne continue d’essuyer des échecs importants, forçant régulièrement à annuler des rendez-vous. Ce week-end devait permettre une vaccination massive mais pour Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président d’honneur de la Fédération des médecins de France, les promesses n’ont pas pu être tenues et il juge la situation « inacceptable ». Comme il l’explique au micro d’Europe 1, il a du composer, au dernier moment, avec un nombre de doses supplémentaires différent de celui annoncé pour le centre de Clamart.

Jean-Paul Hamon raconte avoir été sollicité jeudi par l’Agence régionale de Santé dans la perspective de ce grand week-end de vaccination. Selon cette dernière, le centre de Clamart allait recevoir 1.800 doses. Le médecin a finalement eu la surprise de constater qu’il n’en avait obtenu que 760. « C’est inadmissible de prévenir un jeudi à 13 heures qu’on va avoir 1.800 doses et de n’en avoir que 760 deux jours plus tard », dénonce-t-il, rappelant que « les médecins et infirmières se sont mobilisés pour ce samedi et ce dimanche ».

Vaccination : 1 million de vaccinations possibles par semaine dans les pharmacies ?

Vaccination : 1 million de vaccinations possibles par semaine dans les pharmacies ?

À partir du 15 mars les pharmacies seront enfin autorisées à procéder à la vaccination contre le Coronavirus. Évidemment ,c’est  le dispositif le plus efficace et proche de la population. Pour masquer le manque dramatique de vaccins, les pouvoirs publics et les élus locaux ont parfois monté des vaccinodromes qui dans la plupart des cas  ne fonctionnent plus faute de vaccins.

Le dispositif complexe de vaccination est d’abord complètement compréhensible ensuite la logistique n’est pas adaptée enfin et surtout au manque cruellement de vaccins. Jeudi à l’occasion d’une conférence de presse, Jean Castex a annoncé que les pharmacies auraient accès aux vaccins à partir de la semaine du 15 mars, quelques jours après l’annonce de l’accès des vaccins aux médecins de ville. Car le gouvernement a un objectif ambitieux : avoir vacciné d’ici la mi-mai « au moins 20 millions de personnes » et 30 millions à la fin de l’été. Reste à savoir si l’intendance va suivre notamment l’approvisionnement en vaccins.

L’aide des pharmaciens est la bienvenue et l’objectif n’est pas irréalisable juge Philippe Besset, le président des syndicats pharmaceutiques.

« On s’est engagés à faire 10 vaccinations par jour, qu’il y a 18.500 pharmacies en France. On peut donc vacciner 1 million de personnes par semaine dans les pharmacies. Il y a 18 semaines d’ici la mi-juillet ce qui fait qu’on pourra vacciner 18 millions de personnes », prévoit-il

18+3 qui font donc 21 millions de vaccination auxquelles il faudra ajouter 9 millions de vaccinations auprès des médecins, dans les Ehpad et dans les hôpitaux afin d’atteindre l’objectif de Jean Castex. Un chiffre élevé mais pas inatteignable croit visiblement savoir l’exécutif.

Vaccination Covid : promesse de 10 millions le 15 avril (Castex) ?

Vaccination Covid : promesse de 10 millions le 15 avril (Castex) ?

 

 

Si le gouvernement veut tenir sa promesse annoncée par Castex de 10 millions de vaccinés le 15 avril, il va falloir sérieusement augmenter la cadence. Pour l’instant, c’est environ 3 millions de Français qui ont été vaccinés.

 D’ici le 15 avril il faudrait donc vacciner 7 millions de personnes supplémentaires. Un objectif difficile à atteindre compte tenu d’une part du manque de réserves vaccinales, d’autre part de la cathédrale administrative mise en place dans le cadre des plans de vaccination auxquels plus personne ne comprend rien.

  Heureusement il vient d’être décidé d’autoriser des pharmaciens a procédé aux vaccinations à partir du 15 mars. Sans doute le personnel médical le plus accessible au public

 Pour mai, Jean Castex vise 20 millions de premières doses, soit « la quasi-totalité des volontaires de plus de 50 ans », et d’ici l’été, 30 millions de personnes, c’est-à-dire les deux-tiers des adultes consentants.

Vaccination : la pagaille en Europe

Vaccination : la pagaille en Europe

 

C’est la pagaille en Europe en matière de vaccination aussi bien concernant les vaccins de première génération que ceux de deuxième génération. Ainsi parallèlement officiellement ou officieusement certains pays de l’Europe décident de contourner les règles d’approvisionnement. C’est le cas dans certains pays de l’Est notamment de la Hongrie qui s’approvisionne en vaccins russes Spoutnik.

Mais il faut faire face aussi à l’évolution du virus compte tenu de la multiplication des variants. Pour cela notamment des vaccins de deuxième génération sont nécessaires. Il faut aussi tendre vers des vaccins moins exigeants en termes de logistique. L’Europe a prévu une politique commune pour le développement du vaccin du futur. Mais déjà certains pays se désolidarisent de l’opération.

L’Autriche et le Danemark vont s’allier à Israël pour le développement et la production des vaccins de nouvelle génération. Un fonds commun va être créé à cet effet, a annoncé jeudi le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. En début de semaine, Sebastian Kurz, le chancelier autrichien, affirmait que son pays devait «ne plus dépendre uniquement de l’UE pour la production de vaccins de deuxième génération».

SONDAGE VACCINATION : TROP LENT pour 75 % des Français

SONDAGE VACCINATION : TROP LENT pour 75 % des Français

 

Selon le nouveau sondage « L’opinion en direct » d’Elabe pour BFMTV 75 % des Français considèrent que le rythme de vaccination est beaucoup trop lent. 74 % estiment que le gouvernement ne respectera pas le calendrier annoncé.

 75% des sondés, soit une hausse très claire de sept points depuis la précédente mesure le 27 janvier, pensent que le rythme de vaccination est trop lent. 20% assurent en revanche que la cadence est la bonne, un avis en chute de trois points depuis la fin janvier. Enfin, 5% du panel affirment que la vaccination va déjà trop vite, une opinion pour le moins minoritaire qui a perdu trois points depuis la dernière fois où Elabe a interrogé ses interlocuteurs à ce propos.

C’est chez les 65 ans et plus que cette lenteur est la plus fortement ressentie, à 87% après une ascension de 14 points. 77% des 35-64 ans sont sur la même ligne. Les moins pressés sont les 18-24 ans, à 58 % (mais en hausse de huit points).

Cette perception implique une autre interrogation. « L’État parviendra-t-il à tenir l’objectif de proposer le vaccin à tous les Français adultes qui le souhaitent d’ici la fin de l’été (22 septembre 2021)? », a de nouveau demandé Elabe à son panel, une semaine après l’avoir fait une première fois.

Ce mercredi, il apparaît que la réponse est non pour 74% des Français, trois points de plus en une semaine. 26% affirmant même qu’il ne remplirait « certainement pas » cet objectif. Ils sont aussi 26% à toutefois penser que tous les adultes se seront vus proposer le vaccin d’ici le 22 septembre.

 

Sondage réalisé sur un échantillon de 1003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 2 et 3 mars 2021. 

Vaccination : la France veut accélérer la cadence…… du discours

Vaccination : la France veut accélérer la cadence…… du discours

Il est clair que devant les critiques de plus en plus nombreuses concernant la faillite du dispositif de vaccination, le gouvernement tente de combler le vide par un flot de discours. Un jour, on annonce la vaccination possible de  telle catégorie d’âge supplémentaire, un autre jour on annonce la possibilité de se faire vacciner par telle  catégorie professionnelle médicale.

 

Tout cela ne change pas grand-chose au fait  que la France manque cruellement de doses. On répartit un peu plus la misère, c’est tout. La réalité c’est que la France a vacciné 2,5 millions de personnes en deux mois. Théoriquement pour atteindre l’objectif du gouvernement il faudrait vacciner au moins 5 millions de personnes par mois, on est loin du compte mais en mars tout ira mieux annonce le gouvernement qui promet d’avoir vacciné 9 millions de personnes les trois premiers mois de l’année.

 Devant la carence globale d’approvisionnement, la France a donc choisi de privilégier les plus fragiles en tout cas certain d’entre eux. Par exemple pour la tranche des plus de 75 ans, seulement 25 % étaient pour l’instant vaccinés. L’annonce des autres tranches d’âge vaccinables constitue davantage un effet de l’annonce qu’une réalité.

Santé- La multiplication des variants favorisée par la lenteur de la vaccination

Santé- La multiplication des variants favorisée par la lenteur de la vaccination

 

 

 

Paradoxalement,  la campagne de vaccination très étalée pourrait favoriser la venue de nouveaux variants et même les multiplier. En effet, le virus s’ adapte et développe de nouvelles contagiosité et sa résistance aux anticorps. En se modifiant, les variants peuvent ainsi contourner les défenses immunitaires. D’une certaine façon, la lenteur de la campagne de vaccination mondiale va constituer un accélérateur de multiplication des variants. On a trouvé le variants britanniques, puis le variant sud-africain, le variants brésilien et même maintenant le variants américain.

 

Ainsi, l’immunité croissante permise soit par les vaccins, soit par les anticorps des asymptomatiques incite le virus à muter et va toucher des cibles en contournant les défenses immunitaires.

 

 

Plus la campagne sera étalée dans le temps et plus les variants vont se multiplier. Or en l’état des vaccins disponibles et des campagnes de vaccination, il paraît exclu que l’ensemble de la population mondiale puisse être vaccinée au cours de l’année 2021. Dans les pays développés comme l’Europe par exemple on propose simplement déjà un objectif de vaccination de 70 % pour l’été. Il s’agit bien entendu d’un objectif politique que la réalité sanitaire contredit. Ainsi en France pour tenir l’objectif il faudrait 5 millions de vaccinations par mois alors qu’on a vacciné en moyenne mensuellement un peu plus d’un million de personnes depuis le début de l’année.

 

Par ailleurs, la pandémie mondiale ne peut être combattue que par une politique sanitaire mondiale. Or dans ce domaine en dépit des promesses des états de l’organisation mondiale de la santé,  nombre de pays pour devront attendre pour recevoir un nombre significatif de vaccins sachant qu’ils n’ont pas les moyens de les payer eux-mêmes.

 

En attendant l’auto immunité mondiale que permettrait un plan de vaccination à la hauteur de l’enjeu, les chercheurs sont lancés dans une suite pour repérer le plus tôt possible la nature des variants notamment par le séquençage afin d’adapter rapidement en conséquence les vaccins notamment ceux à ARN messager.

Santé–Une stratégie de vaccination illisible

 

Santé–Une stratégie de vaccination illisible

 

Généraliste à Ifs (Calvados), le docteur Jacques Battistoni, président du syndicat MG France, détaille les enjeux de l’ouverture de la vaccination aux médecins de ville.( Interview dans l’Opinion)

Cette semaine, près de 30 000 généralistes volontaires vont pouvoir vacciner dans leur cabinet médical avec le produit d’AstraZeneca. Comment cela va se passer ?

Les patients vont pouvoir se faire vacciner par leur médecin jeudi et plus probablement vendredi. Nous devions participer à la campagne vaccinale quelques jours plus tôt mais la distribution en lots des vaccins aux 11 000 pharmacies qui vont fournir les médecins de ville est complexe. Les flacons de 10 doses sont conditionnés en paquet de dix et chaque médecin a le droit, pour cette semaine, à un flacon. Or, un pharmacien va alimenter en doses trois ou quatre médecins, pas davantage. Il faut donc séparer les paquets pour éviter de perdre des vaccins en route. Tout cela prend du temps.

Le patient doit-il aller chercher son vaccin chez le pharmacien ?

C’est plutôt le médecin qui se rend chez le pharmacien auprès de qui il s’est fait connaître comme vaccinateur volontaire pour récupérer les doses. Il les ramène ensuite à son cabinet en les transportant bien droit dans un sachet ou une boîte isotherme. La plupart des confrères vont consacrer une demi-journée de travail jeudi ou vendredi à vacciner les patients qu’ils auront sélectionnés.

«Les médecins ont besoin d’un document à opposer à leurs patients, leur expliquant pourquoi une personne diabétique de 65 à 74 ans n’a droit à rien, mais pourquoi la même entre 50 et 64 ans peut être vaccinée avec l’AstraZeneca»

Un peu plus d’un médecin généraliste sur deux s’est engagé dans la démarche vaccinale. Pourquoi si peu ?

Je dirai au contraire qu’il s’agit là d’un beau succès au regard des handicaps qui sont les nôtres. Le premier est circonstanciel : ce sont les vacances et certains médecins sont en congés. Ils ont aussi des enfants. Tous ne sont pas disponibles.

Ensuite, le vaccin d’AstraZeneca a souffert d’une mauvaise réputation auprès des médecins avant que la science ne démontre une efficacité de 80 %, soit bien plus que le vaccin contre la grippe. Cette petite musique a pu avoir un effet dissuasif.

Autre souci : les effets indésirables. On sait maintenant que ce type de syndromes grippaux, pas dramatiques mais inconfortables, sont plus fréquents chez les personnes les plus jeunes. Les médecins vont pouvoir informer leurs patients sur ce point.

La vaccination est conditionnée à un dispositif de priorisation des patients avec sept profils et 16 sous-profils. Est-ce que les Français s’y retrouvent ?

En l’état, la stratégie de vaccination est illisible pour les patients. Il ne se passe pas une réunion au ministère de la Santé sans que je réclame une clarification. Les médecins ont besoin d’un document à opposer à leurs patients, leur expliquant pourquoi une personne diabétique de 65 à 74 ans n’a droit à rien mais pourquoi la même entre 50 et 65 ans peut être vaccinée avec l’AstraZeneca. Cette création d’exceptions entre différentes tranches d’âge crée des tensions dans les centres de santé et des conflits entre médecins et patients. Certains font des pieds et des mains pour se faire vacciner et ont recours au système D bien français pour arriver à leurs fins.

 

Le professeur Alain Fischer a laissé entendre que le prochain vaccin du laboratoire Janssen pourrait convenir aux 65-74 ans. Est-ce une bonne idée ?

Je n’ai pas assez d’informations pour répondre par oui ou par non. Une chose est sûre : c’est plus facile pour un médecin généraliste de s’organiser avec un vaccin monodose que multidose, de le conserver dans son frigo et de vacciner au fil de l’eau. Nous voyons 100 patients par semaine, on peut sans problème en piquer la moitié. Sans contrainte, notre puissance de vaccination peut monter à plus de deux millions de Français piqués par semaine. Aujourd’hui, notre cible vaccinale est très étroite et les doses arrivent au compte-gouttes (10 doses cette semaine par médecin volontaire, puis 20 à 30 hebdomadaires ensuite, selon la demande, N.D.L.R.). Sur trois ou quatre semaines, chaque généraliste est en mesure de vacciner entre 40 et 80 personnes. Ça ne va pas assez vite.

2,4 millions de personnes de plus de 75 ans vivent seules, certaines sont très isolées. Comment amener la vaccination à elles ?

Certains de ces patients ne peuvent pas prendre rendez-vous sur Internet. Moi, ce qui me semble le plus simple, ce serait de réserver dans chaque centre de vaccination un quota de doses que les médecins passeraient prendre avant chaque tournée à domicile. Au centre, le généraliste les inscrirait sur un registre puis une fois sur place, entrerait dans le système de traçabilité l’identité du patient et son accord, la réalisation de la consultation, de l’acte vaccinal et le numéro du lot.

« Vacciner ne réclame pas uniquement un médecin pour superviser et une infirmière pour piquer. Il faut gérer les rendez-vous, l’approvisionnement, le retour d’informations aux ARS »

En Meurthe-et-Moselle, des médecins et infirmiers libéraux ont avancé 8 000 euros de leurs poches pour faire tourner leur centre de vaccination. Est-ce un cas isolé ? Les soignants de ville sont-ils suffisamment accompagnés par les agences régionales de santé (ARS) ​?

Je connais des cas similaires et c’est aussi ma situation. Je travaille dans une maison de santé et nous ouvrons un centre la semaine prochaine. Nous n’avons pas les fonds nécessaires. Vacciner ne réclame pas uniquement un médecin pour superviser et une infirmière pour piquer. Il faut gérer les rendez-vous, les agendas, l’approvisionnement, le retour d’informations aux ARS, etc. C’est du temps de travail salarié. Et sincèrement, nous n’avons pas, sur le terrain, les moyens de travailler correctement. Les médecins retraités sont rémunérés sous forme de vacation, je ne vois pas pourquoi les gestionnaires de centre ne seraient pas eux aussi payés pour leur contribution à l’effort vaccinal.

Les pharmaciens pourront prendre part à la stratégie vaccinale en mars, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran. Cette idée ne plaît pas à tous les médecins, loin de là. Qu’en pense MG France ?

Tant que les vaccins ne sont pas en nombre suffisant, tant qu’il reste des patients vulnérables à repérer et à vacciner en priorité, c’est logique de ne pas multiplier le nombre de vaccinateurs. Cela n’apporte rien et entraîne de la confusion.

Je ne suis pas sûr que les pharmaciens aient le temps, l’espace et la logistique nécessaires. Quand la vaccination sera accessible à l’ensemble de la population de plus de 18 ans et que les doses suivront, nous en reparlerons. Quand le moment sera venu, MG France ne s’opposera pas à la vaccination en pharmacie. Mais nous n’en sommes pas là.

Vaccination : 20 millions au Royaume-Uni , seulement 2,5 millions en France !

Vaccination : 20 millions au Royaume-Uni , seulement 2,5 millions en France !

Un total de 19,7 millions de Britanniques ont reçu une première dose de vaccin contre le COVID-19, selon les données officielles publiées samedi.

Le Royaume-Uni a fait état de 7.434 nouveaux cas et 290 morts supplémentaires en 24h00, contre respectivement 8.523 cas et 345 décès vendredi.

La multiplication des variants favorisée par la lenteur de la vaccination

La multiplication des variants favorisée par la lenteur de la vaccination

 

 

 

Paradoxalement,  la campagne de vaccination très étalée pourrait favoriser la venue de nouveaux variants et même les multiplier. En effet, le virus s’ adapte et développe de nouvelles contagiosité et sa résistance aux anticorps. En se modifiant, les variants peuvent ainsi contourner les défenses immunitaires. D’une certaine façon, la lenteur de la campagne de vaccination mondiale va constituer un accélérateur de multiplication des variants. On a trouvé le variants britanniques, puis le variant sud-africain, le variants brésilien et même maintenant le variants américain.

 

Ainsi, l’immunité croissante permise soit par les vaccins, soit par les anticorps des asymptomatiques incite le virus a muter et va toucher des cibles en contournant les défenses immunitaires.

 

 

Plus la campagne sera étalée dans le temps et plus les variants vont se multiplier. Or en l’état des vaccins disponibles et des campagnes de vaccination, il paraît exclu que l’ensemble de la population puisse être vaccinée au cours de l’année 2021. Dans les pays développés comme l’Europe par exemple on propose simplement déjà un objectif de vaccination de 70 % pour l’été. Il s’agit bien entendu d’un objectif politique que la réalité sanitaire contredit. Ainsi en France pour tenir l’objectif il faudrait 5 millions de vaccinations par mois alors qu’on a vacciné en moyenne mensuellement un peu plus d’un million de personnes depuis le début de l’année.

 

Par ailleurs, la pandémie mondiale ne peut être combattue que par une politique sanitaire mondiale. Or dans ce domaine en dépit des promesses des états de l’organisation mondiale de la santé,  nombre de pays pour devront attendre pour recevoir un nombre significatif de vaccins sachant qu’ils n’ont pas les moyens de les payer eux-mêmes.

 

En attendant l’auto immunité mondiale que permettrait un plan de vaccination à la hauteur de l’enjeu, les chercheurs sont lancés dans une suite pour repérer le plus tôt possible la nature des variants notamment par le séquençage afin d’adapter rapidement en conséquence les vaccins notamment ceux à ARN messager.

La multiplication des variants favorisée par la lenteur de la vaccination

La multiplication des variants favorisée par la lenteur de la vaccination

 

 

 

Paradoxalement,  la campagne de vaccination très étalée pourrait favoriser la venue de nouveaux variants et même les multiplier. En effet, le virus s’ adapte et développe de nouvelles contagiosité et sa résistance aux anticorps. En se modifiant, les variants peuvent ainsi contourner les défenses immunitaires. D’une certaine façon, la lenteur de la campagne de vaccination mondiale va constituer un accélérateur de multiplication des variants. On a trouvé le variants britanniques, puis le variant sud-africain, le variants brésilien et même maintenant le variants américain.

 

Ainsi, l’immunité croissante permise soit par les vaccins, soit par les anticorps des asymptomatiques incite le virus a muter et va toucher des cibles en contournant les défenses immunitaires.

 

 

Plus la campagne sera étalée dans le temps et plus les variants vont se multiplier. Or en l’état des vaccins disponibles et des campagnes de vaccination, il paraît exclu que l’ensemble de la population puisse être vaccinée au cours de l’année 2021. Dans les pays développés comme l’Europe par exemple on propose simplement déjà un objectif de vaccination de 70 % pour l’été. Il s’agit bien entendu d’un objectif politique que la réalité sanitaire contredit. Ainsi en France pour tenir l’objectif il faudrait 5 millions de vaccinations par mois alors qu’on a vacciné en moyenne mensuellement un peu plus d’un million de personnes depuis le début de l’année.

 

Par ailleurs, la pandémie mondiale ne peut être combattue que par une politique sanitaire mondiale. Or dans ce domaine en dépit des promesses des états de l’organisation mondiale de la santé,  nombre de pays pour devront attendre pour recevoir un nombre significatif de vaccins sachant qu’ils n’ont pas les moyens de les payer eux-mêmes.

 

En attendant l’auto immunité mondiale que permettrait un plan de vaccination à la hauteur de l’enjeu, les chercheurs sont lancés dans une suite pour repérer le plus tôt possible la nature des variants notamment par le séquençage afin d’adapter rapidement en conséquence les vaccins notamment ceux à ARN messager.

 

Vaccination Covid-19: les généralistes autorisés mais sans vaccin !

Vaccination Covid-19: les généralistes autorisés mais sans vaccin !

Officiellement à partir de jeudi, certains généralistes, un peu plus de la moitié, seront théoriquement autorisés à vacciner contre le Coronavirus. Le seul problème c’est qu’ils ne disposeront pas de vaccin. Une annonce complètement ridicule du même type que celle de tous les vaccinodromes ouverts quelques jours et rapidement fermés faute de vaccin. Les médecins heureux bénéficiaires pourraient recevoir chacun un flacon (de quoi vacciner 10 personnes maximum )  et vont devoir arbitrer entre leurs patients. Pendant que les annonces se succèdent, les vaccinations, elles, progressent au pas d’escargot. 2,5 millions de personnes vaccinées depuis le début de l’année quand il y en a déjà plus de 15 millions au Royaume-Uni par exemple. La campagne de vaccination française révèle un véritable fiasco de la politique sanitaire.

 

Ce que confirme sur franceinfo Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF).

 

franceinfo : Comment cela va se passer avec les médecins ?

 

Jean-Paul Ortiz : Les médecins généralistes peuvent s’inscrire auprès des pharmaciens ce soir. On le sait depuis vendredi soir seulement par une circulaire de la Direction générale de la santé, on a été avertis très tardivement. On va avoir le flacon de 10 doses, a priori, en début de semaine prochaine et on conseille aux médecins généralistes de prévoir les vaccinations à partir de jeudi prochain, 25 février. Il faut que le médecin vaccine les patients entre 50 ans et 64 ans qui ont des comorbidités. Il faut qu’il prévoie à l’avance dans sa clientèle celles et ceux qui sont le plus à risque.

Pourquoi faut-il prévoir à l’avance ?

 

Les patients sont très demandeurs, c’est très bien, les Français veulent se faire vacciner. On a des patients presque en pleurs qui nous disent qu’ils veulent se faire vacciner, qu’ils n’arrivent pas à obtenir de rendez-vous, que sur la plateforme il n’y a aucun rendez-vous possible. Nos patients sont demandeurs donc cela veut dire que l’on va pouvoir très vite vacciner les dix premiers patients. Mais il faut l’organiser à l’avance. Quand on est seul dans un cabinet c’est un petit peu plus compliqué, c’est plus facile quand on est dans un cabinet de groupe ou dans un centre de vaccination organisé par les médecins libéraux. L’offre de vaccination est importante mais il manque des vaccins parce que dix doses ce n’est vraiment pas beaucoup pour la semaine prochaine.

Comment vont être choisis les patients ?

Il faut laisser les médecins s’organiser. Ils connaissent leur patientèle, ils savent qui est le plus à risque. Ils pourront en vacciner 10 la semaine prochaine, la semaine d’après, celle du 1er mars, on nous annonce deux à trois flacons, c’est-à-dire 20 à 30 doses par médecins. C’est ce que l’on espère. En moyenne nationale, on pense qu’il y a par médecin généraliste entre 60 et 80 personnes à vacciner dans les critères du vaccin AstraZeneca. D’ici fin mars, on devrait avoir terminé cette tranche de population, 50-64 ans avec comorbidité.

Craignez-vous un afflux de demandes ?

La demande est forte mais elle va au-delà de ça. Les patients de plus de 75 ans, on n’a pas terminé de les vacciner avec le vaccin Pfizer. Pour l’instant on a un trou, ce sont les 65-75 ans qui n’ont pas le droit à une vaccination. Il faut vite vacciner toutes ces personnes à risques parce que c’est comme ça qu’on va diminuer les tensions hospitalières. On le voit dans d’autres pays, comme Israël qui a beaucoup développé la vaccination et où la tension hospitalière a diminué de 40% en quelques semaines.

 

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