Archive pour le Tag 'vaccination'

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Des centres de vaccination réservés aux fonctionnaires !!!

Des  centres de vaccination réservés aux fonctionnaires !!!

Incroyable mais vrai Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, annonce la création de nouveaux centres de vaccination réservés aux agents publics. 

On comprendrait évidemment que des centres de vaccination soit éventuellement destinés à certaines populations particulièrement exposées comme le personnel médical et para médical. Par contre cette proposition d’envisager des sites spécialisés pour les fonctionnaires porte non seulement atteinte à la bienséance mais aussi toute logique médicale. Nombres de fonctionnaires en effet ne sont nullement contacts avec le public et on voit mal pourquoi ils pourraenit bénéficier d’un traitement spécifique. À moins évidemment que le gouvernement déjà dans une démarche électorale cherche à se concilier les faveurs d’une population toujours un peu contestataire .

De nouveaux barnums vaccinaux devraient être installés dans les prochains jours pour accélérer l’immunisation contre le Covid-19 des agents de la fonction publique. Lundi, tous les préfets recevront un courrier signé par Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, les incitant à mettre en place ces nouveaux centres. Les 100 préfectures du territoire et les quelque 200 sous-préfectures seront chargées d’installer le dispositif. Des créneaux de vaccination seront aussi réservés aux agents publics dans les structures déjà existantes.

Notons que  début juillet, Les fonctionnairesbénéficier d’une autorisation spéciale d’absence (ASA) accordée pour le temps « strictement nécessaire » à leur vaccination. Elle est valable en cas de déplacement dans un centre, d’absence liée à des effets secondaires importants, ou pour l’accompagnement d’un enfant de plus de 12 ans. Cette ASA a vocation à être déployée pour toute la fonction publique.

 

Vaccination obligatoire : l’Académie de médecine pour

Vaccination obligatoire : l’Académie de médecine pour

 

 

L’académie de médecine prend clairement position pour la vaccination obligatoire à partir de l’âge de 12 ans. La Haute Autorité de la Santé et le Conseil Scientifique se sont déjà clairement prononcés en faveur de la vaccination obligatoire pour les soignants. Mais la question d’étendre la vaccination à tous fait également son chemin: l’Association des maires ruraux de France s’est ainsi prononcée en faveur d’un vaccin contre le Covid-19 obligatoire « pour tous ». Et dans le dernier sondage Elabe pour BFMTV, 61% des personnes interrogées se prononcaient pour cette mesure.

Pour les Académies de médecine et de pharmacie, cette obligation doit se coupler à la mise en place d’une campagne « nationale de communication » avec une « pédagogie ciblée de la responsabilité partagée, évitant toute stigmatisation, dans le cadre d’un engagement démocratique ». De plus, un « passe vaccinal devrait pouvoir attester du respect de cette obligation ».

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Refus de vaccination : UN « GESTE POLITIQUE » ?

Refus de vaccination : UN « GESTE POLITIQUE » ?

Le professeur Éric Caumes conteste l’argumentation de certains personnels soignants contre la vaccination obligatoire. Un argumentation syndicale voire politique considère-t-il dans le JDD.

« L’argument principal utilisé c’est: « plutôt d’avoir des soignants vaccinés, on aimerait commencer par avoir des soignants ». Cela ne me parait pas être un argument recevable. Pour eux le problème ce n’est pas la vaccination des soignants, c’est qu’il faut plus de soignants, ce qui est absolument une évidence qu’on répète depuis un an et demi. Mais je pense qu’il ne faut pas mettre les deux en opposition, et qu’il faut comprendre que quand on a un métier de soignant, notre métier c’est aussi de prévenir la transmission de maladies ».

« C’est d’autant plus bizarre à comprendre que les soignants sont vaccinés contre l’hépatite B, c’est obligatoire sinon ils ne peuvent même pas démarrer des études d’infirmier » s’interroge Éric Caumes.

« Je n’arrive pas à le comprendre en tant que médecin. J’ai l’impression que les soignants en refusant la vaccination en font un geste politique. C’est mon impression, je ne peux pas vous dire que c’est une réalité, mais j’ai cette impression de clivages qui n’ont pas lieu d’être. Ce n’est pas un acte politique de se vacciner, c’est un acte altruiste. » estime-t-il.

Vaccination covid : 1 % dans les pays pauvres contre 60 à 70 % dans les pays riches !

Vaccination covid : 1 % dans les pays pauvres contre 60 à 70 % dans les pays riches !

 

 

 

Dans sa chronique Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde », souligne la nécessité pour l’UE de se montrer solidaire avec les pays du continent africain, notamment en leur donnant les moyens d’acquérir des vaccins.

 

 

Il suffit de constater la propension de certains chefs d’Etat africains à se faire hospitaliser en Europe au moindre problème de santé sérieux pour avoir une idée de l’état des hôpitaux et du système sanitaire (ainsi que du peu de cas qui est fait des populations) en bien des points du continent. Autant dire que l’Afrique, qui compte 1,5 lit d’hôpital pour 1 000 habitants, contre 5 pour 1 000 dans l’Union européenne (UE), n’est pas plus préparée à affronter la pandémie de Covid-19 qu’elle ne l’était pour faire face au sida dans les années 1980. 

Avec moins de 150 000 morts déclarés pour 1,3 milliard d’habitants – moins de 4 % des morts, pour 17 % de la population de la planète –, le continent a longtemps paru relativement épargné par le Covid-19. Jeunesse de sa population ? Climat ? Habitude de la fièvre et de la maladie ? Faiblesse des tests et de la collecte des statistiques (en particulier celles de la mortalité) ? L’heure n’est plus – ou pas encore – à ces questions, car l’urgence prévaut désormais en Afrique, où la troisième vague a commencé. Elle « risque d’être la pire », a averti la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Matshidiso Moeti.

 

L’Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, est marquée par une « croissance exponentielle » du nombre de cas. Le variant Delta y est désormais dominant, et seulement 5 % de la population est vaccinée.

Alors que l’Afrique de l’Ouest semble encore relativement épargnée, l’Afrique australe, peut-être parce qu’elle entre dans l’hiver, ne l’est plus. En Ouganda, les hôpitaux sont saturés et l’oxygène manque. Au Kenya, le taux de positivité équivaut au dernier pic de la pandémie en Europe, tandis que la République démocratique du Congo, où trente-deux des 600 députés ont succombé au Covid-19, affronte, elle aussi, sa troisième vague. Celle-ci frappe au total vingt-trois pays du continent, selon John Nkengasong, directeur du centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine (UA).

Nationalisme vaccinal

Au moment même où les pays développés envisagent la sortie du tunnel grâce à la vaccination, la menace d’une explosion du Covid-19 dans les pays les plus pauvres de la planète se fait plus sérieuse, ravivant la crainte d’une pandémie de longue durée et reléguant à l’état de mirage l’espoir d’une Europe et d’une Amérique du Nord désormais « tirées d’affaire ».

Un chiffre simple parle de lui-même : à peine 1 % des Africains ont été vaccinés, là où près de 50 % des Américains et près de 40 % des Européens le sont. Tandis que les pays riches ont assuré l’approvisionnement de doses couvrant plus de quatre fois et demie leur population, l’Afrique ne s’en est procuré que pour 10 % de la sienne. Et sur les 2,1 milliards d’injections réalisées dans le monde, 1 % seulement ont bénéficié à des Africains.

Covid: Pour une vaccination obligatoire ?

Pour une vaccination obligatoire ?

Le Sénat s’interroge pour savoir s’il ne faut pas rendre obligatoire la vaccination chez les adultes. 58% des Français se disent favorables à la vaccination obligatoire contre le Covid pour l’ensemble de la population, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Franceinfo et «Le Figaro».  80 % des Français sont convaincus de l’intérêt de la vaccination.

Une étude commandée par le Sénat et rendue publique cette semaine montre qu’une quatrième vague est probable d’ici deux à trois mois, avec ou sans variant Delta, car l’immunité collective ne sera pas atteinte faute de vaccination. « L’hypothèse moyenne, c’est qu’elle provoquera un afflux dans les hôpitaux comparable à l’automne dernier. 

Le Sénat Recommandeque les services de santé scolaire vaccinent les adolescents à la rentrée », dans les collèges et les lycées, comme le recommandait le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer .

Par ailleurs, il souhaite que le gouvernement « ne mise pas tout sur la vaccination », et « que le ministre de l’Education nationale cesse sa politique parcellaire, aléatoire, incompréhensible » et mette en place dans les écoles un dépistage systématique, hebdomadaire voire deux fois par semaine, par test salivaire.

 

Sondage covid :65 % pour la vaccination, insuffisant !

Sondage covid :65 % pour la vaccination, insuffisant !

 

 

Selon un sondage d’OpinionWay réalisé du 3 au 11 mai pour Le Monde, 65% des Français de plus de 18 ans ont l’intention de se faire vacciner contre le Covid-19 ou l’ont déjà fait. Un chiffre en hausse de 16 points par rapport à janvier 2021. 20% donnent en revanche une réponse négative et 13% sont indécis.

Or d’après certains experts l’immunité collective implique qu’il y ait au moins 70 % de vaccinés. Pour l’instant, la France compte 46 % de personnes ayant reçu une dose, les États-Unis 62 %. Pour aller au-delà, il semble qu’il faudrait vaincre un certain nombre de réticences. Et pour vaincre totalement la maladie 90 % de vaccinés seraient nécessaires. Se pose évidemment la question de la vaccination obligatoire vis-à-vis de laquelle certains politiques sont très prudents pour ne pas dire laxistes  au motif d’atteintes aux libertés. Une curieuse conception des libertés que d’être libre de contaminer autrui !

 

Vaccination ouverte à tous

Vaccination ouverte à tous

Tous les majeurs peuvent désormais prendre rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19, a annoncé jeudi le ministère de la Santé à l’AFP.

 

La prise de rendez-vous sur les plateformes de réservation par internet (Doctolib, Keldoc, Maiia) a été élargie aux 18-49 ans . Les rendez-vous débuteront le 31 mai, date de l’ouverture officielle de la vaccination à tous les majeurs en France. 

Vaccination pays pauvres : Le G20 toujours assez flou

Vaccination pays pauvres : Le G20 toujours assez flou

.Hier, le premier sommet mondial sur la santé s’est tenu à Rome, sous la double présidence de l’Italie à la tête du G20 et de l’Europe. Il n’en est pas ressorti d’engagement très concret et très précis vis-à-vis des pays pauvres. Plutôt des les intentions.

 

Mario Draghi a reconnu que « les différences dans les taux de vaccination sont stupéfiantes. Si près de 1,5 milliard de doses de vaccins ont été administrées, 85 % l’ont été dans les pays riches, et pas plus de 0,3 % dans des pays à faible revenu. Ces disparités sont non seulement inacceptables. Elles sont aussi une ­menace. »

 

Des pays notamment dans l’union européenne se sont engagés à donner encore plus de doses en voie de développement mais la réunion n’a pas permis d’aboutir sur la levée des brevets . Et les engagements des pays riches demeurent assez diversifiés et flous vis-à-vis des pays pauvres.

 

Vaccination des professionnels exposés

Vaccination des professionnels exposés

Des créneaux en centres de vaccination seront réservés professionnels exposés. « Les plus de 55 ans, dont deux tiers ont déjà été vaccinés, pourront bien entendu continuer à se faire vacciner en ville, grâce à la mobilisation des médecins et des pharmaciens », poursuit Matignon.

Parmi les professions « prioritaires » listées par le gouvernement figurent les enseignants et « agents au contact des élèves », professionnels de la petite enfance, assistants familiaux, professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse, protection de l’enfance, de l’hébergement d’urgence, les policiers nationaux et municipaux, gendarmes, agents de sécurité, surveillants pénitentiaires, militaires en opération Sentinelle et les douaniers de la branche surveillance. Sont également concernés les conducteurs de bus, personnels de bord de ferry, facteurs et livreurs, conducteurs routiers, chauffeurs de taxi, contrôleurs de transports publics, agents de nettoyage.

Les professions prioritaires visent encore les salariés et chefs d’entreprise des commerces d’alimentation, dont les caissières, buralistes, personnels d’hôtels, cafés et restaurants, professionnels des services funéraires, personnels des abattoirs, agents de l’inspection du travail, salariés de l’événementiel ainsi que les salariés des salles de sport.

Covid France: la vaccination pour tous le 31 mai

Covid France: la vaccination pour tous le 31 mai

 

La vaccination contre le Covid-19 pour les adultes français de plus de 18 ans sans condition commencera le 31 mai.. Depuis le 12 mai, la vaccination est déjà ouverte pour les majeurs, mais seulement lorsqu’il reste des doses disponibles - une opportunité qui reste rare.

 

Le chef du gouvernement a aussi annoncé l’accélération de la campagne de vaccination pour les professions prioritaires, comme les professeurs ou les forces de l’ordre, quel que soit leur âge, éligibles à compter du 24 mai. À ce jour, des restrictions restent en vigueur dans la tranche des 18-49 ans : sont prioritaires les personnes touchées par des pathologies à haut risque, les femmes enceintes à partir du deuxième trimestre de grossesse et, depuis le 1er mai, tous les adultes atteints des comorbidités qui permettaient jusqu’ici la vaccination aux 50-54 ans.

Pour un accès universel et gratuit à la vaccination Covid-19

Pour un accès universel et gratuit à la vaccination Covid-19 

 

Deux cents ONG de tous les continents appellent, dans une tribune au « Monde », à la suspension des brevets et à la nationalisation de l’industrie pharmaceutique pour répondre au droit à la santé.

 

Tribune. 

 

Grâce à un énorme effort scientifique basé sur une collaboration internationale et des sommes historiques d’argent public, l’humanité a pu développer plusieurs vaccins efficaces contre le Covid-19 en moins d’un an. Toutefois, cette grande réussite pourrait être totalement éclipsée par la cupidité de l’industrie pharmaceutique, qui met les gouvernements et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sous pression pour éviter la suspension des brevets.

Dans une situation aussi critique que celle que nous vivons, le caractère exceptionnel des mesures exigées de la majorité de la population doit également s’appliquer à l’industrie pharmaceutique privée et à sa soif permanente de profit. La suspension des brevets liés au Covid-19 doit être une priorité et une première étape.

 

Mais nous ne pouvons pas nous arrêter là. Des initiatives telles que Covax ou C-TAP ont échoué lamentablement, non seulement en raison de leur inadéquation, mais surtout parce qu’elles reflètent l’échec du système actuel de gouvernance mondiale par des initiatives où les pays riches et les multinationales, souvent sous la forme de fondations, cherchent à remodeler l’ordre mondial à leur guise.

La philanthropie et les initiatives public-privé en plein essor ne sont pas la solution. Elles le sont encore moins face aux défis planétaires actuels dans un monde dominé par des Etats et des industries guidées par la seule loi du marché et du profit maximum. La crise sanitaire est loin d’être résolue.

 

À l’origine de ce virus, il y a la transformation effrénée de la relation entre l’espèce humaine et la nature. La crise écologique et la crise sanitaire sont intimement liées. Et la même logique néolibérale prédatrice a exacerbé les conséquences des deux en appliquant une gestion privée et concurrentielle de la crise. Le résultat est plus d’inégalités, plus de souffrance et plus de morts au nom des intérêts d’une minorité privilégiée.

Vaccination pour tous à partir du 15 juin ?

Vaccination pour tous à partir du 15 juin ?

Le ministère de la santé envisage la vaccination tous les majeurs à partir du 15 juin. Pour l’instant seuls les Français présentant certaines pathologies peuvent se faire vacciner sans condition d’âge.

 

D’après le chef de l’État la France aurait atteint son objectif de 20 millions de vacciner au 15 mai.. « Nous sommes très contents d’avoir atteint cet objectif, commente encore le ministère. Les Français y attachent de l’importance. La mobilisation fonctionne et le message est positif. Plus vous vaccinez vite, plus vite les gens sont protégés et plus vite vous maximisez vos chances de réouverture pour les prochaines semaines et pour cet été. »

Le prochain objectif est de 30 millions de personnes au 15 juin.

Covid: L’urgence d’une vaccination à caractère mondial

Pour José Manuel Barroso et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo : « Personne ne sera protégé contre le Covid-19 si tout le monde ne l’est pas »

Saluant la mobilisation autour du système Covax, le président du conseil d’administration de Gavi, l’Alliance du vaccin et le président de l’Union africaine appellent néanmoins, dans une tribune au « Monde », les dirigeants à redoubler d’efforts pour lever des fonds et ainsi accélérer le déploiement des vaccins en Afrique.

Par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo(Président de la République démocratique du Congo et président de l’Union africaine) et José Manuel Barroso(Président du conseil d’administration de Gavi, l’Alliance du vaccin)

 

Tribune.

 

Aujourd’hui, dans certaines régions du monde, une personne de 18 ans peut entrer dans une clinique et se faire vacciner contre le Covid-19. Dans quelques mois, cet acte sera une réalité dans d’autres parties du monde développé. Pourtant, dans trop de régions d’Afrique, la plupart des agents de santé de première ligne et les populations vulnérables n’ont pas encore été vaccinés. Ces inégalités sont inacceptables.

En tant que président de l’Union africaine (UA) pour 2021 et président du conseil d’administration de Gavi, l’Alliance du vaccin, nous appelons tous les dirigeants de la planète à nous aider à faire cesser ces iniquités. Dans un monde où les maladies ne connaissent pas de frontières, nous ne pouvons accepter que, cet été, il sera plus facile pour un jeune de 25 ans de se faire vacciner dans certains pays du Nord que pour un médecin en République centrafricaine.

Les inégalités dans la disponibilité et l’accès aux vaccins contre le Covid-19 entre les pays à revenu élevé et les pays à revenus intermédiaires et faibles sont inacceptables. La Facilité Covax [dispositif onusien destiné à assurer le partage de vaccins anti-Covid] a été fondée sur des principes d’équité. Il est maintenant temps de l’aider à être à la mesure de ces idéaux. La garantie de marché pour les vaccins contre le Covid-19 (Covax AMC), vise à fournir 2 milliards de doses de vaccins d’ici à la fin de l’année aux pays à revenus

La Facilité Covax a déjà livré des vaccins contre le Covid-19 à plus de 100 pays, y compris plus de la moitié des pays du continent africain. Nous sommes heureux de la rapidité d’obtention de ces vaccins et nous espérons que des millions d’autres vaccins continueront d’être administrés dans les semaines et les mois à venir. Nous avons également vu émerger des initiatives africaines, et l’Equipe spéciale d’acquisition de vaccins pour l’Afrique de l’Union africaine (UA) a également obtenu des millions de vaccins en plus contre le Covid-19.

De nombreux pays se procurent également des vaccins par le biais d’accords bilatéraux pour s’assurer que leurs citoyens puissent être vaccinés. C’est un bon début, mais il ne suffira pas à mettre fin à la pandémie. C’est pourquoi nous appelons tous les dirigeants à redoubler d’efforts pour lever des fonds afin d’accélérer le déploiement des vaccins en Afrique et dans d’autres régions du monde.

Il faut faire des investissements à long terme sur le continent pour permettre à l’Afrique de fabriquer aussi des vaccins, et ainsi augmenter l’offre mondiale. À court terme, cependant, nous devons dire clairement aux pays riches qu’il est nécessaire de partager les doses des vaccins qu’ils ont en excès. En signant la déclaration d’Addis-Abeba, les 55 chefs d’Etat africains ont reconnu le rôle crucial que joue la vaccination dans la santé de leurs populations et le progrès économique de leurs pays.

Vaccination Covid-19 : Mieux définir les priorités de la campagne

Vaccination Covid-19 : Mieux définir les priorités de la campagne

 

Alors que l’objectif est désormais d’arriver à la plus large couverture possible de la population, un débat public est nécessaire pour définir les prochaines étapes-clés de la vaccination, estiment, dans une tribune au « Monde », les membres du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, dont son président, Alain Fischer.

 

Les vaccins contre le Covid-19 réussissent de manière spectaculaire à prévenir les formes graves de la maladie. Sur la base de telles connaissances, démontrées dans les essais cliniques, la stratégie de priorisation proposée par la Haute Autorité de santé en novembre 2020 a fixé comme objectif principal de la campagne vaccinale l’intérêt individuel de la vaccination pour se protéger des formes graves. C’est ce qui a motivé d’emblée, et motive toujours aujourd’hui, en France comme dans d’autres pays, la décision de donner accès au vaccin en priorité aux personnes qui sont le plus à risque de ces formes graves du fait de leur âge et de leurs vulnérabilités.

Au 2 mai, 15 865 844 millions de personnes ont reçu une première dose de vaccin et 6 537 534 millions de personnes ont reçu deux doses. Cette stratégie a permis d’éviter de nombreuses hospitalisations et de nombreux décès en France, notamment parmi les résidents en Ehpad [établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes]. Cet objectif de protection a aujourd’hui de bonnes chances d’être atteint à court terme. Toutes les personnes qui, en raison de leur âge ou de leurs vulnérabilités, ont un accès prioritaire à la vaccination auront été vaccinées d’ici au mois de juin, si elles le souhaitent. C’est un résultat capital.

D’autres échéances importantes s’annoncent d’ici à l’été. Nous sommes, de ce fait, à un moment charnière dans la campagne de vaccination anti-Covid-19.

Progressivement, ce sont des publics de moins en moins à risque et de plus en plus jeunes qui vont accéder au vaccin. Si leur bénéfice personnel à être protégés contre la maladie demeure important – du fait de la plus grande contagiosité du variant B.1.1.7 dit « britannique » par rapport à celle du virus historique et du risque de symptômes persistants (« Covid long ») –, conforter l’adhésion de ces nouveaux publics, et singulièrement l’adhésion des plus jeunes adultes, est un défi crucial.

La campagne de vaccination doit aussi intégrer un changement d’échelle : la France, comme l’Union européenne, sort progressivement de la phase de gestion de pénurie des vaccins, avec une augmentation des volumes de livraisons attendues ce trimestre. Cela rend possible l’accélération de la vaccination avec une augmentation des capacités d’injections, notamment dans des centres à haut débit de vaccination, chez les médecins généralistes, en pharmacie et en médecine du travail.

Covid : bientôt une attestation officielle de vaccination

Covid : bientôt une attestation officielle de vaccination

L’Assurance-maladie a annoncé via un communiqué qu’à partir de lundi, les personnes nouvellement vaccinées recevront ce document officiel au moment où elles se feront administrer le vaccin.

Il comporte deux codes que l’on peut scanner à l’aide de son téléphone portable : un Datamatrix (authentification via la norme 2D-DOC, employée par l’administration française pour certifier ses documents), et un QR Code. Ce dernier permet à l’utilisateur qui le souhaite de stocker son attestation numérisée dans l’application mobile TousAntiCovid .

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