Archive pour le Tag 'vaccination'

Page 10 sur 10

Le fiasco de la vaccination française : symptôme du déclassement de la France

Le fiasco de la vaccination française : symptôme du déclassement de la France

L’économiste , Antoine Levy. , et doctorant au MIT dresse une liste des différents dénis de notre administration qui expliquent ce retard ainsi que huit solutions potentielles pour le combler.(Opinion dans le Figaro)

 

Antoine Levy, normalien, diplômé d’HEC et de la Paris School of Economics, est économiste et doctorant au Massachusetts Institute of Technology, où il a reçu la Castle Krob Fellowship et la Kenan Sahin Presidential Fellowship.


Au soir du 30 décembre, après 4 jours de vaccination, 138 personnes avaient reçu une dose d’immunisation contre le Covid en France. En une dizaine de jours, les États-Unis ont vacciné près de 3 millions de personnes. Israël, dans le même temps, a administré la première dose du vaccin à 7.5% de sa population (l’équivalent de près de 5 millions de Français), dont près de 30% des plus de soixante ans, les plus fragiles, ce qui lui permet d’entrevoir la fin de l’épidémie pour le début du mois de février.

Le Royaume-Uni, un pays comparable au notre en population, a déjà vacciné près d’un million de personnes. L’Allemagne, handicapée par la même lenteur d’approbation du vaccin que la France (celle de l’Agence Européenne du Médicament et de sa coupable négligence) .

Ouverture de centres de vaccination en ville…… mais sans vaccins !

Ouverture de centres de vaccination en ville…… mais sans vaccins !

 

Pour justifier le retard français en matière de vaccination, le verbeux  ministre de la santé, Olivier Véran annonce l’ouverture de centres de vaccination en ville. On se demande réellement pourquoi compte tenu du manque chronique de vaccins. Pendant encore un mois ou deux au moins, la France va cruellement manquer de vaccins. Une insuffisance justifiée par une hiérarchisation des populations à vacciner.

Pour l’instant la seule avancée concrète et précise concerne la vaccination des soignants de 50 ans et plus. Pas besoin pour cela de centres de vaccination en ville. Les intéressés sont bien placés pour se faire vacciner près de leur lieu de travail.

Olivier Véran, comme Macron et le gouvernement, a changé de discours en raison des nombreuses critiques sur la stratégie vaccinale. Le problème, c’est que ce changement de discours ne modifie pas les réalités médicales françaises. Pendant qu’on vaccine plusieurs millions de personnes aux États-Unis, plus d’un million en Russie, des dizaines de milliers en Grande-Bretagne ou encore en Allemagne,  la France ne compte que trois ou 400 personnes vaccinées. Et le rythme ne pourra vraiment s’accélérer que vers la fin du premier trimestre. Les explications du ministre de la santé ne parviennent guère à convaincre.

“Avant le début février, de premiers centres de vaccination ouvriront en ville, pour commencer à vacciner les personnes âgées de 75 ans et plus, puis les 65 ans et plus, etc.”, a-t-il déclaré sur Twitter.

“Nous avons décidé, en parallèle, d’accélérer la protection des publics prioritaires. Dès lundi, les soignants de 50 ans et plus qui le souhaitent, pourront se faire vacciner dans les centres disposant déjà de vaccins”, a-t-il ajouté.

Ces décisions interviennent alors que le gouvernement essuie depuis plusieurs jours les critiques des partis d’opposition et d’une partie du corps médical face à la lenteur de la campagne de vaccination lancée dimanche, qui n’a concerné à ce stade que quelques centaines de personnes dans l’Hexagone, contre plusieurs dizaines de milliers au Royaume-Uni et en Allemagne.

Jeudi, l’Académie nationale de médecine (ANM) française a appelé les autorités de santé à simplifier et accélérer la campagne de vaccination, en regrettant des précautions “excessives”.

“Soyez rassurés. La campagne vaccinale va bientôt prendre de l’ampleur”, a indiqué jeudi Olivier Véran face aux critiques, rappelant la stratégie du gouvernement de vacciner en priorité les résidents des Ehpad, ce qui engendre des difficultés logistiques.

“Dans quelques semaines, la vaccination aura été proposée à l’ensemble des personnes âgées, et nous serons au même niveau que les pays qui ont procédé différemment”, assure le ministre de la Santé. Quelques semaines qui renvoient sans doute en mars ou en avril !

Vaccination Coronavirus: c’est trop lent pour l’Académie de médecine

Vaccination Coronavirus: c’est trop lent pour l’Académie de médecine

 

L’Académie de médecine qui n’est pas à proprement parler une institution gauchiste critique fortement la lenteur de la stratégie de vaccination du gouvernement.  Elle dénonce le prétexte des précautions excessives du gouvernement qui veut justifier cette lenteur

Le gouvernement essuie depuis le début de la semaine les critiques des partis d’opposition et d’une partie du corps médical face à la lenteur de la campagne de vaccination lancée dimanche, qui n’a concerné à ce stade que quelques centaines de personnes dans l’Hexagone, contre plusieurs dizaines de milliers au Royaume-Uni et en Allemagne. Il défend une stratégie “progressive” qui prévoit une phase de recueil du consentement préalable des personnes à vacciner et un délai de rétractation.

Evoquant une “extrême prudence”, l’Académie de médecine estime que “le premier bilan (…) est difficile à défendre en comparaison ceux des pays européens qui ont suivi des plans stratégiques différents”.

Elle juge en outre que les choix français, censés rassurer l’opinion publique, “risquent de susciter a contrario une incompréhension croissante vis-à-vis d’une campagne dont le coup d’envoi semble manquer de détermination”.

Marlène Schiappa avait de nouveau défendu la stratégie gouvernementale sur France Info en assurant que l’objectif d’un million de personnes vaccinées d’ici fin février était comparable à ceux d’autres pays européens. Le problème c’est qu’il faudrait vacciner 5 millions de personnes par mois au moins pour atteindre l’objectif fixé d’immunité collective.

Vaccination : : une impréparation totale des pouvoirs publics

Vaccination : : une impréparation totale des pouvoirs publics

Philippe Juvin est professeur de médecine, chef du service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou et maire LR de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine); il dénonce dans une interview à l’Opinion l’impréparation totale des pouvoirs publics concernant la vaccination..

La France a réalisé 70 vaccinations en quarante-huit heures, contre 21 500 en Allemagne. Le gouvernement justifie ce rythme par la défiance de la population. Est-ce une explication pertinente ?

Toute vaccination repose sur deux éléments clés : la confiance des patients et une logistique très au point. Prétendre que l’on va lentement parce que les gens n’ont pas confiance, c’est prendre le problème à l’envers. Les autorités gouvernementales avaient plusieurs semaines pour bâtir cette confiance. Il est frappant de voir qu’elles ne présentent la vaccination que par ses côtés négatifs et ses risques. Il n’y a pas en France le début d’une campagne officielle expliquant les avantages et inconvénients du vaccin ! Les gens qui souhaitent ne pas se faire vacciner doivent le faire sur des arguments scientifiques, pas par ignorance. Or l’exécutif se nourrit de cette défiance, objective, pour dire « on n’y va pas ». Sans tenter d’y remédier. Cela pose aussi la question de l’exemplarité. Pourquoi le Premier ministre ou le ministre de la Santé ne se vaccinent-ils pas publiquement ? Les dirigeants peuvent se mettre en scène pour rassurer, comme Joe Biden aux Etats-Unis. Chez nous, ils se reposent sur Mauricette dans son Ehpad. C’est une erreur.

Cela suffirait-il ? Selon les enquêtes, près de 60% des Français ne souhaitent pas se faire vacciner…

Il faut distinguer les « antivax », minoritaires, des gens qui ne sont pas assez informés. Ceux-là, il faut aller les chercher en mettant sur la table les arguments, en toute transparence. L’enjeu de société est de ne plus avoir à choisir entre sa santé et sa liberté. Aujourd’hui, une part de la liberté de tous est sacrifiée et la Covid-19 continue de faire des morts. La vaccination est la seule manière de sortir des confinements successifs et du risque de contamination, mais cela n’est pas clairement politiquement assumé. D’où la défiance.

«Le premier pays qui va sortir de la crise avec une part significative de sa population vaccinée aura un avantage compétitif considérable»

Selon le gouvernement, le recueil du consentement prend du temps. Aurait-il pu être anticipé, alors que la Haute autorité de santé n’a rendu son avis que le 24 décembre ?

C’est une fausse explication. Tout acte médical doit être précédé du consentement éclairé du patient : le médecin explique la situation au malade. C’est une règle absolue. Mais nulle part il est dit qu’il faut une procédure lourde et un document écrit — une signature ne constituant pas même en droit la preuve d’un consentement éclairé. Le protocole actuel est à la fois une complication française et un alibi pour justifier notre retard qui est lié à notre absence d’organisation. Car, même en passant par là, cela n’explique pas l’écart abyssal entre les 70 vaccinations en France et les 21 500 en Allemagne, les 4 800 au Danemark ou les 2 000 en Pologne, pour ne citer que les pays européens qui ont commencé à vacciner dimanche. Et trois semaines de mise en route d’ici mi-janvier, c’est aussi plusieurs milliers de morts si l’épidémie reprend. Ce sont des arguties masquant le fait que l’exécutif n’est pas capable d’organiser une vaccination de masse. Il ne s’est pas préparé.

L’exécutif a annoncé l’achat de 200 millions de doses au total. Comment expliquer l’écart entre sa communication offensive sur l’approvisionnement et sa prudence extrême aujourd’hui ?

C’est la logistique qui est défaillante. Nous vivons depuis février une crise logistique et d’organisation. Mi-novembre, l’Allemagne préparait ses vaccinodromes pour sa population générale, alors que nous en sommes à distribuer le vaccin au compte-gouttes dans une vingtaine d’Ehpad. Des membres du comité scientifique s’inquiétaient déjà le mois dernier que la logistique ne suive pas. Supercongélateurs, personnels qui administrent le vaccin, organisation de la deuxième injection : tout cela fait défaut. L’exécutif a décidé de s’appuyer sur l’administration centrale plutôt que sur des logisticiens de métier, sur l’armée ou sur les collectivités territoriales. Aux Etats-Unis, la vaccination est organisée par un général et en Allemagne, par les Länder. Emmanuel Macron a-t-il voulu faire oublier les échecs sur les masques et les tests, et accrocher coûte que coûte une victoire à son drapeau en décrétant que l’administration de l’Etat parviendrait à organiser la vaccination des Français ? En tout cas, les Allemands ont une stratégie vaccinale, nous pas. Pareil sur les publics cibles. Vacciner seulement les personnes âgées en première phase est une erreur ; il faudrait inclure les soignants de première ligne. Nous revenons à nos grands défauts du printemps. Le premier pays qui va sortir de la crise avec une part significative de sa population vaccinée aura un avantage compétitif considérable, et je crains que nous soyons déjà en train de courir derrière.

Vaccination : beaucoup trop lente en France !

Vaccination : beaucoup trop lente en France !

 

L’affaire de la vaccination pourrait bien ressembler à l’affaire des tests et des masques caractérisée par une insuffisance de matériel. Ainsi c’est de manière très anecdotique que la campagne de vaccination a commencé en France tandis que les États-Unis par exemple ont déjà vacciné 2 millions de personnes.

 En France, le rythme prévu est d’un million de personnes vaccinées en un mois ! Même un  passage à 2 millions de personnes en un mois sera insuffisant pour atteindre l’objectif des 35 000 personnes souhaitées en juillet.

On est très loin du compte et à ce rythme-là vaccination va s’étaler toute l’année 2021. Il faut évidemment changer de braquet et vacciner 5 à 6 millions de personnes chaque mois pour se diriger vers une immunité collective.

 

Vaccination Coronavirus: lancement de la campagne européenne

Vaccination Coronavirus: lancement de la campagne européenne

Des dimanches commencent la campagne de vaccination européenne. Le bloc communautaire a scellé des contrats avec différents fournisseurs pour s’assurer plus de deux milliards de doses de vaccin et ambitionne de vacciner tous les adultes de l’UE au cours de l’année 2021.

Pour la France, on commencera par vacciner les résidents des EHPAD et les personnels de santé, puis les personnes âgées de plus de 65 ans, enfin le reste de la population.

Le programme de l’UE vise à garantir un accès équitable aux vaccins pour l’ensemble des pays du bloc, après que les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont été critiqués pour n’avoir pas su collaborer pour empêcher la propagation du coronavirus début 2020.

Cependant, la Hongrie a pris les devants en commençant à administrer dès samedi des doses du vaccin Pfizer-BioNTech au personnel de santé des hôpitaux de la capitale Budapest.

En France, comme en Allemagne, en Italie, au Portugal ou encore en Espagne, une importante campagne de vaccination va ainsi débuter dimanche et concerner avant tout les professionnels de santé et les résidents des Ehpad.

Pas de vaccination obligatoire

Pas de vaccination obligatoire

 

Le gouvernement est revenu sur ses positions concernant la vaccination obligatoire. Ce  projet de loi apparaissait notamment en contradiction avec l’engagement pris par l’exécutif. « Je ne crois pas à la vaccination obligatoire pour ce vaccin », avait ainsi déclaré Emmanuel Macron lors de son interview à Brut.

Pour tenter d’éteindre l’incendie et dissiper les craintes des Français, plusieurs ministres et responsables de la majorité sont montés au créneau « Non, la vaccination contre le Covid ne sera pas obligatoire », a répété le président des députés LREM, Christophe Castaner. Le texte ( à propos de l’état d’urgence permanent NDLR) n’est pas là du tout pour créer des pouvoirs exceptionnels pour le gouvernement » « ni pour pérenniser l’état d’urgence, il est là pour renforcer notre gestion de crise », a soutenu la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin. « Il y aura bien sûr un débat, tout ce qui devra être clarifié le sera », a-t-elle assuré sur CNews. Mardi soir, Olivier Véran a mis provisoirement fin à la polémique en retirant le texte.

Pas de vaccination obligatoire

Pas de vaccination obligatoire

Un projet de loi sur la vaccination obligatoire serait en contradiction avec l’engagement pris par l’exécutif. « Je ne crois pas à la vaccination obligatoire pour ce vaccin », avait ainsi déclaré Emmanuel Macron lors de son interview à Brut.

 

Pour tenter d’éteindre l’incendie et dissiper les craintes des Français, plusieurs ministres et responsables de la majorité sont montés au créneau toute la journée. « Non, la vaccination con­tre le Covid ne sera pas obligatoire », a répété le président des députés LREM, Christophe Castaner.

 

Le texte « n’est pas là du tout pour créer des pouvoirs exceptionnels pour le gouvernement » « ni pour pérenniser l’état d’urgence, il est là pour renforcer notre gestion de crise », a soutenu la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin. « Il y aura bien sûr un débat, tout ce qui devra être clarifié le sera », a-t-elle assuré sur CNews. Mardi soir, Olivier Véran a mis provisoirement fin à la polémique en retirant le texte. Et, comme souvent en la matière, le provisoire deviendra-t-il définitif ?

Vaccination : 52 % contre

Vaccination : 52 % contre

 

Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi, 52% (+4 points en deux semaines) des Français déclarent qu’ils ne se feront pas vacciner contre le coronavirus, dont 30% (+3) certainement pas et 22% (+1) probablement pas.

Cette réticence se fait ressentir chez les catégories populaires (62%), les parents (60%), les femmes (56%), et les plus jeunes: 18-24 ans (57%, +10), 25-34 ans (58%, +5) et 35-49 ans (60%, +5).

Sondage réalisé sur un échantillon de 1001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

COVID : Un « collectif tiré au sort « pour définir la campagne de vaccination en France !!!

COVID : Un « collectif tiré au sort « pour définir la campagne de vaccination en France !!!

Une nouvelle fois Macon invente de nouvelles formes de concertation avec cette décision baroque de créer un collectif de citoyens tirés au sort pour participer à la définition de la campagne de vaccination en France.

S’il y a bien un sujet qui ne peut être confié à des profanes, c’est bien celui du virus. Pour preuve, les spécialistes eux-mêmes ont bien de la difficulté à se mettre d’accord sur certains aspects du sujet. Une décision d’autant plus curieuse que cette expérience de convention citoyenne sur le climat a abouti à fiasco et même un conflit entre Macron et nombre de ses participants. Pour résumer des propositions de la convention citoyenne sur le climat ressemble à une auberge espagnole et Macron n’a pas tenu sa parole.

L’objectif de ce « collectif de citoyens » sur la vaccination annoncé par Emmanuel Macron le 24 novembre est de « nourrir le pouvoir exécutif et législatif dans la menée à bien de la campagne de vaccination et d’ajuster les réponses qui doivent être apportées aux Français », explique-t-on au Conseil économique, social et environnemental (Cese).

Comme pour la convention climat, c’est sous son égide ­qu’auront lieu les débats ; l’assemblée consultative devant être saisie dans les jours qui viennent par le Premier ministre Jean Castex. Une première réunion est prévue jeudi pour discuter notamment des critères qui permettront de procéder au tirage au sort des citoyens – une trentaine, quand la convention climat en comptait 150. « Un tirage au sort nécessite de la transparence, explique-t-on au Cese.  Sans doute pour éviter que ce tirage au sort, comme celui de la convention citoyenne sur le climat, ne soit bidonné.

En 2016, l’expérience citoyenne souhaitée par la ministre de la Santé de l’époque, Marisol Touraine, et dont l’objectif était de rétablir la confiance des Français à l’égard des vaccins, avait ainsi suscité des doutes concernant ‘indépendance et la transparence de ses membres.

Bref d’une manière supplémentaire pour Macon de contourner les organismes représentatifs officiels mais avec le risque du boomerang comme pour la convention citoyenne sur le climat.

Vaccination : baisse des Français favorables

Vaccination : baisse des Français favorables

“En novembre 2020, seule la moitié des personnes interrogées (53%) répondait vouloir certainement ou probablement se faire vacciner contre la COVID-19. Ce résultat est en baisse par rapport au mois de juillet quand 64% disaient avoir l’intention de le faire”, indique SPF.

Selon l’enquête de France CoviPrev, les hommes (64%), les CSP+ (60%) et les personnes âgées de plus de 65 ans (72%) sont les plus enclins à se faire vacciner, précise Santé publique France.

A l’inverse, 44% seulement des femmes interrogées répondent qu’elles se feront “certainement ou probablement” vacciner. Par classe d’âge, ce sont les 25-34 ans qui sont les moins nombreux à fournir la même réponse (33%) et, pour ce qui est des catégories socioprofessionnelles, ce sont les inactifs (45%).

Le gouvernement français a détaillé jeudi son plan de vaccination de la population française contre le coronavirus en trois phases, avec priorité donnée aux publics les plus fragiles dès que les doses vaccinales seront disponibles.

COVID-19 : campagne de vaccination

 

COVID-19 : campagne de vaccination

La première phase commençant dès janvier, sera réservée aux personnes âgées en Ehpad « et les personnels » de ces établissements  »lorsqu’ils sont à risque de développer une forme grave ».  »Cela représente environ un million de personnes,

 

Au total,  »la France disposera d’un potentiel de 200 millions de doses, ce qui permettrait de vacciner 100 millions de personnes », a poursuivi le Premier ministre, puisque le vaccin nécessite deux injections à quelques jours d’intervalle.

 

Un stock potentiel nécessaire pour débuter, dès février, la deuxième phase. « Au fur et à mesures des livraisons, nous élargirons le périmètre en commençant par les 14 millions de personnes qui présentent un facteur de risque et certains professionnels de santé », a-t-il indiqué. Cette phase 2 « s’étendra jusqu’au printemps », et le vaccin sera ensuite accessible, à compter de cette échéance, « à l’ensemble de la population », au cours de la phase 3.

En outre, « la vaccination, que nous préparons depuis des mois, sera gratuite pour tous », a annoncé le Premier ministre.

 

Sondage vaccination : 59 % contre

Sondage vaccination : 59 % contre

Selon un sondage IFOP pour le JDD, 59 % des Français sont actuellement contre la vaccination. Sondage qui résulte sans doute des les interrogations quant à la fiabilité, la durabilité et des éventuelles contre-indications des candidats vaccins.

A l’inverse, 41% ont dit qu’ils étaient favorables au vaccin.

Les réticences venaient plus majoritairement de personnes se disant proches des idées de La France insoumise et du Rassemblement national. Les trois quarts des répondants qui se reconnaissent dans ces deux partis ont fait savoir qu’ils n’iraient pas ou probablement pas se faire vacciner.

La moitié des répondants proches des idées des Républicains (51%) et du parti Socialiste (47%) ont également fait cette réponse. Seuls un quart des répondants fidèles aux idées de La République en marche ont dit ne pas vouloir se faire vacciner.

L’enquête a été menée en ligne du 26 au 27 novembre auprès d’un échantillon de 1.013 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Depuis le début de l’épidémie, le virus a fait 52.127 morts en France et contaminé 2.208.699 personnes.

Coronavirus: vaccination générale dès mars pour les vulnérables (OMS)

Coronavirus: vaccination générale dès mars pour les vulnérables (OMS)

 

Bien que les vaccins ne soient pas encore validés notamment le prometteur vaccin du laboratoire Pfizer, l’OMS considère qu’il sera possible de vacciner les plus vulnérables à partir du mois de mars. Il s’agit d’une hypothèse plausible mais pas encore certaine. Il faudra en effet vérifier les vaccins en phase  3( vérification épidémiologique)-

Cette vaccination générale pose de redoutables problèmes logistiques et financiers. L’OMS veut en fait une protection égalitaire au plan mondial. Cela exigera évidemment des transferts financiers, matériels et logistiques. Joe Biden, le nouveau président américain a d’ores et déjà annoncé qu’il envisageait une vaccination générale de tous les Américains et cela gratuitement. Une opération qui ne sera pas possible aussi rapidement dans une grande partie des pays en développement.

Un vaccin contre le COVID-19 pourrait commencer à être administré en mars 2021 aux personnes les plus vulnérables, ce qui, avec d’autres progrès, pourrait changer fondamentalement l’évolution de l’épidémie, a déclaré lundi Bruce Aylward, sous-directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Les résultats provisoires annoncés lundi par le laboratoire Pfizer et son partenaire allemand BioNTech, selon lesquels leur vaccin expérimental est efficace à plus de 90% contre le COVID-19, sont “très positifs”, a-t-il dit au cours de l’assemblée annuelle de l’OMS.

“Il reste encore beaucoup de travail à faire, ce ne sont que des résultats provisoires (…) mais des résultats très positifs parvenus aujourd’hui qui recèlent de grandes promesses pour, espérons le, l’ensemble du monde”, a déclaré Bruce Aylward.

Peu après, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué sur Twitter “les nouvelles encourageantes au sujet d’un vaccin de la part de @pfizer et @BioNTech_Group”.

Evoquant les trois piliers d’une stratégie lancée par l’OMS en avril face à la crise sanitaire mondiale, Bruce Aylward a ajouté: “Au niveau des diagnostics, nous sommes en position d’élargir massivement les tests à travers le monde; sur le plan thérapeutique, nous disposons actuellement des outils suffisants pour réduire de manière substantielle le risque de mourir de cette maladie et dans le domaine des vaccins, particulièrement avec l’information d’aujourd’hui, nous sommes sur le point d’être prêts à distribuer des doses aux populations à haut risque vers la fin du premier trimestre, le début du deuxième trimestre.”

1...678910



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol