Archive pour le Tag 'vaccin'

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Le site de l’attestation vaccinale: attestation-vaccin.ameli.fr

Le site de l’attestation vaccinale: attestation-vaccin.ameli.fr

L’Assurance-maladie a annoncé jeudi l’ouverture du site attestation-vaccin.ameli.fr: il permet aux personnes vaccinées contre le Covid-19 de récupérer leur «attestation certifiée de vaccination». Cette attestation «peut être téléchargée et imprimée. Elle comprend un QR Code à scanner,

Son usage deviendra nécessaire le 9 juin, avec l’entrée en vigueur prévue du pass sanitaire pour les activités rassemblant plus de 1000 personnes et sans doute après le 9 juin dans certains lieux publics

Covid : l’Académie de médecine veut rendre le vaccin obligatoire

Covid : l’Académie de médecine veut  rendre le vaccin obligatoire

L’Académie nationale de médecine estime indispensable de rendre le vaccin contre le Covid obligatoire pour de nombreuses professions et de vacciner enfants et adolescents. « Le dynamisme de la campagne va se heurter à l’obstacle des hésitants et des opposés à la vaccination », deux catégories estimées chacune à 15 % de la population, argumente-t-elle

Intox : une fausse agence de communication russe discrédite le vaccin Pfizer .

Intox : une fausse agence de communication russe discrédite le vaccin Pfizer .

 

Dans un échange de mails que franceinfo a pu consulter, l’agence de communication demande à un autre influenceur d’affirmer que les médias dissimulent des informations au public et que l’Union européenne a favorisé le vaccin Pfizer. Ces messages sont signés de l’agence Fazze, domiciliée au Royaume-Uni mais qui n’est pas inscrite au registre des sociétés britanniques. Son adresse à Londres est fausse et ses quelques employés, Russes ou ayant fait leurs études en Russie, suppriment leurs comptes sur les réseaux sociaux depuis que l’affaire est sortie.

Vaccin Covid: Une troisième dose ?

Vaccin Covid: Une troisième dose ?

 

 

Une troisième dose sera-t-elle bientôt nécessaire ? C’est en tout cas ce que propose, le PDG de Moderna, le Français Stéphane Bancel, pour les personnes à risque. De toute manière, cette troisième dose pourrait se révéler nécessaire si l’on s’en tient aux récentes études qui démontrent que la couverture du vaccin ne dépasse pas environ un an. La vaccination pourrait être régulière tous les ans notamment pour les plus fragiles.

Interview dans le JDD

 

 

L’arrivée du vaccin Moderna en pharmacie et chez les généralistes peut-elle accélérer la campagne vaccinale en France?
Elle va rendre le vaccin plus accessible pour les personnes âgées isolées, ou les actifs débordés. Elle permettra donc d’atteindre plus vite l’immunité de groupe. Aux États-Unis, l’arrivée du Moderna en officines a accéléré la cadence des injections sans poser de problèmes logistiques : notre vaccin peut se conserver au réfrigérateur durant un mois.

Les doses de rappel que vous préparez seront-elles efficaces contre les variants inquiétants ?
Nous testons trois stratégies de rappel différentes chez des personnes vaccinées l’an dernier dans le cadre de nos essais cliniques : l’une est dirigée contre la souche de Wuhan, comme notre vaccin actuel ; l’autre contre la souche sud-africaine ; la troisième est un mélange des deux. Grâce à un dosage des anticorps, l’efficacité de ces trois « boosters » est mesurée sur les quatre variants jugés à risque par l’OMS. Chez la souris, le mélange des deux produits fonctionne le mieux. Je parie que ce sera pareil chez l’homme : ça a toujours été le cas avec l’ARN messager. Une fois connus les résultats attendus pour début juin, nous lancerons une étude sur plusieurs centaines de personnes. L’objectif est de fournir les données aux agences réglementaires en août, pour une homologation en septembre.

 

Un rappel est-il vraiment nécessaire ?
On sait qu’avec le coronavirus OC43, à l’origine de la pandémie dite de « grippe russe » de 1890-1894 – et responsable chaque année d’environ 10 % des séjours à l’hôpital dus à des maladies respiratoires –, l’immunité dure de un à trois ans, selon les malades. Nous pensons que notre vaccin sera efficace pendant une période comparable. Sauf que l’arrivée des variants augmente le niveau de la menace. C’est pourquoi il faut anticiper. Et vacciner avec une troisième dose toutes les personnes à risque dès la fin de l’été, notamment les résidents des Ehpad qui ont reçu leur première dose au début de l’année. Deux à trois mois de retard entraîneraient de nombreuses hospitalisations et des morts. Tous les adultes, mêmes jeunes, devront ensuite recevoir un rappel afin de protéger les personnes fragiles non vaccinées. Le principe de précaution, qui est parfois un frein, doit prévaloir en temps de pandémie : il sauve des vies.

Craignez-vous une quatrième vague en France?
La vaccination peut nous en prémunir. D’ici à l’été, tous les adultes désireux de se faire vacciner auront reçu une première dose. Il faudra ensuite très vite cibler les adolescents de 12 à 17 ans. Nous allons déposer une demande d’autorisation de mise sur le marché à l’Agence européenne des médicaments début juin. L’idéal serait de les protéger avant la fin du mois d’août. Si on ne vaccine pas massivement, le risque d’une quatrième vague ne peut être écarté.

La défiance envers les vaccins, à laquelle les États-Unis font face aujourd’hui, est-elle dangereuse ?
L’Europe connaîtra ce phénomène. Il n’y a rien à faire face à un noyau d’irréductibles « antivax ». Mais on peut convaincre la majorité des hésitants. Le gouvernement américain a conclu un partenariat avec Uber pour transporter les patients jusqu’aux pharmacies, une chaîne de fast-food offre des frites aux personnes vaccinées, une enseigne de vêtements verse une prime de 100 dollars à ses salariés vaccinés. Les meilleurs ambassadeurs du vaccin restent tous les vaccinés qui se portent très bien : 90 millions de personnes ont reçu deux doses de Moderna dans le monde entier.

Vous aviez critiqué la lenteur de l’Europe à signer un contrat avec votre société. La campagne vaccinale française vous semble-t-elle trop lente ?
Pas du tout : c’est un vrai succès. Jamais une campagne de vaccination n’a été réalisée aussi vite! J’ai critiqué le manque d’anticipation de l’Europe. Les États-Unis, dès le printemps 2020, ont parié sur trois technologies, avec à chaque fois deux laboratoires retenus par plateforme vaccinale, afin d’éviter une défaillance d’entreprise. Le défi logistique a été au cœur des préoccupations des autorités. Tous les samedis matin, nous nous réunissions en Zoom avec Tony [Anthony] Fauci [l’immunologiste conseiller de la Maison-Blanche], Moncef Slaoui, [le coordinateur de la stratégie vaccinale] et dix généraux de l’armée américaine, pour faire le point sur l’avancée du projet. Dès les essais cliniques, nous construisions ensemble l’outil industriel.

Ce qui me rendait fou, c’est que je savais qu’il fallait de toute urgence implanter des usines en Europe. Les résultats préliminaires de la phase 1 étaient bons. Attendre était contraire à l’éthique! Construire une salle blanche, acheter des machines, former les équipes, tout cela prend au moins six mois et demande beaucoup d’argent, ce qu’une biotech comme la nôtre n’avait pas. La France a démarré très vite l’achat de doses, dès avril-mai 2020. Mais le dossier s’est enlisé à Bruxelles. J’ai pressé l’Europe de passer commande et de nous verser un acompte pour lancer la production. En vain. Rien n’a changé avant la signature du contrat en novembre. Seuls Israël, la Suisse et le Canada ont joué le jeu. Justin Trudeau [le Premier ministre canadien] a même payé 100% des commandes canadiennes dès la signature du contrat, à l’été 2020, ce qui nous a permis d’acquérir des matières premières. La banque Morgan Stanley nous a aussi aidés en mai 2020 : son PDG, James Gorman, a acheté l’intégralité de nos émissions d’actions, soit 1,3 milliard de dollars, pour que nous puissions avancer. On peut critiquer la vision à très court terme des marchés financiers, mais, en l’occurrence, ils ont réagi très vite et efficacement.

Pourquoi vous opposez-vous à la levée des brevets réclamée par de nombreux pays ?
À l’exception de Pfizer et de Moderna, aucune capacité de production de vaccins à ARN n’existe dans le monde. Si les brevets étaient suspendus, les producteurs devraient acheter des machines et embaucher du personnel. Pfizer-BioNTech construit un outil industriel pour fabriquer 4 milliards de doses et nous, 3 milliards supplémentaires. Sept milliards, c’est assez pour vacciner la planète entière avec une première dose! En 2022, on pourra donner un rappel à toute la planète. La levée des brevets ne changera rien pour cette année. Mais ce serait une erreur stratégique majeure, car elle découragerait les investisseurs. Les brevets sont l’une des clés de leur retour sur investissement. Sans eux, Moderna n’aurait pas pu lever 5 milliards de dollars depuis sa création, dont 1,8 milliard pour la seule année 2020. Comme BioNTech, nous n’aurions jamais existé sans les brevets. En revanche, le mécanisme Covax – auquel nous participons – est un excellent outil pour offrir des doses aux pays pauvres. L’Unicef, qui les distribue, s’assure que les pays qui les reçoivent aient les capacités de stockage nécessaires. Les 3 milliards de doses que nous produirons l’an prochain sont destinées non aux pays riches – dont la population est d’environ 1 milliard d’individus – et qui n’auront besoin que d’un rappel, mais bien à ces pays-là.

Parlez-vous de la situation sanitaire avec les responsables français ?
Je communique régulièrement avec eux, notamment avec le président Macron.

Avez-vous compris le retard pris par Sanofi, censé être le champion français du vaccin ?
C’est triste qu’un des quatre leaders mondiaux, dont la technologie est éprouvée, ait un an de retard sur nous. Nous aurions pu disposer de centaines de millions de doses supplémentaires.

Pourquoi Moderna est-elle américaine et pas française?
Moderna est américaine depuis sa naissance, il y a dix ans. Je n’en suis pas le fondateur. C’est un scientifique qui l’a créée ; j’en suis « l’employé numéro deux ». La France a des scientifiques de haut niveau, mais manque d’un vivier d’ingénieurs et de techniciens formés aux technologies les plus modernes. L’autre frein en Europe, c’est le financement nécessaire à la phase de croissance des biotechs : ce sont les États-Unis qui ont financé l’Allemand BioNTech. Il manque une structure adaptée au capital de croissance en France, entre autres à cause d’un problème de législation.

 

Pourquoi avez-vous compris si tôt qu’une pandémie démarrait?
La lutte contre les maladies infectieuses, c’est toute ma vie. On s’attendait à l’émergence d’un nouveau virus. L’an dernier, alors que j’étais en France pour les fêtes de Noël, un article du Wall Street Journal m’a alerté. J’ai écrit à Tony Fauci, dont les équipes travaillaient déjà sur ce sujet. L’été précédent, quand je lui avais dit que nous pourrions fabriquer un vaccin en deux mois, il m’avait pris pour un fou. Puis nous avions mis au point un vaccin contre une pandémie fictive, qui l’avait convaincu. Lors du forum de Davos, en janvier 2020, j’ai reçu la confirmation, par des informations non officielles venues de Chine, que c’était grave. Quand Wuhan a été confinée et que j’ai réalisé que de nombreux vols vers l’Europe et le reste du monde décollaient de son aéroport international, j’ai eu la certitude que le virus était déjà partout. J’ai dit : « C’est une pandémie, comme en 1918! » À la fin du forum, j’ai sauté dans un avion pour Washington pour rencontrer les responsables américains, et l’aventure du vaccin a vraiment démarré. Le 2 mars, j’étais dans le Bureau ovale, avec Donald Trump et les dirigeants des Big Pharma. Lui, très agressif, voulait une solution rapide. Les laboratoires traditionnels, peu familiers de la rupture technologique que constitue l’ARN messager, doutaient que ça puisse aller aussi vite. Peu importe : j’avais le soutien de Tony Fauci. Le 16 mars, l’essai clinique commençait.

Vous avez rejoint le club des milliardaires de Forbes. C’est un aboutissement ?
Ce que je fais, ce n’est pas pour l’argent. Ma femme et moi finançons de nombreuses associations à travers le monde, grâce à la fondation que nous avons créée. Nous sommes décidés à donner l’intégralité de notre fortune et à faire grandir cette fondation, baptisée Champions of love. Nos enfants sont prévenus : « On paie vos études et ensuite vous vous débrouillerez! »

Comment avez-vous vécu cette année extraordinaire ?
J’ai dormi entre quatre et cinq heures par nuit. Et couru tôt chaque matin pour me vider la tête. Travaillé non-stop, samedi et dimanche compris. Tous les salariés de Moderna aussi. Ils sont nombreux à avoir passé des nuits entières à l’usine et utilisé les douches dans les vestiaires. Pendant des mois, plus personne ne savait quel jour de la semaine nous étions. Leur motivation à tous, ce n’est pas l’argent mais la santé publique.

Gardez-vous la tête froide après avoir lancé l’un des antidotes contre la pandémie du siècle ?
J’ai été éduqué par les jésuites à servir. Aider à sauver des vies, c’est mon métier depuis mon premier job, à l’âge de 23 ans, où je me battais pour sauver la vie d’enfants japonais victimes d’une épidémie bactérienne. C’est la perception du grand public sur notre travail qui change. Pas nous.

L’ARN messager peut-il permettre de soigner d’autres maladies ?
Cette technologie va transformer la médecine d’une manière extraordinaire. Nous effectuons des essais cliniques en partenariat avec AstraZeneca sur une molécule en cardiologie. Il suffit de l’injecter une fois dans le cœur d’une victime d’infarctus pour que des vaisseaux sanguins tout neufs se reconstituent. Le muscle cardiaque redevient une pompe efficace. Grâce à cette thérapie régénérative, qui a fait ses preuves sur le cochon, le handicap consécutif à l’infarctus pourrait disparaître et l’espérance de vie, grandir. Nous testons également des traitements personnalisés contre le cancer. Et nous espérons bientôt guérir, au moins pendant quelques mois, des maladies auto-immunes, dont le lupus. Le XXIe siècle sera celui de la biologie.

 

 

Vaccin Covid-19 : une protection à 87 % pour les plus de 75 ans

Vaccin Covid-19 : une protection à 87 % pour les plus de 75 ans

La vaccination réduit de 87% le risque de formes graves de Covid-19 chez les plus de 75 ans dès sept jours après l’injection de la 2e dose, selon l’étude d’Epi-Phare associée avec l’Assurance maladie et l’Agence du médicament (ANSM),

Cela signifie que «les personnes vaccinées de plus de 75 ans ont neuf fois moins de risque d’être hospitalisées pour Covid que les personnes du même âge non vaccinées», dit à l’AFP le professeur Mahmoud Zureik, directeur d’Epi-Phare qui a réalisé l’étude.

L’étude d’Epi-Phare associée avec l’Assurance maladie et l’Agence du médicament (ANSM), a porté sur plus de quatre millions de Français âgés de plus de 75 ans. Sur ces 4 millions, quelque 1,4 million ont été vaccinés (entre le 27 décembre 2020 et le 24 février 2021). Les deux populations ont été suivies pendant une durée médiane d’une quarantaine de jours.

L’efficacité, c’est-à-dire la réduction du risque d’être hospitalisé pour Covid, est meilleure chez les moins âgés: elle est de 91% chez les 75-84 ans et de 81% chez les 85 ans et plus.

D’après des «résultats préliminaires», la réduction du risque de décès par Covid-19 chez les vaccinés, sept jours après la 2e dose, est de 91%, selon les auteurs de l’étude.

Livret A : épargne toujours au très haut niveau

L’épargne des Français continue de demeurer à un très haut niveau; la confiance en cause. Avec le déconfinement, on espère que cette épargne sera utilisée pour relancer la consommation et la croissance. Reste une interrogation centrale à savoir si cette épargne est justifiée uniquement par la crise sanitaire ou si elle obéit à des causes plus structurelles relatives notamment aux changements de comportements des consommateurs. Tout dépendra aussi de l’évolution de la confiance des ménages.

D’après la Caisse des dépôts, les ménages sont restés frileux, en avril, au milieu du troisième confinement. Le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) ont engrangé 3,79 milliards d’euros le mois dernier, légèrement plus qu’en mars.

Au total, la collecte nette de ces deux produits atteint 18,42 milliards d’euros depuis le début de l’année, dont 14,93 milliards pour le Livret A. Dans le détail, le livret A a engrangé un peu moins de 3 milliards d’euros, contre 840 millions d’euros pour le LDDS. «L’encours total sur les deux produits atteint 466,7 milliards d’euros à fin avril 2021», précise la Caisse des dépôts.

À titre de comparaison, la collecte avait été exceptionnellement élevée l’année dernière à la même époque : en avril, le premier confinement avait poussé les ménages à épargner près de 5,5 milliards d’euros sur le livret A et 1,93 milliard d’euros sur le LDDS. La collecte de cette année est donc moins importante, mais elle reste bien supérieure aux 2,48 milliards d’euros déposés en avril 2019. Et elle demeure supérieure, en cumul, aux niveaux atteints entre janvier et avril en 2020.

 

Covid-19 : une troisième dose de vaccin ?

Covid-19 : une troisième dose de vaccin ?

Pour préserver les progrès effectués, les autorités britanniques prévoient de lancer une campagne de rappels à l’automne, à la suite d’essais cliniques sur la réponse immunitaire provoquée par une troisième dose de vaccin.

Cette étude menée par le service public de santé (NHS), à laquelle participeront 2 886 volontaires totalement vaccinés, examinera les effets de sept vaccins différents – Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech, Moderna, Novavax, Valneva, Janssen et Curevac. Financée à hauteur de 19,3 millions de livres (22,4 millions d’euros) par le gouvernement, elle débutera en juin et les premiers résultats sont attendus en septembre.

Covid-19 : un vaccin Sanofi déjà dépassé pour la fin de l’année

Covid-19 : un vaccin Sanofi déjà dépassé pour la fin de l’année

Le laboratoire français allié au britannique GSK promet un vaccin pour la fin de l’année après plusieurs expérimentation. Le seul problème c’est qu’il ne sera pas forcément efficace contre tous les variants, ce qui témoigne du retard technologique du labo.

 

« C’est une de ses limites », pointe Frédéric Bizard, économiste de la santé, président-fondateur de l’Institut santé, interrogé par franceinfo. Ce vaccin a en effet été testé contre la souche d’origine et contre le variant identifié en Afrique du Sud, et non contre la souche dominante identifiée en Angleterre ou encore celle apparue en Inde.

 

« Là, on a un vaccin qui est un vaccin de première génération et qui va vraiment arriver avec un rôle complémentaire, qui risque d’avoir quand même un rôle assez secondaire sur le plan de la protection réelle des populations », poursuit Frédéric Bizard.

Un rappel de vaccin nécessaire mais quand

Un rappel de vaccin nécessaire mais quand

Emer Cooke, la directrice exécutive de l’EMA exprime à son tour ses réticences sur la levée des brevets sur les vaccins. Elle se montre très prudente sur ce que sera la « nouvelle vie normale » après la vaccination. Mais estime que jusque-là, l’Europe s’est « en fait très, très bien débrouillée ». Elle indique qu’un rappel de vaccin sera vraisemblablement nécessaire mais se déclare incapable de dire quand. En fait des incertitudes scientifiques planent encore sur le temps de couverture voire même sur le champ de protection des vaccins actuels cela d’autant plus qu’on ne connaît pas les éventuels nouveaux variants qui pourraient surgir. Certains laboratoires affirment que le rappel devrait être annuel mais les études scientifiques n’ont pas encore démontré cette nécessité et ses modalités.

Variants : le vaccin Pfizer est performant

Variants : le  vaccin Pfizer est performant

Le laboratoire allemand BioNTech a indiqué lundi tabler sur l’efficacité de son vaccin anti-Covid contre les variants du coronavirus, estimant qu’aucune étude ne plaide à ce stade pour la nécessité d’une nouvelle formule.

« À ce jour, rien n’indique qu’une adaptation du vaccin actuel de BioNTech contre les principaux variants émergents identifiés soit nécessaire », écrit l’entreprise dans un communiqué, ajoutant qu’elle développe cependant « une stratégie complète pour faire face à ces variants si le besoin s’en faisait sentir à l’avenir ».

 

Covid : un vaccin chinois homologué par l’OMS

Covid : un vaccin chinois homologué par l’OMS

 

C’est le premier vaccin chinois à recevoir le feu vert de l’agence sanitaire des Nations unies- pour les personnes de 18 ans et plus. Les discussions pour l’homologation d’un second vaccin chinois sont en cours.

L’organisation a déjà homologué le vaccin de Moderna, celui de Pfizer-BioNTech, les deux sérums AstraZeneca fabriqués en Inde et en Corée du Sud (l’OMS compte cela pour deux homologations même si le produit est identique ndlr) et celui de Johnson & Johnson, appelé Janssen. À noter que le vaccin russe SPOUTNICK est en cours d’examen pour agression par l’union européenne.

Vaccin Covid: les États-Unis pour une levée temporaire des brevets, la France contre .

Vaccin Covid: les États-Unis pour une levée temporaire des brevets, la France contre .  

 Alors que la France est contre «L’administration américaine croit fermement aux protections de la propriété intellectuelle, mais pour mettre fin à cette pandémie, elle soutient la levée de ces protections pour les vaccins contre le Covid-19», a justifié Katherine Tai, représentante américaine précisant que Washington participait «activement» aux négociations menées à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) pour permettre la levée de ces brevets. Pour l’instant cependant l’OMC n’est pas parvenu à un accord sur le sujet. La directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, avait elle-même fait de l’accès aux vaccins une priorité pour son organisation.

 

Sans surprise, la Fédération internationale de l’industrie pharmaceutique (IFPMA) a qualifié dans un communiqué de «décevante» la décision américaine. 

 

Vaccin covid Pfizer: au moins huit milliards de profits en 2021

Vaccin  covid Pfizer: au moins huit milliards de profits en 2021

 Le géant pharmaceutique américain s’attend désormais à vendre pour 26 milliards de dollars (21,6 milliards d’euros) de Comirnaty, son vaccin à base d’ARNm développé avec l’allemand BioNTech. Un chiffre d’affaires sur lequel Pfizer prévoit une marge bénéficiaire de près de 30 %.

Bientôt un vaccin chinois en Europe ?

  • Bientôt un vaccin chinois en Europe ?

 

 

Bientôt sans doute le vaccin Sputnik pour l’Allemagne qui fait un peu cavalier seul pour ses approvisionnements mais aussi un vaccin chinois pour l’ensemble de l’union européenne. L’Agence européenne des médicaments a annoncé mardi le lancement d’une procédure d’«examen continu» du vaccin du laboratoire chinois Sinovac contre le Covid-19, ce qui ouvre la voie à une éventuelle demande d’autorisation prochaine dans l’Union européenne. La décision du comité des médicaments à usage humain de l’EMA «de commencer l’examen continu se fonde sur des résultats préliminaires d’études en laboratoire (données non-cliniques) et des études cliniques», explique dans un communiqué le régulateur européen installé à Amsterdam.

Vaccin : une troisième dose ?

Vaccin : une troisième dose ?

Interrogé lundi sur la possibilité d’une troisième injection du vaccin Pfizer pour être immunisé contre le Covid-19, le docteur Jimmy Mohamed, consultant santé d’Europe 1, a estimé que cela dépendrait des éventuelles nouvelles mutations du virus. Selon lui, les personnes âgées ou immunodéprimées pourraient être les principales concernées par cette dose supplémentaire.

Une première dose de vaccin contre le Covid-19, puis une seconde et, enfin, le bout du tunnel ? Pas nécessairement. Le patron de Pfizer a annoncé que les personnes ayant reçu le vaccin développé par son laboratoire contre le Covid-19 auraient « probablement » besoin d’une troisième dose d’ici six mois à un an. « Une hypothèse vraisemblable est qu’une troisième dose sera probablement nécessaire, entre six mois et douze mois, et à partir de là, il y aura une vaccination à nouveau chaque année, mais tout cela doit être confirmé », à déclaré Albert Bourla, le PDG de Pfizer, selon des propos rendus publics le 15 avril par la chaîne américaine CNBC. Interrogé lundi sur cette hypothèse par une auditrice fraîchement vaccinée avec le Pfizer, le docteur Jimmy Mohamed, consultant santé d’Europe 1, appelle à la prudence et à ne pas se projeter aussi loin dans le temps, alors qu’il est toujours aussi difficile de prévoir l’évolution de l’épidémie d’un mois à l’autre.

 Nous sommes incapables de prédire l’évolution du virus d’ici un ou deux mois, et donc encore moins de savoir ce qu’on va devoir faire l’automne prochain.

On peut imaginer qu’avec le temps, nous perdions petit à petit la protection conférée par la vaccination et qu’il faudra certainement, à l’automne ou à l’hiver prochain, faire une piqûre de rappel. Surtout quand on sait que certaines personnes un peu plus fragiles, un peu âgées, un peu immunodéprimées, risquent d’avoir une moins bonne réponse vaccinale. Elles auront donc très certainement besoin d’une autre dose. Mais concentrons-nous d’abord sur les deux premières doses, qui vont nous permettre de combattre l’épidémie telle que nous la subissons actuellement. 

Peut-on envisager une vaccination annuelle contre le Covid-19, comme celle contre la grippe ?

C’est l’une des hypothèses. Pourquoi vaccine-t-on chaque année contre la grippe ? Car nous subissons une perte progressive de l’immunité. Mais en plus de ça, le virus de la grippe mute. Il s’agit d’un phénomène désigné comme la pression de sélection. Cela veut dire, lorsqu’un important pourcentage de la population est vacciné, que le virus peut muter pour échapper à l’immunité, et donc à la disparition. C’est ce qui s’est passé dans certains pays comme le Brésil, alors qu’une majeure partie de la population avait attrapé le coronavirus, notamment à Manaus. Le coronavirus a su s’adapter et a créé des variants. Il est donc possible que nous devions, chaque année, nous refaire vacciner avec un petit rappel.

Nous parlons du vaccin produit par Pfizer, mais doit-on aussi envisager la même chose pour les autres produits, comme le Moderna ?

Si une troisième dose est nécessaire pour le Pfizer, il y a fort à parier que l’on devra procéder de la même façon avec les autres vaccins. »

Un vaccin ARN messager anti-cancer ?

 

Un vaccin ARN messager anti-cancer ?

Il faut évidemment se montrer particulièrement prudent concernant les annonces d’éventuels traitements ou de vaccins concernant les cancers. Pourtant la technologie ARN pourrait permettre prochainement de mettre au point un vaccin contre la maladie .

Steve Pascolo est revenu sur la révolution que réprésente le vaccin à base d’ARN messager et le rôle que celui-ci pourrait jouer dans la lutte contre le cancer.

Après le Covid-19, l’ARN messager pourra-t-il vaincre le cancer ? « Oui, c’est une révolution entamée il y a vingt ans« , a expliqué, vendredi 16 avril, Steve Pascolo, chercheur à l’hôpital universitaire de Zurich (Suisse), dans l’émission « L’info s’éclaire » sur franceinfo canal 27.

« Il y a des obstacles qu’il faut continuer à améliorer, mais maintenant les vaccins à ARN messager anti-cancer sont combinés avec d’autres thérapies et ça donne des résultats excellents. »

Steve Pascolo, chercheur à l’hôpital universitaire de Zurich  à franceinfo

Selon Steve Pascolo, « on aura bientôt des vaccins à ARN messager anti-cancer approuvés, à utiliser en combinaison avec d’autres thérapies« .

« Il y a aussi beaucoup d’autres utilisations de l’ARN messager synthétique pour des maladies coronariennes, contre la mucoviscidose, des maladies de peau, pour des maladies génétiques. Il y a un spectre immense de possibilités (…) Tout ça est en train d’être développé et s’accélère« , a-t-il ajouté.

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