Archive pour le Tag 'vaccin'

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Alzheimer : Bientôt un vaccin ?

Alzheimer : Bientôt un vaccin ?

  • Un  nouveau vaccin administré par voie nasale destiné à prévenir et à ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer est en cours d’essai aux États-Unis . 

 

Le vaccin agit en stimulant le système immunitaire et en activant les globules blancs dans les ganglions lymphatiques. Les cellules stimulées voyagent ensuite dans le sang et doivent aider à éliminer les plaques bêta-amyloïdes dans le cerveau.

« Depuis 20 ans, il est de plus en plus prouvé que le système immunitaire joue un rôle clé dans l’élimination de la bêta-amyloïde. Notre vaccin exploite un nouveau bras du système immunitaire pour traiter la maladie d’Alzheimer », a déclaré Tanuja Chitnis, professeur de neurologie à l’hôpital de Boston et chercheur principal de l’essai, cité dans le communiqué.

Le vaccin est basé sur un adjuvant dénommé Protollin, composé de protéines dérivées de bactéries et qui a déjà « été utilisé en toute sécurité chez l’homme comme adjuvant pour d’autres vaccins », souligne l’équipe de scientifiques. L’étude est par ailleurs financée par I-Mab Biopharma (I-Mab) et Jiangsu Nhwa Pharmaceutical (NHWA), qui sont responsables du développement, de la fabrication et de la commercialisation de Protollin, note le « New York Post ».

La maladie d’Alzheimer, qui voit le patient perdre irrémédiablement la mémoire et sa capacité de jugement, touche 15 % des plus de 80 ans. Elle peut aussi survenir bien plus tôt. On estime aujourd’hui en France à plus de 65.000 le nombre de patients de moins de 65 ans atteints de la maladie.

Un vaccin contre le palu : enfin

Un vaccin contre le palu : enfin

 

Le paludisme qui est à l’origine de 80 % des décès en Afrique va pouvoir être enfin combattu par un vaccin recommandé par l’organisation mondiale de la santé: le  « RTS,S » ; cest  un vaccin déjà administré dans plusieurs pays d’Afrique et qui agit contre un parasite (Plasmodium falciparum) transmis par les moustiques, le parasite le plus mortel à l’échelle mondiale.

« Un moment historique »: l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé mercredi le déploiement massif du premier vaccin antipaludique chez les enfants vivant en Afrique subsaharienne et dans des zones à risque, qui pourrait sauver des dizaine de milliers de vie.

Maladie très ancienne, signalée dès l’Antiquité, le paludisme se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires puis par des cycles de frissons, fièvre et sueurs. Un enfant meurt toutes les deux minutes du paludisme dans le monde, selon l’OMS.

« C’est un moment historique. Le vaccin antipaludique tant attendu pour les enfants est une percée pour la science, la santé infantile et la lutte contre le paludisme », a déclaré le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité dans un communiqué. « L’utilisation de ce vaccin en plus des outils existants pour prévenir le paludisme pourrait sauver des dizaines de milliers de jeunes vies chaque année », a-t-il ajouté.

Un vaccin contre le palu : enfin

Pour l’Afrique, où le paludisme tue plus de 260.000 enfants âgés de moins de cinq ans chaque année, ce vaccin est synonyme d’espoir, d’autant que les craintes d’une résistance du paludisme aux traitements augmentent.

« Pendant des siècles, le paludisme a hanté l’Afrique subsaharienne, causant d’immenses souffrances personnelles », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique.

Au total, cinq espèces de parasites du genre Plasmodium, tous transmis par les piqûres de moustiques, sont responsables de cette maladie. Le Plasmodium falciparum est l’espèce la plus pathogène et responsable des cas mortels.

« Nous avons longtemps espéré un vaccin antipaludique efficace et maintenant, pour la première fois, nous avons un vaccin recommandé pour une utilisation généralisée », a-t-il ajouté.

Depuis 2019, trois pays d’Afrique subsaharienne, le Ghana, le Kenya et le Malawi, ont commencé à introduire le vaccin dans des régions sélectionnées où la transmission du paludisme est de modérée à sévère. Deux ans après le début de ce premier test grandeur nature au monde, 2,3 millions de doses de vaccin ont pu être administrées.

Fabriqué par le géant pharmaceutique britannique GSK, le « RTS,S » est le premier vaccin, et le seul jusqu’à présent, ayant montré une efficacité pour réduire significativement le nombre des cas de paludisme, y compris de paludisme grave menaçant le pronostic vital, chez les enfants. Les résultats du projet pilote de vaccin ont montré qu’il « réduit considérablement le paludisme sous sa forme grave de 30% », a déclaré Kate O’Brien, directrice du département Vaccination à l’OMS.

 

Vaccin universel contre tous les coronavirus ?

 Vaccin universel contre tous les coronavirus ?

Un article de Betsy McKay Dans le Wall Street Journal (extrait)

Chercheur de l’armée américaine spécialisé dans les maladies infectieuses émergentes, M. Modjarrad travaille sur un vaccin visant à assurer une protection contre toute une série de coronavirus entraînant des maladies chez l’être humain, y compris des variants de la Covid-19 susceptibles d’échapper aux vaccins aujourd’hui disponibles.

L’objectif est d’empêcher un prochain variant de se propager à travers la planète. Un tel vaccin pourrait peut-être même combattre les coronavirus responsables des rhumes ordinaires.

L’équipe de recherche de M. Modjarrad est répartie en une vingtaine de groupes basés dans le monde entier, qui travaillent sur des projets de vaccins dits « universels » ou « pancoronavirus », c’est-à-dire capables de bloquer un certain nombre de virus liés, y compris des spécimens n’ayant encore infecté personne. Après avoir consacré des années à lutter contre les virus Ebola, Zika et H1N1, ainsi que d’autres nouveaux agents pathogènes, M. Modjarrad et différents spécialistes des maladies émergentes expliquent vouloir trouver un vaccin permettant de contrer tout nouvel agent susceptible d’apparaître.

 

« C’est la solution grâce à laquelle nous pourrons sortir non seulement de cette pandémie, mais de ce cycle d’épidémies », souligne M. Modjarrad, qui dirige le pôle des maladies infectieuses émergentes à l’Institut de recherches Walter Reed de l’armée américaine à Silver Spring, dans le Maryland.

Trois nouveaux coronavirus mortels sont apparus au cours des dix-huit dernières années, y compris l’agent responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers), et les scientifiques s’attendent à ce qu’un autre émerge. De nombreux animaux, chauves-souris et lapins inclus, sont porteurs de coronavirus qu’ils pourraient transmettre à l’être humain. Des millions d’individus à travers le monde sont actuellement exposés au virus Sars-Cov-2 responsable de la pandémie de Covid-19, ce qui augmente les risques de voir apparaître des variants qui résisteraient aux vaccins, alertent les scientifiques.

« Il faut que nous travaillions de manière proactive sur ces virus, et sur beaucoup d’autres », affirme David Veesler, biochimiste à l’Ecole de médecine de l’université de Washington, dont le laboratoire teste un vaccin expérimental contre un groupe de coronavirus.

Les scientifiques ont passé des années à tenter de mettre au point un vaccin universel contre la grippe, sans succès à ce jour. Les coronavirus, qui mutent moins souvent et présentent un moins grand nombre de lignées distinctes, pourraient constituer une cible plus facile à atteindre. Les scientifiques notent toutefois qu’il pourrait falloir des années pour produire un vaccin capable de protéger l’être humain contre la plupart des coronavirus susceptibles de l’infecter, et que le chemin est semé d’embûches.

La Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), une organisation basée à Oslo qui finance le développement de vaccins contre des maladies épidémiques, investit 200 millions de dollars sous forme de subventions dans les premières phases de développement de vaccins visant à assurer une protection contre des coronavirus dangereux. Aux Etats-Unis, l’Institut national des maladies allergiques et infectieuses, dont les scientifiques cherchent à mettre au point des vaccins contre les coronavirus, a accordé 95 millions de dollars à d’autres chercheurs, dont 36 millions à des équipes de l’université Duke, de l’université du Wisconsin – Madison et du Brigham and Women’s Hospital à Boston.

Plusieurs entreprises travaillent sur des vaccins polyvalents contre la Covid-19, qui cibleraient les variants du Sars-CoV-2. L’administration Biden et d’autres bailleurs de fonds devraient accorder la priorité au développement de vaccins assurant une large protection contre ces variants, estime Eric Topol, directeur du Scripps Research Translational Institute à La Jolla, en Californie. « Ce dont nous avons réellement besoin, c’est d’un effort mondial de collaboration », observe-t-il.

Les vaccins actuellement en développement ne protégeraient pas contre tous les coronavirus. Ceux-ci sont très distincts les uns des autres, ce qui complique la production d’un vaccin à même de les cibler tous. La plupart des chercheurs se concentrent d’abord sur des vaccins contre les sarbecovirus, le groupe de virus suscitant le plus d’inquiétudes parce qu’il inclut les agents pathogènes responsables de la Covid-19 et du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras).

S’ils parviennent à mettre au point un vaccin contre les sarbecovirus, la prochaine étape consistera à développer des vaccins capables de bloquer les bêtacoronavirus, qui incluent les sarbecovirus ainsi que le virus responsable du Mers, détecté pour la première fois en 2012 et dont le taux de mortalité avoisine les 35 %. Ce groupe comprend également deux virus à l’origine de rhumes ordinaires.

« Avant de tenter d’atteindre Mars, il faut prouver qu’on est capable d’aller sur la Lune », souligne M. Modjarrad.

De récentes études menées sur les anticorps d’individus infectés par le Sars-CoV-2 contribuent à accélérer le développement de vaccins, indique Dennis Burton, immunologiste au Scripps Research Translational Institute. Lui-même et d’autres chercheurs ont identifié des « anticorps neutralisants à large spectre », qui combattent à la fois le virus actuel et de proches cousins. Des vaccins peuvent ensuite être mis au point dans le but de produire ces anticorps chez les patients recevant l’injection, explique M. Burton.

Pour produire un vaccin universel, les chercheurs ciblent des extraits d’agents pathogènes viraux identiques, ou conservés, de virus liés. Beaucoup se concentrent sur la protéine spike des coronavirus qu’ils étudient, laquelle est présente à la surface du virus et peut ainsi s’accrocher aux cellules humaines et les infecter.

M. Modjarrad et ses collègues ont récemment testé un vaccin expérimental à base de copies de la protéine spike du Sars-CoV-2 attachées à une nanoparticule en forme de ballon de football et composée de ferritine, une protéine sanguine de stockage du fer. Ce vaccin a protégé des macaques contre le virus initial de la pandémie, ont indiqué les chercheurs. Le sérum sanguin des macaques vaccinés est aussi parvenu à résister aux principaux variants du Sras, a précisé M. Modjarrad.

Avec ses collègues, M. Martinez a utilisé l’ARN messager, comme l’ont fait Moderna et Pfizer/BioNTech pour mettre au point leurs vaccins contre la Covid-19. Plutôt que d’exploiter le matériel génétique d’un seul coronavirus, ils ont assemblé les codes génétiques d’extraits de protéines spike issues de quatre virus semblables au Sras : le Sars-CoV, le Sars-CoV-2 et deux virus de chauve-souris.

La production des vaccins hybrides n’a été possible qu’en novembre, parce qu’un composant essentiel également nécessaire à la fabrication des vaccins Pfizer et Moderna était en quantité limitée. Lorsque les vaccins expérimentaux ont été testés sur la souris, ils sont parvenus à protéger les animaux contre des variants de la Covid-19, des coronavirus de chauve-souris ainsi que d’autres virus encore.

L’équipe cherche actuellement des financements pour réaliser un essai clinique de première phase chez l’être humain, et développe un vaccin contre le Mers et des bêtacoronavirus liés, précise M. Martinez.

A l’université de Washington, M. Veesler et ses collègues ont mis au point un vaccin contre la Covid-19 à partir d’une nanoparticule semblable au virus, constellée de copies de l’extrait de la protéine spike qui se lie à un récepteur sur les cellules humaines. Ce vaccin fait actuellement l’objet d’études cliniques de phase avancée.

Après avoir identifié plusieurs anticorps neutralisant à large spectre contre des virus semblables au Sras, les chercheurs se sont lancés dans l’élaboration d’une « version 2.0 » de leur vaccin, explique M. Veesler. Ils ont fixé sur la nanoparticule des copies d’extraits de la protéine spike du Sars-CoV-2 et de trois autres virus similaires : le virus à l’origine du Sras et deux virus de chauve-souris. Testé sur la souris, le vaccin a démontré sa capacité à assurer une large protection contre les virus de type Sras.

L’équipe affine à présent son vaccin et prévoit de procéder à d’autres tests.

Les chercheurs ont par ailleurs identifié des anticorps capables de résister à toute une série de bêtacoronavirus, dont le virus responsable du Mers, indique M. Veesler. De nombreux défis restent cependant à surmonter : les anticorps sont 30 à 50 % moins puissants que d’autres, et sont moins courants, explique le chercheur.

Les anticorps « ouvrent la voie à la conception de vaccins pancoronavirus, mais nous n’en sommes pas encore là. »

 

Covid: la honte dans la répartition mondiale du vaccin

Covid: la honte dans la répartition mondiale du vaccin

 

En sapant les efforts de coopération internationale dans la lutte contre la pandémie, les pays riches empêchent un retour rapide de la croissance mondiale, estime Kevin Watkins, dirigeant de Save the Children au Royaume-Uni, dans une chronique pour « Le Monde ».

 

Pendant la famine irlandaise, dans les années 1840, alors que plus d’un million de citoyens sont morts, de grandes quantités de nourriture ont été exportées d’Irlande vers la Grande-Bretagne. Pour le gouvernement conservateur de Londres, la défense des intérêts commerciaux, les préceptes du laisser-faire économique et l’indifférence politique envers les souffrances irlandaises l’emportaient sur toute obligation d’empêcher la famine de masse en intervenant sur les marchés. 

La réponse internationale à la pandémie de Covid-19 présente une ressemblance déconcertante avec la réponse britannique à la famine irlandaise. Bien que la science et l’industrie nous aient donné les moyens d’immuniser le monde, les pays riches utilisent les lois du marché pour accaparer les doses au détriment des pays pauvres.

Ainsi, dans le cadre d’un contrat avec le groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson, l’Union européenne (UE) a importé des millions de doses d’une entreprise d’Afrique du Sud – un pays où seulement 14 % de la population est vaccinée et où le variant Delta alimente une augmentation des cas. Pourtant, les efforts visant à détourner les exportations de vaccins d’Europe vers l’Afrique du Sud et ses voisins se sont heurtés à une démonstration de diplomatie de la canonnière, l’UE menaçant de prendre des mesures en vertu d’une clause du contrat interdisant les restrictions à l’exportation.

C’est cet écart d’équité qui tue. Nous savons que la vaccination offre une protection efficace contre les décès et les hospitalisations liés au Covid-19. Comme l’a rappelé le président américain, Joe Biden, il s’agit d’une « pandémie de non-vaccinés ». Il en est de même à l’échelle mondiale. Néanmoins, les Etats-Unis, et d’autres pays riches, se préparent maintenant à fournir des rappels de vaccin à des populations confrontées à des risques sanitaires marginaux, détournant l’approvisionnement des pays où l’accès aux vaccins est une question de vie ou de mort.

 La distribution actuelle des vaccins n’est pas seulement éthiquement indéfendable. Elle est aussi épidémiologiquement myope et économiquement ruineuse. Laisser de larges pans du monde non vaccinés augmente le risque d’émergence de mutations virales résistantes aux vaccins, prolongeant efficacement la pandémie et mettant en danger les personnes partout dans le monde. Pendant ce temps, l’extension des vaccinations stimulerait la reprise économique – ajoutant 9 000 milliards de dollars [7 700 milliards d’euros] à la production mondiale d’ici à 2025, selon une estimation du Fonds monétaire international – et aiderait à prévenir des revers majeurs dans la pauvreté, la santé et l’éducation.

La Grande-Bretagne refuse le vaccin franco autrichien Valneva

 

La Grande-Bretagne refuse le vaccin franco autrichien Valneva

Contrecoup sans doute des critiques adressées au vaccin britannique AstraZeneca, la Grande-Bretagne décide de résilier son contrat avec le laboratoire franco autrichien Valvena.

 

Une annulation qui donne nettement l’impression d’un règlement de compte entre la Grande-Bretagne et l’Europe. L’union européenne s’est en effet montré très critique critiques vis-à-vis du vaccin britannique. Du coup, Boris Johnson décide d’annuler l’accord passé avec le laboratoire franco-Autrichien Valvena.

Le contrat, qui s’élevait à 1,4 milliard d’euros, prévoyait la livraison de 100 millions de doses en 2021-2022 (avec une option sur 90 millions supplémentaires jusqu’en 2025).

En dépit de cette rupture a d l’entreprise Vavena basée à Nantes  espère commercialiser son vaccin avant la fin de l’année. Nombre de pays européens se sont montrés intéressée par ce nouveau vaccin.

Finances: Un vaccin contre l’hubris des marchés ?

Finances: Un vaccin contre l’hubris des marchés ?

Un article de Philippe Mudry dans l’Opinion (Extrait) qui recadre l’optimisme des marchés

Tandis que le monde reste englué dans la pandémie, les marchés donnent une nouvelle preuve de leur irrépressible propension à l’oubli et à l’hubris. La grande crise financière de 2007-2008 et les multiples soubresauts qui ont suivi ? Oubliés ! Le célébrissime krach des valeurs technologiques qui avait ouvert le siècle ? Effacé !

Les indices peuvent monter jusqu’au ciel, finalement, et pulvérisent un peu partout leurs plus hauts niveaux historiques. Le CAC40 n’est qu’à un souffle du sien, établi le 4 septembre 2000, au seuil des 7 000 points. Chacun se reportera à sa boule de cristal habituelle pour savoir si la fête touche ou non à sa fin, en constatant tout de même que les marchés donnent bien d’autres signes d’un dynamisme apparemment inépuisable.

Parmi ceux-ci, les fusions et acquisitions (M&A), ces opérations financières dans lesquelles maints patrons charismatiques ont trouvé gloire et profits, et tant d’autres leur Roche Tarpéienne en lieu et place de leur Capitole. Avec près de 4 000 milliards de valeurs de transactions déjà réalisées à fin août dans tous les secteurs d’activité, selon le spécialiste des données Refinitiv, l’année 2021 paraît déjà assurée de renvoyer aux oubliettes de l’histoire l’année 2007 – encore ! – qui détient l’actuel record avec 4 300 milliards.

Avec des cours de Bourses au zénith et des taux au plus bas, qui permettent de payer les acquisitions en actions comme en dette, et fort d’une reprise qui s’affirme au moment où révolutions numérique et climatique imposent aux entreprises de se régénérer, les circonstances sont exceptionnelles. Difficile pour un patron d’y résister.

L’effervescence financière ambiante ne doit pas se traduire par une envolée excessive des rémunérations des cadres dirigeants

 Pourtant, aux niveaux de valorisations actuelles, les survaleurs inscrites au bilan de l’acheteur risquent de devenir fort indigestes en cas de retournement ! Pour un chef d’entreprise, garder la tête froide dans un tel environnement reste un devoir. Encore faut-il que leurs critères salariaux ne les poussent pas au crime, à grands coups de stock-options par exemple, comme c’est encore souvent le cas, notamment aux Etats-Unis.

Ainsi, le bonus de 47 millions de dollars (38 millions d’euros) promis au PDG de General Electric, Larry Culp, alors même que le groupe est en pleine restructuration, vend des actifs et supprime des emplois à tour de bras, fait-il scandale outre-Atlantique, tant il ressemble trop à une « prime à la casse ». Ne pas passer par-dessus les moulins les fameux critères « environnementaux, sociaux et de gouvernance » dans la bataille des M&A est un impératif que le capitalisme doit s’imposer s’il ne veut pas voir ressurgir contre lui les procès du passé.

 

Un vaccin unique contre la grippe et le Covid

Un  vaccin unique contre la grippe et le Covid

Le défi de Moderna est la protection contre la grippe. Un premier vaccin plus efficace que les vaccins actuels longs à mettre au point chaque année est actuellement en Phase I, mais l’objectif est d’offrir un combiné Covid-19/grippe. « La population va garder en mémoire l’épidémie et sera beaucoup plus disposée à une vaccination récurrente », estime Stéphane Bancel, le patron de ModernaLe marché du vaccin grippe pourrait ainsi croître à hauteur de 5 ou 6 milliards de dollars. De plus, un vaccin combiné sera moins coûteux et moins contraignant que deux vaccins.

 

Un vaccin contre l’hubris des marchés ?

Un vaccin contre l’hubris des marchés ?

Un article de Philippe Mudry dans l’Opinion (Extrait) qui recadre l’optimisme des marchés

Tandis que le monde reste englué dans la pandémie, les marchés donnent une nouvelle preuve de leur irrépressible propension à l’oubli et à l’hubris. La grande crise financière de 2007-2008 et les multiples soubresauts qui ont suivi ? Oubliés ! Le célébrissime krach des valeurs technologiques qui avait ouvert le siècle ? Effacé !

Les indices peuvent monter jusqu’au ciel, finalement, et pulvérisent un peu partout leurs plus hauts niveaux historiques. Le CAC40 n’est qu’à un souffle du sien, établi le 4 septembre 2000, au seuil des 7 000 points. Chacun se reportera à sa boule de cristal habituelle pour savoir si la fête touche ou non à sa fin, en constatant tout de même que les marchés donnent bien d’autres signes d’un dynamisme apparemment inépuisable.

Parmi ceux-ci, les fusions et acquisitions (M&A), ces opérations financières dans lesquelles maints patrons charismatiques ont trouvé gloire et profits, et tant d’autres leur Roche Tarpéienne en lieu et place de leur Capitole. Avec près de 4 000 milliards de valeurs de transactions déjà réalisées à fin août dans tous les secteurs d’activité, selon le spécialiste des données Refinitiv, l’année 2021 paraît déjà assurée de renvoyer aux oubliettes de l’histoire l’année 2007 – encore ! – qui détient l’actuel record avec 4 300 milliards.

Avec des cours de Bourses au zénith et des taux au plus bas, qui permettent de payer les acquisitions en actions comme en dette, et fort d’une reprise qui s’affirme au moment où révolutions numérique et climatique imposent aux entreprises de se régénérer, les circonstances sont exceptionnelles. Difficile pour un patron d’y résister.

L’effervescence financière ambiante ne doit pas se traduire par une envolée excessive des rémunérations des cadres dirigeants

 Pourtant, aux niveaux de valorisations actuelles, les survaleurs inscrites au bilan de l’acheteur risquent de devenir fort indigestes en cas de retournement ! Pour un chef d’entreprise, garder la tête froide dans un tel environnement reste un devoir. Encore faut-il que leurs critères salariaux ne les poussent pas au crime, à grands coups de stock-options par exemple, comme c’est encore souvent le cas, notamment aux Etats-Unis.

Ainsi, le bonus de 47 millions de dollars (38 millions d’euros) promis au PDG de General Electric, Larry Culp, alors même que le groupe est en pleine restructuration, vend des actifs et supprime des emplois à tour de bras, fait-il scandale outre-Atlantique, tant il ressemble trop à une « prime à la casse ». Ne pas passer par-dessus les moulins les fameux critères « environnementaux, sociaux et de gouvernance » dans la bataille des M&A est un impératif que le capitalisme doit s’imposer s’il ne veut pas voir ressurgir contre lui les procès du passé.

 

Santé- Vaccin covid: Les sociologues et autres bavards sommés de se taire par le CNRS

Santé- Vaccin covid: Les sociologues et autres bavards sommés de se taire par le CNRS

 

Nombre de pseudo experts notamment des sociologues n’hésitent pas à donner leur avis à propos du covid. Le CNRS somme ces bavards impénitents de se taire sur des sujets dont ils ignorent tout . Dans le corps médical lui-même, nombre de soignants s’expriment aussi sans compétence particulière poussés il est vrai notamment par les chaînes d’information continue en mal de bla-bla

Un chercheur en sociologie est-il fondé à analyser les effets indésirables des vaccins contre le Covid-19 ? Pour le CNRS, la réponse est non. Dans un communiqué, mardi 24 août, l’organisme « déplore les prises de position publiques de certains scientifiques, souvent plus soucieux d’une éphémère gloire médiatique que de vérité scientifique, sur des sujets éloignés de leurs champs de compétences professionnelles ».

Sans le nommer, le CNRS incrimine l’un de ses directeurs de recherche en sociologie, Laurent Mucchielli, qui a publié, depuis mars 2020, pas moins de soixante-trois analyses consacrées à la crise sanitaire sur son blog hébergé par Mediapart, dont l’une a été dépubliée le 4 août par la rédaction en chef au motif qu’elle diffusait de « fausses informations ».

Le sociologue, spécialiste de la délinquance et des politiques de sécurité, y affirmait au côté d’autres signataires, dont deux pharmaciens et un médecin, que la vaccination de masse contre le Covid-19 conduisait à « une mortalité inédite dans l’histoire de la médecine moderne ». Aux Etats-Unis, elle « a contribué à tuer cinq fois plus de personnes que la vaccination antigrippe en trente ans », avançait-il, en s’appuyant sur les enquêtes de pharmacovigilance des différents vaccins.

 « Ces communications ne respectent aucune des règles en vigueur dans le cadre de publications scientifiques, notamment le jugement par les pairs, seuls à même de contrôler la rigueur de la démarche », tranche le CNRS, qui précise que son comité d’éthique a « récemment » approuvé une recommandation prévoyant que « le chercheur qui intervient dans l’espace public doit préciser à quel titre il prend la parole », en qualité de spécialiste, en tant que représentant de son organisme de recherche ou au titre de « citoyen engagé, voire de militant ».

A la faveur d’une tribune publiée dans les colonnes du Monde, jeudi 19 août, huit sociologues, dont Gérald Bronner et Dominique Schnapper, avaient sommé le CNRS de réagir, évoquant la manipulation qui consiste à confondre les décès durant une période consécutive à une vaccination avec ceux causés par la vaccination.

 « L’imputabilité est un travail d’enquête fait par des médecins et des pharmaciens spécialisés en pharmacovigilance. Un sociologue ne pourrait y prendre part », rappelle Fabienne Blum, présidente de Citizen4Science, association créée fin 2020 pour soutenir les scientifiques « harcelés » depuis le début de la crise sanitaire.

Un avis que ne partage pas Laurent Mucchielli. « La science repose sur le débat contradictoire, la libre discussion des données et des raisonnements, se défend-il dans une réponse écrite au MondeLe CNRS ne s’en serait jamais inquiété s’il n’avait pas été harcelé par mes détracteurs. ».

Un sociologue qui confond sans doute bavardage et recherche ! Comme trop souvent dans sa discipline.

Vaccin covid: Les sociologues et autres bavards sommés de se taire par le CNRS

Vaccin covid: Les sociologues et autres bavards sommés de se taire par le CNRS

 

Nombre de pseudo experts notamment des sociologues n’hésitent pas à donner leur avis à propos du covid. Le CNRS somme ces bavards impénitents de se taire sur des sujets dont ils ignorent tout . Dans le corps médical lui-même, nombre de soignants s’expriment aussi sans compétence particulière poussés il est vrai notamment par les chaînes d’information continue en mal de bla-bla

Un chercheur en sociologie est-il fondé à analyser les effets indésirables des vaccins contre le Covid-19 ? Pour le CNRS, la réponse est non. Dans un communiqué, mardi 24 août, l’organisme « déplore les prises de position publiques de certains scientifiques, souvent plus soucieux d’une éphémère gloire médiatique que de vérité scientifique, sur des sujets éloignés de leurs champs de compétences professionnelles ».

Sans le nommer, le CNRS incrimine l’un de ses directeurs de recherche en sociologie, Laurent Mucchielli, qui a publié, depuis mars 2020, pas moins de soixante-trois analyses consacrées à la crise sanitaire sur son blog hébergé par Mediapart, dont l’une a été dépubliée le 4 août par la rédaction en chef au motif qu’elle diffusait de « fausses informations ».

Le sociologue, spécialiste de la délinquance et des politiques de sécurité, y affirmait au côté d’autres signataires, dont deux pharmaciens et un médecin, que la vaccination de masse contre le Covid-19 conduisait à « une mortalité inédite dans l’histoire de la médecine moderne ». Aux Etats-Unis, elle « a contribué à tuer cinq fois plus de personnes que la vaccination antigrippe en trente ans », avançait-il, en s’appuyant sur les enquêtes de pharmacovigilance des différents vaccins.

 « Ces communications ne respectent aucune des règles en vigueur dans le cadre de publications scientifiques, notamment le jugement par les pairs, seuls à même de contrôler la rigueur de la démarche », tranche le CNRS, qui précise que son comité d’éthique a « récemment » approuvé une recommandation prévoyant que « le chercheur qui intervient dans l’espace public doit préciser à quel titre il prend la parole », en qualité de spécialiste, en tant que représentant de son organisme de recherche ou au titre de « citoyen engagé, voire de militant ».

A la faveur d’une tribune publiée dans les colonnes du Monde, jeudi 19 août, huit sociologues, dont Gérald Bronner et Dominique Schnapper, avaient sommé le CNRS de réagir, évoquant la manipulation qui consiste à confondre les décès durant une période consécutive à une vaccination avec ceux causés par la vaccination.

 « L’imputabilité est un travail d’enquête fait par des médecins et des pharmaciens spécialisés en pharmacovigilance. Un sociologue ne pourrait y prendre part », rappelle Fabienne Blum, présidente de Citizen4Science, association créée fin 2020 pour soutenir les scientifiques « harcelés » depuis le début de la crise sanitaire.

Un avis que ne partage pas Laurent Mucchielli. « La science repose sur le débat contradictoire, la libre discussion des données et des raisonnements, se défend-il dans une réponse écrite au MondeLe CNRS ne s’en serait jamais inquiété s’il n’avait pas été harcelé par mes détracteurs. ».

Un sociologue qui confond sans doute bavardage et recherche ! Comme trop souvent dans sa discipline.

Covid vaccin: La troisième dose dès septembre

Covid vaccin: La troisième dose dès septembre

La troisième dose concernera dans un premier temps les personnes de plus de 65 ans et celles immunodéprimées. Dès le premier septembre, il sera donc possible pour ce public de prendre rendez-vous avec pour condition que la dernière injection remonte à au moins six mois. Les campagnes de vaccination dans les Ehpad pour ce rappel seront, elles, débuteront à partir du 12 septembre, a annoncé plus tôt dans la journée Jean Castex.

«Ce n’est pas exceptionnel, la majorité des vaccins nécessitent un rappel», a rappelé Odile Launay, professeure infectiologue et membre du comité vaccin covid-19, présente aux côtés du ministre lors de la conférence de presse. «Il n’est pas du tout exclu que dans l’avenir on soit amenés à faire des rappels à des fréquences qui restent à déterminer», a-t-elle ajouté. «Peut-être qu’un jour, on sera amené à administrer une troisième dose» à tous a, en effet, précisé Olivier Véran .

Covid-19 : nouveau vaccin franco-autrichien, Valneva

Covid-19 : nouveau vaccin franco-autrichien, Valneva

Un nouveau vaccin franco autrichien, Valbuena, qui utilise la technique classique du virus inactivé va prochainement être utilisé visé en Europe après les phases de tests en cours. Le laboratoire franco-autrichien, basé à Nantes, a annoncé avoir soumis une demande d’autorisation au Royaume-Uni pour son candidat-vaccin contre le Covid-19. Même s’il est encore en phase de test, ce vaccin, baptisé VLA2001, intéresse fortement le gouvernement britannique, qui a déjà placé une option sur cent millions de doses.

Covid France : Une 3e dose de vaccin en septembre ? (Véran)

Covid France : Une 3e dose de vaccin   en  septembre ?  (Véran)

 

Sur BFM, , Olivier Véran a indiqué que la Haute autorité de Santé devait bientôt rendre son avis sur la troisième dose, il a précisé avoir « demandé à (ses) services de mettre en place le programme pour ceux et celles qui en relèvent. »

« Je rappelle brièvement, la troisième dose c’est de se dire qu’une fois que vous avez eu deux doses, vous être protégé, mais la protection conférée par le vaccin peut diminuer au fil du temps, au fil des mois, et il faut donc proposer une troisième injection à celles et ceux qui sont les plus fragiles. Je pense qu’elle (la HAS, ndlr) nous dira de faire 3e injection chez les personnes de plus de 65 ans », a-t-il développé.

« Il y aura un délai d’au moins six mois entre la deuxième et la troisième injection. Que les Français ne se précipitent pas, on ouvrira la possibilité quand ce sera arbitré par la HAS et le président de la République, je mets des pincettes, on souhaite ouvrir dès septembre », a-t-il encore assuré.

Covid France : un premier vaccin pour 70 % de la population et 60 % pour la vaccination complète

  • Covid France : un premier vaccin pour 70 % de la population et 60 % pour la vaccination complète
  • En France, une campagne de vaccination de rappel « pour les populations à risque » sera menée à partir de mi-septembre, a annoncé le gouvernement alors qu’il y a encore 30 à 40 % des résidents à vacciner. Depuis le début de la campagne de vaccination en France,  46 928 614 personnes ont reçu au moins une injection (soit 69,6% de la population totale) et  40 152 019 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 59,6% de la population totale).
  • Dans le détail, 87% des plus de 50 ans ont reçu leur première injection, 88% des plus de 60 ans, 84% des plus de 80 ans et 52% des 12-17 ans. L’un des enjeux de la rentrée sera d’accélérer la vaccination des adolescents.

 

Sida : essai d’un vaccin à ARN-messager

Sida : essai d’un vaccin à ARN-messager

 

,Moderna va lancer cette semaine un essai clinique de phase 1 pour un vaccin utilisant cette technologie pour immuniser contre le VIH, le virus responsable du sida.

Sur  le site officiel américain ClinicalTrials.gov, on apprend que 56 adultes de 18 à 50 ans, en bonne santé et des deux sexes, se verront injecter le candidat vaccin. En fonction des résultats de cette phase 1, une phase 2 d’essai pourra être menée, qui consistera alors à tester une population plus large (quelques centaines de personnes). Une troisième phase pourra alors avoir lieu, sur une population encore plus importante

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