Archive pour le Tag 'vaccin'

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Interrogation quant à la réalité du vaccin de Moderna

Interrogation quant à la réalité du vaccin de Moderna

 

Comme nous l’indiquions hier, il est fortement souhaitable qu’un vaccin soit le plus rapidement disponible. La société Moderna, industrie pharmaceutique américaine a annoncé sans doute un peu prématurément la sortie possible de ce vaccin. Il se confirme qu’au-delà de la concurrence sur le terrain de la recherche se déroule une lutte entre les différentes sociétés pour recueillir le maximum de fonds notamment publics,  en profiter aussi pour revaloriser la valeur de leurs actions. Des interrogations demeurent toujours sur la possibilité de sortir rapidement un vaccin. Certains avancent la date de fin 2020, d’autres de 2021 et l’OMS indiquent même que les recherches pourraient ne pas aboutir avant très longtemps. La publication médicale STAT News a publié mardi un article questionnant la validité des résultats présentés lundi par le laboratoire Moderna au sujet de ses essais sur un vaccin contre le coronavirus. L’annonce de ces résultats avait suscité l’optimisme lundi et porté Wall Street mais le titre Moderna a plongé de plus de 10% mardi après l’article de STAT News.

“Le marché est bien plus friand d’informations dans le domaine de la santé qu’il ne l’est d’indicateurs économiques”, a dit Art Hogan, responsable de la stratégie de marché chez National Securities. “Nous intégrons progressivement le fait que le deuxième trimestre sera significativement en baisse – le taux de croissance du PIB, les bénéfices, les indicateurs économiques – mais ce que nous ne savons pas et ce qui orientera les marchés, c’est s’il y aura de plus en plus de bonnes nouvelles sur le front sanitaire.”

Coronavirus: un vaccin vraiment prometteur aux États-Unis?

Coronavirus: un vaccin vraiment prometteur aux États-Unis?

 

Il convient évidemment de se réjouir de l’hypothèse d’un vaccin bientôt disponible annoncé par le groupe américain de biotechnologies Moderna Inc . On ne peut cependant être naïf car actuellement nombre d’industries pharmaceutiques sont lancées dans une course non seulement scientifique mais aussi financière. D’une part pour recueillir le maximum de fonds publics et privés et en profiter au passage pour tirer vers le haut le cours des actions. Le phénomène n’est pas nouveau puisque pour l’essentiel l’accès à la plupart des médicaments est régulé par le marché.

Le concept du bien commun avancé notamment par Macron supposerait une révolution de la régulation actuelle. Le concept est généreux mais pour l’instant complètement ésotérique.

D’après le groupe américain, grâce à ce vaccin test, les quantités d’anticorps sont similaires à celles qui ont été relevées chez des patients ayant guéris du COVID-19, .

Trois doses différentes du vaccin ont été administrées dans le cadre de l’étude et la réponse immunitaire a augmenté suivant la dose, précise Moderna, dont le titre gagne 25% en bourse.

Le vaccin nommé ARNm-1273 s’est également avéré généralement sûr et bien toléré, précise la firme.

Il est à prévoir que dans les jours qui viennent d’autres firmes pharmaceutiques vont annoncer des progrès significatifs dans la recherche d’un vaccin et en profiter en même temps pour solliciter des fonds notamment publics pour poursuivre des différentes phases de validation des expérience en cours.

L’accès à un vaccin non négociable : la réaction française relève de la démagogie

  • L’accès à un vaccin non négociable :  la réaction française relève de la démagogie

La réaction française affirmant que l’accès à un vaccin contre le Coronavirus est non négociable relève purement et simplement de la démagogie . La plupart des traitements et des vaccins sont en effet soumis aux règles du marché organisé par les grandes firmes pharmaceutiques. Quelques progrès être fait pour  rendre plus accessible certaines thérapies (variole, sida etc.) reste cependant que les traitements sont soumis aux règles du marché. De toute manière, il n’existe que cinq ou six grandes firmes internationales capables de commercialiser à grande échelle traitements et vaccins ( et une cinquantaine d’usines capables de les produire dans le monde). Les pressions exercées sur Sanofi qui avait laissé entendre que le marché américain serait servi en priorité ne sert pas à grand-chose. D’abord Sanofi n’est pas vraiment une entreprise française, la majorité des capitaux ( comme ceux du CAC 40) appartient des investisseurs étrangers. Deuxièmement, Sanofi réalise un chiffre d’affaires aux États-Unis au moins cinq supérieur à celui de l’Europe. Dernière observation, les industries pharmaceutiques  se battent déjà sur les conditions de diffusion d’un vaccin alors que celui-ci est encore loin d’exister.

Certains le promettent pour fin 2020, d’autres pensent que la date de 2021 est plus raisonnable et l’OMS a même laissé entendre qu’on pourrait même ne jamais trouver de vaccin. La querelle engagée d’une part entre les industries pharmaceutiques, d’autre repart avec des gouvernements revêt donc un caractère assez surréaliste. Si l’on voulait réellement rendre un accès égalitaire aux traitement et vaccins fondamentaux, il conviendrait de remettre en cause la totalité  fonctionnement du marché des produits pharmaceutiques sachant que pour la plupart des consortiums internationaux sont indispensables pour disposer de la force de frappe tant en matière de recherche que de fabrication et de diffusion. Le concept de bien commun mondial concernant les thérapies évoquées par le premier ministre est illusoire en l’état actuel des conditions d’échanges.. La stratégie des grandes industries pharmaceutiques consiste à obtenir le maximum de subventions publiques sans contrepartie. Avec ses subventions et les investissements d’origine privée, les grandes industries agissent comme n’importe quelle autre entreprise ,  à savoir tirer maximum de profit et satisfaire les actionnaires

Dans une interview publiée mercredi par l’agence Bloomberg, Paul Hudson, directeur général du laboratoire français, a déclaré que les Etats-Unis seraient prioritaires dans la fourniture d’un éventuel vaccin. “Le gouvernement américain a le droit de prendre les plus grandes précommandes car il s’est investi dans la prise de risque” liée à la recherche et au développement de ce vaccin, a-t-il dit selon Bloomberg.

Cette déclaration a suscité l’émoi, notamment en France où le Premier ministre, Edouard Philippe, a indiqué sur Twitter que les vaccins qui seront trouvés contre le COVID-19 relèveront d’un “bien public mondial”. “L’égal accès de tous au vaccin n’est pas négociable”, a-t-il ajouté. “Je viens de le rappeler à Serge Weinberg qui préside Sanofi, cette grande entreprise profondément française. Il m’a donné toutes les assurances nécessaires quant à la distribution en France d’un éventuel vaccin Sanofi.”

Emmanuel Macron s’est quant à lui “ému” des déclarations de Paul Hudson, a fait savoir l’Elysée. Le chef de l’Etat recevra mardi à l’Elysée le directeur général de Sanofi, a par la suite annoncé la présidence de la République.

Interrogé dans la soirée sur France 2, Serge Weinberg a assuré que les propos de Paul Hudson avaient été déformés et que les Etats-Unis ne seraient prioritaires que pour un éventuel vaccin fabriqué dans les usines de Sanofi sur le territoire américain. “Je vais être extrêmement clair: il n’y aura aucune avance particulière d’aucun pays”, a dit le président de Sanofi, en assurant que la priorité accordée aux Etats-Unis concernerait uniquement “nos usines américaines, en aucun cas (…) nos usines françaises et européennes”.

“Nous mettons tout en œuvre (…) pour que l’ensemble des pays, pas uniquement les Etats-Unis, (…) soient servis en même temps”, a-t-il ajouté, en soulignant que les capacités de production de Sanofi étaient “beaucoup plus importantes en dehors des Etats-Unis qu’aux Etats-Unis”.

Interrogé sur l’éventuelle gratuité d’un tel vaccin en tant que bien commun, Serge Weinberg a répondu qu’il s’agissait d’un sujet “compliqué” en raison des investissements nécessaires mais qu’un éventuel vaccin, dont il envisage la production à partir de fin 2020 ou début 2021, serait “extrêmement accessible”.

Réagissant auparavant à la polémique, Paul Hudson s’est pour sa part déclaré jeudi convaincu que des progrès seraient accomplis dans la recherche d’un vaccin en collaboration avec la France, l’Allemagne et l’Europe, qu’il a néanmoins appelées à renforcer leurs capacités.

“Je fais campagne depuis des mois pour que l’Europe se prépare à affronter le COVID 19 (…) à renforcer ses capacités, à nous assurer que nous sommes prêts”, a-t-il déclaré, se disant désolé que ses remarques aient soulevé une telle polémique mais jugeant le débat nécessaire. “Ce que j’essaie de dire partout où je vais, c’est que les Etats-Unis ont la BARDA (l’Autorité américaine de recherche et de développement en biologie médicale avancée, NDLR), un organisme prenant de l’avance sur ces choses et qui collabore en amont avec le secteur pour s’assurer que tout soit prêt et que les capacités nécessaires sont renforcées”, a-t-il ajouté. Sanofi travaille actuellement à deux programmes de développement d’un vaccin contre le COVID-19, dont l’un en partenariat avec le britannique GlaxoSmithKline qui bénéficie du soutien financier de la BARDA, qui est rattachée au département américain de la Santé.

D’après un document consulté par Reuters, la Commission européenne réfléchit à mobiliser un fonds d’urgence de 2,4 milliards d’euros pour renforcer la capacité des laboratoires pharmaceutiques en Europe afin d’éviter que le bloc ne se retrouve démuni lorsqu’un vaccin contre le coronavirus aura été trouvé.

L’accès à un vaccin non négociable : la réaction française relève de la démagogie

L’accès à un vaccin non négociable :  la réaction française relève de la démagogie

La réaction française affirmant que l’accès à un vaccin contre le Coronavirus est non négociable relève purement et simplement de la démagogie . La plupart des traitements et des vaccins sont en effet soumis aux règles du marché organisé par les grandes firmes pharmaceutiques. Quelques progrès être fait pour  rendre plus accessible certaines thérapies (variole, sida etc.) reste cependant que les traitements sont soumis aux règles du marché. De toute manière, il n’existe que cinq ou six grandes firmes internationales capables de commercialiser à grande échelle traitements et vaccins ( et une cinquantaine d’usines capables de les produire dans le monde). Les pressions exercées sur Sanofi qui avait laissé entendre que le marché américain serait servi en priorité ne sert pas à grand-chose. D’abord Sanofi n’est pas vraiment une entreprise française, la majorité des capitaux ( comme ceux du CAC 40) appartient des investisseurs étrangers. Deuxièmement, Sanofi réalise un chiffre d’affaires aux États-Unis au moins cinq supérieur à celui de l’Europe. Dernière observation, les industries pharmaceutiques  se battent déjà sur les conditions de diffusion d’un vaccin alors que celui-ci est encore loin d’exister. Certains le promettent pour fin 2020, d’autres pensent que la date de 2021 est plus raisonnable et l’OMS a même laissé entendre qu’on pourrait même ne jamais trouver de vaccin. La querelle engagée d’une part entre les industries pharmaceutiques, d’autre repart avec des gouvernements revêt donc un caractère assez surréaliste. Si l’on voulait réellement rendre un accès égalitaire aux traitement et vaccins fondamentaux, il conviendrait de remettre en cause la totalité  fonctionnement du marché des produits pharmaceutiques sachant que pour la plupart des consortiums internationaux sont indispensables pour disposer de la force de frappe tant en matière de recherche que de fabrication et de diffusion. Le concept de bien commun mondial concernant les thérapies évoquées par le premier ministre est illusoire en l’état actuel des conditions d’échanges.. La stratégie des grandes industries pharmaceutiques consiste à obtenir le maximum de subventions publiques sans contrepartie. Avec ses subventions et les investissements d’origine privée, les grandes industries agissent comme n’importe quelle autre entreprise ,  à savoir tirer maximum de profit et satisfaire les actionnaires

Dans une interview publiée mercredi par l’agence Bloomberg, Paul Hudson, directeur général du laboratoire français, a déclaré que les Etats-Unis seraient prioritaires dans la fourniture d’un éventuel vaccin. “Le gouvernement américain a le droit de prendre les plus grandes précommandes car il s’est investi dans la prise de risque” liée à la recherche et au développement de ce vaccin, a-t-il dit selon Bloomberg.

Cette déclaration a suscité l’émoi, notamment en France où le Premier ministre, Edouard Philippe, a indiqué sur Twitter que les vaccins qui seront trouvés contre le COVID-19 relèveront d’un “bien public mondial”. “L’égal accès de tous au vaccin n’est pas négociable”, a-t-il ajouté. “Je viens de le rappeler à Serge Weinberg qui préside Sanofi, cette grande entreprise profondément française. Il m’a donné toutes les assurances nécessaires quant à la distribution en France d’un éventuel vaccin Sanofi.”

Emmanuel Macron s’est quant à lui “ému” des déclarations de Paul Hudson, a fait savoir l’Elysée. Le chef de l’Etat recevra mardi à l’Elysée le directeur général de Sanofi, a par la suite annoncé la présidence de la République.

Interrogé dans la soirée sur France 2, Serge Weinberg a assuré que les propos de Paul Hudson avaient été déformés et que les Etats-Unis ne seraient prioritaires que pour un éventuel vaccin fabriqué dans les usines de Sanofi sur le territoire américain. “Je vais être extrêmement clair: il n’y aura aucune avance particulière d’aucun pays”, a dit le président de Sanofi, en assurant que la priorité accordée aux Etats-Unis concernerait uniquement “nos usines américaines, en aucun cas (…) nos usines françaises et européennes”.

“Nous mettons tout en œuvre (…) pour que l’ensemble des pays, pas uniquement les Etats-Unis, (…) soient servis en même temps”, a-t-il ajouté, en soulignant que les capacités de production de Sanofi étaient “beaucoup plus importantes en dehors des Etats-Unis qu’aux Etats-Unis”.

Interrogé sur l’éventuelle gratuité d’un tel vaccin en tant que bien commun, Serge Weinberg a répondu qu’il s’agissait d’un sujet “compliqué” en raison des investissements nécessaires mais qu’un éventuel vaccin, dont il envisage la production à partir de fin 2020 ou début 2021, serait “extrêmement accessible”.

Réagissant auparavant à la polémique, Paul Hudson s’est pour sa part déclaré jeudi convaincu que des progrès seraient accomplis dans la recherche d’un vaccin en collaboration avec la France, l’Allemagne et l’Europe, qu’il a néanmoins appelées à renforcer leurs capacités.

“Je fais campagne depuis des mois pour que l’Europe se prépare à affronter le COVID 19 (…) à renforcer ses capacités, à nous assurer que nous sommes prêts”, a-t-il déclaré, se disant désolé que ses remarques aient soulevé une telle polémique mais jugeant le débat nécessaire.

“Ce que j’essaie de dire partout où je vais, c’est que les Etats-Unis ont la BARDA (l’Autorité américaine de recherche et de développement en biologie médicale avancée, NDLR), un organisme prenant de l’avance sur ces choses et qui collabore en amont avec le secteur pour s’assurer que tout soit prêt et que les capacités nécessaires sont renforcées”, a-t-il ajouté.

Sanofi travaille actuellement à deux programmes de développement d’un vaccin contre le COVID-19, dont l’un en partenariat avec le britannique GlaxoSmithKline qui bénéficie du soutien financier de la BARDA, qui est rattachée au département américain de la Santé.

D’après un document consulté par Reuters, la Commission européenne réfléchit à mobiliser un fonds d’urgence de 2,4 milliards d’euros pour renforcer la capacité des laboratoires pharmaceutiques en Europe afin d’éviter que le bloc ne se retrouve démuni lorsqu’un vaccin contre le coronavirus aura été trouvé.

Coronavirus: «un vaccin à l’automne» ?

Coronavirus: «un vaccin à l’automne» ?

Stéphane Bancel, patron français de Moderna Therapeutics, société américaine, indique que son entreprise pourrait disposer d’un vaccin à l’automne dans une interview au Figaro.

-Où en est Moderna Therapeutics dans la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus?

Stéphane BANCEL. - Nous avons lancé le 16 mars avec les National Institutes of Health (NIH), les homologues américains de l’Inserm, une étude clinique de phase 1 auprès de 45 personnes à Seattle. Nous testons trois doses différentes administrées en deux injections à trois semaines d’écart. La deuxième injection de ce vaccin nommé mRNA-1273 aura lieu cette semaine. Les essais de phase 1 évaluent l’innocuité et la tolérance du vaccin. Ils permettent aussi de vérifier si l’anticorps contre le virus est désormais présent dans le sang des personnes testées, qui n’étaient évidemment pas contaminées auparavant. On mesure alors la concentration de l’anticorps et sa capacité à neutraliser le virus. C’est une étape importante. Si la réponse à ce test est positive, il y a de grandes chances que le vaccin fonctionne.

En avril ou début mai, nous aurons les résultats sur la toxicité et la tolérance.

Un vaccin : pas avant deux ou trois ans ?

Un vaccin : pas avant deux ou trois ans ?

 

“Nous avons déjà commencé à faire notre recherche sur ce type de vaccin pour accélérer le plus vite possible la mise à disposition, et nous allons essayer de faire quelque chose sous deux à trois ans”, a dit Olivier Bogillot, président de Sanofi France, samedi sur France Inter.

“Le vaccin est vraiment capital si le Covid19 devient une épidémie saisonnière, ce qui n’est pas impossible, plusieurs chercheurs disent que cela pourrait revenir en plusieurs vagues successives, il nous faudra alors un vaccin pour protéger la population”, a dit aussi .

.Via sa division commerciale de vaccins Sanofi Pasteur, le groupe pharmaceutique français collabore avec l’américain Translate Bio pour développer un nouveau candidat-vaccin contre le coronavirus. Sanofi travaille également sur ce terrain avec la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA).

Sur l’hydroxychloroquine, médicament contre le paludisme, le lupus et la polyarthrite dont les effets sur le coronavirus suscitent de grands espoirs mais aussi une controverse dans le monde de la santé, le directeur général de Sanofi Paul Hudson a déclaré jeudi à Reuters que le groupe serait en mesure de fournir des millions de doses si le traitement réussit les tests cliniques.

Coronavirus: vaccin , pas avant un an

Coronavirus: vaccin , pas avant un an

 

La mise à disposition d’un vaccin auprès des populations n’est guère envisageable avant un an voire un an et demi. Non pas que les instituts de recherche freinent  les travaux sur ce point, ; au contraire, ils les accélèrent et dans le monde entier des centaines de laboratoires et de chercheurs travaillent sur le sujet. Le problème c’est que l’homologation d’un vaccin n’est possible qu’après une étude épidémiologique approfondie sur un nombre pertinent de patients pour en vérifier l’efficacité et aussi identifier les contre-indications possibles. Un travail qui demande des mois et des mois. »Nous ferons en sorte, même s’il est produit ailleurs dans le monde, que le vaccin soit accessible à tous ceux qui en ont besoin partout dans le monde », a assuré Paul Stoffels, vice-président du comité exécutif de Johnson & Johnson.

« C’est une promesse que l’industrie [pharmaceutique] fait ensemble », a-t-il ajouté au cours d’une visioconférence organisée par la Fédération internationale des fabricants pharmaceutiques (IFPMA).

Les formalités administratives, telles que les autorisations de mise sur le marché, peuvent être simplifiées et accélérées dans cette course contre la montre, les ressources ne manquent pas et des partenariats public-privé permettent de diluer le risque financier lié aux investissements colossaux qu’exigent la recherche et la production, a-t-il expliqué.

« Nous vivons des moments exceptionnels et l’industrie y répond », a assuré David Ricks, PDG d’Eli Lilly and Company et président de l’IFPMA.

« Nous avons trois axes de travail: assurer la distribution (…), rediriger la technologie existante (…) et créer de nouveaux traitements, de nouveaux vaccins, de nouveaux tests de dépistage qui contribueront à éradiquer le Covid-19″, a-t-il ajouté.

Un calendrier d’essais à respecter

Mais producteurs et autorités de contrôle ne peuvent transiger sur la sécurité d’un candidat vaccin, et donc accélérer le calendrier des essais cliniques et d’étude des résultats, ont prévenu des responsables de grands groupes.

« Cela va prendre de 12 à 18 mois pour avoir un vaccin autorisé sur le marché », selon David Loew, vice-président exécutif de Sanofi et responsable de Sanofi Pasteur.

L’industrie reconnaît que ce délai est une estimation « agressive », mais réaliste si les délais légaux sont réduits. Une fois la formule validée par les agences de régulation, il faudra cependant produire en quantité suffisante et garantir l’approvisionnement sur toute la planète.  »On parle de milliards de personnes, c’est un énorme défi », a souligné David Loew.

Grippe : le vaccin moins efficace ?

Grippe : le vaccin moins efficace ?

 

10.000 morts par an en moyenne d’habitude mais on compterait déjà 1000 morts depuis le début de l’épidémie en ce début d’année. Et il se pourrait que le vaccin actuel soit moins efficace que précédemment. En cause les difficultés à prévoir d’avance les souches possibles du virus déterminées l’année précédente. Une sorte de pari. Le vaccin actuel couvre quatre souches de virus une de H1N1, une de H3N2, et deux de type B. « Sur le virus classique, la souche A, le vaccin couvre à peu près 50% des gens », sur les virus de type B « La couverture est très médiocre, à 20%, Si la couverture est si « médiocre », cela peut s’expliquer par le fait que le virus de la grippe peut muter entre le moment où le vaccin est fabriqué et le moment où l’épidémie se déclenche. Dans ce cas, le vaccin n’est plus efficace. « Chaque vaccin est un pari », a résumé Agnès Buzyn, la ministre de la santé « Le temps de le fabriquer, et il faut plusieurs mois, les industriels parient sur les mutations à venir. Parfois, le pari est gagnant. De temps en temps, moyennement gagné, parfois pas du tout. »

 

Ebola : enfin un vaccin

Ebola : enfin un vaccin

 

La fièvre Ebola qui a déjà fait plus de 10 000 morts pourra désormais être combattue avec efficacité avec un vaccin. Les premiers résultats d’un vaccin à l’essai en Guinée contre la fièvre Ebola montrent qu’il est efficace à 100%, a annoncé vendredi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ce qui laisse espérer qu’une campagne d’injections pourrait mettre fin à l’épidémie qui fait rage en Afrique de l’Ouest. « S’il s’avère efficace, il (le vaccin) changera la donne, la gestion de la crise actuelle liée à Ebola de même que les épidémies futures », a déclaré Margaret Chan, la directrice générale de l’OMS, lors d’une conférence de presse à Genève, parlant d’avancée « très prometteuse ». Les premiers résultats de l’essai clinique du vaccin VSV-ZEBOV, effectué en Guinée sur quelque 4.000 personnes non infectées en contact étroit avec un patient contaminé, montrent que le produit offre une protection complète contre la fièvre hémorragique dix jours encore après son administration.  Le vaccin a été mis au point par l’agence de santé publique du Canada qui en a ensuite cédé la licence à NewLink Genetics, lequel a ensuite signé un accord confiant au groupe américain Merck la responsabilité de le développer, le fabriquer et le distribuer.   »Nous sommes convaincus que le monde est sur le point de disposer d’un vaccin efficace contre Ebola », a dit Marie-Paule Kieny, experte de l’OMS, aux journalistes réunis au siège de l’OMS à Genève. L’alliance du vaccin (Gavi), qui achète des vaccins en gros afin de les fournir à des prix abordables pour les pays en développement, a fait savoir qu’elle était prête à acquérir ce vaccin dès qu’il serait validé. « Nous devons être prêts à agir où que ce soit contre la menace du virus », a déclaré Seth Berkley, directeur du groupement.  Plus de 11.200 personnes sont mortes de l’épidémie, essentiellement dans trois pays d’Afrique de l’Ouest (Sierra Leone, Guinée et Liberia), depuis que la fièvre Ebola s’est déclarée en décembre 2013.

Virus Ebola : un vaccin mais pas avant 2015 ?

Virus Ebola : un vaccin mais pas avant 2015 ?

Pas de traitement pour lutter contre ce virus mortel sauf s’il est détecté très tôt ; Un vaccin est actuellement à l’étude mais il risque d’intervenir après l’épidémie actuelle  et pas avant 2015. Jean-Marie Okwo Bélé,  directeur du département des vaccins et immunisation de l’OMS, a en effet déclaré qu’un vaccin pourrait être trouvé dès l’année prochaine. « Le vaccin le plus avancé a déjà été testé sur des animaux avec des résultats excellents », explique-t-il. Il confie que l’OMS « cible le mois de septembre pour commencer les essais cliniques, d’abord aux Etats-Unis et puis dans un pays africains ». « On peut mettre en place des processus d’urgence pour disposer d’un vaccin au courant de l’année 2015″ (Jean-Marie Okwo Bélé, le directeur du département des vaccins de l’OMS) Il va falloir déterminer « si le vaccin n’a pas d’effets nocifs et que la réponse immunitaire est excellente », poursuit-il, « pour ensuite déterminer les dosages ». Concernant le calendrier, il est optimiste : « Si on commence les essais cliniques au mois de septembre, on peut avoir des résultats vers la fin de l’année ». Les chercheurs pourront passer à une autre phase et comme il s’agit d’une urgence, « on peut mettre en place des processus pour disposer d’un vaccin au courant de l’année 2015″.  Il n’existe pour l’instant aucun traitement efficace, ni aucun vaccin contre le virus Ebola. L’épidémie de fièvre hémorragique a déjà fait plus de 1.000 morts en Afrique de l’Ouest.

 

Un vaccin contre le paludisme ?

Un vaccin contre le Paludisme ?

Espoir enfin de lutter de manière préventive contre le paludisme qui fait 600 000 morts par an.  Ce sont des résultats sans précédent qu’ont publiés, ce jeudi 8 août, des chercheurs américains. Ils ont ont annoncé des résultats très prometteurs et sans précédent de l’essai clinique d’un vaccin contre le paludisme. Ce vaccin, fabriqué à partir de parasites affaiblis responsable du paludisme et transmis par la femelle du moustique Anophèle, a permis d’obtenir jusqu’à 100% de protection chez six des neuf adultes ayant reçu la plus forte dose. Pour cet essai, 40 personnes de 20 à 44 ans ont participé. Nous pensons que ce vaccin permettra d’éliminer le paludisme.Stephen Hoffman, PDG de Sanaria, le laboratoire qui développé le vaccin « Bien que nous soyons encore aux premiers stades du développement, nous pensons que ce vaccin permettra d’éliminer le paludisme », estime Stephen Hoffman, PDG de Sanaria, le laboratoire qui développé le vaccin dont les recherches sont financées par l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAD), le Naval Medical Center et d’autres organismes aux États-Unis, en Europe et en Afrique. « Les scientifiques s’efforcent de produire un vaccin anti-paludéen depuis 30 ans et maintenant ces résultats montrent que nous avons un vaccin sûr, injectable et qui peut sauver des millions de vies », souligne-t-il. Tout en reconnaissant le niveau sans précédent de protection, le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAD s’est toutefois montré prudent en raison du petit nombre de personnes concernées. « Le taux de protection est impressionnant mais le nombre de sujets est relativement faible, explique-t-il. On doit aussi encore démontrer que cette immunisation est durable et qu’elle est efficace contre les multiples variantes du plasmodium », le parasite responsable du paludisme, ajoute-t-il. A cette fin, l’équipe de chercheurs va bientôt entreprendre plusieurs petits essais cliniques en Afrique, en Allemagne et aux Etats-Unis. Ils testeront également différentes fréquences de vaccination avec l’objectif d’obtenir une protection de 100% avec moins de cinq doses du vaccin. Le Dr Anthony Fauci note en outre que la production à grande échelle de ce vaccin pourrait être coûteuse et problématique.  Le vaccin anti-paludéen le plus avancé aujourd’hui appelé « RTS,S » a été développé par l’ONG PATH, le laboratoire pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et la fondation Gates. Il a fait l’objet d’un essai clinique de phase 3, dont les résultats ont été publiés en 2012, dernière étape avant un potentiel feu vert pour la commercialisation. Mais ce vaccin n’a permis de protéger que 31% des nourrissons et 56% des enfants un peu plus âgés.

 

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