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Immobilier : une montée de taux qui va tuer un peu plus le marché

Immobilier : une montée de taux qui va tuer un peu plus le marché

 

Paradoxalement les décisions de la BCE d’abaisser les taux va surenchérir ceux de l’immobilier, de quoi assommer un peu plus un marché complètement atone. En réalité les risques d’explosion de la bulle immobilière existaient déjà car les candidats à l’accession ne sont plus solvables face à des prix trop excessifs ; en outre le robinet des crédits bancaires s’est nettement refermé face aux risques.  «Si la Banque centrale atteint son objectif, le marché des actions reprendra de la vigueur face à celui des obligations, qui verra alors ses taux augmenter. Or, le coût du crédit immobilier est indexé sur ces taux longs, analyse Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi. C’est donc la première pierre de la remontée des taux de crédit qui a été annoncée jeudi.» Si elle se produit, la hausse des taux à long terme, et donc de l’OAT, pourrait cependant être modérée. «Le taux de l’OAT, qui se négociait hier à 1,72 %, pourrait progressivement monter et atteindre 2 % à 2,2 % pendant l’été», estime Axel Botte, stratégiste obligataire chez Natixis AM, qui rappelle que l’OAT s’échangeait aux alentours de 2,5 % en début d’année. D’autres éléments risquent aussi de légèrement renchérir le coût des prêts immobiliers dans les mois qui viennent. Pour faire face aux nouvelles exigences réglementaires, les banques envisagent en effet de recourir à la titrisation d’une partie de ces prêts. Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, a d’ailleurs plaidé dans ce sens en début d’année. Longtemps gelée, la titrisation des prêts immobiliers est réapparue en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Italie en 2010. «Contrairement aux banques américaines, les établissements européens n’ont jamais commis d’excès», souligne Stéphane Caron, responsable gestion crédit structuré chez Natixis AM. En France, le Crédit foncier a réalisé avec succès, il y a quelques semaines, la première opération de titrisation de crédits immobiliers depuis 1995. «La demande des investisseurs pour l’opération du Crédit foncier a été importante, ce qui a rassuré les autres grandes banques ; et certaines d’entre elles devraient lancer des opérations de titrisation d’ici la fin de l’année», explique Fabrice Faure-Dauphin, avocat associé au cabinet Allen & Overy. Ce qui pourrait avoir un impact sur les emprunteurs. «Les banques devront augmenter leurs marges pour rémunérer les investisseurs. Cela devrait donc se traduire par une légère hausse des taux des crédits immobiliers», estime Stéphane Caron. Des hausses qui pourraient atteindre 0,10 % à 0,15 %, selon certains experts. Ce possible durcissement des conditions d’emprunt devrait pénaliser avant tout les jeunes et les ménages modestes, qui peinent de plus en plus à accéder au crédit immobilier, compte tenu des prix toujours élevés de la pierre et de la sélectivité renforcée des banques. «Nous avons vu le taux de désistement pour refus de prêt doubler en quelques mois, passant de 10 % à 20 %», constate François Payelle, président de la FPI (Fédération des promoteurs immobiliers). Pour décrocher un prêt, les emprunteurs doivent montrer patte blanche (apport minimum de 10 %, capacité d’épargne…). «Les banques sont plus attentives qu’il y a quelques mois au respect des critères qu’elles se sont fixé, explique Sandrine Allonier, responsable relations banques chez VousFinancer.com. Elles mettent désormais en place des systèmes de scoring, reposant à la fois sur des critères financiers et subjectifs permettant d’évaluer le potentiel du client.»

 

La BCE va-t-elle-enfin agir ?

La BCE va-t-elle-enfin agir ?

Croissance atone, prix en baisse justifieraient une action forte de la BCE qui hésite depuis plusieurs mois. Mais il faut davantage s’attendre à des mesures cosmétiques. L’annonce mardi d’une baisse inattendue de l’inflation en mai à 0,5% avait déjà renforcé la probabilité de voir la banque centrale annoncer des mesures jeudi. Plusieurs sources avaient fait savoir le mois dernier à Reuters que la BCE préparait un ensemble de mesures susceptibles d’être annoncées à l’issue de sa réunion de juin, incluant la possibilité d’une baisse de ses trois taux directeurs et celle de mesures ciblées visant à favoriser le crédit aux petites et moyennes entreprises. Le président de la BCE, Mario Draghi, a déclaré pour sa part la semaine dernière que l’institution monétaire était « particulièrement attentive » à tout risque de déflation et prête à intervenir en employant des moyens conventionnels ou ciblés, un programme d’ampleur d’achat d’actifs restant possible. La croissance des Dix-Huit a encore une fois été tirée par l’Allemagne et les chiffres suggèrent un PIB en progression de 0,4% à 0,5% en zone euro pour le trimestre en cours, malgré une contraction en France des indices PMI après tout juste deux mois de reprise. Pour l’ensemble de la zone euro, l’accélération de la croissance dans le secteur des services a été contrebalancée par un ralentissement dans le secteur manufacturier. L’indice PMI composite – un bon indicateur d’activité – a reculé à 53,5 contre 53,9 en estimation « flash » et 54,0 en avril malgré la baisse des prix. Il reste toutefois au-dessus de la barre des 50 séparant contraction et expansion de l’activité. « Le rythme de croissance n’est tout simplement pas suffisamment fort pour permettre aux entreprises d’imposer des hausses de prix. Cela pourrait bien sonner le glas des espoirs de reprise vigoureuse sans mesure de soutien », a déclaré Chris Williamson, responsable de la recherche économique chez Markit. Les prix à la production ont encore baissé au mois d’avril, de 0,1% sur un mois et 1,2% sur un an, conformément aux prévisions des analystes.

Renault va assembler sa berline Fluence en Malaisie

Renault va assembler sa berline Fluence en Malaisie

La nouvelle berline Fluence du constructeur automobile français Renault sera assemblée dans des usines implantées en Malaisie. Renault a annoncé ce jeudi 22 mai avoir signé un accord de fabrication avec Tan Chong Group pour l’assemblage de sa berline Fluence en Malaisie, dans le but d’assurer son développement dans ce pays et en Asie du Sud-est.   »Le lancement de Fluence est la première étape d’une phase d’accélération de la croissance de Renault en Malaisie », a indiqué le constructeur automobile français. Pour accompagner la mise en place de cet accord, Renault va augmenter la taille de son réseau local avec un objectif de 25 concessionnaires à l’horizon 2016. Le marché automobile malaisien a enregistré l’an passé une croissance de plus de 5%, avec la vente de 645.000 véhicules. Tan Chong Group était jusqu’à présent le distributeur exclusif des véhicules Nissan et Renault importés en Malaisie.

 

La France va exporter les 35heures en Allemagne

La France va exporter les 35heures en Allemagne

 

La France n’exporte pas ses biens mais elle exporte ses lois sociétales et sociales. La preuve,  les salariés allemands veulent auusi une durée de 35 heures. De quoi réjouir sans doute les salariés des pays en voie de développement qui eux travaillent 70 heures pour 500 euros. Il y a sûrement du souci à se faire pour l’économie européenne.  En effet les Allemands « veulent un nouvel équilibre entre travail et vie privée » puisque près de 70% des personnes interrogées souhaitent travailler 35 heures ou moins. Près de 70% des salariés allemands souhaitent travailler 35 heures ou moins par semaine, selon une enquête réalisée par IG Metall auprès de 500.000 personnes, membres ou non du syndicat, et dont le résultat a été dévoilé mardi 20 mai.
 Selon ce sondage, 45% des personnes interrogées souhaitent une semaine de travail de 35 heures, 18,5% entre 21 et 34 heures et 4,8% encore moins, alors qu’actuellement 17,9% d’entre elles travaillent 35 heures et quelque 9% moins. La durée hebdomadaire officielle du travail en Allemagne est de 40 heures.  »Les gens veulent un nouvel équilibre entre travail et vie privée », a commenté le patron du syndicat, Detlef Wetzel lors d’une conférence réunissant près d’un millier d’adhérents pour leur présenter ces chiffres à Francfort (ouest). Estimant que cela sera l’un des « sujets de société des prochaines années », il a demandé que « le travail s’adapte à la vie des gens et pas seulement le contraire ». La ministre du Travail Andrea Nahles, invitée de la conférence, s’est étonnée de l’ampleur du chiffre mais en a conclu que les Allemands souhaitaient « davantage de flexibilité » pour pouvoir se consacrer à leurs enfants ou leurs parents. La flexibilité réclamée aux salariés, qui sous-entend en particulier qu’ils peuvent être amenés à être joignables ou travailler en dehors de leurs horaires de travail, ne doit pas être « une route à sens unique », a réclamé IG Metall. Si l’enquête montre que 78% des personnes interrogées disent pouvoir s’adapter à la flexibilité réclamée par leurs employeurs, elles réclament aussi une plus grande flexibilité en retour. Selon une autre enquête publiée mardi 20 mai en France, près de sept salariés européens sur dix (67%) disent être sollicités par leur travail en dehors des heures de bureau.  Selon ce baromètre Edenred-Ipsos, mené en ligne en janvier auprès de 8.800 salariés européens de huit pays (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Portugal, Suède et Grande-Bretagne), parmi leurs principales préoccupations professionnelles figurent le niveau de salaire (40%), le maintien de l’emploi (38%), mais aussi le temps consacré au travail (22%). Et ce dernier sujet est une préoccupation croissante dans certains pays comme l’Allemagne (+12 points en un an).

 

Européennes : le PS va payer cher l’addition

Européennes : le PS va payer cher l’addition

 

Affaire Alstom, fiscalité, retour de l’écotaxe, traité de libre échange avec les Etats Unis, autant de sujets qui vont peser lourd pour les élections européennes et coûter très cher au PS. Sans parler du tripatouillage électoral qui repousse les élections régionales. Certes une reforme territoriale indispensable mais ne pourra se faire avec Hollande. Il lui faudrait les 3 /5 ème du parlement, ce qu’il n’a pas. Ou alors plus sûrement un referendum (qu’imposera sans doute le conseil constitutionnel). Mais que Hollande ne veut pas car ce serait un vote anti-Hollande assuré. Quant à la promesse du PS de réorienter la politique européenne c’est un vœu pieux puisque pour l’instant il s’est toujours couché devant Bruxelles et Merkel. Rappelons-nous du fameux pacte de croissance que voulait imposer Hollande à l’ensemble de l’Europe et qui a fini en eau de boudin. Visiblement les parlementaires du PS n’ont rien compris puisqu’ils continuent d’œuvrer à alourdir l’ingénierie fiscale et les procédures de toutes sortes. Surtout il n’y a aucun renoncement au pacte de stabilité qui impose dans des délais invraisemblables une austérité qui tue la croissance et l’emploi. Précisément toujours rien sur l’emploi non plus si ce n’est la promesse du nouveau ministre du travail de parvenir à « seulement »3 millions de chômeurs en 2017. De toute manière il n’en sait rien. Enfin le retournement économique claironné par hollande ne se produit pas et la croissance du premier trimestre devrait être insignifiante. La question qui va se poser est de savoir si Hollande détiendra  encore la légitimité populaire pour diriger le pays après les européennes.

GDF Suez va construire 125 éoliennes en mer

GDF Suez va construire 125 éoliennes  en mer

GDF Suez construira 124 éoliennes au large du Tréport (Seine-Maritime) d’une part, de l’île d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée) d’autre part pour une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW), équivalant à la puissance d’un réacteur nucléaire, pour un coût total de 4 milliards d’euros. GDF Suez, en partenariat avec le portugais EDP Renewables et le français Neoen Marine, s’appuiera sur une nouvelle turbine de 8 MW développée par Areva. Pour ce deuxième appel d’offres lancé en France pour des éoliennes en mer, ce consortium était face à un autre emmené par EDF. EDF Energies nouvelles, en partenariat avec l’allemand WDP offshore, avait proposé une turbine développée par Alstom d’une puissance de 6 MW. « Je souhaite que nous puissions disposer d’une capacité de production électrique en mer de 6.000 MW en 2020, ce qui permettra de couvrir 3,5% de notre consommation d’électricité », a déclaré Ségolène Royal lors d’une conférence de presse, contre 3.000 sur les appels d’offres attribués à ce jour. « Ma volonté est de faire en sorte que la France soit une des premières puissances écologiques d’Europe, elle en a les moyens, la capacité, les compétences », a-t-elle ajouté. Interrogée sur les raisons du choix de GDF Suez, Ségolène Royal a souligné que la course avait été serrée et qu’elle avait suivi l’avis de la Commission de régulation de l’énergie.  Le consortium emmené par GDF Suez misait surtout sur sa turbine de 8 MW – contre six pour celle d’Alstom –, qui permettra d’implanter 30 % d’éoliennes de moins que son concurrent, pour une production d’électricité équivalente.

Alstom va devenir américain….et disparaître ?

Alstom va devenir américain….et disparaître ?

Exemple typique du processus de désindustrialisation, Alstom fleuron de l’industrie française risque de passer sous les couleurs américaines et peut –être à terme de disparaitre. Une entreprise pourtant largement soutenue pas l’Etat et surtout par les commandes de centrales électriques de  matériel ferroviaire (notamment TGV)  et les chantiers navals en son temps. Quand GE aura récupérer les clients et la technologie d’Alstom, il est prévisible que le dégraissage va s’amorcer peut-être pour finir comme nombre d’autres industries. General Electric, le plus grand groupe industriel américain, aurait déjà approché le gouvernement français pour sonder sa position dans le cas de son rachat d’Alstom. Ce conglomérat serait prêt à payer plus de 13 milliards de dollars pour ce fleuron de l’industrie française, soit quelque 25% de plus que sa valeur boursière. Selon la presse américaine, GE aurait déjà obtenu le soutien de Bouygues, actionnaire d’Alstom à hauteur de quelque 25%. Il s’agirait de la plus grosse acquisition pour General Electric depuis sa tentative de rachat de la compagnie Honeywell. GE est déjà leader dans les moteurs d’avion, les locomotives, la génération électrique et les équipements médicaux.  Des « rumeurs totalement infondées » ? Des informations qualifiées de  »rumeurs totalement infondées » par une porte-parole de l’industriel français. Et dans un communiqué publié ce jeudi matin, le groupe assure « qu’il n’est informé d’aucun projet d’offre publique visant son capital ».  Mais selon Bloomberg, un accord entre les deux parties pourrait être annoncé dès la semaine prochaine. Selon son service de communication, Alstom emploie 93.000 personnes dans une centaine de pays, a réalisé un chiffre d’affaires de 20 milliards d’euros et enregistré pour près de 24 milliards d’euros de commandes en 2012/13.

 

Haut Conseil des finances : le plan d’économies va peser sur la croissance

Haut Conseil des finances : le plan d’économies va peser sur la croissance

Pas vraiment enthousiaste à l’égard des prévisions gouvernementales  le nouveau «  machin » de Hollande  : le haut conseil des fiances publiques qui a quand même jugé  que la prévision de croissance du gouvernement, soit 1% en 2014 était « réaliste », et que sa projection de 1,7% pour 2015 n’était pas « hors d’atteinte ». Cet organe indépendant chargé d’évaluer les trajectoires budgétaires a toutefois mis un bémol, écrivant dans son avis que « les mesures d’économies » de 50 milliards d’euros annoncées « pourraient peser davantage que prévu par le gouvernement sur la croissance à court terme ». « Il existe un risque que les effets positifs sur l’emploi et les salaires de la politique d’offre n’atténuent pas les effets négatifs sur l’activité de la consolidation budgétaire », estime le Haut conseil, présidé par le premier président de la Cour des Comptes, Didier Migaud.  L’ajustement structurel prévu par le gouvernement d’ici à 2015 est de 0,8 point, puis de 0,5 jusqu’en 2017, précise l’organisme, rappelant qu’il portera « sur les dépenses publiques dont la croissance en volume serait ramenée à 0,1% par an sur la période 2014-2017, après 0,8% sur la période 2011-13″. En ajoutant la perspective de baisser les prélèvements obligatoires d’ »un montant cumulé de 1 point de PIB », soit une vingtaine de milliards, après 2015, le Haut conseil relève que « ce scénario suppose un enchaînement favorable où l’effet de la confiance restaurée permettrait » de jouer sur les baisses de prélèvements, l’emploi, le pouvoir d’achat et l’investissement des entreprises.  Or, prévient-il, « les effets d’entraînement de la politique de l’offre pourraient survenir avec retard », d’autant plus que « les mesures d’économies sont concentrées sur le début de la période 2015-2017″.

 

Portugal : chômage à 15%, ca va mieux ! (FMI)

Portugal : chômage à 15%, ca va mieux ! (FMI)

 

 Les perspectives économiques immédiates du Portugal s’améliorent alors même que son programme d’aide internationale touche à sa fin mais il doit maintenir le rythme des réformes, en particulier sur le marché du travail, pour éviter de voir sa dette gonfler à nouveau, estime le FMI. Le Fonds monétaire international s’émeut dans un rapport d’un taux de chômage qui dépasse encore les 15% mais il n’en remarque pas moins que « l’activité et l’emploi continuent de dépasser les attentes ». Lisbonne a dépassé son propre objectif de déficit budgétaire l’an passé, en atteignant 4,9% du PIB au lieu des 5,5% visés, ce qui ne peut que aider à atteindre l’objectif de 4% du PIB cette année et de 2,5% l’an prochain, poursuit le FMI. Le programme d’aide élaboré par le FMI et l’Union européenne (UE) se termine officiellement le 17 mai mais l’analyse de la dernière évaluation, qui se fera en mai, et les derniers versements se poursuivront jusqu’à la fin juin. Le gouvernement doit décider début mai s’il sollicite un crédit-relais pour faciliter son retour sur le marché de la dette après la fin du programme d’assistance international.  Le FMI estime que les perspectives concernant la dette portugaise restent « fragiles » mais il ne signale nulle part qu’un crédit de précaution s’imposerait.

 

Hollande va rapidement griller Valls

Hollande va rapidement griller Valls

 

En dépit de sa cote de popularité, Hollande va être rapidement grillé par Hollande. En fait Valls est emmêlé dans le filet des contradictions de Hollande incapable de réformer réellement la France et qui slalome entre les exigences de Bruxelles, la bureaucratie française et les promesses illusoires. Le plan des 50 milliards d’économies au demeurant relativement flou annoncé par Valls sera très mal reçu par beaucoup de monde. Trop peu, trop injuste et trop tard surtout. Seule la croissance et la réforme de l’Etat tentaculaire permettrait de sortir du bourbier. Problème Hollande ne comprend rien à l’économie, il est essentiellement entouré de fonctionnaires et il ne sait pas trancher. Du coup le mécontentement est général. Hollande ajoute à son incompétence et à sa désinvolture des faux pas dommageables pour sa crédibilité comme la nomination de petits copains de l’ENA aux postes stratégiques. Valls est en fait ficelé par cette politique contradictoire, inefficace et injuste. Hollande va entrainer Valls dans sa chute. La débâcle sera terrible lors des élections présidentielles en raison d’une part de l’abstention record (autour de 60%) et de la déroute du PS. Du coup,  le peu de confiance qui reste sera encore gravement affecté. En quelques semaine Hollande va griller Valls dont les annonces n’auront pas d’effets avant des mois voire des années (par exemple sur le dossier de la réforme territoriale repoussée aux calendes grecques) °. Hollande na pas les 3 /5 ème nécessaires au parlement pour faire passer ces orientations institutionnelles et il ne prendra pas le risque d’un référendum qui serait un vote anti-Hollande. Le virage social démocrate de Hollande est un leurre, la vérité c’est qu’il n’y a pas de ligne. Pour faire de la sociale démocratie encore faudrait- il des interlocuteurs représentatifs, ce qui est loin d’être le cas en France notamment pour les syndicats. Le Medef  lui même représente surtout les intérêts des grands groupes. Les patrons comme les salariés sont peu et mal  représentés ; d’où un débat relativement manichéen et même caricatural. Par ailleurs il y a longtemps que le PS ne représente plus les couches populaires qui se refugient dans absentions ou l’extrémisme. Par étonnant le PS est essentiellement un parti d’élus ou de candidats à l’élection issus majoritairement du secteur public qui entretient une relation  très approximative avec les réalités économiques et sociales. La France n’est pas une sociale démocratie mais une monarchie républicaine noyautée par des oligarques dont le seul vrai projet est l’accession  au pouvoir et le maintien. Valls lui – même ne connait pas grand-chose à l’économie et ressort les vielles recettes de rabotage des dépenses budgétaires sans évaluation réelle et de manière aveugle. Il faudra sans doute encore des semaines voire des mois pour que les grands médias partagent ce constat. Mais il est incontournable.

La baisse des cotisations va tirer les salaires vers le bas

La baisse des cotisations va tirer les salaires vers le bas

Il a raison Baroin,  la baisse des cotisations sur les bas salaires va tirer les rémunérations vers le bas ; du fait de effets de seuil les patrons auront tendance à embaucher plutôt des bas salaires pour retrouver de la compétitivité. Il est clair qu’une baisse générale des cotisations aurait été préférable. Le maire de Troyes estime que la baisse des charges sur les bas salaires va décourager les patrons d’employer à des salaires plus élevés. Si François Baroin approuve « l’initiative du pacte de responsabilité », il n’en est pas de même pour les baisses des cotisations sur les bas salaires annoncées par Manuel Valls.  Selon lui, la baisse des charges « va dans la bonne direction ». Mais il prévient :  »Je ne voterai jamais un texte qui impose des conditions de création d’emploi aux entreprises car pour moi c’est la négation de l’économie ». En revanche, sur la baisse des cotisations sur les bas salaires, il affirme : « Plus on baissera les charges sur les bas salaires plus on aura une économie pauvre ».  « C’est une trappe à pauvreté. Nous allons créer un coût prohibitif pour la création d’emplois très largement au-dessus du SMIC », estime-t-il.

 

Hollande va parler, de quoi ? d’un nouveau pacte

Hollande va parler, de quoi ?  d’un nouveau pacte

 

Portait au vitriol de Hollande sur France 2, un président auusi ambigu en politique que dans ses relations avec les femmes. Une sorte de sphinx, indécis, sans vraie colonne vertébrale, qui n’aime pas décider  et surtout préoccupé de prendre le pouvoir et de le conserver. En apparence jovial mais ne manifestant guère d’empathie envers les autres. Bref un super égocentrique mais mou. On lui a souvent auusi d’avoir peur de s’exprimer devant les français, exercice qu’il n’aime pas. Du coup,  Le président de la République devrait s’adresser aux Français avant la fin du mois, sans doute par le biais de la télévision. Après la gifle des élections municipales en mars dernier, François Hollande avait brièvement pris la parole à l’occasion d’une allocution télévisée dans laquelle il avait annoncé la nomination de Manuel Valls à Matignon.  Le  chef de l’Etat devrait préciser ce choix avant la fin du mois. Le Président devrait s’adresser aux Français aux alentour du 28 avril. Lors dette intervention, sans doute télévisée, il devrait également évoquer les contours du pacte de responsabilité. Hollande pourrait bien à l’occasion nous inventer encore un nouveau pacte !

 

Valls – Hollande : qui va bouffer qui ? pour la presse

Valls – Hollande : qui va bouffer qui ? pour la presse

 

 

Valls futur Rocard ou futur Sarkozy s’interroge la presse. « Le Président a tranché comme un chef », admet Eric Decouty dans Libération, tout en estimant qu’à « trois ans de la présidentielle, le chef de l’Etat n’aura pas d’autre joker. »   »Valls risque-t-il d’être rocardisé? » se demande Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne) qui note que « c’est le prix à payer pour ne pas attendre l’échéance présidentielle de 2022. »   »François Hollande vient de tuer son meilleur ennemi », et « nous repasse le film de Mitterrand qui étouffe le populaire Rocard à partir de 1988″, pense Yann Marec du Midi Libre.   » Manuel Valls est un risque parce qu’il n’est pas certain qu’il réussisse à redresser le pays » avance Cécile Cornudet dans Les Echos, « le pire, c’est qu’il est aussi un risque s’il réussit trop bien », ajoute-t-elle.  Bruno Dive dans Sud-Ouest trouve aussi que le chef de l’Etat s’est « inspiré de son mentor socialiste, François Mitterrand », il estime également qu’il prend un vrai risque : « Ou Valls réussit et il devient un rival sérieux pour le président dans la perspective de 2017 ; ou il échoue et c’est le quinquennat qui part à vau l’eau ».   »En cas de réussite, le chef de l’État tirera les marrons du feu en 2017. En cas d’échec, il aura éliminé son principal concurrent à gauche, immolé comme son prédécesseur », pense aussi Raymond Couraud de L’Alsace.   »Valls se souvient que Mitterrand nomma, en 1988, son rival, Rocard, à Matignon pour +lever l’hypothèque Rocard+. Mais il se croit plus malin », affirme Christine Clerc dans Le Télégramme.   »Un bail à Matignon (…) n’est pas le plus sûr moyen de préparer 2017″, reconnaît Michel Urvoy de Ouest-France, tout en soulignant que « pour François Hollande, ce peut-être le moyen de mieux éroder la popularité d’un concurrent possible. »   »D’autres socialistes s’inquiètent surtout de la popularité arrogante de l’ancien ministre de l’Intérieur qui pourrait rapidement faire beaucoup d’ombre au président », trouve Christophe Hérigault (La Nouvelle République du Centre-ouest)  Un président qui a tranché dans le vif juge François Ernenwein dans La Croix : « A cette question brutale d’un changement de politique, François Hollande a donné une réponse nette » en nommant Manuel Valls.   »C’est un peu comme lorsqu’on appelle police secours. Il y avait urgence, il fallait frapper vite et fort. Ce sera Manuel Valls », commente Jean-Claude Souléry (La Dépêche du Midi).  Dans L’Humanité, Patrick Apel-Muller regrette que l’arrivée de Valls « confirme que François Hollande est malentendant, voire sourd au pays » et prévient que « le choix de Manuel Valls rassure la droite, inquiète la gauche et froisse des écologistes qui auront attendu cet ultime épisode pour prendre leurs distances.  L’arrivée de Manuel Valls à Matignon rappelle un ancien Premier ministre à Paul-Henri du Limbert du Figaro, mais… pas Rocard.   »On pense à Mitterrand répondant à Chaban-Delmas après son discours sur la Nouvelle Société : +Quand je vous regarde, je ne doute pas de votre sincérité, mais quand je regarde votre majorité, je doute de votre réussite+ » avait-il dit.

 

 

Face à la crise européenne la BCE va décider de ne rien décider

Face à la crise européenne la BCE va décider de ne rien décider

Croissance atone, chômage de masse, risques de déflation, surévaluation de l’euro et pourtant la BCE va décider de ne rien décider ou pas grand-chose. Sûrement des promesses mas en fait le statu quo. Alors on verra sans doute après les européennes. Encore des mois de perdus ! « L’impression générale que donnent les commentaires des responsables de la BCE est qu’ils ne croient pas que la situation nécessite une action à ce stade », écrit-il dans une note.  Jonathan Loynes, de Capital Economics, juge également qu’ »il semble plus probable que la BCE veuille garder les munitions qu’il lui reste » pour plus tard, dans un contexte où la situation économique s’améliore comme elle le prévoyait.  Les prix ont baissé en Espagne en mars, pour la première fois depuis 2009, tandis que l’inflation a encore ralenti en Allemagne à 1%. Une première estimation pour la zone euro est attendue lundi alors qu’en février, la hausse des prix n’a été que de 0,7%, loin de l’objectif de la BCE de la maintenir proche de 2%.  Pour autant, « ce n’est pas la déflation qui arrive », estiment les économistes d’UBS qui s’attendent, comme la BCE, à ce que la croissance des prix se rapproche progressivement de la cible visée d’ici fin 2016.  Cette semaine, les membres de la BCE ont toutefois légèrement adouci leur discours, laissant entrevoir que l’institution monétaire pourrait en faire plus pour contrer tout risque d’apparition d’une baisse générale des prix néfaste pour l’activité économique.   »Il y a un risque de déflation » en zone euro et même s’ »il n’est pas élevé », la BCE « doit prendre des mesures pour anticiper cette possibilité, avec une politique monétaire encore plus accommodante », a déclaré Luis Maria Linde, gouverneur de la Banque d’Espagne et à ce titre membre du conseil des gouverneurs de la BCE.  Son homologue slovaque Josef Makuch a aussi expliqué que « plusieurs responsables (de la BCE) sont prêts à adopter des mesures non conventionnelles pour éviter de glisser dans un environnement déflationniste ».  Quant au président de la BCE, Mario Draghi, il a réaffirmé que la BCE ferait « ce qui est nécessaire pour maintenir la stabilité des prix » et se tenait « prête à prendre des mesures supplémentaires » si l’inflation ne remontait pas.  Il persiste toutefois à juger le risque de déflation « limité » tandis que le patron de la banque centrale allemande Jens Weidmann l’a considéré lui « très limité », estimant que « le cours actuel des choses ne nécessite pas de changement de politique monétaire ».  Le principal taux d’intérêt directeur de la BCE, baromètre du crédit en zone euro, est déjà à son niveau le plus faible historiquement, 0,25%, tandis que l’institution alimente les banques en liquidités illimitées et très bon marché dans l’espoir qu’elles prêtent davantage aux entreprises et ménages et soutiennent ainsi la croissance.  Les analystes d’UBS n’attendent en conséquence ni baisse de taux, ni rachats d’actifs ou injection de liquidités supplémentaires pour l’heure.  Pour Nikolaus Keis, économiste chez UniCredit, la question est désormais de savoir si la BCE va s’exprimer davantage sur le niveau élevé de l’euro, qui risque de pénaliser les exportations et de peser sur les prix.  Après une offensive mi-mars qui avait contribué à contenir la flambée de la monnaie unique, M. Draghi a répété mardi qu’il ne s’agissait « pas d’un objectif » de la politique monétaire de la BCE mais qu’ »il est très important pour la stabilité des prix et pour la croissance ».

 

Hollande va annoncer, le remaniement, la mesure fiscale aux ménages et le pacte de responsabilité

Hollande va annoncer, le remaniement, la mesure fiscale aux ménages et le pacte de responsabilité

 

Au lendemain du second tour des municipales Hollande veut reprendre la main en annonçant sans doute un remaniement gouvernemental, le pacte de responsabilité et une mesure fiscale pour les ménages. Il pourrait auusi évoquer les 50 milliards d’économies mais en demeurant relativement dans le flou. A cette fin, il a modifié son calendrier en annulant la visite du chef d’Etat tunisien prévue la semaine prochaine.  L’objectif est de redresser la barre de popularité bloquée à 20% des électeurs tant pour le PS que pour Hollande lui-même. Cela avant les européennes où le PS pourrait bien arriver en troisième position derrière l’UMP et le FN. Des européennes particulièrement dangereuses pour la gauche car au rejet de la politique intérieure du gouvernement vont s’ajouter le scepticisme et l’opposition à l’Europe actuelle. Hollande doit donc se bouger car si la défaite aux européennes devait être catastrophique il n’aurait plus d’autre solution que de dissoudre l’assemblée. Autant dire que son mandat prendrait fin même si institutionnellement il demeurerait en place. Hollande est condamné à réagir avec vigueur et  dans l’urgence, ce qu’il déteste par dessus tout, lui l’homme du consensus mou et de la concertation éteignoir. Après les résultats du premier tour l’Elysée et la cohorte de conseillers se sont réveillés avec la gueule de bois. De fait ils ont largement sous-estimé le mécontentement voire la colère dans le pays. Désormais ce sont les élus locaux du PS qui se montrent les plus vindicatifs pour obtenir le réveil de l’Elysée et qui n’hésitent plus à critiquer la politique du gouvernement. Il est probable qu’Hollande annoncera auusi d’autres gadgets pour meubler son intervention la semaine prochaine en particulier la stabilisation du chômage qui pourrait être constaté dès aujourd’hui.

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