Archive pour le Tag 'utilisation'

42 médias attaqués pour utilisation illégale de Google Analytics

 42 médias attaqués pour utilisation illégale de Google Analytics

 

42 grands médias ont attaqué utilisation illégale de Google Analytics. Un outil interdit en France puisqu’il autorise le transfert des données vers les États-Unis notamment. La Cnil estime qu’il n’est pas possible de rendre Google Analytics compatible avec la loi européenne même avec d’autres stratagèmes comme le chiffrement.

Le problème de Google Analytics, comme beaucoup d’autres outils américains, est que le service doit transférer les données des utilisateurs européens aux Etats-Unis pour fonctionner de manière optimale. Or, les lois extraterritoriales américaines, notamment le Cloud Act mais aussi la loi FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act) sont incompatibles avec le Règlement européen sur les protections des données personnelles (RGPD). La raison : les lois extraterritoriales sont « supranationales », donc « supérieures » au RGPD européen. En clair, dans le cadre de traitements par leurs agences de renseignement, les Américains ne se considèrent pas soumis aux obligations du RGPD en ce qui concerne l’information des utilisateurs sur la collecte de leurs données personnelles et leur exploitation.

Google Analytics est l’un des symboles de cette bataille juridique. Dans sa mise en demeure du 10 février dernier suite à la plainte déposée par l’association NOYB (None of your business ou « ce ne sont pas vos affaires », Ndlr) de l’activiste autrichien Max Schrems, la Cnil avait estimé que les données des Français sont transférées aux Etats-Unis « en violation des articles 44 et suivants du RGPD ». Autrement dit, la Cnil a estimé que les conditions de transfert aux Etats-Unis des données collectées par cet outil statistique, faute d’encadrement, peuvent exposer les utilisateurs français à des programmes de surveillance américains.

Google Analytics collecte effectivement des données sensibles :

« En utilisant Google Analytics, les médias fournissent à Google l’historique complet de nos lectures. Ces données valent de l’or pour les entreprises du numérique qui pratiquent le ciblage publicitaire à grande échelle. Elles peuvent révéler nos goûts, nos habitus et même nos opinions politiques. Si je lis des articles sur l’immigration ou bien sur l’agriculture bio, Google peut aisément nous profiler ».

 

L’intelligence artificielle : Pour une utilisation sobre

L’intelligence artificielle : Pour une utilisation sobre

Loin de tous les fantasmes qu’elle charrie, Guy Mamou-Mani, coprésident d’Open, entreprise de services du numérique, plaide pour une utilisation sobre et responsable de l’intelligence artificielle, et plus largement des outils digitaux. ( la Tribune)

 

De quoi parle-t-on lorsque l’on parle d’intelligence artificielle ?

Guy Mamou-Mani : En préambule, il est nécessaire de revenir sur la révolution numérique que nous sommes en train de vivre. Tous les secteurs, toutes les entreprises, tous les métiers, tous les individus sont concernés par cette dernière. Elle va transformer en profondeur, d’une part la vie de chaque citoyen, et de l’autre le business model des organisations. Il faut donc se préparer à cette révolution numérique dont l’un des outils majeurs est l’intelligence artificielle (IA) qui draine énormément de fantasmes. A ce sujet, on peut schématiquement parler de deux niveaux. Il y a, tout d’abord, ce que je nomme l’IA réaliste, basée sur la connaissance de la data et qui va démontrer toute son utilité. Appliquée, par exemple, à la médecine, l’IA va pouvoir faire preuve d’une lisibilité 1 000 fois supérieure à celle de l’humain grâce à l’acquisition d’expérience basée sur la lecture d’un très grand nombre de radios. Non pour remplacer le radiologue, mais bien pour augmenter ses compétences. Et cela est vrai pour tous les métiers.

Qu’en est-il du second niveau ?

Guy Mamou-Mani : Il s’agit de l’IA forte. Elle consiste à imaginer que l’ordinateur va pouvoir devenir autonome et prendre des décisions par lui-même. Le fameux ordinateur HAL du film de Stanley Kubrick, 2001 l’Odyssée de l’Espace, en est une illustration possible. Pour ma part, je pense que cela relève de la science-fiction. Nous n’en sommes pas à ce niveau, et je ne sais pas si l’on y parviendra. Il ne sert donc à rien d’agiter certaines peurs. Aujourd’hui, l’IA qui nous concerne est celle de premier niveau. C’est à partir de celle-ci qu’il convient de raisonner.

L’IA, même de premier niveau, pose toutefois un certain nombre de questions d’ordre éthique. Comment justifier d’une décision prise par une IA ?

Guy Mamou-Mani : C’est effectivement un point crucial. Ma réponse est claire : dans aucun cas, on ne devra laisser l’IA prendre de décisions. C’est à l’homme, aux chefs d’entreprises, aux managers, de prendre une décision en fonction des éléments donnés par l’IA. Au cœur du sujet, se trouve la problématique suivante : l’homme va-t-il rester maître de la décision par rapport à la technologie ou va-t-il la subir ? C’est pourquoi, l’éducation et la formation vont jouer un rôle essentiel pour que nous restions maîtres de ces technologies, via une utilisation sobre responsable de la donnée, et plus largement du numérique. Chez Open, ces réflexions font partie du quotidien du groupe.

On reproche également à l’IA de reproduire les biais humains…

Guy Mamou-Mani : Les algorithmes qui forment la base de l’IA sont élaborés par l’homme. La possibilité existe donc que les biais que nous connaissons soient reproduits par l’IA. Pour passer cet écueil, il existe plusieurs types de réponses. Par exemple, pour lutter contre la misogynie, il faut encourager les femmes à investir le secteur informatique pour devenir des actrices de l’IA. Aujourd’hui, elles ne représentent que 10 à 15 % des personnes qui travaillent dans ce domaine. Il faut faire en sorte que cette proportion augmente pour créer une rupture. Par ailleurs, de la même manière que pour la biologie, il est très important de créer des comités d’éthique qui vont poser un certain nombre de règles. A nous de nous engager pour construire le futur et non pas le subir.

Guy Mamou-Mani est l’auteur de l’ouvrage « L’apocalypse numérique n’aura pas lieu » (Editions de l’Observatoire).

Arrestation de Puigdemont : l’utilisation du conflit catalan pour masquer la crise espagnole

Arrestation de Puigdemont : l’utilisation du conflit catalan pour masquer la crise espagnole

 

 

Puigdemont l’ancien chef du gouvernemenet catalan arrêté en Allemagne à la demande espagnole, un nouvel épisode pathétique de la gouvernance espagnole. Des milliers de manifestants ont évidemment protesté à Barcelone.  L’Allemagne aurait sans doute mieux fait par ailleurs de se tenir à l’écart d’uen affaire politico financière. Car Le premier ministre Rajoy se sert de l’affaire catalane pour tenter d’obtenir uen légitimité contestée en Espagne. Il a donc intérêt à jeter de l’huile sur le feu catalan  étant entendu que Puigdemont n’a pas été sans responsabilité.  Ce n’est toutefois pas un criminel qui mérite 30 ans de prison d’après la justice espagnole. Il ‘a tué personne et s’est seulement fourvoyé dans un référendum illégal. Le  premier ministre n’a déjà pas de majorité, il ne tient que grâce à du marchandage avec les élus basques auxquels il accorde des facilités qu’ils refusent à la Catalogne. Pas fou Rajoy refuse des élections nationales et veut se maintenir jusqu’en 2020. Pourtant  lui et son parti sont impliqués dans des affaires de corruption et a perdu son pari concernant la catalogne. Il comptait sur les sélections au Parlement régional catalan pour éliminer les indépendantistes. Cette élection n’a strictement rien changé et d’une certaine manière la répression et  l’emprisonnement de responsables ont sans doute conforté le camp des électeurs indépendantistes. l. Il serait temps que  l’union européenne se réveille et tape un peu sur la table pour contraindre ce premier ministre à dialoguer enfin. Tout le monde (indépendantistes compris)  a désormais bien admis  que pour le moyen et le court terme la question n’était pas celle de l’indépendance mais d’une plus grande autonomie de la Catalogne un peu sur le modèle Basque. L’entêtement de Rajoy pourrait coûter très cher à l’Espagne mais aussi à l’union économique. C’est une grave défaite électorale, un pari politique perdu par le gouvernement de Madrid puisque les indépendantistes ont de nouveau remporté la majorité absolue au Parlement catalan. Une cuisante défaite de Rajoy qui instrumentalise la question catalane pour se maintenir au pouvoir.

 

 

Botox : Rachida Dati peut tre rassurée l’utilisation du botox se diffuse aussi dans le cerveau

Botox : Rachida Dati peut être rassurée l’utilisation du botox se diffuse aussi dans le cerveau

 

Avec la barbe d’ Emanuel Macron, c’ets la métamorphose physique de Rachida Dati qui a fait là une des journaux consacrés à l’esthétique des politiques. Rachida Dati apparaît en effet le visage gonflé au botox afin de dissimuler les outrages du temps. Certains se sont alors interrogés sur les conséquences physiques et mentales de cette injection de sérum de jeunesse. Ils peuvent cependant être rassurés puisque la fameuse toxine botulique (botox) ce répandrait à terme aussi dans le cerveau ce qui pour Rachida Dati permettrait de muscler une partie du corps sans doute plus essentielle  que celle de son visage. La toxine puissante que des médecins leur ont injectée dans le visage pourrait s’échapper dans le système nerveux central ! Autrement dit, on peut en retrouver dans le cerveau ou la moelle épinière. C’est ce que viennent de découvrir Selon une étude menée par Dr Ismail Küçüker de la Faculté de médecine de Samsun (Turquie) et relayée sur le site de la société américaine de chirurgiens plasticiens, l’utilisation de Botox, conjointement avec un traitement à base d’acide hyaluronique, prolongerait les effets de comblement des rides de ce produit, en réduisant l’activité musculaire de la zone traitée. Les injections d’acide hyaluronique sont l’une des procédures cosmétiques peu invasives les plus courantes car c’est un produit naturel, à base de gel particulièrement  compatible avec le corps. Cependant, sa dégradation rapide limite l’effet antirides dans le temps, notamment en raison de la contraction des muscles voisins. C’est pour réduire cet effet de contraction que les chirurgiens plasticiens ont parfois recours à la toxine botulique (plus connue sous son nom de Botox) afin de provoquer une paralysie temporaire des muscles de la zone traitée. Un « temporaire » qui peut quand même durer quelques mois. Pour valider cette approche, le Dr Küçüker et son équipe ont mené une expérience sur des lapins. « Cette étude a montré que l’application d’acide hyaluronique pour le comblement des rides en combinaison avec la toxine botulique diminue de manière significative le processus de dégradation et augmente le volume restant à la fin de la période de paralysie, » ont déclaré les chercheurs. Ces derniers espèrent que leurs conclusions permettront de promouvoir cette nouvelle procédure auprès des patients qui optent pour un traitement de remplissage dermique.

Sondage : les automobiles réduisent l’utilisation de leur voiture

Sondage : les automobiles réduisent l’utilisation de leur voiture

 

 

Le transport collectif est 3  à 4 fois moins cher que la voiture. Avec la cris,e les automobilistes réduisent l’utilisation de leur voiture. Un automobiliste sur deux diminue ses déplacements en voiture à cause de la crise. Selon une enquête annuelle sur les modes de transports des Français publiée par L’Observatoire de la Mobilité 2014, un Français sur deux utilise régulièrement les transports publics comme le bus, le métro, le tramway, le RER et le TER, en majorité les Franciliens (76%). Avec la crise, 47% des sondés ont diminué leurs déplacements en ville en voiture. Parmi les arguments qui les inciteraient à utiliser les transports publics : la difficulté à circuler, la hausse du prix du carburant, la volonté de faire baisser la pollution et de contribuer à la protection de l’environnement et enfin la hausse du prix du stationnement sont évoquées. Les Français laissent de côté leur voiture pour dépenser moins en essence. En transport, cela revient à 10 centimes le kilomètre contre 30 centimes en voiture. Chaque jour, près de 25 millions d’actifs quittent leur domicile pour rejoindre leur lieu de travail. Parmi eux, 18 millions effectuent ce trajet en voiture alors que plus de la moitié, principalement dans les zones urbaines, pourrait ne pas l’utiliser, selon l’Observatoire. Le coût des embouteillages est estimé à 1.950 euros par foyer et par an aujourd’hui. Un chiffre qui s’élèvera à 2.400 euros dans 15 ans. La part des conducteurs stationnant sur des emplacements interdits atteint 62% à Paris dans le quartier Saint-Germain, 28% à Commerce, 6% à Lyon dans le quartier de la Presqu’île et 1% à Grenoble, à Vaucresson. Dans les centres urbains, 50% des parcs de stationnements publics ne sont rarement, voire jamais, saturés et ils accueillent moins d’un client horaire par place et par jour.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol