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Croissance -secteur manufacturier : petit maintien en zone euro

Croissance -secteur manufacturier :  petit maintien en zone euro

« La reprise du secteur manufacturier européen reste (…) insipide », a estimé Chris Williamson, économiste en chez Markit. La croissance du secteur manufacturier a en effet légèrement accéléré dans la zone euro en octobre, mais continue d’évoluer à un rythme peu soutenu, ce qui suggère que le programme de relance initié en mars par Banque centrale européenne (BCE) n’a pas forcément les effets escomptés. L’indice PMI du secteur manufacturier est ainsi ressorti à 52,3, contre 52,0 en estimation « flash » et également 52,0 en septembre. L’indice, qui retrouve son niveau du mois d’août, est au-dessus de la barre des 50 séparant croissance et contraction d’une activité depuis plus de deux ans.   »Avec une production des usines qui manque de vigueur, un rythme de hausse des embauches tombant à un creux de huit mois et un prix à la sortie des usines reculant à leur niveau le plus marqué depuis février, on comprend mieux pourquoi la BCE envisage des mesures de soutien supplémentaires. » (Chris Williamson, économiste en chez Markit). Le 22 octobre, la BCE a laissé ses taux directeurs et son programme d’achats d’actifs inchangés mais son président, Mario Draghi, a ravi les marchés en promettant que l’institution débattrait en décembre de l’opportunité d’agir davantage pour soutenir les prix et l’activité. La composante prix à la production est revenue à 48,6 en octobre, contre 48,7 en septembre. En août, les prix facturés par les entreprises avaient connu une légère hausse.

BCE : objectif baisse de l’euro ?

BCE : objectif baisse de l’euro ?

Dans son allocution de politique générale Valls s’est attribué la paternité de la baisse de l’Euro ; en fait la voix de la France a sans doute très peu compté, c’est davantage l’atonie de la croissance européenne qui créent les conditions d’un affaiblissement de la monnaie de la zone Euro. Cela avec l’assentiment tacite des autres banques centrales inquiètes de l’impact négatif de l’Europe sur l’ensemble de lé croissance mondiale. Plusieurs responsables de l’institution de Francfort ont ouvertement évoqué la nécessité d’affaiblir l’euro pour redonner de l’élan à l’économie de la zone euro, qui a stagné au deuxième trimestre et flirte dangereusement avec la déflation. Les banquiers centraux des grands pays industrialisés évitent habituellement ce genre de propos, de peur qu’une politique de dévaluation compétitive déclenche une surenchère et incite certains au protectionnisme. Mais les mesures prises récemment par la BCE, qui ont contribué à faire tomber l’euro sous 1,30 dollar contre près de 1,40 en mai, n’ont guère suscité d’objections.   »Personne ne reproche à la BCE de déclencher une guerre des monnaies parce que tout le monde a peur de voir la zone euro s’enfoncer dans la déflation », explique un responsable japonais directement informé de la politique de taux de change. « Voir les Européens faire le nécessaire pour éviter la déflation est de l’intérêt de l’économie mondiale. » Le Japon avait bénéficié de la même mansuétude de la part de ses partenaires du G20 l’an dernier lors du lancement des « Abenomics », le plan du Premier ministre Shinzo Abe qui avait enclenché une forte baisse du yen. Pour la BCE, la dépréciation de la monnaie unique est d’autant plus importante que ses autres décisions peinent à se répercuter sur le crédit aux ménages et aux entreprises, le contexte économique et réglementaire incitant les banques à la prudence tandis que les tensions géopolitiques pèsent sur la demande de prêts. « Au moment où la zone euro, économiquement, fait pire que les Etats-Unis et le Royaume-Uni, la baisse de l’euro face au dollar et à la livre est le remède idéal », estime Barry Eichengreen, professeur d’économie à l’Université de Californie et considéré comme l’un des meilleurs experts mondiaux des devises.




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