Archive pour le Tag 'urgentistes'

Hôpital public »: la crise va s’amplifier selon le porte-parole des urgentistes de France

Hôpital public »: la crise va s’amplifier selon le porte-parole des urgentistes de France

« On risque d’avoir une accélération de la politique de destruction de l’hôpital public », avec la nomination annoncée d’Aurélien Rousseau au ministère de la Santé, indique ce jeudi sur franceinfo, Christophe Prudhomme urgentiste et porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF). « Nous sommes très inquiets de la nomination d’Aurélien Rousseau qui lors de son passage à l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France n’a rien fait pour développer le secteur public ».


franceinfo : Quelle est votre réaction à l’arrivée annoncée d’Aurélien Rousseau au ministère de la Santé ?

Christophe Prudhomme : Il fait partie des ultralibéraux, il n’est plus du tout à gauche. On a bien vu que quand il a été directeur de l’ARS d’Ile-de-France, il a largement favorisé la fermeture de lits, les restructurations qui aboutissent au fait qu’en plein été nous ne savons quoi faire des malades parce qu’il y a énormément de lits de fermés. Il a favorisé le développement du secteur privé, les consultations sans rendez-vous du secteur privé avec le scandale du Cosem.

Pour vous rien ne va changer ?

Je pense que ça va être pire parce qu’à la différence de François Braun qui était de la société civile, un médecin, Aurélien Rousseau est un vrai politique très proche d’Emmanuel Macron. On risque d’avoir une accélération de la politique de destruction de l’hôpital public.

Quels sont les dossiers prioritaires d’Aurélien Rousseau ?

Le dossier prioritaire d’Aurélien Rousseau, ce serait de faire en sorte d’appliquer la Constitution pour le système de santé, c’est que tout citoyen puisse avoir un médecin traitant, et que tout citoyen soit à trente minutes d’un hôpital dont le service d’urgence est ouvert. Le système de santé est en train de s’effondrer et face au gouvernement que l’on a aujourd’hui, la santé doit être un service public dans le cadre de l’aménagement du territoire avec un financement à 100% de la Sécurité sociale. Nous sommes très inquiets de la nomination d’Aurélien Rousseau qui lors de son passage à l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France n’a rien fait pour développer le secteur public. On change les têtes mais on ne change pas de politique.

Urgentistes: 25 démissions de médecins à Toulouse

Urgentistes: 25 démissions de médecins à Toulouse

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Vingt-cinq urgentistes du CHU de Toulouse ont annoncé jeudi dans un courrier qu’ils allaient démissionner en bloc de leur fonction, excédés par le manque de moyens pour les services d’urgence. Un phénomène qui éventuellement pourrait s’étendre à d’autres établissements du fait que la crise sanitaire presque passée,  les mêmes contraintes de moyens pèsent sur des services déjà largement  débordés. Usé set désabusés, ces médecins ironisent même:

«Ah ils étaient bruyants les applaudissements, tous les soirs à 20H00. Elles étaient larmoyantes, les déclarations comme quoi nous faisions un travail formidable…», dans la lettre diffusée jeudi par le journal Libération.

«Exercer ce métier difficile, dans des conditions épouvantables et indignes pour les patients : c’est non. (…) C’est pourquoi nous choisissons de quitter nos fonctions dans une institution où la seule de nos revendications, celle de la sécurité de nos patients, est traitée avec le plus grand mépris», ont-il écrit à l’ARS et à la direction du CHU. «Nous allons envoyer les lettres (de démission) lundi», a précisé à l’AFP Julie Oudet, membre de ce groupe.

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La tourmente passée, ils exigent le maintien des «quelques moyens» débloqués pour faire face à la crise sanitaire. «La direction du CHU de Toulouse a décidé de suspendre la totalité de ces moyens, nous contraignant à travailler dans la peur. Nous refusons désormais d’exercer au quotidien dans la peur, faute de moyens pour travailler correctement», dénoncent les médecins.

 

Plan hôpital :  » pas à la hauteur de l’enjeu  » ( urgentistes )

Plan hôpital :  » pas à la hauteur de l’enjeu  » ( urgentistes )

 

Une prime de 66 euros par mois pour le personnel parisien,   c’est la réponse du gouvernement face à la crise des Hôpitaux .  Christophe Prudhomme, médecin urgentiste et porte-parole de l’association des médecins urgentistes de France, est évidemment très critique.

« on demande quatre milliards, une prime de 800 euros annuels soit 66 euros brut par mois : est-ce à la hauteur de ce qui est réclamé par le personnel ? Absolument pas. »

« Ça ne répond pas aux revendications qui ont été posées sur les effectifs supplémentaires, des augmentations de salaires très significatives pour tout le monde », conteste-il, avant de demander « que l’on arrête de fermer des lits et des hôpitaux ». « Ce que nous réclamons aujourd’hui, ce n’est pas un saupoudrage de mesures spécifiques », poursuit-il. Au nom du personnel, Christophe Prudhomme demande ainsi des « augmentations de salaires générales pour l’ensemble des soignants ».

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé qu’une prime annuelle de 800 euros net serait attribuée de manière « pérenne » à quelque 40.000 infirmiers et aides-soignants vivant à Paris et sa proche banlieue et gagnant moins de 1.900 euros par mois. Mais, pour Christophe Prudhomme, d’autres problèmes doivent être réglés.  »En Île-de-France, on aimerait bien que l’on ait une direction de l’assistance publique qui n’épuise pas le personnel », lance-t-il.

 

Édouard Philippe a également annoncé mercredi que l’État allait reprendre 10 milliards d’euros de la dette des hôpitaux sur trois ans afin d’aider à « restaurer l’équilibre financier des établissements ». Mais pour Christophe Prudhomme, les mesures doivent être plus radicales. (Notons que c’est comme pour la dette SNCF, le budget 2020 n’en parle même pas ! ) « Aujourd’hui, l’hôpital public est en train de mourir. La question que nous posons à monsieur Macron, c’est : est-ce qu’il veut sauver l’hôpital public ou est-ce qu’il veut le tuer ? », s’interroge le médecin urgentiste.  sans compter surtout sur le fait que la crise des hôpitaux ne concerne pas seulement Paris mais la France entière et notamment des services d’urgence complètement débordés.

A noter que  prime et salaire sont deux choses bien différentes. Dans la fonction publique, une augmentation des salaires doit passer par une hausse du point d’indice. Une option non retenue par le gouvernement. Si l’indice a déjà (légèrement) augmenté depuis le début du quinquennat, la hausse de salaire correspondante n’équivaudra qu’à 78,67 euros bruts par mois pour les infirmiers débutants. Les primes annoncées ne rentreront pas non plus dans le calcul des pensions de retraite des fonctionnaires.

Autre point noir, pour les collectifs et syndicats : les nouvelles primes annoncées par le gouvernement ne vont pas être attribuées de manière uniforme. L’une concerne seulement les bas salaires qui travaillent à Paris et en proche banlieue, une autre les aides-soignants en gériatrie, quand une autre est laissée à l’appréciation de chaque établissement. Dans ces conditions, le syndicat national des professionnels infirmiers a annoncé qu’il allait continuer à faire grève.  »Le 5 décembre, on sera là. »

Urgences : les médecins urgentistes aussi dans l’action

Urgences : les médecins urgentistes aussi dans l’action  

L’Association des médecins urgentistes de France (Amuf) a annoncé, jeudi 12 septembre, rejoindre le mouvement de protestation. Il s’agit de la première organisation de médecins à rallier le mouvement. « On n’est pas du tout d’accord » avec les mesures dévoilées par le gouvernement, a déclaré devant la presse Patrick Pelloux, président de l’Amuf. « Cet argent est totalement inadapté », a-t-il ajouté.

Après six mois de mobilisation, le collectif Inter-urgences a voté, mardi, en faveur d’une nouvelle journée d’actions le 26 septembre prochain. Il continue de réclamer des  »réouvertures de lits », des « recrutements à la hauteur des besoins » ainsi qu’une « augmentation de 300 euros nets mensuels pour tous les hospitaliers ».

Une prime accordée pour les urgentistes

Une prime accordée  pour les  urgentistes

En gros, le gouvernement va accorder une prime de 100 euros environ aux urgentistes. (30 000 agents concernés). Par contre, les embauches seront très marginales : en moyenne un demi-agent par service d’urgence. ; Il faudra en effet se satisfaire d’une enveloppe de 15 millions pour toute la France Les urgentistes non médicaux (aide-soignantes, brancardiers, etc.) seront désormais bénéficiaires de la prime de risque déjà versée aux infirmiers psychiatriques. Cette prime de 100 euros brut par mois sera en outre revalorisée à 118 euros brut, soit 100 euros net, à partir du 1er juillet. Trente mille personnes sont concernées, a précisé la ministre. Ces personnes sont en première ligne pour faire face aux incivilités et autres états d’ébriété, a fait valoir Agnès Buzyn. La grève des urgentistes dans les hôpitaux de Paris (AP-HP) a eu pour déclencheur les violences émanant des patients. Par ailleurs, une prime de 100 euros brut sera versée aux personnels paramédicaux (infirmiers) qui accepteront d’effectuer des tâches médicales dans le cadre de protocoles de coopération, précise le député Thomas Mesnier. En outre, une enveloppe de 15 millions d’euros est allouée aux établissements hospitaliers pour qu’ils puissent recruter du personnel paramédical durant la période des congés estivaux. Comme le prévoit la loi de réforme de système de santé en cours de vote au Parlement, le plafond des heures supplémentaires possibles est porté à 20 heures par mois, soit 240 heures par an pour l’ensemble des personnels.

“Quinze millions d’euros pour les postes, c’est l’équivalent de 350 emplois, c’est-à-dire un demi-emploi par service d’urgence. On est très en deçà de ce qu’il faut aujourd’hui”, a dit-il en soulignant qu’à ses yeux, il manquait 700




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