Archive pour le Tag 'urgence'

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L’urgence d’une régulation financière

La régulation financière reste à faire

 

Dans « la Tribune » on présente un ouvrage très intéressant sur la crise notamment financière . Une mise en cause du surdimensionnement de la sphère financière (par rapport à l’économie réelle) et les dangers de sa concentration. En fait pas grand-chose n’a changé depuis 2008 puisqu’au contraire la concentration bancaire s’est accrue et que la spéculation continue faut de vraie réforme bancaire en particulier en France où on a réalisé la plus petite réforme. Sans parler du shadow banking, de la présence des banques dans les paradis fiscaux, des produits  dérivés ou encore des transactions à haute fréquence. En fait la régulation court après la sophistication financière. Avec évidemment le risque de l’éclatement d’une nouvelle bulle.  Pour bien identifier là où le bât blesse, la lecture d’un petit ouvrage « Parlons banques en 30 questions« (*), coécrit par l’universitaire Jézabel Couppey-Soubeyran et l’analyste financier Christophe Nijdam, est recommandée. Très pédagogues, les deux auteurs s’attèlent dans un premier temps à répondre aux questions les plus fondamentales de la finance : du rôle indispensable des banques dans le financement de l’économie aux dérives liées à leurs activités de marchés, en passant par une définition assez précise de tous leurs différents métiers. Autre intérêt du livre : il donne quelques éléments d’histoire, indispensables pour bien comprendre la réalité des crises financières. Les deux auteurs détaillent surtout les sujets bancaires les plus brûlants du moment. Qu’il s’agisse de la mise en place de l’Union bancaire au niveau européen, de la montée en puissance de la finance de l’ombre -le « shadow banking« -, ou de la nécessité -ou non- de séparer les activités de banque de dépôts et de banque d’affaires – à ce propos, les auteurs estiment d’ailleurs que, de toutes les lois de séparation proposées au niveau mondial depuis 2008, la loi française « Moscovici » est celle qui… sépare le moins. Au-delà de l’aspect pédagogique, les auteurs développent dans leur ouvrage les grands combats à mener pour ne plus connaître pareille crise : réduire l’endettement des banques, accroître la part de leurs fonds propres pour qu’elles puissent faire face à des difficultés, diminuer la taille des grands groupes bancaires et la concentration du secteur, améliorer sa surveillance et mettre en place des sanctions pénales pour les dirigeants qui ont failli. Le livre interpelle enfin le lecteur sur les multiples carences en matière de gestion des risques des banques, auxquelles on donne visiblement beaucoup trop d’autonomie pour définir à quel point leurs activités de marché sont risquées. Souvent, les banques se sont appuyées sur des séries statistiques pour assurer au régulateur que la situation était sous contrôle, que tout était en règle… avant de subir de terribles déconvenues. C’est ce qui s’est récemment passé dans l’affaire de la Baleine de Londres qui a vu un trader – français – occasionner une perte de 6,2 milliards de dollars pour sa banque, l’américaine JP Morgan. Les auteurs s’amusent ainsi à citer l’écrivain Mark Twain qui disait: « Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques. » Une citation qui s’applique très bien au monde de la « finance casino« .

Emploi : les mesures d’urgence de la CGMPE

Emploi : les mesures d’urgence de la CGMPE

 

Des mesures qui vont sans doute encore susciter nombreuses réactions négatives des institutionnels pourtant moins brutales que celle du Medef et forcément plus adaptées aux petites entreprises ; des propositions moins sexy que celle du Medef, plus réalistes notamment la proposition d’insertion des chômeurs via l’intérim ou encore les aides financière à la mobilité. La mesure la plus discutée sera sans doute ce contrat de croissance adossé temporellement à des objectifs d’activité de l’entreprise. La CGPME a proposé mardi des « mesures d’exception » pour lutter contre le chômage, dont l’allongement de la durée maximale des contrats de travail à durée déterminée (CDD) à 30 mois au lieu de 18 et la mise en place d’un « contrat de croissance ».  L’organisation patronale des petites et moyennes entreprises a ainsi grillé la politesse au Medef, qui présente mercredi ses propres propositions pour crée des emplois. Outre l’allongement du CDD, la CGPME propose des mesures pour favoriser l’accès des jeunes et des seniors aux emplois dans l’intérim, ainsi que la création d’un crédit-relais à taux zéro et la suppression des pénalités pour remboursement anticipé d’emprunts immobiliers en cas de mobilité professionnelle. L’organisation patronale prône aussi la mise en place dans les PME d’un nouveau contrat de travail à durée indéterminée (CDI), le « contrat de croissance », liant le maintien d’un emploi à des objectifs contractuels en matière d’activité économique, afin de lever les réticences des employeurs à embaucher. « La non atteinte de ces objectifs globaux pendant une période (…) qui pourrait, par exemple, être de trois ans, motiverait la rupture éventuelle du contrat de travail des personnes embauchées dans le cadre de ce dispositif », explique la CGPME.  Elle suggère aussi de rétablir l’exonération de charges pour tout emploi supplémentaire dans les très petites entreprises (TPE), supprimée en 2010, en la réorientant vers les jeunes et les seniors. Elle recommande enfin, parmi d’autres mesures, de garantir une embauche sous contrat à durée indéterminée (CDI) à l’issue d’une formation en apprentissage, sous réserve d’un engagement du bénéficiaire à rester dans l’entreprise pour une durée au moins équivalente à sa formation.

 

Ebola : décrétée urgence mondiale

Ebola : décrétée   urgence mondiale

Il aura fallu du temps pour que les autorités prennent la mesure du risque de santé au plan mondial surtout après les migrations de l’été. Le pire concerne évidemment l’Afrique mais d’autres continents seront nécessairement touchés du fait de la mobilité en particulier des touristes. L’épidémie de fièvre due au virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest est un événement exceptionnel et constitue désormais un risque mondial pour la santé publique, a déclaré vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La déclaration de l’urgence au niveau mondial a pour effet de relever le niveau de vigilance pour la transmission du virus. Les conséquences possibles d’une nouvelle propagation de l’épidémie, qui a fait près de 1.000 morts dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest, sont « particulièrement graves », compte tenu de la virulence d’Ebola, précise l’OMS. « Une réponse internationale coordonnée est considérée comme essentielle pour arrêter et faire reculer la propagation internationale d’Ebola », déclare l’OMS dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion de deux jours de son comité d’urgence. « L’épidémie va plus vite que ce que nous pouvons contrôler », a déclaré à la presse la directrice générale de l’OMS Margaret Chan lors d’une conférence téléphonique du siège de l’OMS à Genève. « La déclaration (…) va attirer l’attention des dirigeants de tous les pays au plus haut niveau. Cela ne peut être fait par les seuls ministères de la Santé », a-t-elle expliqué. L’OMS conseille à tous les Etats affectés par l’épidémie, à savoir la Guinée, le Liberia, le Nigeria et la Sierra Leone, de déclarer l’état d’urgence. L’OMS estime toutefois qu’il n’y a pas besoin d’édicter une interdiction générale concernant le commerce et les déplacements internationaux. L’épidémie d’Ebola, qui se transmet par contact direct entre humains via les sécrétions et fluides corporels, peut être stoppée, pour peu que les mesures adéquates soient prises, a estimé Keiji Fukuda, directeur général adjoint chargé de la sécurité sanitaire.

Chrétiens d’Irak : urgence

Chrétiens d’Irak : urgence

 « Face à la gravité de cette situation dont la population civile et les minorités religieuses sont les premières victimes, la France demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, afin que la communauté internationale se mobilise pour contrer la menace terroriste en Irak et pour apporter aide et protection aux populations menacées » Fabius. Cette demande intervient quelques heures après la prise de Karakoch, la plus grande ville chrétienne du pays. Cette ville de 50 000 habitants abritait aussi de nombreux chrétiens chassés de Mossoul, tombée aux mains des djihadistes le 10 juin.  « La France est très vivement préoccupée par les dernières avancées de l’EIIL [ancien nom de l'EI, NDLR] dans le nord de l’Irak et par la prise de Karakoch, la plus grande ville chrétienne d’Irak, et par les exactions intolérables qui sont commises », a souligné Laurent Fabius. Les djihadistes se sont aussi emparés d’autres villes du nord de l’Irak, forçant des dizaines de milliers de personnes à s’échapper. Quelques heures avant la demande de Laurent Fabius, Le pape François avait lancé un appel à la communauté internationale pour protéger les populations du nord de l’Irak et leur « assurer les aides nécessaires ». Ces populations, en grande partie chrétiennes, ont été contraintes de fuir devant l’avancée des djihadistes de l’Etat islamique. Le pape a adressé ce « pressant appel à la communauté internationale, afin qu’elle se mobilise pour mettre fin au drame humanitaire en cours ».  Le patriarche chaldéen Louis Sako, qui évoque 100 000 chrétiens déplacés, a également exhorté la communauté internationale à agir, redoutant un « génocide » : « Aujourd’hui, nous lançons un appel avec beaucoup de douleur et de tristesse, au conseil de sécurité de l’ONU, à l’Union européenne et aux organisations humanitaires, pour qu’ils aident ces gens en danger de mort. » Dans une lettre adressée au pape François, aux patriarches d’Orient et aux présidents des conférences épiscopales du monde entier, il appelle la communauté internationale à une « prise de conscience » et à des « actions concrètes ». La solution se trouve « uniquement entre les mains de la communauté internationale, à commencer par les superpuissances», affirme-t-il dans sa lettre, citée par La Croix.  Avant l’invasion américaine de 2003, plus d’un million de chrétiens vivaient en Irak, dont plus de 600 000 à Bagdad. Mais, en raison des violences meurtrières qui ont secoué le pays depuis dix ans, ils ne sont aujourd’hui pas plus de 400 000 sur l’ensemble du territoire.

 

Valls : situation d’urgence mais des mesures en 2015, 2016, 2017…2021 !

Valls : situation d’urgence mais des mesures en 2015, 2016, 2017…2021 !

 

De toute évidence il y a un problème d’agenda dans les mesures annoncées par Valls. Certes il constate la situation d’urgence du pays dans tous les domaines (notamment  croissance, chômage, déficit compétitivité) mais il n’en tire pas les conséquences en matière de calendrier. Il  fallait évidemment prendre des mesures à effet quasi immédiat ( à partir de juillet par exemple) permettant d’agir sur 2014 qui s’annonce catastrophique sur le plan de la croissance (1% et à condition que la conjoncture internationale ne se dégrade pas avec la Crise des pays émergents et celle de l’Ukraine). Certaines orientations relèvent d’ailleurs davantage des intentions que des décisions (exemple : réforme administrative pourtant si indispensable). Ni Valls, ni Hollande ne seront là en 2018 et malheureusement il y a fort à parier que la nouvelle majorité de 2017 voudra faire le contraire de ce voulait engager la gauche dans ce domaine ‘( derrière il y a en effet la maîtrise du Sénat). Pour résumer, trop peu, trop flou et surtout trop loin. L’année 2014 sera détestable en matière de croissance, elle va plomber un peu plus la confiance d’autant que la gauche va sans doute ramasser la plus belle fessée de sa vie aux européennes. Sans confiance, pas de reprise ni de la demande, ni des investissements, c’est un préalable même s’il faut en même temps retrouver compétitivité et pouvoir d’achat. Pour les ménages, c’est cosmétique ; pour les entreprises encore insuffisants et trop lointain.

Une urgence : supprimer le sénat

Une urgence : supprimer le sénat

 

A quoi sert le sénat ? A rien sinon qu’alourdir le processus d’élaboration législative et à accroitre la fiscalité. De toute manière, l’assemblée en cas de rejet d’une disposition par le sénat décide en dernier ressort. En outre, il convient de dénoncer le coût exorbitant du fonctionnement du sénat  ( 306,6 millions).  Un sénateur  perçoit 21 420 euros par mois (140 518 francs) + divers avantage (trains prêts etc.) à titre personnel, le sénateur empoche au moins 13 219,65 euros (86 720 francs).  Soit indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 euros plus  indemnités de frais de mandat de 6.450,26 euros (non imposable),  crédits collaborateurs (1): 6894,51 euros et subvention mensuelle groupe politique: 1.306,36 euros. Dans le même temps le Conseil économique et social (CESE)  comprend 231 membres, pour un budget de 36 Millions Euros. 500 sénateurs pour quoi faire puisqu’il ne peut en tout état de cause imposer une loi au gouvernement. Le sénat composé d’élus locaux constitue un lobby des intérêts locaux de ces élus. Témoin le vote récemment d’une proposition pour la révision générale de la valeur locative de tous les logements en France, 40 millions ! Une vraie folie qui cache en fait la volonté d’accroitre encore une fiscalité locale de plus en plus insupportable. Le sénat est à limage de ces élus locaux, irresponsable. La plupart de ces élus locaux n’ont d’autres ambitions que d’engager des projets pharaoniques pour marquer leur passage et le faire durer le plus longtemps possible. A ces investissements inutiles, il faut ajouter un fonctionnement aux dérives financières incontrôlées (400 000 fonctionnaires embauchés en trop par rapport aux tâches réelles de décentralisation). De plus, le  sénat fait double emplois avec d’autres organismes comme la Cour des comptes et le conseil économique et social. Le contrôle du gouvernement est déjà très bien assuré par la Cour des comptes qui elle est composée de fonctionnaires compétents et indépendant politiquement. La Cour des comptes couvre tous les champs activité du gouvernement et des établissements publics ; pour les études économiques et sociale, le CES fait aussi double emploi avec le sénat. Certes le CES ne peut imposer de décisions mais le sénat non plus. Evidemment la réforme Jospin dite de modernisation de la vie politique a éludé ce sujet fondamental. Le sénat est en fait un syndicat d’élus locaux, inutile, couteux et obsolète. Au moment où des efforts sont demandés à tous les français, il serait temps que la classe politique s’interroge aussi sur le coût qu’elle engendre pour la collectivité.

Une urgence : améliorer les connaissances en calcul à l’école et dans les partis politiques

Une urgence : améliorer les connaissances en calcul à l’école et dans les partis politiques

 

A en juger par l’état des connaissances, un plan national devrait  être lancé pour améliorer le savoir en calcul. Désormais,  la primarisation n’affecte pas seulement le secondaire mais l’enseignement supérieur (la preuve on donne des cours orthographe dans des universités !) ; la plupart des responsables politiques pourtant diplômés de l’enseignement  supérieur peinent à faire des additions, surtout lorsqu’il s’agit de compter les voix des électeurs. On ne peut faire de procès spécifiques à l’UMP, les congrès du PS avaient donné l’exemple. En outre,  les faiblesses des savoirs concernent d’autres matières comme le français. La preuve, Hollande à propos du mariage homo vient de confondre liberté de conscience, clause de conscience, égalité et principes républicains. Pas étonnant, à l’ENA aussi, on se contente d’effleurer les matières de base pour privilégier la dialectique du vendeur d’aspirateurs. Un chercheur expert en enseignement s’interrogeait récemment de manière assez ésotérique sur la pédagogie  « faut-il privilégier le ludique ou le symbolique  » pour améliorer les connaissances de base ?  ; réponse : Il y a plus de 50 ans, on utilisait le lyrique en chantant les tables de multiplication ; à dix ans tout le monde savait écrire et compter. Pas étonnant que la France ait laissé dériver son endettement, la génération politique actuelle a vraiment des problèmes relationnels avec les additions mais aussi avec la langue française  et la démocratie.

Vote des étrangers : l’urgence du moment ?

Vote des étrangers : l’urgence du moment ?

Les bobos du PS font du vote des étrangers l’urgence du moment. A croire qu’ils n’ont sans doute pas dans leur entourage et leur famille l’écho de ce que souhaitent ces étrangers : des titres de séjour, du travail et un logement (accompagnez un jour un immigré au service des immigrés de la préfecture, un régal administratif !). Voter pour le maire de Romorantin ou celui du 13 ème arrondissemenet de Paris, quelle urgence ! Alors que le droit de vote des étrangers aux élections locales semble repousser aux calendes grecques, les socialistes entendent cependant  mettre la pression sur l’exécutif. Après « l’appel des 75″, du nom des 75 députés socialistes qui avaient exhorté, le 17 septembre, François Hollande et le gouvernement Ayrault à accélérer la cadence, une pétition nationale est aujourd’hui lancée par Jean-Christophe Cambadélis. « Il faut cesser de reculer, de tergiverser, de biaiser ! », écrit le secrétaire national et ancien candidat au poste de premier secrétaire du PS, en, guise d’introduction, rappelant que le droit de vote des étrangers fait partie des promesses du candidat Hollande et qu’il a été élu « en étant clair » sur ce sujet. « Nous soussignés, demandons que la parole du peuple soit respectée (…) « Le droit de vote est un point d’appui pour l’intégration laïque », peut-on lire dans la pétition mise en ligne, mardi, sur le site Internet du député de Paris. « Nous n’abandonnerons pas ! Nous voulons le vote des étrangers », conclut le texte. Jean-Christophe Cambadélis n’est pas le premier à rappeler au gouvernement ses engagements, alors que la mise en place de ce droit de vote pour les municipales de 2014 semble plus que jamais compromise. Invitée de Radio Classique, il y a une semaine, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, avait reconnu à demi-mots, que la réforme ne serait pas présentée au Parlement en 2013, contrairement à ce qu’avait affirmé Jean-Marc Ayrault. Au Congrès du PS à Toulouse, le week-end dernier, plusieurs ténors socialistes ont mis la pression sur l’exécutif. Plus ou moins frontalement. Ainsi, Benoît Hamon a-t-il pris soin de rappeler que l’engagement de François Hollande en faveur du droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales n’était « pas ouvert à la négociation ». A la tribune, Martine Aubry et Elisabeth Guigou ont rappelé leur attachement à cette réforme, souhaitant qu’elle soit applicable en vue des municipales de 2014.

 

 

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