Archive pour le Tag 'urgence'

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Plan urgence emploi de Hollande : une opération politique

Plan urgence emploi de  Hollande : une opération politique

 

 

L’annonce du plan d’urgence concernant l’emploi obéit évidemment à des préoccupations essentiellement politiciennes. L’enjeu est de faire remonter la cote de popularité de Hollande plombée à 25 % (comme celle de Sarkozy) tandis que celle de Juppé obtient 57 % et Macron 53 %. Ce qui est en jeu c’est l’emploi ….. mais l’emploi de Hollande. Bien entendu on ne peut pas être opposé à une action de formation et à des incitations à l’embauche. On peut même s’étonner que l’énorme manne de la formation permanente n’ait  pas été utilisée de façon prioritaire pour ceux  qui sont en recherche d’emploi et qui manquent  de qualification. Une manne de 32 milliards par an  que se sont appropriés les superstructures de formation et les partenaires sociaux. Le manque de transparence quant à l’utilisation de cet énorme somme a d’ailleurs été souligné en vain à plusieurs reprises par la Cour des Comptes. De ce point de vue l’enveloppe financière annoncée par l’État pour former 500 000 chômeurs supplémentaires apparaît particulièrement dérisoire à moins de réduire cette formation à quelques jours et à quelques semaines mais pour quelle qualification ? Il faudrait sans doute autour de 10 milliards et non pas 1 milliard pour assurer des formations réellement qualifiantes. Chacun a compris qu’il s’agissait de à tordre les chiffres de pôle emploi puisque d’après la nouvelle méthodologie statistique de cet organisme les chômeurs en formation passent de la catégorie A la catégorie D ;  en clair on les fait disparaître du principal indicateur du chômage. Pourquoi ? Parce que la crédibilité de la candidature de Hollande pour 2017 repose essentiellement sur la fameuse inversion de la courbe du chômage. Une courbe qui ne s’est pas inversée en 2015. On comptera 70 à 80 000 chômeurs en plus en 2015. Pour l’année 2016 selon les prévisions mêmes de l’Unedic et en fonction d’un taux de croissance de l’ordre de 1,5 %, le nombre de chômeurs pourrait diminuer d’environ 50 000. On est donc loin d’une réelle inversion puisque durant le mandat de Hollande on aura compté 600 à 700 000 chômeurs en plus (autant  durant le quinquennat de Sarkozy). Le chômage a atteint un record avec 3,6 millions de demandeurs sans activité. En huit ans, 1,6 million de chômeurs supplémentaires se sont inscrits à Pôle emploi, dont 650 000 depuis l’élection de François Hollande en 2012. Si Hollande ne peut pas compter sur une inversion globale, il espère avec son opération formation des chômeurs un brusque changement de tendance. En additionnant 500 000 chômeurs en formation plus 100 000 en apprentissage, des incitations à l’embauche et  l’élargissement du service civil le tour de magie serait réussie. Certes les chiffres annoncés ne seront pas atteints mais ils permettront sans doute de constater pendant quelque temps la fameuse inversion qui doit légitimer la candidature de hollande pour 2017.

« Une loi d’urgence » pour l’emploi (Medef)

« Une loi d’urgence » pour l’emploi (Medef)

 

Le Medef s’inquiète des mesures cosmétiques qu’envisage de prendre le gouvernement pour faire baisser les statistiques du chômage. Le président de l’organisation réclame un véritable électrochoc et non des mesures partielles et conjoncturelles ne débouchant pas sur un véritable emploi. Le président du Medef réclame donc une « loi d’urgence » pour l’emploi « dès janvier ou février » en France et craint que le plan anti-chômage de François Hollande ne comporte « des demi-mesures conjoncturelles qui risquent de faire un flop ». Lors de ses vœux aux Français, le 31 décembre, le chef de l’Etat a notamment annoncé un programme de formation de 500.000 chômeurs aux métiers d’avenir et de nouvelles aides à l’embauche pour les PME. Il devrait préciser ces mesures le 18 janvier lors de ses vœux aux forces économiques. « A quoi bon former les chômeurs si on ne se donne pas les moyens de créer de l’emploi ? Il faut un électrochoc et un vrai traitement économique de l’emploi. Cela doit passer par une loi d’urgence dès janvier ou février qui envoie un signal fort aux entreprises mais aussi aux investisseurs étrangers », déclare Pierre Gattaz dans un entretien aux Echos diffusé mardi sur le site internet du quotidien économique. « Le risque est qu’on reste, comme depuis 30 ans, dans un traitement social du chômage, avec des demi-mesures conjoncturelles qui risquent de faire un flop », déclare-t-il. Constatant que « le marché du travail est bloqué, verrouillé », le président de l’organisation patronale plaide pour « un plan d’urgence économique comme il y a eu un plan d’urgence contre le terrorisme. » « La France est peut-être convalescente, elle est loin d’être guérie. Et ce n’est pas avec des mesures comme la pénibilité que cela va aller mieux », poursuit-il. Le Medef propose pour alternative quatre mesures : des CDI sécurisés, « qui prévoient en amont les conditions de séparation », et des CDI de projets; la barémisation des indemnités prud’homales; des baisses de charges; la création d’un nouveau type de contrat de professionnalisation. En remplacement de la future prime à l’embauche, Pierre Gattaz juge plus efficace un dispositif « zéro charge » sur les embauches de salariés dans les PME de moins de 250 salariés, et sur les alternants dans toutes les entreprises, « avec des exonérations totales les deux premières années puis une montée progressive sur cinq ans pour atteindre le taux normal. »

Terrorisme –Loi Taubira : état d’urgence permanent ou mesures de bon sens ?

 

Terrorisme –Loi Taubira : état d’urgence permanent ou mesures de bon sens ?

Le nouveau dispositif législatif contre le terrorisme préparé par Christiane Taubira suscite beaucoup de critiques y compris de certains qui ont déjà contesté à la fois l’état d’urgence et la déchéance de nationalité. Ce projet de loi s’appliquant hors de l’état d’urgence certains n’ont  pas hésité à considérer qu’il s’agissait d’une remise en cause du fonctionnement démocratique du pays, une sorte d’état d’urgence permanent. Des critiques qui émanent des mêmes indignés, des mêmes bobos, des mêmes sophistes. De quoi s’agit-il en fait : d’autoriser les policiers à faire usage de leurs armes contre les terroristes, de mieux contrôler les djihadistes, d’autoriser la fouille des véhicules et les perquisitions de nuit pour prévenir les attentats. Pas vraiment une remise en cause des libertés individuelles et collectives et encore moins de la démocratie. Simplement des mesures de bon sens pour permettre aux forces de l’ordre d’intervenir à temps dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Mais des mesures suffisantes pour légitimer les cris d’orfraie des organisations gauchisantes Parmi les dispositions les plus marquantes figure un assouplissement des règles d’engagement armé des policiers, une mesure réclamée de longue date par les forces de l’ordre. Tout fonctionnaire de police ou gendarme, en dehors d’un «cas de légitime défense», bénéficiera du principe d’«irresponsabilité pénale» en raison de «l’état de nécessité» s’il est amené à faire «usage de son arme» dans un cas «rendu absolument nécessaire pour mettre hors d’état de nuire une personne venant de commettre un ou plusieurs homicides volontaires et dont il existe des raisons sérieuses et actuelles de penser qu’elle est susceptible de réitérer ces crimes dans un temps très voisin des premiers actes» est-il écrit dans le projet de loi. Une autre disposition vise les personnes soupçonnées d’avoir fait le djihad en Syrie ou en Irak et de vouloir commettre des attentats en France. Cette mesure renforce le contrôle administratif des personnes «dont il existe des raisons sérieuses de penser qu’elles ont accompli (…) des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes (…) dans des conditions susceptibles de les conduire à porter atteinte à la sécurité publique lors de leur retour sur le territoire français». Sur décision du ministère de l’Intérieur, ces personnes, contre lesquelles il n’existe pas d’éléments suffisants pour les mettre en examen, pourraient dans ce cadre être assignées à résidence ou subir des contrôles administratifs. Si la personne se soumet à une action de réinsertion et d’acquisition des «valeurs de citoyenneté» dans un centre habilité, ces mesures pourraient être suspendues. Une autre disposition élargit la possibilité offerte aux policiers et gendarmes de procéder à des fouilles de bagages et véhicules, sous l’autorité du préfet et non plus du procureur, «aux abords des installations, d’établissements ou d’ouvrages sensibles». Jusqu’alors réservées aux juges, les perquisitions de nuit pourront désormais être ordonnées dans les enquêtes préliminaires du parquet, y compris dans les logements, et même de façon préventive pour «prévenir un risque d’atteinte à la vie ou à l’intégrité physique». Le texte entend également donner au parquet et aux juges d’instruction l’accès à de nouvelles mesures d’investigation en matière de communication électronique et à de nouvelles techniques comme les «Imsi-catcher, qui interceptent les communications dans un périmètre donné en imitant le fonctionnement d’un relais téléphonique mobile». Le projet de loi vise aussi à mieux protéger les témoins, avec des témoignages sous numéro, et en prévoyant le recours au huis clos durant leur témoignage dans certains procès sensibles.  La lutte contre le financement du terrorisme sera également facilitée par un encadrement et une traçabilité des cartes prépayées ; la possibilité pour Tracfin, organisme antiblanchiment du ministère de l’Économie, de signaler aux banques des opérations et des personnes à risque ; ainsi qu’une extension du champ du gel des avoirs. Enfin, une incrimination nouvelle visant à réprimer le trafic des biens culturels sera créée pour éviter que des groupes terroristes syriens ou libyens puissent «recycler sur notre sol le fruit du pillage du patrimoine de l’humanité».

L’état d’urgence : pour trois mois : surtout un affichage

L’état d’urgence : pour trois mois : surtout un affichage

La proclamation de l’état d’urgence par Hollande (tout autant que sa prolongation pour trois mois)  relève davantage de la posture martiale que de l’action concrète. De quoi s’agit-il ? Notamment de l’assignation à résidence qui ne constitue qu’une contrainte formelle si les intéressés décident de s’en affranchir. S’y ajoutent  aussi les conditions de perquisition. Il y a également  la possibilité de dissoudre des associations, possibilité qui existait déjà. En réalité cet état d’urgence est une mesure d’affichage. En effet de l’ordre de  10 000 personnes font l’objet d’une fiche S, des personnes potentiellement dangereuses. Nous ne disposons pas des moyens pour surveiller une telle population. Pour preuve ces djihadistes  pourtant condamnés qui font des allers-retours entre la Syrie et la France en toute impunité faute de repérage.

Les nouvelles dispositions de l’état d’urgence

  • Toute personne dont le comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre public peut être assignée à résidence
  • Lors de son assignation, cette dernière ne sera pas autorisée à entrer en contact (directement ou indirectement) avec des personnes soupçonnées de préparer également des actes portant atteinte à l’ordre public
  • En cas de non-respect de l’assignation à résidence, les peines encourues sont accrues

Le régime des perquisitions modifié

  • L’état d’urgence permet au ministère de l’Intérieur d’ordonner des perquisitions sans passer par l’autorité judiciaire
  • En revanche, ces perquisitions ne peuvent pas être effectuées dans des locaux affectés à un mandat parlementaire, chez un avocat, un magistrat ou encore un journaliste
  • Lors de ces perquisitions, les enquêteurs ont le droit de copier toutes données

Un état d’urgence de trois mois pour quoi faire ?

Un état d’urgence de trois mois pour quoi faire ?

 

 

En l’état actuel de la loi de 1955 l’état d’urgence ne peut durer que douze jours au maximum. François Hollande souhaite étendre cette mesure d’exception à trois mois, suite aux attentats qui ont tué au moins 129 personnes à Paris et Saint-Denis, selon des parlementaires reçus à l’Élysée dimanche 15 novembre. Mais la question qui se pose n’est pas tellement la durée de cet état d’urgence mais son contenu.  aujourd’hui ce contenu est sans doute mal adapté à la lutte à mener contre le terrorisme actuel. Interdire la circulation de personnes, interdire des rassemblements ou même assigner des personnes en résidence n’est sans doute pas suffisant ;  il conviendra vraisemblablement de donner des pouvoirs d’intervention supplémentaire à la police, à la justice et à l’armée pour permettre d’une part une surveillance plus pointue et plus ample du territoire au-delà pour prévenir les risques d’attentats. C’est sur ce terrain que risque d’exploser la fragile unité nationale. Pour des questions idéologiques mais aussi pour des questions de stratégie électorale. L’opposition en effet n’entend pas donner l’occasion à Hollande de renforcer sa popularité, inversement Hollande ne va pas se priver d’utiliser le contexte pour crédibiliser sa candidature en 2017. Du coup le message sécuritaire et la stratégie qui devrait l’accompagner risque d’être brouillé par des préoccupations politiciennes. Pour l’instant on applique donc les dispositions d’un état d’urgence peu adapté à la situation. Cet d’urgence s’applique depuis samedi 14 novembre à minuit  »sur le territoire métropolitain et en Corse », d’après le décret daté de samedi paru au JO. Il permet aux autorités « d’interdire la circulation des personnes » et d’instituer « des zones de protection ou de sécurité » où le séjour des personnes est réglementé.  Un second décret a été adopté : il comporte des dispositions spécifiques applicables « à l’ensemble des communes d’Île-de-France », comme la possibilité d’assigner à résidence toute personne « dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre public », d’ordonner la fermeture provisoire de salles de spectacle ou encore la confiscation de certaines catégories d’armes. Plusieurs fois mis en œuvre durant la guerre d’Algérie, l’état d’urgence n’a été décrété que deux fois depuis : en 1985, en Nouvelle-Calédonie, lors des affrontements qui avaient alors touché l’archipel, et en 2005, face aux émeutes dans les banlieues, à l’initiative du gouvernement de Dominique de Villepin. En 2005, les mesures que permet l’état d’urgence ont été en fait peu appliquées : sept préfets ont pris des arrêtés de couvre-feu, et dans 23 départements, a été interdite la vente au détail de récipients transportables de carburant et de matières inflammables.

FIFA-Foot business : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploifictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Lesmédias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

Un plan d’urgence pour les réfugiés en Jordanie (Valls)

Un plan d’urgence pour les réfugiés en Jordanie (Valls)

Alors que l’Europe se plaint du nombre excessif de migrants en provenance notamment de Syrie, la Jordanie, elle, est réellement débordée par cette vague de migration. Pour toute l’Europe jusqu’à maintenant 500 000 migrants sont arrivés mais pour la seule Jordanie plus de 600 000 immigrés survivent comme ils peuvent. Manuel Valls a donc lancé lundi à Amman un appel à la mise au point d’un plan d’urgence pour les réfugiés de Jordanie, qui accueille selon le HCR 630.000 Syriens et des centaines de milliers d’Irakiens ayant fui les combats dans leurs pays. »L’Europe ne peut pas accueillir quatre à cinq millions de réfugiés, sachant que la Syrie compte 22 millions d’habitants », a dit le Premier ministre à la presse après la visite d’un centre de recensement dans la capitale jordanienne, Amman. « Donc il faut un plan d’urgence de moyen et de long terme pour la Jordanie car les réfugiés vont rester longtemps ici », a-t-il ajouté en prônant l’encouragement du développement et de l’emploi en Jordanie, pays de 6,5 millions d’habitants. Paris a débloqué 100 millions d’euros pour les organisations d’aide aux réfugiés.  Environ 1.500 personnes passent tous les jours par le centre d’enregistrement de réfugiés d’Amman pour faire le point sur leur situation en termes d’emploi ou de logement.

 

FIFA-Foot business : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

FIFA-Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations  sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploifictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Lesmédias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

FIFA-Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

FIFA-Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations  sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploifictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Lesmédias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations ^sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploi fictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Les médias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

Revitaliser les zones rurales: une urgence

revitaliser les zones rurales: une urgence

 

Il est clair que les résultats aux  dernières élections ont mis en évidence l’urgence d’uen revitalisation de zones rurales qui se sentent de plus en plus abandonnées. Dans nombre de communes de zones rurales défavorisées les résultats des élections départementales traduisent le sentiment d’abandon de la population dont une  partie est réduite au chômage (qui peut atteindre 25%) ou contrainte de se déplacer à 20, 30, 40 kms  de leur domicile pour trouver un emploi. A cela s’ajoute le manque  d’équipements et de service qui participe à la désertification économique. A moins d’accepter cette désertification, il semble indispensable de mettre en œuvre des plans de soutien à ces zone rurales à l’image de ce qui a été fait pour les banlieues cela en prenant mieux en compte les interactions équipements, services publics et développement économique. En clair en favorisant une meilleure prise en charge de l’emploi tant par les collectivités locales que par l’Etat.   Au-delà des tendances lourdes relatives au changement de  rapport de forces entre les grandes formations  politiques, les élections départementales ont exprimé  aussi la colère des territoires abandonnés. C’est la révolte des zones rurales où vivent 25% de la population qui constate chaque jour la désertification et le dépérissement des services notamment publics. La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation (qui constitue pourtant uen aberration environnementale) tandis que certaines  petites villes, des villages s’appauvrissent. L’élément le plus significatif de cette désertification c’est la raréfaction de l’emploi. Du coup,  les populations sont contraintes de rechercher des embauches de plus en plus loin de leur domicile (20, 30, 50 kms). Jusqu’au  jour où elles décident de quitter leur zone d’habitat pour  rejoindre des zones plus riches en emplois. Pour preuve de cette désertification la baisse dramatique de la valeur du patrimoine immobilier. Par manque de populations,  les services rétrécissent comme peau de chagrin. Le cœur de la problématique de la désertification, c’est la disparition de l’emploi qui génère mécaniquement la fermeture des commerces et des services. La réactivation de zones rurales défavorisées passe d’abord par une  analyse fine des réalités et de leur évolution sur longue période (emploi, PIB,  population, services etc.) ; aussi  par une prise en compte des  typologies différenciées des zones dont l’approche globale masque les disparités. Au-delà,  il convient d’agir sur les  leviers susceptibles d’abord de fixer la population active existante et d’encourager la création d’emplois. Bien entendu une  commune ne peut, à elle seule, inverser ces tendances lourdes même si elle peut intervenir utilement dans le champ actuel  de sa  responsabilité. Beaucoup de communes se préoccupent de leur développement pour autant l’environnement défavorable limite leur action ( fiscalité, réglementation, transport, équipements et services).. En fonction de certains scénarios économiques, sociaux et démographiques, en 2040 certains villages se transformeront en zones pour retraités voire même disparaîtront (d’autant qu’à cette date un  Français sur trois aura plus de 60 ans). L’activité économique interagit sur la qualité et le niveau des services et réciproquement. Si on se préoccupe légitimement des équipements et des services publics , par contre le soutien à l’emploi et à l’économie locale en particulier est plus déficient . Or en fonction du rythme de destruction  des emplois locaux, ce devrait être aussi une priorité. Encore une  fois compte tenu de la mode de la « métropolisation » ‘ pas spécifique à la France, il y a fort à parier qu’on pourra attendre encore longtemps des mesures significatives pour le développement rural des zones défavorisées. On ne saurait se limiter  à quelques dispositions certes utiles mais très insuffisantes (couverture internet, bureau de poste, quelques services …peut-être.

Hôpitaux: fermeture de certains services d’urgence ?

Hôpitaux:  fermeture de certains  services d’urgence ?

 

 

C’est ce que propose un rapport qui a été remis au ministère de la santé. Il s’agit de services d’urgence dont on estime que la fréquentation est insuffisante. Cela affectera surtout des zones à dominante rurale. Précisément des zones qui se caractérisent déjà par un certain désert médical dans beaucoup de cas il faudra se résoudre à appeler le SAMU et à rapatrier les malades sur le chef-lieu de département. Les services d’urgence supprimaient seraient transformés en centres de soins non programmés, en clair pratiquement en maison de santé classique sans rendez-vous mais sans urgentiste. Pour la plupart des patients, le service des urgences rime avec saturation. Pourtant, certains d’entre eux sont en sous-activité. Sur 650 services d’urgences en France, 67 reçoivent moins de 10.000 personnes par an, soit 1,1 patient par heure révèle Le Figaro ce lundi 31 août. Une situation telle, qu’un rapport remis à la ministre de la Santé préconise de les transformer en « centre de soins non programmés » indique le quotidien. Le docteur Jean-Yves Grall, directeur de l’agence régionale de santé (ARS) du Nord Pas-de-Calais et auteur du rapport estime qu’il faut « éviter la présence inutile de médecins (urgentistes) lors de période de faible activité ou sur des structures à faible activité globale ». Un comble, alors que cet été, une demi-douzaine de services d’urgence ou de Smur (service mobile d’urgences et de réanimation), parmi lesquels celui de Valognes dans la Manche, de Firminy dans la Loire ou encore de Mantes-la Jolie dans les Yvelines, ont du fermer temporairement pour cause de manque de personnel. « Selon les cas, certains petits services d’urgence à faible activité (inférieur à 8.000 ou 10.000 passages par an) pourraient évoluer et être transformés en centres de soins non programmés « , autrement dit des centres de « consultations médicales sans urgentiste et sans rendez-vous »,  détaille le journal.

Crise du porc : un plan d’urgence (FNSEA°)

Crise du porc : un plan d’urgence (FNSEA°)

 

 

Face  au refus des industriels de participer aux cotations sur la base du prix recommandé par le gouvernement, la FNSEA réclame un plan d’urgence. La question est de savoir quel contenu à ce plan, à quel niveau et avec qui. D’une certaine manière il y a une  certaine hypocrisie de la part de certains acteurs notamment de la grande distribution qui officiellement maintenant soutient uen hausse des prix mais dans le même temps dont les centrales d’achat achètent  toujours au pris le plus bas (idem pour les transformateurs). Les industriels sosnt aussi coincés par la concurrence étrangère où les prix sont plus bas. Finalement le porc est victime comme le reste de l’économie de la fiscalité et des normes qui tuent la compétitivité en France. Il faudrait donc que le gouvernement décide d’un allégement dans ces domaines. En outre il faudrait changer les règles de régulation en Europe. Cela impliquerait uen harmonisation des règles de concurrence, cela n’est pas pour demain car c’est contraire à la philosophie européenne.  En attendant on peut prendre des mesures conjoncturelles pour soutenir les cours mais cela n’est pas de nature à régler les questions de fonds des problèmes de la filière française.   La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a donc réclamé mercredi des mesures d’urgence, notamment européennes, sur le dossier du porc en France et brandi le risque d’une absence de cotation jeudi sur le marché de référence en Bretagne.  Les deux principaux industriels du secteur ont refusé lundi d’acheter les porcs bretons mis en vente sur le marché du porc breton (MPB) à Plérin, dans les Côtes d’Armor, qui fixe deux fois par semaine les prix de référence pour la France. Le groupe coopératif Cooperl et Bigard/Socopa jugent intenable, face à la concurrence étrangère, le cours de 1,40 euro le kilo fixé en juin par un accord entre industriels, grande distribution et syndicats agricoles. Le premier a déjà fait savoir qu’il n’entendait pas revenir à Plérin pour le moment. « Nous ne serons pas au cadran jeudi, quelles que soient les pressions tant qu’on n’a pas eu de propositions claires, définies dans le temps et dans les volumes », a dit le président de Cooperl, Patrice Drillet, sur iTELE. « Ce cours français est un cours qui ne peut pas tenir au niveau où il est s’il n’y a pas en face des mesures adéquates ».  Un nouveau boycott de la part de ces deux acteurs serait « catastrophique », a estimé le président de la FNSEA, Xavier Beulin, sur RTL. « On est dans une situation très compliquée »   »Il y a deux choses à faire aujourd’hui en urgence », a-t-il dit. « D’abord c’est faire en sorte que la Commission européenne et le conseil des ministres européens, sans attendre le 7 septembre, puissent prendre des mesures exceptionnelles de dégagement du marché pour soutenir quand même les cours ». La France a obtenu la tenue de ce conseil des ministres européens de l’Agriculture pour évoquer les tensions sur les marchés des produits agricoles. « Le 7 septembre, c’est trop tard, c’est dans trois semaines. Imaginez que d’ici là on n’ait pas eu de cotation, vous voyez la catastrophe en France ? Donc il faut aller très vite là dessus », a estimé le président de la FNSEA.  Le gouvernement français doit quant à lui prendre des « mesures d’urgence pour soutenir les quelques abatteurs qui aujourd’hui sont dans une situation très difficile », a-t-il ajouté.  Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, s’est engagé mardi à « tout faire » pour qu’il y ait de nouveau une cotation jeudi à Plérin et exhorté tous les acteurs à faire preuve de responsabilité.  Créé par les éleveurs en 1972, le MPB organise deux ventes par semaine dont les cotations servent de référence nationale bien qu’il ne représente qu’environ 15% des échanges de porcs français. Dans un communiqué, la coopérative Cooperl indique qu’elle augmente ses pertes à chaque fois qu’elle achète au marché du porc breton. « Avec le prix d’1,40 euro exigé par l’État français, 0,28 euro sépare aujourd’hui le cours français du cours allemand, 0,38 euro du cours hollandais », souligne-t-elle. Sur les 110.000 porcs que la coopérative achète et abat chaque semaine, 100.000 proviennent de ses adhérents rémunérés en fonction du prix fixé par le marché au cadran et 10.000 proviennent du marché du MPB.  Pour Xavier Beulin, la cotation hebdomadaire ne répond pas aux attentes des éleveurs. « Dans la filière porcine, je crois qu’il est temps que nous posions quelques questions », a dit le leader de la FNSEA sur BFM TV. « Ne devons-nous pas à côté du cadran (…) imposer de plus en plus des formes de contrats entre le producteur, l’abatteur, le transformateur et le distributeur ? »   »Des contrats qui finalement s’affranchiraient quelque peu de cette cotation hebdomadaire qui aujourd’hui ne répond pas aux attentes des éleveurs, peut-être même ne répond pas tout simplement aux attentes de la filière », a-t-il ajouté.

 

Un plan d’urgence pour le cannabis ?

Un plan d’urgence pour le cannabis ?

 

C’est le grand patron de la lutte antidrogue qui le dit : « On est face à une entreprise qui va déposer le bilan, c’est le but ». Du coup après les plans d’urgence nombreux qui ont concerné de nombreux secteurs économiques dans l’industrie, dans l’agriculture, la question se pose d’un plan d’urgence pour les vendeurs de cannabis. On pourrait imaginer qu’ils puissent être attributaires du RSA mais pour la plupart ils en sont déjà bénéficiaires. Malheureusement  ce RSA offre un niveau de rémunération très inférieur aux revenus habituels. De là à prévoir un RSA spécial cannabis ! C’est évidemment tout un pan de l’économie qui se trouve menacé. Comme Hollande était encore présent à Marseille lieu de la découverte des 6 t de drogue, on s’étonne qu’il n’ait pas envisagé un plan à la mesure du désastre économique. Une table ronde aurait pourtant été utile pour réunir producteurs, intermédiaires, financeurs, distributeurs afin de rationaliser l’organisation de la filière du cannabis et mieux répartir les profits entre les acteurs. Dans une vision économique encore plus large on pourrait même envisager la reconversion de nombres  de productions agricoles vers le cannabis. Une manière peut-être de résoudre la crise actuelle.  En une seule fois donc, près de 3% de la consommation annuelle de résine de cannabis en France a été saisie. Les enquêteurs ont été félicités par le chef de l’État en personne. François Hollande a salué la prise la plus spectaculaire depuis 5 ansPrès de 6.000 kilos de résine de cannabis, soit 15 millions d’euros de marchandise, ont été saisis, dimanche 26 juillet, à Vitrolles dans les Bouches-du-Rhône. On est face à des organisations criminelles qui se comportent comme des entreprises dans une économie de marché Trois suspects ont été interpellés. La drogue arrivait du Maroc, via l’Espagne, et devait alimenter la région marseillaise, l’Ile-de-France, et sans doute même l’Italie. Tout un réseau, toute une entreprise a donc été ébranlée. Comme l’explique le commissaire Clément Vivès, chef de la mission de lutte anti-drogue à la direction de la police nationale : « On est face à des organisations criminelles qui se comportent comme des entreprises dans une économie de marché – illicite – mais dans laquelle on retrouve les producteurs, les transporteurs logisticiens, les financeurs). »  « On est certains qu’une telle quantité de six tonnes n’est pas destinée à la revente d’une zone de sécurité prioritaire ou quartier sensible marseillais. Là, en l’occurrence, ils ont clairement perdu, se félicite le commissaire. On est face à une entreprise qui va déposer le bilan, c’est le but« .

 

Santé : La grande pagaille des services d’urgence

 

Santé : La grande pagaille des services d’urgence

Le service de santé est certes  d’une  grande qualité en France mais à  force de vouloir rationaliser de manière isolée chaque segment on a créé un monstre ‘ « le service des urgences». On y trouve de tout, des accidentés de la route, du travail, de la vie domestique, des pathologies lourdes, des angoissés, des victimes de disputes familiales et de bistrot, des clochards, de malades de la grippe, des alcooliques,  des sportifs victimes d’entorses, des névrosés. Et chaque minute ou presque dans les grandes villes des ambulances déversent leur cargaison de patients dans des couloirs déjà complètement encombrés. Tout le monde court dans tous les sens, téléphone, se succède pendant quelques secondes au chevet des malades. Bref une pagaille innommable et parfois des heures et des  heures avant d’être pris en charge. Quand on n’est pas chassé de son brancard pour un  cas plus urgent ;  on peut se retrouver alors tout simplement sur une chaise. La faute à qui ?d’abord aux réformes successives et ininterrompues de l’organisation de la santé ; le weekend où le soir il est devenu en plus difficile de consulter un généraliste, du coup le service d’urgence c’est le dépotoir pour  toutes pathologies confondues. Nombre d’entre elles pourraient éviter les urgences si on trouvait  facilement un médecin généraliste. Des généralistes par  ailleurs sous payés qui limitent leurs heures d’ouverture ou même désertent certains territoires. Globalement un manque de moyens évident mais aussi une organisation déplorable et qui ne concerne pas seulement les urgences. Des personnel de santé qui passent davantage de temps dans la paperasse et au téléphone qu’auprès des patients. Il conviendrait de redéfinir le concept d’urgence en évitant aux services des hôpitaux de recevoir toute la misère du monde. Encore faudrait -il que le gouvernement ne fasse pas des économies de bouts de chandelle (y compris sur la permanence des pharmacies !). Certes L’Hôpital ne peut  fonctionner comme une entreprise mais pour autant il n’a pas obligation pour qu’il fonctionne comme un grand foutoir surtout aux urgences. Et concernant les moyens il conviendrait sans doute de rééquilibrer  les moyens entre personnel de soins, personnel administratif et personnel logiqistiue  Souvent en France les grèves sont uniquement à caractère corporatiste mais cette grève là prend vraiment auusi en compte l’intérêt des malades.

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