Archive pour le Tag 'urgence'

Santé -Variole du singe : Urgence aussi en France après un cas en Suède

Santé :-Variole du singe  : Urgence aussi en France après un cas en Suède

Le premier ministre français déclare une vigilance urgente vis-à-vis de la variole du singe (mpox) surtout après le cas constaté en Suède. Le ministre français de la santé n’exclut pas des cas en France. 

La Suède a   déclaré ce jeudi 15 août qu’elle avait confirmé un premier cas de mpox, une infection virale qui se propage par contact étroit. Il s’agit d’une première hors d’Afrique. «Dans l’après-midi, nous avons eu la confirmation qu’il y avait un cas en Suède de la forme la plus grave de la variole, celle appelée Clade I», a déclaré Jakob Forssmed, ministre de la santé et des affaires sociales, lors d’une conférence de presse. L’Europe craint aussi une contagion plus large.

 

Mercredi, l’OMS a déclaré que la variole constituait une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en deux ans, à la suite d’une épidémie survenue en République démocratique du Congo et qui s’est propagée à d’autres pays. Cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, a été recensée dans 16 pays africains depuis janvier 2022, date de la dernière épidémie mondiale, avec une augmentation des décès de 160% des cas en 2024.

Actuellement, la majorité des 13.000 cas recensés depuis 2024 en Afrique sont liés au clade 1. Mais les préoccupations de l’OMS portent sur une souche émergente, distincte de celles déjà connues. Elle a été identifiée sous le nom de clade 1B par des chercheurs de l’Institut national de recherche biomédicale à Kinshasa dans une publication de la revue Nature Medicine, le 13 juin 2024.

 

Variole du singe : Urgence aussi en France après un cas en Suède

Variole du singe  : Urgence aussi en France après un cas en Suède

Le premier ministre français déclare une vigilance urgente vis-à-vis de la variole du singe (mpox) surtout après le cas constaté en Suède. La Suède a en effet  déclaré ce jeudi 15 août qu’elle avait confirmé un premier cas de mpox, une infection virale qui se propage par contact étroit. Il s’agit d’une première hors d’Afrique. «Dans l’après-midi, nous avons eu la confirmation qu’il y avait un cas en Suède de la forme la plus grave de la variole, celle appelée Clade I», a déclaré Jakob Forssmed, ministre de la santé et des affaires sociales, lors d’une conférence de presse. L’Europe craint aussi une contagion plus large.

 

Mercredi, l’OMS a déclaré que la variole constituait une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en deux ans, à la suite d’une épidémie survenue en République démocratique du Congo et qui s’est propagée à d’autres pays. Cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, a été recensée dans 16 pays africains depuis janvier 2022, date de la dernière épidémie mondiale, avec une augmentation des décès de 160% des cas en 2024.

Actuellement, la majorité des 13.000 cas recensés depuis 2024 en Afrique sont liés au clade 1. Mais les préoccupations de l’OMS portent sur une souche émergente, distincte de celles déjà connues. Elle a été identifiée sous le nom de clade 1B par des chercheurs de l’Institut national de recherche biomédicale à Kinshasa dans une publication de la revue Nature Medicine, le 13 juin 2024.

 

Variole du singe : Urgence aussi en France après un cas en Suède

Variole du singe  : Urgence aussi en France après un cas en Suède

La Suède a déclaré ce jeudi 15 août qu’elle avait confirmé un premier cas de mpox, une infection virale qui se propage par contact étroit. Il s’agit d’une première hors d’Afrique. «Dans l’après-midi, nous avons eu la confirmation qu’il y avait un cas en Suède de la forme la plus grave de la variole, celle appelée Clade I», a déclaré Jakob Forssmed, ministre de la santé et des affaires sociales, lors d’une conférence de presse.

 

Mercredi, l’OMS a déclaré que la variole constituait une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en deux ans, à la suite d’une épidémie survenue en République démocratique du Congo et qui s’est propagée à d’autres pays. Cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, a été recensée dans 16 pays africains depuis janvier 2022, date de la dernière épidémie mondiale, avec une augmentation des décès de 160% des cas en 2024.

 

Actuellement, la majorité des 13.000 cas recensés depuis 2024 en Afrique sont liés au clade 1. Mais les préoccupations de l’OMS portent sur une souche émergente, distincte de celles déjà connues. Elle a été identifiée sous le nom de clade 1B par des chercheurs de l’Institut national de recherche biomédicale à Kinshasa dans une publication de la revue Nature Medicine, le 13 juin 2024.

 

Urgence Ukraine: protéger le ciel des missiles russes

Urgence Ukraine:  protéger le ciel des missiles russes

 

Un collectif d’intellectuels et de militaires, parmi lesquels Jonathan Littell et le général Michel Yakovleff, estime, dans une tribune au « Monde », que la France et l’Union européenne doivent aider Kiev à se protéger des attaques aériennes de la Russie mais aussi faire évoluer leur doctrine militaire.

Depuis le début de l’année, plus de 4 000 drones à longue portée et presque autant de missiles balistiques ou de croisière ont frappé la population, les bâtiments civils (hôpitaux, écoles, universités, immeubles d’habitation) et les infrastructures économiques et énergétiques de l’Ukraine. Ces bombardements destructeurs ne ciblent pas les positions militaires ukrainiennes. La Russie cherche, avant tout, à terroriser la population, à désintégrer le tissu social et à provoquer l’effondrement économique de l’Ukraine, en menaçant et désorganisant chaque instant de la vie quotidienne, en interrompant la distribution de l’eau et de l’énergie, en rasant les équipements hospitaliers et éducatifs, en dévastant les installations industrielles du pays.Pour ne prendre que l’exemple du réseau électrique, plus de 60 % des capacités de production d’électricité ont été détruites depuis le début de l’invasion. En un mois, cela représente une perte de 6 gigawatts, soit la consommation de 12 % de la population. L’objectif de Vladimir Poutine est évidemment la paralysie totale du système énergétique ukrainien lorsque viendra l’hiver 2024-2025. La tactique russe de bombardement montre également un raffinement dans la terreur imposée aux civils, puisqu’une seconde frappe intervient quelques minutes après la première, afin de viser les équipes de secours. Ces pratiques terroristes ont pour objectif d’obliger l’Ukraine à la capitulation, en tâchant de convaincre ses alliés de sa défaite inéluctable, avec l’aide des relais du Kremlin en Europe et aux Etats-Unis.

A l’obsession de Poutine, nous devons opposer fermeté et détermination, pour nous montrer à la hauteur des enjeux existentiels de cette guerre. Nous n’avons que trop tardé à livrer l’armement dont les combattants ukrainiens ont besoin, en particulier celui qui permettrait à l’Ukraine de protéger les civils des attaques aériennes meurtrières. Nous avons tous à l’esprit le récent échec de l’attaque aérienne d’Israël par l’Iran, qui a utilisé en une nuit quatre fois plus de vecteurs que la Russie ne le fait par jour.

Malgré la différence de taille des territoires à couvrir, si la protection du ciel est techniquement possible au Proche-Orient, elle pourrait l’être en Ukraine. Elle demande avant tout la détermination politique de nos gouvernements. Au moment où le front ukrainien est à court d’obus, l’arrière, c’est-à-dire les villes et les implantations industrielles, manque, lui, cruellement de moyens de défense antiaérienne.

Crise agricole : révision en urgence de la PAC

Crise agricole : révision en urgence de la PAC

Le Parlement européen à approuvé ce jeudi une procédure d’urgence lui permettant de se prononcer fin avril sur la révision de la Politique agricole commune (PAC), annulant certaines règles environnementales suite  à la crise agricole. 

La Commission européenne a proposé mi-mars d’assouplir, voire de supprimer une partie des critères « verts » que la nouvelle PAC impose depuis 2023 aux exploitations.

Le texte prévoit notamment de supprimer complètement l’obligation de laisser au moins 4% des terres arables en jachères ou surfaces non-productives (haies, bosquets, mares…).  L’obligation de rotation des cultures serait remplacée par une simple « diversification », le maintien de prairies permanentes serait considérablement assoupli, tout comme les périodes pour l’obligation de couverture des sols. En cas d’épisodes climatiques extrêmes, des dérogations seraient possibles pour éviter des pénalités, et les exploitations de moins de 10 hectares seraient exemptées des contrôles liés aux règles environnementales.

Le groupe des Verts a « condamné une initiative infondée et antidémocratique, la procédure accélérée tournant en dérision le rôle du Parlement comme colégislateur », et ce « sans analyse des impacts » attendus.

En France, le projet de loi d’orientation « pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture » a d’ailleurs été présenté mercredi 3 avril en Conseil des ministres. Il devait être examiné à partir du 13 mai en séance à l’Assemblée nationale, pour une adoption définitive espérée avant l’été. Repoussé à plusieurs reprises en raison du mouvement des agriculteurs en colère, le texte intègrent plusieurs de leurs revendications.

Dans l’exposé des motifs, le gouvernement explique adresser « un message de confiance » au monde agricole, « dont l’activité sera libérée de normes et de contraintes devenues superflues, contradictoires ou excessivement lourdes ». Le texte vise par exemple à réduire les procédures autour des constructions de réserves d’eau pour l’irrigation et de bâtiments d’élevage. L’objectif du gouvernement est de raccourcir les délais du contentieux mais aussi d’atténuer les conséquences légales en cas d’atteintes à la biodiversité (destruction de haie par exemple).

Lire aussiFace à la colère des agriculteurs, le gouvernement présente un projet de loi en demi-teinte

Autre nouveauté instaurée par ce projet de loi : comme l’exigeait la FNSEA, le premier article du texte consacre l’agriculture, la pêche et l’aquaculture au rang d’ « intérêt général majeur en tant qu’elles garantissent la souveraineté alimentaire de la Nation ». Cette disposition est destinée à « nourrir la réflexion du juge administratif » quand il aura à trancher un litige autour d’un projet agricole, selon le cabinet ministériel, quand il faudra mettre dans la balance production de nourriture et impératif écologique.

 

Environnement et agriculture : L’agroécologie, une urgence 

Environnement et agriculture : L’agroécologie, une urgence 

Un autre modèle agricole est possible, qui concilie les défis productifs, alimentaires, climatiques, économiques, environnementaux et sociaux, affirment, dans une tribune au « Monde », plus de 150 scientifiques, chercheurs, enseignants et personnes qualifiées, qui l’expérimentent déjà dans les parcs naturels régionaux. A l’heure où les aléas du climat se multiplient et nous rappellent que le réchauffement est bien là, où la guerre en Ukraine et le Covid-19 ont remis la question de la souveraineté au cœur des objectifs de nos décideurs, la tentation d’une nouvelle fuite en avant pour notre agriculture n’en est que renforcée : celle d’une activité qui se focalise (une fois encore) presque exclusivement sur la production en misant, avec des techniques de plus en plus élaborées, sur un niveau élevé de l’usage des engrais et des pesticides, en sollicitant un accès plus abondant à la ressource en eau – ce bien commun qui devient un vrai enjeu de société –, en tournant ainsi le dos à la compréhension de cette activité par la société, et annonçant des perspectives destructrices de nos territoires. (dans le Monde)

Nous ne pouvons, et ne devons, choisir entre produire des biens agricoles et produire des services environnementaux. La nature des enjeux nous oblige à produire les uns et les autres ! D’autant qu’ils ne s’opposent pas.

Nous, qui accompagnons le réseau des parcs naturels régionaux (PNR) au sein de leurs conseils scientifiques, pour qu’ils soient des territoires de référence dans ces transitions, considérons que l’agroécologie (c’est-à-dire l’utilisation intégrée des ressources et des mécanismes de la nature dans l’objectif de production agricole, visant à mieux tirer parti des interactions entre végétaux, animaux, humains et environnement) ne doit plus être une option mais une urgence, et qu’un basculement massif des exploitations dans une nouvelle alliance avec les écosystèmes et les territoires est la seule option durable.

Une approche de conversion globale

Elle garantirait une meilleure performance face au réchauffement climatique, en la rendant plus résiliente aux aléas, moins dépendante d’une ressource en eau aléatoire, mieux intégrée à la vie des territoires, apportant sa part de solution en stockant davantage de carbone, en limitant le ruissellement des eaux pluviales et en redonnant, au travers de la régénération des sols et des infrastructures écologiques, un formidable essor à la biodiversité locale.

Agriculture : tout est à changer

Le modèle agricole français reste le symbole de l’inadaptation du système économique à la double crise du climat et de la biodiversité.

« L’agroécologie : une urgence »

« L’agroécologie : une urgence »

Un autre modèle agricole est possible, qui concilie les défis productifs, alimentaires, climatiques, économiques, environnementaux et sociaux, affirment, dans une tribune au « Monde », plus de 150 scientifiques, chercheurs, enseignants et personnes qualifiées, qui l’expérimentent déjà dans les parcs naturels régionaux. A l’heure où les aléas du climat se multiplient et nous rappellent que le réchauffement est bien là, où la guerre en Ukraine et le Covid-19 ont remis la question de la souveraineté au cœur des objectifs de nos décideurs, la tentation d’une nouvelle fuite en avant pour notre agriculture n’en est que renforcée : celle d’une activité qui se focalise (une fois encore) presque exclusivement sur la production en misant, avec des techniques de plus en plus élaborées, sur un niveau élevé de l’usage des engrais et des pesticides, en sollicitant un accès plus abondant à la ressource en eau – ce bien commun qui devient un vrai enjeu de société –, en tournant ainsi le dos à la compréhension de cette activité par la société, et annonçant des perspectives destructrices de nos territoires. (dans le Monde)

Nous ne pouvons, et ne devons, choisir entre produire des biens agricoles et produire des services environnementaux. La nature des enjeux nous oblige à produire les uns et les autres ! D’autant qu’ils ne s’opposent pas.

Nous, qui accompagnons le réseau des parcs naturels régionaux (PNR) au sein de leurs conseils scientifiques, pour qu’ils soient des territoires de référence dans ces transitions, considérons que l’agroécologie (c’est-à-dire l’utilisation intégrée des ressources et des mécanismes de la nature dans l’objectif de production agricole, visant à mieux tirer parti des interactions entre végétaux, animaux, humains et environnement) ne doit plus être une option mais une urgence, et qu’un basculement massif des exploitations dans une nouvelle alliance avec les écosystèmes et les territoires est la seule option durable.

Une approche de conversion globale
Elle garantirait une meilleure performance face au réchauffement climatique, en la rendant plus résiliente aux aléas, moins dépendante d’une ressource en eau aléatoire, mieux intégrée à la vie des territoires, apportant sa part de solution en stockant davantage de carbone, en limitant le ruissellement des eaux pluviales et en redonnant, au travers de la régénération des sols et des infrastructures écologiques, un formidable essor à la biodiversité locale.

Agriculture : tout est à changer
Le modèle agricole français reste le symbole de l’inadaptation du système économique à la double crise du climat et de la biodiversité.

Politique- Chasser Macron: une urgence démocratique

Politique- Chasser Macron: une urgence démocratique

Dans les milieux bien informés ( en fait qui soutiennent le pouvoir), on affirme que la réforme des retraites est indispensable pour donner confiance aux marchés financiers et éviter une hausse des taux d’intérêt sur nos emprunts. En réalité, cette réforme risque de créer une telle instabilité politique qu’elle risque de provoquer aussi une crise économique et sociale qui sera encore plus préjudiciable à la crédibilité de la France pour les marchés financiers. On est donc en droit de s’interroger sur l’idéologie de Macron. Pour trouver l’origine assez confuse de l’idéologie de Macron, il faut notamment se tourner vers Machiavel et le théâtre. Machiavel qui fut l’un des sujets de sa thèse et le théâtre qui lui permit de passer de l’adolescence à la majorité. Pour le reste, son idéologie est une espèce de patchwork qui repose d’abord sur le service à rendre aux grands financiers, sur un ego démesuré et sur une vision très américaine de la société.

L’imposture commence avec sa candidature à la présidence de la république où grâce avec l’appui des financiers, il a réussi à s’imposer et à neutraliser François Hollande et le PS

Certains objecteront qu’un autre responsable, assez apprécié celui-là, à savoir Georges Pompidou, est lui aussi venu directement d’une banque. Cependant, c’était le choix de De Gaulle. Macron, lui, est le choix des financiers et de leurs experts courtisans.

Évidemment un groupe de pressions, sorte de lobby, qui n’agit que dans la coulisse. Il n’a jamais été possible d’analyser les conditions de financement de la campagne de Macron, la justice a enterré la question.

L’autre soutien déterminant est celui des socialistes nombreux qui avaient l’impression que Macron pourraient les représenter. Là aussi une immense imposture entre les déclarations électorales de l’intéressé fondé sur des positions de gauche et une gestion désormais nettement orientée à droite.

L’imposture confuse a entraîné le pays vers un déclin catastrophique tente en politique intérieure qu’en politique étrangère. En matière de politique étrangère, on peut prendre deux exemples pour illustrer le flou de Macron.
D’abord ces conversations indécentes avec le dictateur Poutine. Ce qui nous a fâché avec la moitié de l’Europe mais aussi avec l’Ukraine. Puis son revirement à 180° en faveur de l’Ukraine. L’hubris est sa boussole. Macron se pensait pendant un moment comme le nouveau dirigeant du monde. Autre exemple assez lamentable celui de l’Afrique où la France est progressivement chassée par des dictatures du fait de l’insuffisance de volonté politique et de moyens militaires.

En politique intérieure, la France se dirige tout droit vers la catastrophe. Tout les grands équilibres financiers sont dans le rouge, les budgets et la dette n’ont jamais affiché de chiffres aussi inquiétants.

En dépit de cette politique budgétaire en pleine dérive, la situation des grandes fonctions régaliennes est particulièrement lamentables

D’abord sans doute la question de la sécurité qui se caractérise notamment par l’abandon des banlieues aux trafiquants de drogue. Une drogue qui touche maintenant toutes les couches de la société. Il y a longtemps que la justice et la police ont renoncé à prendre en charge réellement cette question. Tout juste quelques opérations spectaculaires de temps en temps.

Il y a évidemment aussi et peut-être surtout dans le domaine économique le massacre de la politique énergétique. La France qui pouvait s’enorgueillir de disposer de l’énergie électrique la moins chère du monde a fini par accepter de jeter dans le marché des centaines d’intermédiaires qui se sont engraissés au détriment d’EDF et du nucléaire. L’affaire de Nicolas Hulot illustre l’incompétence politique et la mauvaise foi du pouvoir qui a renié ses convictions pour quelques voix écolo.

Deux autres domaines touchent aussi à la catastrophe, celui du système sanitaire et l’école. Un système sanitaire certes performant mais à bout de souffle concernant les moyens. Quant à l’école on mesure son déclin au fait que la France est renvoyée dans le fond des classements internationaux concernant l’évaluation des élèves.

La dernière imposture récente est évidemment celle de la réforme des retraites avec cette folie d’écraser toutes les institutions intermédiaires: Parlement, syndicat et autres organisations. Cela pour leur substituer de pseudos conventions citoyennes bien choisies « au hasard » afin de mieux les manipuler. Ou encore pour leur substituer des comités plus ou moins bidon.

80 % des Français dénoncent globalement la politique économique et sociale d’un président qui n’est plus soutenu que par 30 % à peine de l’opinion.

Parmi les grandes faiblesses de la France, il faut aussi souligner l’extrême pauvreté de nos armées qui d’après les experts ne tiendraient qu’une quinzaine de jours tout au plus en Ukraine. Pour preuve, la France pas même capable de tenir ses positions en Afrique et qui soutient au compte-gouttes l’Ukraine. Et ce n’est pas le ridicule service national universel–de quelques jours–qui va changer la donne d’autant qu’on y parle même pas de défense.

Jusqu’à quand va durer cette imposture ?

Chasser Macron: une urgence politique et démocratique

Chasser Macron: une urgence politique et démocratique

Dans les milieux bien informés ( en fait qui soutiennent le pouvoir), on affirme que la réforme des retraites est indispensable pour donner confiance aux marchés financiers et éviter une hausse des taux d’intérêt sur nos emprunts. En réalité, cette réforme risque de créer une telle instabilité politique qu’elle risque de provoquer aussi une crise économique et sociale qui sera encore plus préjudiciable à la crédibilité de la France pour les marchés financiers. On est donc en droit de s’interroger sur l’idéologie de Macron. Pour trouver l’origine assez confuse de l’idéologie de Macron, il faut notamment se tourner vers Machiavel et le théâtre. Machiavel qui fut l’un des sujets de sa thèse et le théâtre qui lui permit de passer de l’adolescence à la majorité. Pour le reste, son idéologie est une espèce de patchwork qui repose d’abord sur le service à rendre aux grands financiers, sur un ego démesuré et sur une vision très américaine de la société.

L’imposture commence avec sa candidature à la présidence de la république où grâce avec l’appui des financiers, il a réussi à s’imposer et à neutraliser François Hollande et le PS

Certains objecteront qu’un autre responsable, assez apprécié celui-là, à savoir Georges Pompidou, est lui aussi venu directement d’une banque. Cependant, c’était le choix de De Gaulle. Macron, lui, est le choix des financiers et de leurs experts courtisans.

Évidemment un groupe de pressions, sorte de lobby, qui n’agit que dans la coulisse. Il n’a jamais été possible d’analyser les conditions de financement de la campagne de Macron, la justice a enterré la question.

L’autre soutien déterminant est celui des socialistes nombreux qui avaient l’impression que Macron pourraient les représenter. Là aussi une immense imposture entre les déclarations électorales de l’intéressé fondé sur des positions de gauche et une gestion désormais nettement orientée à droite.

L’imposture confuse a entraîné le pays vers un déclin catastrophique tente en politique intérieure qu’en politique étrangère. En matière de politique étrangère, on peut prendre deux exemples pour illustrer le flou de Macron.
D’abord ces conversations indécentes avec le dictateur Poutine. Ce qui nous a fâché avec la moitié de l’Europe mais aussi avec l’Ukraine. Puis son revirement à 180° en faveur de l’Ukraine. L’hubris est sa boussole. Macron se pensait pendant un moment comme le nouveau dirigeant du monde. Autre exemple assez lamentable celui de l’Afrique où la France est progressivement chassée par des dictatures du fait de l’insuffisance de volonté politique et de moyens militaires.

En politique intérieure, la France se dirige tout droit vers la catastrophe. Tout les grands équilibres financiers sont dans le rouge, les budgets et la dette n’ont jamais affiché de chiffres aussi inquiétants.

En dépit de cette politique budgétaire en pleine dérive, la situation des grandes fonctions régaliennes est particulièrement lamentables

D’abord sans doute la question de la sécurité qui se caractérise notamment par l’abandon des banlieues aux trafiquants de drogue. Une drogue qui touche maintenant toutes les couches de la société. Il y a longtemps que la justice et la police ont renoncé à prendre en charge réellement cette question. Tout juste quelques opérations spectaculaires de temps en temps.

Il y a évidemment aussi et peut-être surtout dans le domaine économique le massacre de la politique énergétique. La France qui pouvait s’enorgueillir de disposer de l’énergie électrique la moins chère du monde a fini par accepter de jeter dans le marché des centaines d’intermédiaires qui se sont engraissés au détriment d’EDF et du nucléaire. L’affaire de Nicolas Hulot illustre l’incompétence politique et la mauvaise foi du pouvoir qui a renié ses convictions pour quelques voix écolo.

Deux autres domaines touchent aussi à la catastrophe, celui du système sanitaire et l’école. Un système sanitaire certes performant mais à bout de souffle concernant les moyens. Quant à l’école on mesure son déclin au fait que la France est renvoyée dans le fond des classements internationaux concernant l’évaluation des élèves.

La dernière imposture récente est évidemment celle de la réforme des retraites avec cette folie d’écraser toutes les institutions intermédiaires: Parlement, syndicat et autres organisations. Cela pour leur substituer de pseudos conventions citoyennes bien choisies « au hasard » afin de mieux les manipuler. Ou encore pour leur substituer des comités plus ou moins bidon.

80 % des Français dénoncent globalement la politique économique et sociale d’un président qui n’est plus soutenu que par 30 % à peine de l’opinion.

Parmi les grandes faiblesses de la France, il faut aussi souligner l’extrême pauvreté de nos armées qui d’après les experts ne tiendraient qu’une quinzaine de jours tout au plus en Ukraine. Pour preuve, la France pas même capable de tenir ses positions en Afrique et qui soutient au compte-gouttes l’Ukraine. Et ce n’est pas le ridicule service national universel–de quelques jours–qui va changer la donne d’autant qu’on y parle même pas de défense.

Jusqu’à quand va durer cette imposture ?

chasser Macron: une urgence pour le pays

chasser Macron: une urgence pour le pays

Dans les milieux bien informés ( en fait qui soutiennent le pouvoir), on affirme que la réforme des retraites est indispensable pour donner confiance aux marchés financiers et éviter une hausse des taux d’intérêt sur nos emprunts. En réalité, cette réforme risque de créer une telle instabilité politique qu’elle risque de provoquer aussi une crise économique et sociale qui sera encore plus préjudiciable à la crédibilité de la France pour les marchés financiers. On est donc en droit de s’interroger sur l’idéologie de Macron. Pour trouver l’origine assez confuse de l’idéologie de Macron, il faut notamment se tourner vers Machiavel et le théâtre. Machiavel qui fut l’un des sujets de sa thèse et le théâtre qui lui permit de passer de l’adolescence à la majorité. Pour le reste, son idéologie est une espèce de patchwork qui repose d’abord sur le service à rendre aux grands financiers, sur un ego démesuré et sur une vision très américaine de la société.

L’imposture commence avec sa candidature à la présidence de la république où grâce avec l’appui des financiers, il a réussi à s’imposer et à neutraliser François Hollande et le PS

Certains objecteront qu’un autre responsable, assez apprécié celui-là, à savoir Georges Pompidou, est lui aussi venu directement d’une banque. Cependant, c’était le choix de De Gaulle. Macron, lui, est le choix des financiers et de leurs experts courtisans.

Évidemment un groupe de pressions, sorte de lobby, qui n’agit que dans la coulisse. Il n’a jamais été possible d’analyser les conditions de financement de la campagne de Macron, la justice a enterré la question.

L’autre soutien déterminant est celui des socialistes nombreux qui avaient l’impression que Macron pourraient les représenter. Là aussi une immense imposture entre les déclarations électorales de l’intéressé fondé sur des positions de gauche et une gestion désormais nettement orientée à droite.

L’imposture confuse a entraîné le pays vers un déclin catastrophique tente en politique intérieure qu’en politique étrangère. En matière de politique étrangère, on peut prendre deux exemples pour illustrer le flou de Macron.
D’abord ces conversations indécentes avec le dictateur Poutine. Ce qui nous a fâché avec la moitié de l’Europe mais aussi avec l’Ukraine. Puis son revirement à 180° en faveur de l’Ukraine. L’hubris est sa boussole. Macron se pensait pendant un moment comme le nouveau dirigeant du monde. Autre exemple assez lamentable celui de l’Afrique où la France est progressivement chassée par des dictatures du fait de l’insuffisance de volonté politique et de moyens militaires.

En politique intérieure, la France se dirige tout droit vers la catastrophe. Tout les grands équilibres financiers sont dans le rouge, les budgets et la dette n’ont jamais affiché de chiffres aussi inquiétants.

En dépit de cette politique budgétaire en pleine dérive, la situation des grandes fonctions régaliennes est particulièrement lamentables

D’abord sans doute la question de la sécurité qui se caractérise notamment par l’abandon des banlieues aux trafiquants de drogue. Une drogue qui touche maintenant toutes les couches de la société. Il y a longtemps que la justice et la police ont renoncé à prendre en charge réellement cette question. Tout juste quelques opérations spectaculaires de temps en temps.

Il y a évidemment aussi et peut-être surtout dans le domaine économique le massacre de la politique énergétique. La France qui pouvait s’enorgueillir de disposer de l’énergie électrique la moins chère du monde a fini par accepter de jeter dans le marché des centaines d’intermédiaires qui se sont engraissés au détriment d’EDF et du nucléaire. L’affaire de Nicolas Hulot illustre l’incompétence politique et la mauvaise foi du pouvoir qui a renié ses convictions pour quelques voix écolo.

Deux autres domaines touchent aussi à la catastrophe, celui du système sanitaire et l’école. Un système sanitaire certes performant mais à bout de souffle concernant les moyens. Quant à l’école on mesure son déclin au fait que la France est renvoyée dans le fond des classements internationaux concernant l’évaluation des élèves.

La dernière imposture récente est évidemment celle de la réforme des retraites avec cette folie d’écraser toutes les institutions intermédiaires: Parlement, syndicat et autres organisations. Cela pour leur substituer de pseudos conventions citoyennes bien choisies « au hasard » afin de mieux les manipuler. Ou encore pour leur substituer des comités plus ou moins bidon.

80 % des Français dénoncent globalement la politique économique et sociale d’un président qui n’est plus soutenu que par 30 % à peine de l’opinion.

Parmi les grandes faiblesses de la France, il faut aussi souligner l’extrême pauvreté de nos armées qui d’après les experts ne tiendraient qu’une quinzaine de jours tout au plus en Ukraine. Pour preuve, la France pas même capable de tenir ses positions en Afrique et qui soutient au compte-gouttes l’Ukraine. Et ce n’est pas le ridicule service national universel–de quelques jours–qui va changer la donne d’autant qu’on y parle même pas de défense.

Jusqu’à quand va durer cette imposture ?

Faute de nouvelles consultations démocratiques, la crise politique peut déboucher sur n’importe quoi.

Obésité : une urgence de prévention nationale

Obésité : une urgence de prévention nationale

Face à l’évolution de la prévalence de l’obésité en France, la Coalition Obésité appelle les pouvoirs publics à renforcer la prévention et la prise en charge globale de cette maladie.
(JDD))

La Coalition Obésité rassemble des associations de patients, des professionnels de la santé, des organisations de lutte contre la précarité alimentaire ou encore un think tank. Voici leur tribune : « L’obésité est plus que jamais un enjeu sanitaire, sociétal et économique dans notre pays. Les chiffres le démontrent. Le nombre de personnes adultes atteintes de cette pathologie a doublé en deux décennies, passant de 8,5 % en 1997 à 17 % en 2020, soit plus de 8,5 millions de personnes souffrant d’obésité en France.

Outre l’impact sociétal, une récente étude du cabinet Asterès, dirigé par l’économiste Nicolas Bouzou, met notamment en évidence l’impact économique considérable que représente l’obésité en France : « 8,4 milliards d’euros par an pour l’assurance maladie, 1,3 milliard d’euros par an pour les organismes complémentaires d’assurance maladie (OCAM) et 900 millions d’euros par an pour les entreprises. »

Déjà en 1997, l’OMS précisait que « l’obésité est une maladie multifactorielle complexe » relevant bien des maladies chroniques. En France, le Sénat rappelait à juste titre, dans son rapport publié en juin 2022, le caractère pandémique du surpoids et de l’obésité, qui figurent parmi les premières comorbidités associées au virus responsable de la Covid-19.
La France doit faire de l’obésité une priorité de ses futures politiques de santé. Cette reconnaissance est capitale car elle nous invite à repenser la perception que nous nous faisons, individuellement comme collectivement, des personnes qui en souffrent.
L’obésité doit devenir une grande cause nationale en 2024

À l’approche de la Journée mondiale de l’obésité, alors que les estimations prévoient que plus d’un Français sur quatre pourrait souffrir d’obésité en 2030, nous appelons à la mobilisation de toutes les énergies, celles des professionnels de santé, des chercheurs, des associations de patients et des pouvoirs publics, pour mieux prévenir, mieux soigner et mieux prendre en charge l’obésité dans son intégralité, allant de ses causes à ses complications.

Nous pensons que, face à une maladie aussi multifactorielle, l’action publique est primordiale et doit s’intensifier. La feuille de route nationale « Prise en charge de l’obésité 2019-2022 » avait fait un constat lucide de l’ampleur de la situation en France. Mais malheureusement, face à un manque de suivi des actions et de moyens, nous faisons le bilan aujourd’hui que beaucoup reste à faire pour que les personnes en situation d’obésité soient prises en charge de façon holistique. Soyons à la hauteur de l’enjeu et développons de nouvelles politiques publiques ambitieuses et adaptées.
L’obésité doit devenir une grande cause nationale en 2024.

Ensemble, nous devons faire reconnaître l’obésité comme une maladie chronique, en mettant le curseur sur l’information et la prévention.
Ensemble, nous appelons à une prise en charge globale et transversale de l’obésité qui doit, dans ses formes les plus sévères (IMC ≥35kg/m²), être reconnue comme affection de longue durée (ALD). Cela permettra d’ouvrir droit à une prise en charge de l’ensemble des dépenses de soins par la Sécurité sociale. En tant que maladie chronique, l’obésité doit être traitée par les différents moyens adaptés, aux différents stades de la pathologie.

Cette demande est attendue par les patients, qui cumulent bien souvent les difficultés économiques, sociales mais aussi les discriminations.
Ensemble, nous appelons à la création d’une délégation interministérielle à la lutte contre l’obésité, afin de coordonner et renforcer l’efficacité des actions, qui mobilisent de nombreuses expertises pour prévenir et traiter cette maladie dans toutes ses dimensions : santé, agriculture, sport, environnement, éducation…
À l’heure du concept de « One health » ou « Une seule santé », faisons de la lutte contre l’obésité un exemple de réussite d’une véritable politique de santé publique. »

Les signataires, membres de la Coalition obésité
• Muriel Coupaye, présidente de l’Association française d’études et de recherches sur l’obésité (AFERO)
• Anne-Sophie Joly, présidente du Collectif national des associations d’obèses (CNAO)
• Didier Bazzocchi, vice-président du Think tank CRAPS
• Laurence Champier, directrice générale de la Fédération française des banques alimentaires (FFBA)
• Jean-Philippe Ursulet, directeur général de la Ligue nationale contre l’obésité
• Étienne Tichit, directeur général de Novo Nordisk France
• Vincent Frering, président de la Société française et francophone de chirurgie de l’obésité et des maladies métaboliques (SOFFCOMM)

Une urgence économique : supprimer les énergéticiens parasites

Une urgence économique : supprimer les énergéticiens parasites


Le pouvoir prend enfin conscience du drame qui se joue dans certaines entreprises et chez certains artisans vis-à-vis de l’explosion des prix de l’énergie.Des pouvoirs publics pourtant complices, Macron y compris, quand en 2016 sur recommandation allemande et de la commission, on a jeté le secteur de l’électricité brutalement dans les mains d’un spéculatif marché.

Auparavant la France avait en quelque sorte des tarifs réglementés et prévisibles. Depuis, nombre de sociétés plus ou moins bidon se sont mises elle aussi au même rang que EDF. Avec une différence de taille, ces entreprises ne transportent rien, ne distribuent rien et elles ne fournissent aucune valeur ajoutée.

Elles se sont implantées grâce à des tarifs mirobolants qui n’ont pas duré et qui ont explosé avec la crise mondiale de l’énergie. Grâce à des clauses léonines, ces entreprises dites énergéticiennes ont réalisé des profits considérables. Et maintenant nombre d’acteurs économiques se trouvent pris dans les mailles du filet de la tarification de ces entreprises.

Le gouvernement et le président de la république incitent seulement ces énergéticiens à renégocier leur contrat. Or l’urgence et le caractère dramatique de la situation contraindrait plutôt à interdire ces entreprises parasites pour ne laisser sur le marché que les entreprises qui produisent et qui distribuent

Le président de la République prend les fournisseurs d’énergie et leurs «profits excessifs » à partie leur mettant la pression pour qu’ils acceptent la renégociation des « contrats excessifs » pour toutes les petites entreprises, et vite, dès janvier.

Bousculé dans les sondages, Emmanuel Macron fait une annonce surprise ce jeudi : il a annoncé que tous les artisans et très petites entreprises frappés par la hausse des prix de l’énergie allaient pouvoir renégocier en janvier avec leur fournisseur d’électricité des « contrats excessifs ».
Cette déclaration du président de la République intervient alors que les représentants des restaurateurs, qui réclament donc le même traitement que les boulangers pour payer leurs factures d’énergie, seront reçus ce jeudi à 17 heures par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire, a annoncé Bercy mercredi.

Le chef de l’État a pris le problème à l’envers pourrait-on dire, orientant la solution du problème non pas vers de nouvelles aides de l’État, mais en mettant la pression aux fournisseurs d’énergie : après avoir dit en avoir « assez » de ceux qui font des « profits excessifs », le président de la République leur intimait d’accepter les demandes de renégociation des « contrats excessifs » des petites entreprises.

« J’en ai comme vous assez qu’on ait des gens qui, sur la base de la crise, fassent des profits excessifs », a-t-il lancé .

Urgence écologique oui, dictature verte non

Urgence écologique oui, dictature verte non


D’après un sondage de l’IFOP demandé par la Tribune, 83% des Franciliens se disent inquiets du réchauffement climatique et révèlent une conscience forte de la nécessité de s’y adapter. Ce chiffre qui correspond à la moyenne nationale est plus particulièrement élevé chez les moins de 25 ans, la génération Climat dont 43% sont affectés par le phénomène de l’éco-anxiété.

77% des Franciliens considèrent en novembre 2022 que ces pollutions augmentent (40% beaucoup, en particulier dans Paris intra muros, signe d’une inefficacité, au moins dans les quartiers périphériques et de délestage, du plan de circulation de la Mairie de Paris).

Selon l’IFOP, un sentiment de fatalisme règne chez les Franciliens selon qui le réchauffement climatique est un phénomène qui s’accélère (91%), selon qui les élus locaux devraient agir davantage et avec plus d’efficacité (86%).

73% des Franciliens considèrent que l’Etat demande trop d’effort aux plus pauvres et pas assez aux plus riches. Les deux tiers sont résignés à un changement climatique jugé inéluctable pour lequel il n’y a pas de solution (58%). Assez inquiétant, on trouve 36% des Franciliens climato-sceptiques selon qui le phénomène est exagéré par les médias.

Fracture sociale et fracture écologique vont de pair : 51% des Franciliens ont aussi le sentiment de « faire plus d’efforts que les autres » : un sentiment majoritaire chez les Parisiens, les écologistes, les jeunes et… les plus modestes et les pauvres, ainsi que chez les convertis, de gré ou de force, à la petite reine…

Côté solutions, l’IFOP mesure un degré d’acceptation plus fort de l’idée que fin du monde et fin du mois sont compatibles, pour 60% des sondés, seuls 23% jugeant que la priorité doit être donnée au pouvoir d’achat sur la transition écologique. Reste à voir si cela demeurera vrai en début d’année avec la probable poussée des prix de l’alimentation et de l’énergie.

Les mesures prioritaires à mettre en place sont en numéro 1 la rénovation thermique des bâtiments, une urgence alors que 39% des émissions proviennent de cette source et que les règles de diagnostic énergétique vont mettre la pression sur les travaux, encore très en retard. En 2, l’accélération de la transition écologique de l’industrie, en 3 le développement accru des espaces verts, la végétalisation pour lutter contre les îlots de chaleur en ville. La réduction de l’usage des véhicules thermiques et le passage à la motorisation électrique n’est cité qu’en numéro 4 tout comme la limitation de l’usage de l’avion. Le bio, sans doute un effet de la baisse du pouvoir d’achat, ne vient qu’en 6ème position alors que les ventes s’effondrent.

Les Franciliens, qui vivent à la fois des embouteillages et des retards du RER, plébiscitent évidemment le développement du rail en alternative à la route autant que possible. 90% jugent que c’est la priorité des années à venir. En deuxième position, 85% privilégient le recul du recours aux pesticides d’ici à 2030, 83% le doublement du parc d’énergies renouvelables. Pour rendre juste et efficace la transition écologique, les Franciliens attendent aussi plus d’aides de l’Etat pour que les ménages les plus précaires rénovent leur logement (78%), 62% que les propriétaires soient contraints de le faire avant une vente et 61% sont pour la limitation de l’accès des véhicules les plus polluants en ville. Seuls 55%, une courte majorité, veulent que les trajets en avion soient plus taxés. Moins de la moitié, 47% sont favorables à l’interdiction de la vente des véhicules diesel, essence et hybrides neufs en 2035, comme le propose l’Union européenne. Il y a donc du travail de conviction à faire, relève François Legrand de l’IFOP, en particulier sur les aides pour le passage aux motorisations électriques.

Les Franciliens font confiance aux entreprises notamment aux plus grandes pour faire avancer les choses en matière de lutte contre le réchauffement, à 86%, presque à égalité avec l’Etat et l’UE (85% et 83%). Les citoyens eux même, la métropole du Grand Paris sont mis en avant alors que la Ville de Paris n’intervient qu’en dernière position à 74%.

74% des Franciliens pensent que l’utilisation moindre de la voiture individuelle en Île-de-France est une bonne chose mais attention au retour des Gilets Jaunes, car un quart, les plus modestes, sont opposés .

L’adhésion à court terme à l’interdiction des véhicules diesel de l’aire urbaine francilienne via la mise en œuvre des amendes dans la ZFE divise les Franciliens. Seuls 17% sont très favorables, 38% favorables et 45% sont opposés, dont 18% sont irréductiblement contre. Là encore, les irréductibles de la voiture des départements les plus ruraux sont très opposés ainsi que les seniors et les retraités.Conclusion urgence écologique oui, la dictature verte non.

Économie : Pour un plan d’urgence pour les entreprises très dépendantes de l’énergie

Économie : Pour un plan d’ urgence pour les entreprises très dépendantes de l’énergie


Pour un certain nombre d’entreprises fortement dépendantes de l’énergie, la situation prend une tournure dramatique. Ainsi , certaines entreprises reçoivent des propositions de contrats à plus 550 euros du MW contre 60 euros à 80 euros il y a un an (soit une augmentation d’environ… 800%). Jusque-là le gouvernement s’est surtout préoccupé suite à la crise énergétique des conséquences sur les ménages. Ainsi le bouclier tarifaire va permettre de limiter des eaux très conséquentes qui viennent amputer le pouvoir d’achat des ménages. Une décision qui a permis à la France de limiter aussi l’inflation à 6 % quand la moyenne est de l’ordre de 10 % en Europe.

Le problème c’est qu’on s’est moins préoccupé des entreprises dont les coûts énergétiques s’envolent dans les industries très dépendantes de l’énergie comme l’industrie chimique, la métallurgie, l’industrie alimentaire.

Le gouvernement a bien prévu un dispositif mais qui paraît bien insuffisant en raison des surcoûts des fournitures énergétiques pour les entreprises.

L’État a prévu une enveloppe d’environ 10 milliards d’euros pour financer cette nouvelle aide, issue des « rentes » des énergéticiens liées à l’explosion des prix de l’énergie, selon le gouvernement. Les entreprises peuvent déjà demander une aide si leurs factures d’énergie (gaz et électricité) représentent plus de 3% de leur chiffre d’affaires 2021, mais Bercy attend le feu vert de la Commission européenne pour en simplifier les critères, jugés trop complexes. Face aux « incertitudes sur l’aboutissement du processus européen », le ministère de la Transition énergétique juge « important de travailler en parallèle sur un paquet d’aides nationales pour donner de la sécurité et de la liquidité à toutes les entreprises et collectivités françaises qui ne bénéficient aujourd’hui pas du bouclier tarifaire ».

Les fédérations professionnelles et les organisations patronales ont été reçues au ministère de l’Économie pour discuter de ces aides nationales. La « piste de travail privilégiée », selon Bercy, consisterait à ce que le gouvernement prenne en charge une partie des factures d’électricité des entreprises. Concrètement, l’État pourrait financer jusqu’à 50% de la part de la facture soumise aux prix du marché – le reste de la facture bénéficiant du tarif avantageux dit « Arenh ». L’Arenh est un mécanisme par lequel EDF revend une partie de l’électricité produite par ses réacteurs nucléaires à ses concurrents, à un prix nettement inférieur aux cours du marché. Seront éligibles à cette aide les entreprises qui ont signé avec leur fournisseur des contrats qui prévoient un prix du mégawattheure (MWh) supérieur à 325 euros, selon l’hypothèse principale de travail mise en avant par le cabinet de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

« Ça permet des rabais entre 20 et 70 euros par mégawattheure, selon la structure d’approvisionnement des consommateurs », détaille-t-on de même source. En plus de ce prix plancher, un plafond sera fixé mais son montant précis reste à définir. Avec ce nouveau dispositif de soutien, le gouvernement cible en particulier les PME mais compte également négocier avec la Commission européenne pour tenter d’en faire bénéficier les entreprises de taille intermédiaire, a-t-on précisé au ministère de l’Économie. « On demandait à être rassurés sur l’évolution des prix de l’énergie. Le dispositif imaginé répond à notre demande de visibilité », s’est félicité auprès de l’AFP François Asselin, le président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), qui a participé à la réunion organisée dans la matinée à Bercy. S’il est approuvé pour de bon, le mécanisme devrait se traduire par un amendement au projet de loi de finances pour 2023, en cours d’examen au Parlement

Macron promet d’aider les entreprises très dépendantes de l’énergie

Macron promet d’aider les entreprises très dépendantes de l’énergie

Lors de son interview mercredi soir sur France 2 Macron a promis d’aider les entreprises très dépendantes de l’énergie.

Les petites entreprises seront aussi aidées, avec une hausse du prix de l’électricité et du gaz limitée à 15 % comme pour les ménages . Pour les PME, un mécanisme va être mis en place pour amortir les augmentations. Il sera présenté ce vendredi par le gouvernement. « Le système va garantir un prix raisonnable », a promis Emmanuel Macron. Enfin, pour les plus grandes entreprises, un dispositif d’aides va être mis en place.

Des promesses relativement vagues qui méritent effectivement d’être précisées.

Jusque-là le gouvernement s’est surtout préoccupé suite à la crise énergétique des conséquences sur les ménages. Ainsi le bouclier tarifaire va permettre de limiter des eaux très conséquentes qui viennent amputer le pouvoir d’achat des ménages. Une décision qui a permis à la France de limiter aussi l’inflation à 6 % quand la moyenne est de l’ordre de 10 % en Europe.
Le problème c’est qu’on sait moins préoccuper des entreprises dont les coûts énergétiques s’envolent dans les industries très dépendantes de l’énergie comme l’industrie chimique, la métallurgie, l’industrie alimentaire.

Le gouvernement a bien prévu un dispositif mais qui paraît bien insuffisant en raison des surcoûts des fournitures énergétiques pour les entreprises.

L’État a prévu une enveloppe d’environ 10 milliards d’euros pour financer cette nouvelle aide, issue des « rentes » des énergéticiens liées à l’explosion des prix de l’énergie, selon le gouvernement. Les entreprises peuvent déjà demander une aide si leurs factures d’énergie (gaz et électricité) représentent plus de 3% de leur chiffre d’affaires 2021, mais Bercy attend le feu vert de la Commission européenne pour en simplifier les critères, jugés trop complexes. Face aux « incertitudes sur l’aboutissement du processus européen », le ministère de la Transition énergétique juge « important de travailler en parallèle sur un paquet d’aides nationales pour donner de la sécurité et de la liquidité à toutes les entreprises et collectivités françaises qui ne bénéficient aujourd’hui pas du bouclier tarifaire ».

Les fédérations professionnelles et les organisations patronales ont été reçues au ministère de l’Économie pour discuter de ces aides nationales. La « piste de travail privilégiée », selon Bercy, consisterait à ce que le gouvernement prenne en charge une partie des factures d’électricité des entreprises. Concrètement, l’État pourrait financer jusqu’à 50% de la part de la facture soumise aux prix du marché – le reste de la facture bénéficiant du tarif avantageux dit « Arenh ». L’Arenh est un mécanisme par lequel EDF revend une partie de l’électricité produite par ses réacteurs nucléaires à ses concurrents, à un prix nettement inférieur aux cours du marché. Seront éligibles à cette aide les entreprises qui ont signé avec leur fournisseur des contrats qui prévoient un prix du mégawattheure (MWh) supérieur à 325 euros, selon l’hypothèse principale de travail mise en avant par le cabinet de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

« Ça permet des rabais entre 20 et 70 euros par mégawattheure, selon la structure d’approvisionnement des consommateurs », détaille-t-on de même source. En plus de ce prix plancher, un plafond sera fixé mais son montant précis reste à définir. Avec ce nouveau dispositif de soutien, le gouvernement cible en particulier les PME mais compte également négocier avec la Commission européenne pour tenter d’en faire bénéficier les entreprises de taille intermédiaire, a-t-on précisé au ministère de l’Économie. « On demandait à être rassurés sur l’évolution des prix de l’énergie. Le dispositif imaginé répond à notre demande de visibilité », s’est félicité auprès de l’AFP François Asselin, le président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), qui a participé à la réunion organisée dans la matinée à Bercy. S’il est approuvé pour de bon, le mécanisme devrait se traduire par un amendement au projet de loi de finances pour 2023, en cours d’examen au Parlement

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