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L’escroquerie du rattrapage des salaires sur l’inflation

L’escroquerie du rattrapage des salaires sur l’inflation


De quoi surprendre, pour la première fois en deux ans, les hausses de salaires (même sans les primes) observées entre fin juin 2022 et fin juin 2023, auraient été supérieures à celles des prix, selon la Dares. Sur cette période d’un an, le « salaire mensuel de base » des salariés a grimpé, en moyenne, de 4,6 % quand les étiquettes n’ont évolué que de 4,4 % (hors tabac). La différence reste très maigre, puisque l’écart n’est que de 0,2 %.

Plusieurs objections, la première est d’ordre méthodologique: le ministère du travail parle en effet de salaires de base. Il s’agit sans doute des salaires théoriques des conventions collectives mais sans doute par des salaires réels qui exigeraient le recueil de données beaucoup plus conséquentes et plus conformes à la réalité.

La seconde objection est celle relative à la mesure de l’inflation. On sait que cette inflation est largement sous-estimée du fait du glissement régulier des dépenses contraintes vers le haut. En clair, le pouvoir de consommation des ménages et de plus en plus contraint par les dépenses incontournables. On assiste notamment depuis la guerre en Ukraine à une importante évolution de la structure des dépenses des ménages. Ainsi l’inflation réelle est plus proche de 10 % que de 4,6 % et par exemple les dépenses alimentaires ont enregistré une hausse plus proche de 20 % que de 10 %. De toute manière le salaire réel en 2023 est encore plus faible qu’en 2022.

Cela en effet en raison de l’envolée des prix de l’alimentaire et de l’énergie. Deux postes qui ne cessent de prendre une part plus importante dans la structure des dépenses des ménages. Une modification qui rend par ailleurs obsolète la mesure officielle de l’évolution des prix à la consommation.

Les gains très théoriques de pouvoir d’achat diffèrent selon les secteurs de l’économie. Ils auraient atteint 0,3 % dans l’industrie et 0,2 % dans le secteur tertiaire. En revanche, les salariés du secteur de la construction ont continué à perdre de l’argent avec une diminution de leur rémunération réelle de 0,3 %.

Face à un choc sur les prix, les entreprises ajustent en général les salaires avec retard. Mais la dynamique est bel et bien enclenchée, alors que la valse des étiquettes s’avère un peu moins vive qu’auparavant. Dans sa dernière note de conjoncture de juin, l’Insee anticipait que le salaire moyen progresse de 5,1 % sur toute l’année 2023 dans le secteur privé, alors que l’inflation annuelle moyenne ne serait que de 5 %. Ce chiffre comprend toutefois les primes exceptionnelles et non pas uniquement le salaire de base.

Le fait que les salaires évoluent désormais plus vite que les prix ne veut toutefois pas dire que les pertes de pouvoir d’achat encaissées depuis le retour de l’inflation ont été effacées. Loin de là. En juin, l’Insee avait calculé que, en moyenne sur l’année 2023, le salaire réel resterait 1,3 % plus faible qu’en 2022.

Inflation : une ponction sur les salaires de 5 % environ

Inflation : une ponction scandaleuse sur les salaires de 5 % environ

il est clair que la création d’un impôt peut créer assez rapidement et bruyamment une vague de protestations. Il en va différemment lorsqu’il s’agit de l’inflation qui en quelque sorte constitue une sorte de fiscalité « douce » au bénéfice de certains acteurs économiques et de l’État.

De façon globale l’inflation a atteint autour de 6 % en 2022 auxquels il faudra ajouter encore 6 % en 2023. De leur côté,, les salaires ont augmenté d’environ 3,5 % en 2022 et c’est la même prévision en 2023. Au total il manque au moins 5 % sur les salaires. Une énorme ponction économique et fiscale. Une ponction qui explique d’ailleurs en grande partie les résultats exceptionnels sur le plan financier des multinationales et l’envol de la bourse. De ce côté, l’État contribue aussi à alimenter cette inflation car le principal impôt à savoir la TVA permet des rentrées fiscales supplémentaires au même rythme que l’inflation.

Le salaire moyen net en France était de 2500 € en 2022, il conviendrait donc d’augmenter toujours en moyenne les salaires de 125 € par mois pour rattraper l’inflation (toujours en net). Ce retard des salaires sur l’inflation explique en particulier le fait que certaines couches sociales basculent dans la pauvreté et que plus de 15 % se privent désormais de repas.

Le pompage des salaires via l’inflation constitue une injustice flagrante et qui pèse particulièrement sur les bas revenus dans l’essentiel est consacré aux dépenses contraintes (loyer, alimentation, chauffage, transport et abonnement notamment).

S’il devait y avoir rattrapage, il faudrait évidemment un effort supplémentaire pour ces bas revenus littéralement matraqués par les grandes entreprises qui profitent de l’inflation pour faire des bénéfices supplémentaires indus et tout autant matraqués par l’État via la fiscalité ( exemple carburant dont les prix sont composés de 60 % de taxes mais aussi la TVA sur les produits alimentaires).

Intelligence artificielle : quelle conséquence sur le travail ?

Intelligence artificielle : quelle conséquence sur le travail ?

En s’aidant des nouvelles technologies d’intelligence artificielle et de Machine Learning, les entreprises pourront recruter, développer et retenir les bons talents. À condition de bien encadrer ces technologies. Par Hubert Cotté, vice-président et directeur général de Workday France. ( dans la Tribune)

Un article à lire mais qui se contente des généralités peu éclairantes sur les changements structurels du travail NDLR

Dans un contexte où la plupart des métiers de 2030 n’existent pas encore, le monde du travail ne correspond plus à cette conception linéaire et figée. Si le diplôme demeure important, il n’est plus l’alpha et l’oméga des parcours de carrière. L’incertitude dans laquelle évoluent les entreprises, les développements technologiques et l’essor du travail hybride ont en effet changé la donne.

Aujourd’hui, l’importance accordée à l’expérience collaborateur ne fait plus débat. Offrir une certaine flexibilité et des outils technologiques efficients est devenu incontournable. De plus, une attention particulière est désormais portée au collaborateur dans son individualité. Ainsi, au-delà des compétences métier, les managers commencent à prendre en compte les centres d’intérêt et les expériences de leurs collaborateurs, dans la mesure où ils reflètent des qualités (ou « soft skills ») que l’entreprise peut valoriser. Par exemple, les profils d’un chef de chœur d’une chorale ou d’un ancien capitaine d’une équipe de rugby cadet sont à présent recherchés et reconnus pour leur capacité à gérer des équipes.

Préparer le recrutement en continu des emplois de demain nécessite d’adopter une stratégie novatrice, stimulée par la puissance de l’intelligence artificielle (IA) et de l’apprentissage automatique (ML). Tout d’abord, il faut abandonner l’idée rigide selon laquelle seuls certains types de profils sont habilités à réaliser certains types de tâches. De plus en plus, le travail s’organise en missions, lesquelles requièrent certains savoir-faire métier et qualités personnelles. Tout l’enjeu, pour gagner en agilité, est de repérer ces compétences, aptitudes et savoir-être, et de les allouer au bon endroit et au bon moment.

Quelques pistes existent pour faire de cette nouvelle organisation du travail un levier d’attraction et de fidélisation de talents. Le recours aux technologies telles que l’IA ou le ML permet d’identifier qui, pour une mission donnée, a les expertises requises, ou qui, encore, est désireux de les développer. L’employeur est donc en mesure d’orienter ses collaborateurs vers des projets qui ont du sens pour eux, et de favoriser leur montée en compétences dans les domaines qui les intéressent. Ainsi, les talents ont la possibilité de façonner un parcours de carrière quasi à leur mesure, qui n’est pas prédéterminé.

Dans un monde fragmenté, la technologie peut contribuer au progrès humain. Il ne faut pas pour autant en faire une religion ! Le potentiel de dérives existe et a été démontré. Pour améliorer notre manière de travailler et promouvoir une plus grande égalité dans l’accès aux opportunités, il est essentiel que les algorithmes soient conçus avec responsabilité. Cela suppose, d’une part, d’être vigilant à la provenance et à la confidentialité des données, et d’autre part, de s’assurer que les algorithmes ne reproduisent pas des comportements biaisés. Des problématiques majeures qui nécessitent d’associer dans une réflexion commune toutes les parties prenantes, y compris les entreprises qui développent ces technologies !

Quatre principes clés permettent d’encadrer de manière responsable la façon dont les technologies d’IA et de ML sont développées : améliorer le potentiel humain, impacter positivement la société dans son ensemble, promouvoir la transparence et l’équité, être intransigeant en matière de confidentialité et de protection des données.

Ensemble, les secteurs public et privé peuvent travailler à l’établissement de normes et de politiques garantissant que ces nouvelles technologies de l’IA et du ML favoriseront le progrès humain, créeront des opportunités d’emploi pour les générations à venir et feront croître nos économies de manière responsable.

La mainmise des géants du numérique sur la santé

 

A la recherche de nouveaux marchés à rendre plus efficients, les géants de la tech, comme Apple, voit dans la santé un nouvel eldorado.

 

Un article du Wall Street Journal

 

 

Tim Cook, le directeur général d’Apple, a dit un jour que la plus grande contribution de la marque à la pomme à l’humanité serait la santé. Pourtant, d’après les indiscrétions de sources proches du dossier et des documents que le Wall Street Journal a pu consulter, une partie des initiatives lancées par le groupe pour révolutionner le secteur ont toujours du mal à s’imposer.

Selon ces sources et documents, Apple a imaginé un ambitieux projet comprenant des centres de santé détenus par le groupe, où des médecins salariés recevraient des patients. Pour tester la faisabilité de ce projet et d’autres idées novatrices, la firme de Cupertino a racheté les établissements qui s’occupaient de ses collaborateurs et monté une équipe composée de médecins, d’ingénieurs, de designers produits et autres.

Ces ambitions, qui ne sont pas forcément bien connues du grand public, ont été reléguées au second plan après un changement de cap en faveur de ce qu’Apple connaît le mieux : vendre des produits, en l’espèce l’Apple Watch, ont expliqué de fins connaisseurs de la stratégie du groupe.

L’activité de médecine générale n’a pas décollé, résument des personnes qui en sont proches. Selon certaines sources et des documents consultés par le Wall Street Journal, l’application de santé lancée en toute discrétion cette année peine à séduire les utilisateurs. Par ailleurs, en interne, certains salariés se sont interrogés sur l’intégrité des données issues des centres de santé détenus par Apple et utilisées pour la conception des produits, selon des proches de ces salariés et des documents.

Dans le domaine de la santé, l’une de ses idées les plus ambitieuses était de proposer des services de médecine générale, un projet né en 2016. Pendant des mois, une équipe d’Apple s’est demandé comment utiliser l’immense quantité de données sur la santé et le bien-être des propriétaires d’Apple Watch

Le porte-parole d’Apple a affirmé que l’intégrité des données était la base de toutes les innovations du groupe. Rappelant les succès engrangés par l’équipe spécialisée dans la santé, il a précisé que le groupe n’en était qu’à ses débuts dans ce domaine et que les nouvelles technologies, par exemple le suivi de la fréquence cardiaque par l’Apple Watch, avaient un impact positif sur la santé des utilisateurs. Selon lui, les données recueillies par les appareils Apple permettent d’approfondir des travaux de recherche qui pourraient améliorer la prise en charge médicale.

« Ce document comporte beaucoup d’informations partielles, anciennes et imprécises », a-t-il déclaré.

A la recherche de nouveaux marchés à rendre plus efficients (et en quête de croissance commerciale), le secteur technologique voit dans la santé un nouvel eldorado. Certains efforts ont échoué, à commencer par Haven, le partenariat d’envergure qu’Amazon avait conclu avec d’autres entreprises pour tenter de réduire le coût des soins médicaux. Aujourd’hui, le géant du commerce électronique s’intéresse à la vente de médicaments sur ordonnance et envisage de lancer un service de consultation virtuelle dans les 50 Etats américains.

Sous la houlette de Tim Cook, Apple a multiplié par huit son budget de recherche-développement ; selon des documents publics, il atteint 20 milliards de dollars par an. Outre sa montre connectée, le groupe a aussi lancé des écouteurs sans fil et de nouveaux services. Il a également investi massivement dans la santé, la conduite autonome et la réalité augmentée, des domaines à forts enjeux et grande complexité technique : la prochaine révolution d’Apple n’est donc pas pour demain (si elle se produit un jour).

Le groupe peut étudier le marché pendant des années avant de lancer son propre produit et, parfois, il se plonge avec ferveur dans des projets ou des technologies qu’il ne commercialise finalement pas.

Dans le domaine de la santé, l’une de ses idées les plus ambitieuses était de proposer des services de médecine générale, un projet né en 2016, selon les documents et des sources. Pendant des mois, une équipe d’Apple s’est demandé comment utiliser l’immense quantité de données sur la santé et le bien-être des propriétaires d’Apple Watch (sa montre intelligente lancée en 2015) pour améliorer les soins médicaux, ont expliqué des sources.

Jeff Williams, directeur des opérations du groupe et responsable de l’équipe santé, a exhorté ses équipes à voir les choses en grand. Son objectif : mettre fin à ce qu’il avait baptisé le « 363 » et le modèle du « cassé-réparé », c’est-à-dire le fait que les Américains ne vont pas voir leur médecin 363 jours par an et attendent d’avoir un problème pour le contacter, ont raconté de fins connaisseurs des projets du dirigeant.

Si la marque à la pomme parvenait à prouver qu’associer capteurs, logiciels et services permet d’améliorer la santé des Américains et de faire baisser les coûts, elle pourrait revendre son modèle aux systèmes de santé locaux, voire à l’étranger

L’équipe a estimé que l’une des meilleures façons d’y arriver était de proposer directement un service médical, toujours selon les sources, en liant les données produites par les appareils Apple à des soins en distanciel ou en présentiel par des médecins Apple. Le groupe pourrait proposer de la médecine générale, mais aussi du suivi régulier dans le cadre de programme de santé prescrit par les médecins, d’après des sources et des documents.

Si la marque à la pomme parvenait à prouver qu’associer capteurs, logiciels et services permet d’améliorer la santé des Américains et de faire baisser les coûts, elle pourrait revendre son modèle aux systèmes de santé locaux, voire à l’étranger, ont révélé des documents.

Pour commencer, Apple a choisi d’expérimenter son service sur ses salariés. Le groupe a racheté les centres de santé installés près de son siège californien (qui étaient gérés par une start-up) et les a utilisés pour tester son projet, ont raconté des sources proches de ces décisions. En 2017, il a recruté Sumbul Desai, une ancienne de Stanford, pour diriger l’initiative, dont le nom de code est Casper, ont précisé des sources.

Les travaux se poursuivent aujourd’hui encore, mais Casper peine à dépasser le stade préliminaire, toujours selon ces personnes.

L’unité dirigée par la docteure Desai a subi plusieurs départs de salariés affirmant que la culture de l’équipe décourageait l’esprit critique, ce qui peut être problématique pour un service axé sur les produits et les services liés à la santé, d’après des sources proches de l’équipe et des documents. Certains salariés s’étaient par exemple inquiétés du fait que les données internes relatives à la performance des centres de santé (des données récemment utilisées pour appuyer le lancement de la nouvelle application de santé) étaient imprécises ou avaient été mal compilées, toujours selon des sources et des documents.

Ces craintes ont régulièrement été transmises à Tim Cook et Jeff Williams, révèlent des documents et des personnes au fait de ces doutes.

Pour le porte-parole d’Apple, ces critiques sont infondées.

Les salariés préoccupés par la culture de l’équipe évoquent une réunion organisée en 2019, lors de laquelle une responsable avait soulevé des questions sur les données, selon des personnes ayant eu vent de la réunion et des documents. La docteure Desai lui avait alors répondu sèchement, ce qui avait poussé certaines personnes à conclure que les critiques n’étaient pas les bienvenues, toujours selon des sources et des documents. La responsable en question a quitté Apple quelques semaines plus tard, en partie à cause de cet épisode, montrent les documents.

Le porte-parole d’Apple a indiqué que la docteure Desai avait souligné l’importance de l’intégrité des données lors de cette réunion. « Ce point a été minutieusement étudié et les accusations n’ont pas pu être confirmées », a-t-il souligné. Apple n’a pas souhaité commenter les circonstances du départ de la responsable.

Le porte-parole du groupe a précisé qu’Apple était fier du travail accompli par la docteure Desai et qu’elle avait joué un rôle déterminant dans ses projets dans le domaine médical.

Jeff Williams et Sumbul Desai n’ont pas répondu aux demandes de commentaires et Apple n’a pas souhaité qu’ils s’expriment.

Outre la supervision des centres de santé AC Wellness, l’équipe de la docteure Desai est chargée des relations avec les régulateurs, des collaborations avec des chercheurs et de l’expertise médicale apportée aux autres produits Apple liés à la santé.

Elle a lancé une application médicale baptisée HealthHabit, qui est testée en ce moment auprès des salariés californiens d’Apple. Mais, six mois après ses débuts, l’application ne rencontre qu’un succès limité auprès des collaborateurs, selon des documents et des sources.

HealthHabit se propose de mettre en relation (par tchat) des patients et des médecins et encourage ses utilisateurs à se lancer des défis, par exemple « je ferai plus de sport cette semaine ». Les personnes souffrant d’hypertension peuvent aussi se rapprocher de coachs santé qui leur envoient un tensiomètre et une balance et leur donnent des conseils pour vivre de façon plus saine.

Fin mai, la moitié des personnes qui avaient téléchargé l’application ne l’utilisait pas et l’engagement de celles qui l’utilisaient était faible, révèlent des documents et des sources.

Les données utilisées pour le programme de suivi de l’hypertension ont relancé le débat sur l’intégrité des données et leur analyse, ont ajouté des sources.

Lors d’une présentation devant les salariés de l’activité santé d’Apple en mars dernier, Jeff Williams a salué les résultats obtenus par les centres médicaux en matière de traitement de l’hypertension, estimant qu’ils démontraient le potentiel de l’application HealthHabit, ont raconté des personnes ayant assisté à l’événement. Il a également sous-entendu qu’en cas de succès, Apple pourrait avoir de plus grandes ambitions pour HealthHabit, ont précisé ces sources.

Lors de la réunion, Jeff Williams a montré des données indiquant que 91 % des patients des centres de santé Apple atteints d’une hypertension de stade 2 étaient revenus à un niveau moins élevé ou normal, révèlent des documents consultés par le Wall Street Journal, un chiffre qui, pour certains salariés, pourrait exagérer le succès des centres médicaux, selon des sources présentes à la réunion et des documents.

Des concurrents qui proposent aussi des applications de suivi de l’hypertension ont publié des taux de réussite moins élevés. Hello Heart, par exemple, a indiqué que 23 % des patients de stade 2 avaient constaté une amélioration de leur tension au bout de six semaines. Livongo affirme de son côté qu’un tiers des patients souffrant d’une hypertension de stade 1 ou plus étaient revenus à une tension élevée ou normale en six semaines. Les données de Jeff Williams ne comportent pas de précisions temporelles, selon les documents.

Le porte-parole d’Apple a déclaré que les autres entreprises n’analysaient pas leurs données comme Apple et que les données évoquées par Jeff Williams lors de la réunion provenaient d’un projet-pilote interne et non d’un produit.

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Marion Issard)

États-Unis : les autorités lancent un audit sur le 737 MAX

États-Unis : les autorités lancent un audit sur le 737 MAX

 

 

Les ennuis continuent pour le 737 Max, le régulateur américain de l’aviation (FAA) a indiqué jeudi avoir lancé un audit sur le processus utilisé par Boeing pour effectuer des changements mineurs sur ses lignes de production, suite à la découverte d’un problème électrique sur les 737 MAX.

Le constructeur aéronautique avait informé la FAA début avril avoir repéré, lors d’un contrôle de routine, un problème au niveau du système d’alimentation électrique d’un élément dans le cockpit. Ce problème affecte au total « environ 106 avions » 737 MAX, dont 71 aux Etats-Unis, avait précisé le groupe.

Boeing a dans la foulée demandé à 16 compagnies exploitant son avion vedette de ne plus faire voler certains appareils fabriqués après un changement de conception début 2019.

Englué depuis plus de deux ans par les déboires du 737 MAX, cloué au sol après deux accidents mortels, Boeing avait pourtant pu reprendre les livraisons de son appareil-vedette fin 2020 suite au feu vert de plusieurs régulateurs et en a acheminé plus de 85 depuis.

Cela lui avait aussi permis d’enregistrer en février, puis en mars, plus de commandes d’avions que d’annulations pour la première fois depuis novembre 2019.

Aujourd’hui, la FAA enquête sur l’origine du problème de fabrication qui a conduit au problème de mise à la terre de l’installation électrique affectant certains Boeing 737 MAX.

 

Pas d’effet Covid sur les élections ?

Pas d’effet Covid sur les élections ?

 

L’économiste Paul Seabright montre, dans sa chronique au Monde , que l’impact des épidémies sur les scrutins électoraux a moins d’importance que l’attention portée par les électeurs aux promesses des candidats.

Chronique.

 

La pandémie de Covid-19 sera-t-elle le facteur déterminant pour les résultats électoraux des différents partis politiques lors des prochaines élections à venir ? Curieusement, les avis restent très partagés quant à son impact sur la présidentielle américaine du 3 novembre 2020.

Ainsi, l’agence de presse Associated Press avait annoncé, le 6 novembre, que les circonscriptions électorales américaines qui avaient connu les pires taux de décès dus au Covid-19 avaient voté massivement en faveur du président sortant (« Counties With Worst Virus Surges Overwhelmingly Voted Trump »). De même, la National Public Radio a déclaré que la marge de votes en faveur de Trump avait augmenté dans les circonscriptions les plus touchées (« Many Places Hard Hit By COVID-19 Leaned More Toward Trump In 2020 Than 2016 »).

D’autres analyses, qui ont ajusté les calculs avec des caractéristiques différentes des circonscriptions, ont en revanche révélé un impact négatif de la pandémie sur la marge du président sortant (L. Baccini, A. Brodeur et S. Weymouth : « The COVID-19 Pandemic and the 2020 US Presidential Election »). Selon cette méthodologie, avec 5 % de cas en moins, le résultat de l’élection américaine aurait pu être différent, grâce au fonctionnement du collège électoral.

« La grippe espagnole, bien plus grave que le Covid-19 en nombre de décès, n’a eu qu’un effet négatif très faible sur les résultats des élections au Congrès américain en 1918 »

Il est frappant de constater que l’impact de la pandémie sur les votes n’est pas plus important à vue d’œil. Mais la comparaison avec une étude sortie en document de travail sur l’impact électoral de la grippe espagnole de 1918, qui a tué entre 617 000 et 675 000 Américains (selon la méthodologie de l’estimation), est à cet égard éclairante. Elle nous montre que cette épidémie – pourtant massivement plus grave que le Covid-19 en nombre de décès – n’a eu qu’un effet négatif très faible sur les résultats des élections au Congrès en 1918, ou à la présidence du pays en 1920 (L. Abad et N. Maurer : « Do Pandemics Shape Elections ? Retrospective voting in the 1918 Spanish Flu Epidemic in the United States », Discussion Paper 15 678, Centre for Economic Policy Research).

En exploitant l’arrivée inégale de la pandémie dans les différentes régions des Etats-Unis en 1918, les auteurs montrent que les circonscriptions qui avaient eu à cette date une mortalité excédentaire deux fois supérieure à la moyenne ont vu une baisse comprise entre 0,6 et 1 point de pourcentage .

Union Renault Total et PSA sur les batteries électriques?

Union Renault Total et PSA sur les batteries électriques?

 

 

 

Initiative française est intéressante. Cependant la question se pose de sa dimension par rapport à l’enjeu aussi de savoir s’il n’est déjà pas trop tard Formée par Total, via sa filiale Saft, et PSA, la coentreprise ACC (Automotive Cells Company) a reçu le feu vert de la commission européenne en février dernier avec l’objectif de produire des batteries pour un million de véhicules par an en Europe, soit près 10 à 15% du marché, d’ici 2030. Renault, a poursuivi Emmanuel Macron, a par ailleurs décidé de “développer le nouveau moteur électrique de l’alliance à Cléon (Haute Normandie) projet initialement prévu en Asie”.

Municipales: pas d’effet du vote sur l’épidémie : du pipeau, on n’en sait rien!

  • Municipales: pas d’effet du vote sur l’épidémie : du pipeau, on n’en sait rien!
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  • Une équipe de statisticiens et d’épidémiologiste aurait conclu que la décision d’organiser un premier tour des élections municipales n’aurait eu aucun impact sur la propagation de la pandémie. Une étude complètement bidon fondée sur l’évolution des cas enregistrés sur l’évolution des infectés passés dans les hôpitaux. Un échantillon nullement représentatif de la population. Que cette étude soit pertinente il aurait fallu se fonder sur un échantillon de personnes ayant participé au vote et non prendre en compte les seules victimes passées dans un hôpital. Tout cela sans l’étude faite justifiait le bien-fondé de la décision du gouvernement d’organiser le premier tour des élections alors que dès le lendemain le même gouvernement décidé du confinement. Notons évidemment que cette étude n’a pas pris en compte la diffusion chez les asymptomatiques qui ont pu ultérieurement contaminer de futurs malades est beaucoup plus tard. Rappelons-nous des études dites scientifiques considérant il n’y a pas si longtemps que le port du masque était inutile voire dangereux à la qu’il est aujourd’hui considéré comme indispensable. Même raisonnement contradictoire à propos des tests. Même sur le confinement, l’appréciation des différents scientifiques mondiaux révèle des contradictions.

Inquiétudes sur l’économie chinoise

Inquiétudes sur l’économie chinoise

Le ralentissement économique chinois est sans doute plus important que ne le laissent apparaître les chiffres officiels d’après les experts.  Xi Jinping reconnaît d’ailleurs des « inquiétudes au sujet de l’économie chinoise » mais il se dit confiant dans la capacité de la Chine à surmonter le ralentissement actuel, qui correspond selon lui à un ajustement structurel normal. Dans une interview écrite à Reuters, le président chinois ajoute que la Chine est elle-même préoccupée et affectée par le manque de vigueur de l’économie mondiale. « En tant qu’économie étroitement liée aux marchés internationaux, la Chine ne peut rester à l’abri des ternes performances de l’économie mondiale », souligne Xi Jinping. « Nous avons des inquiétudes au sujet de l’économie chinoise et nous travaillons avec force pour y répondre. Nous nous préoccupons aussi de l’apathie de l’économie mondiale, qui affecte tous les pays, en particulier les pays en développement », ajoute-t-il. Au troisième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine devrait avoir progressé de 6,8% par rapport à la même période de l’an dernier, ce qui serait inférieur à l’objectif officiel d’une croissance de 7% sur l’ensemble de l’année, selon une enquête de Reuters auprès de 50 économistes.  Il s’agirait du chiffre le plus faible enregistré depuis le premier trimestre 2009, en pleine crise financière et économique mondiale.

Télécoms : nouvelle offensive de Free sur la 4G

Télécoms : nouvelle offensive de Free sur la 4G

 

 

Free ne fait pas de cadeau à la concurrence et lance un nouveau défi avec la 4G pour moins de 5 euros. La guerre entre opérateurs français n’est pas terminée mais elle pourrait quand même finir avec le KO d’un des operateurs actuels.  L’opérateur télécom propose son forfait mobile 4G à 3,99 euros par mois, au lieu des 20 euros habituels. Les utilisateurs disposeront des appels, SMS, MMS illimités ainsi que 20Go d’Internet mobile 3G ou 4G, le tout pour le prix de 3 cafés. Le forfait est valable un an. Cette offre est disponible dans un temps limité sur le site vente-privée.com.L’opérateur avait déjà mené une opération similaire au mois de juillet, et à plusieurs reprises les années passées pour ses offres fixes. Cette stratégie de la braderie momentanée agace néanmoins ses concurrents, qui ont beaucoup souffert de ses prix cassés. «Free fait de plus en plus de promo pour maintenir la croissance», avait commenté Jean-René Cazeneuve, directeur général adjoint de Bouygues Telecom, sur Twitter. De son côté, le fondateur de Free Xavier Niel affirme simplement œuvrer pour le pouvoir d’achat des Français.  Ces promotions sont toutefois réservées aux détenteurs d’un numéro de téléphone mobile. Autrement dit, Free cherche à récupérer les clients de ses concurrents. Ne comptez pas profiter de cette promotion pour ouvrir à vos enfants qui n’auraient pas encore de portable, un abonnement à bon compte pour Noël. Pour Free, c’est un moyen habile de conquérir des parts de marché.  Au-delà de ces prix cassés, Free doit aussi affronter les critiques sur la qualité de son réseau. L’association de consommateurs l’UFC-Que Choisir avait même jugé que l’opérateur se «distinguait» par la moindre qualité de navigation Web sur mobile. Bouygues Telecom a par ailleurs assigné Free en justice en novembre pour «pratiques commerciales trompeuses», en l’accusant de brider le réseau Internet de ses clients les plus gourmands en données mobile. Ce à quoi Free a répondu en attaquant la communication de son concurrent.

 

Linge sale à l’UMP : « taper vite sur Sarkozy » (Fillon)

Linge  sale à l’IMP : « taper vite sur Sarkozy » (Fillon)

 

Curieuse cette affaire où de journalistes révèlent  que Fillon aurait demandé à l’Elysée de taper sur Sarkozy et vite pour l’empêcher de revenir. En clair de la plomber  avec les affaires juridiques en cours. Dune certaine manière le linge sale s’accumule à l’UMP et le lavage s’effectue en dehors de la famille. Cette affaire plus les autres este en tout cas révélatrices des mœurs de ce parti où tous les coups même les plus tordus sont permis.. On objectera à juste titre que les relations internes dans les autres partis ne sont pas non plus très fraternelles mais à ce point !  Le Monde » assure donc  disposer d’un enregistrement où le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, rapporte comment François Fillon lui a demandé d’accélérer les pressions judiciaires Nicolas Sarkozy. François Fillon va porter plainte pour diffamation. L’ancien premier ministre, François Fillon a-t-il tenté en juin dernier, en pleine affaire Bygmalion, de faire pression sur le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, pour lui demander d’accélérer les pressions judiciaires contre Nicolas Sarkozy? Si les deux intéressés ont démenti jeudi, aussitôt publiée l’information tirée du livre « Sarko s’est tuer,  Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au « Monde » et auteurs de l’ouvrage, affirment qu’ils ont en leur possession un enregistrement audio d’une conversation avec Jean-Pierre Jouyet en date du 20 septembre. Selon eux, ce dernier raconte dans cet échange comment, pendant qu’ils déjeunaient ensemble près de l’Élysée le 24 juin, François Fillon lui aurait demandé de « taper » sur Nicolas Sarkozy, et même de « taper vite ».   »Où Fillon a été le plus dur, c’est sur le remboursement que Sarkozy avait demandé des pénalités pour le dépassement des frais de campagne. Fillon m’a dit, texto: +Jean-Pierre, c’est de l’abus de bien social. C’est une faute personnelle. Il n’y avait rien à demander à l’UMP, de payer tout ça+ « , rapportent les deux auteurs. Jean-Pierre Jouyet aurait transmis la requête de l’actuel co-président par intérim de l’UMP à François Hollande. Mais le chef de l’Etat aurait refusé d’y prêter attention. MM. Jouyet et Fillon avaient démenti ces informations jeudi, après avoir pris connaissance des « bonnes feuilles » du livre. Mais les deux journalistes maintiennent leurs accusations. Info ou intox ? Quoiqu’il en soit, « François Fillon va porter plainte contre les deux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, et contre Le Monde, pour diffamation« , a annoncé samedi à l’AFP l’entourage de l’ex-Premier ministre.

 

Duflot cogne sur Valls , un duel d’incompétence

Duflot  cogne sur Valls , un duel d’incompétence

 

Finalemenet assez pathétique ses reproches réciproques entre Valls et Duflot car ni l’un, ni l’autre ne connaissent grand chose au logement ou à l’économie. Ce sont tous les deux des apparatchiks. Hier vendredi 13 juin, Manuel Valls annonçait « qu’il fallait apporter un certain nombre de modifications » à la loi Duflot afin de relancer la construction en France. Ce samedi, dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, l’ancienne ministre écologiste du Logement répond.   »Abroger la loi Alur reviendrait à trahir des engagements de campagne sans aucun effet positif sur la construction. La crise et l’effondrement des constructions datent de début 2008 avant la victoire de François Hollande et avant que la loi Alur soit évoquée », explique-t-elle.  Elle ajoute:  » Alur est une loi de régulation et de justice sociale. Elle vise à mettre fin aux excès de certains professionnels de l’immobilier, aux excès des loyers grâce à leur encadrement et aux marchands de sommeil ».  Outre défendre sa loi, Cécile Duflot s’en prend aussi à Manuel Valls.  « Ne soyons pas dupes, il s’agit d’une opération qui consiste à attaquer une des véritables lois de gauche de ce mandat », lance-t-elle. « Les locataires qui sont les vaches à lait du système ont moins de moyens de se faire entendre, eux ne peuvent pas faire de lobbying ». « L’encadrement des loyers n’est pas seulement l’affaire de Cécile Duflot, c’est une promesse de campagne de candidat à la présidentielle François Hollande », rappelle-t-elle. « Je serais choquée que Manuel Valls prête l’oreille à ce genre de discours », ironise-t-elle.  Cécile Duflot évoque également dans cette interview la politique budgétaire du gouvernement.  » On ne peut accepter (le collectif budgétaire) tel qu’il est ».  » Ce budget ne répond pas à la crise sociale et fait peu de cas de la transition écologique. Je ne suis pas d’accord pour qu’on utilise l’argent des prestations sociales pour faire des chèques sans contreparties à certaines entreprises, 1 milliard aux banques, 3 milliards à la grande distribution ». Cécile Duflot ne précise cependant pas si les parlementaires écologistes votent contre le collectif.  » Aujourd’hui, celui qui s’éloigne de cette majorité, c’est le gouvernement », répond-elle en forme de pirouette. « Le choix qui est fait (par le gouvernement) semble être de céder à la vulgate libérale avec pour seul cap un horizon budgétaro-chiffré ».

 




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