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Projet réforme Retraites :Enterrement de la réforme « universelle »

Projet réforme Retraites :Enterrement de la réforme « universelle »

 

Adieu la réforme universelle, on va se contenter d’une réforme paramétrique prolongeant simplement la réforme dite Touraine. ,La Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive. Avec Macron, tout finit en eau de boudin: notamment  les retraites, la santé, l’école, l’insécurité, l’industrie et maintenant la menace générale sur les commerces et petites entreprises. 

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant.

En effet avec la réforme, il faudra  43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pire, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à  .

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travaillent encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo .

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

Retraites Enterrement de la réforme « universelle »

Retraites Enterrement de la réforme « universelle »

 

Adieu la réforme universelle, on va se contenter d’une réforme paramétrique prolongeant simplement la réforme dite Touraine. , la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive. Avec Macron, tout finit en eau de boudin: notamment  les retraites, la santé, l’école, l’insécurité, l’industrie et maintenant la menace générale sur les commerces et petites entreprises. 

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant.

En effet avec la réforme, il faudra  43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

Social-La Réforme des Retraites « universelle» enterrée

Social-La Réforme des Retraites « universelle» enterrée 

 

Adieu la réforme universelle, on va se contenter d’une réforme paramétrique prolongeant simplement la réforme dite Touraine. , la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive. Avec Macron, tout finit en eau de boudin: notamment  les retraites, la santé, l’école, l’insécurité, l’industrie et maintenant la menace générale sur les commerces et petites entreprises. 

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant.

En effet avec la réforme, il faudra  43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

Réforme des Retraites »universelle » enterrée

Réforme des Retraites « universelle» enterrée 

 

Adieu la réforme universelle, on va se contenter d’une réforme paramétrique prolongeant simplement la réforme dite Touraine. , la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive. Avec Macron, tout finit en eau de boudin: notamment  les retraites, la santé, l’école, l’insécurité, l’industrie et maintenant la menace générale sur les commerces et petites entreprises. 

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant.

En effet avec la réforme, il faudra  43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

Réforme des Retraites »universelle » finit aussi en eau de boudin

Réforme des Retraites »universelle » finit aussi  en eau de boudin  

 

Adieu la réforme universelle, on va se contenter d’une réforme paramétrique prolongeant simplement la réforme dite Touraine. , la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive. Avec Macron, tout finit en eau de boudin: notamment  les retraites, la santé, l’école, l’insécurité, l’industrie et maintenant la menace générale sur les commerces et petites entreprises. 

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

Réforme des Retraites : d’une réforme universelle à une réformette injuste

Réforme des Retraites : d’une réforme universelle à une réformette injuste

Consciente du rejet par l’opinion de ce projet, la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive.

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

Projet réforme retraite: Pas universelle mais injuste et idiote

Projet réforme retraite: Pas universelle mais injuste et idiote

Le projet de retraite souffre de deux maux , il est à la fois idiot et injuste. Injuste parce qu’il va surtout concerner très rapidement les plus défavorisés aux carrières longues qui pourtant ont les durée de vie les plus courtes. Il est idiot parce qu’il ne permet pas une réelle réforme universelle et va générer des économies relatives (avec le transfert de charges sur la sécurité sociale et l’ASSEDIC puisque seulement un tiers des seniors sont encore sur le marché du travail après 60 ans.

Consciente du rejet par l’opinion de ce projet, la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive.

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pire, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

Retraites : d’une réforme universelle à une réformette injuste

Retraites : d’une réforme universelle à une réformette injuste

Consciente du rejet par l’opinion de ce projet, la Première ministre tente bien de bricoler le projet en indiquant notamment qu’il n’y a pas de totem concernant le report de l’âge. Pourtant c’est le drapeau que Macron veut brandir pour montrer sa volonté disruptive.

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

Le projet initial du gouvernement était de repousser l’âge légal de départ en retraite, de 62 ans à 65 ans, à un rythme progressif de quatre mois par an. Ainsi, il atteindrait 63 ans en 2025, 64 ans en 2028 et 65 ans en 2031. Si cette piste reste privilégiée par l’exécutif, ce n’est «pas un totem», a martelé Élisabeth Borne sur Franceinfo ce mardi 3 janvier. Une autre piste, évoquée par Emmanuel Macron lui-même, serait un report à 64 ans, assorti d’un allongement de la durée de cotisation.

Par ailleurs, la première génération concernée par le recul de l’âge de départ sera la génération née au deuxième semestre 1961. En revanche, l’âge d’annulation de la décote restera fixé à 67 ans.

Retraites : d’une réforme universelle à une réformette

Retraites : d’une réforme universelle à une réformette

 

Le gouvernement dit adieu ces grandes réformes de régime universel des retraites pour finalement ne retenir que quelques mesures de nature paramétrique comme un légère allongement sans doute de larges de la retraite à 64 ans (aujourd’hui en moyenne le départ réel est de 63,5 ans). Bref une réforme au symbolisme plus politique que sociale et économique mais dont Macron on pourra afficher la performance dans son bilan politique.Le gouvernement s’appuie sur le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites pour justifier une réforme paramétrique des retraites qui lui permettra de freiner les dépenses publiques, note l’économiste Philippe Askenazy dans un papier du Monde. Un rapport du conseil d’orientation des retraites qui a souvent changé ses prévisions en fonction des tendances gouvernementales !

 

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, qui a été présenté en conseil des ministres lundi 26 septembre, ne contient pas de disposition concernant les régimes de retraites. L’exécutif continue cependant à insister sur la nécessité d’une réforme rapide malgré un front syndical uni.

Alors que la réforme proposée durant le premier quinquennat de Macron se voulait systémique, il s’agit désormais de mesures paramétriques, telles que celles présentées sous les présidences de Chirac, de Sarkozy et de Hollande. Les rapports du Conseil d’orientation des retraites (COR) sont censés créer un consensus sur le diagnostic.

Le dernier rapport y réussit largement. Partenaires sociaux et exécutif s’accordent sur des évolutions de long terme prévues par l’ensemble des scénarios économiques en l’absence de nouvelle réforme : un relatif maintien du pouvoir d’achat des pensions moyennes, mais leur décrochage par rapport aux salaires des actifs ; augmentation de l’âge effectif de départ à la retraite du fait des mesures déjà décidées (quarante-trois ans de cotisation pour la génération 1973) et de la montée en qualification des travailleurs ; stabilité de l’espérance de vie à la retraite des nouveaux pensionnés jusqu’en 2040 (prévues par le modèle du ministère de la santé, nommé douteusement « ANCETRE »).

La divergence de lecture porte sur l’état financier du régime. Pour l’apprécier, le COR retient un très grand nombre d’hypothèses. Et encore, il est impossible d’anticiper des chocs : aucun scénario du rapport 2019 du COR ne prévoyait un excédent en 2021 sous le double effet d’une forte reprise économique et de dizaines de milliers de retraités morts du Covid-19.

Les hypothèses sont construites à partir de nombreux travaux et de larges consultations, notamment de tout un panel d’économistes (dont l’auteur de ces lignes). Il en découle de multiples scénarios. Comme ses prédécesseurs, l’exécutif retient les prévisions du scénario central pour arguer d’un clair déficit du système de retraite à l’horizon 2032 : 0,7 point de PIB (à effort constant de l’Etat). Le scénario central reprend des hypothèses de long terme (croissance de la productivité, baisse de la population active, décrochage des rémunérations des fonctionnaires, etc.) que l’on peut qualifier de raisonnablement pessimistes. Et sur le court terme, il se cale sur les prévisions de Bercy.

Afin d’assurer la jonction de ces deux temporalités, le rapport du COR est obligé, pour la première fois, d’imaginer un scénario central insolite. Le taux de chômage est un paramètre important. Le COR retient une hypothèse de chômage de 5 % en 2027, la France affichant le plein-emploi à cet horizon dans son programme de stabilité. Or la cible de moyen/long terme est de 7 %. Le COR propose ainsi une courbe totalement ad hoc avec une augmentation du chômage entre 2027 et 2032 ! C’est cette remontée du chômage qui génère la moitié du trou du régime en 2032.

Pensée tribale contre pensée universelle

 Pensée tribale contre pensée universelle

  • Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne appelle, dans un entretien au « Monde », à ne rien céder face aux enfermements identitaires qui gangrènent nos sociétés et à toujours garder l’humanité comme horizon.

Il est reconnu comme l’un des philosophes les plus importants de notre temps. Né en 1955 à Saint-Louis, au Sénégal, Souleymane Bachir Diagne est le premier Sénégalais à avoir intégré l’Ecole normale supérieure (Paris), où il s’est spécialisé en philosophie des sciences. Il enseigne depuis 2008 la philosophie à l’université Columbia (New York).

Naviguant entre les trois continents, ce citoyen du monde imprégné de mystique musulmane a tissé une pensée complexe, ambitionnant de donner voix au pluriel de l’humanité sans jamais renoncer à construire un universel véritablement commun à tous les hommes. Souleymane Bachir Diagne met ainsi en garde contre « les tribalismes et les enfermements nationalistes » qui sont pour lui l’ennemi de la civilisation, et fait sienne la parole de Léopold Sédar Senghor, « l’orgueil d’être différent ne doit pas empêcher le bonheur d’être ensemble ».

Vous êtes de passage en Europe alors que notre continent se trouve bouleversé par la guerre qui vient d’éclater en Ukraine. Que vous inspire cette situation dramatique ?

C’est tout simplement affreux, avec ces enfants qui voient leur vie complètement chamboulée du jour au lendemain, doivent quitter l’école, sont jetés dans les rues avec leur mère. Et tous ces réfugiés. Cette situation éveille en moi de la crainte. Qu’est-ce que tout cela va donner, tant sur le plan militaire qu’économique ?

Je n’aurais jamais pensé entendre de la bouche d’un président américain les mots « troisième guerre mondiale ». Pas plus que je n’aurais pensé entendre de la bouche d’un président russe les mots « bombe atomique » [le 24 février, Vladimir Poutine a menacé ceux qui tenteraient d’“interférer” dans son “opération militaire” d’une réponse immédiate qui conduirait à des conséquences qu’ils n’ont encore jamais connues].

 

Il faut, bien évidemment, répondre à cette invasion, et les sanctions économiques sont probablement la seule option. Mais qui sait quels seront leurs effets ? On voit déjà, avec l’essence et le blé, que le monde entier est frappé. Et s’il faut absolument essayer de penser diplomatie et négociation, tout semble être fait pour saboter cette voie.

Au-delà du conflit en Europe de l’Est, nous vivons dans un monde rongé par les inégalités grandissantes, la menace climatique, le développement des populismes et des nationalismes, la montée des obscurantismes – non seulement religieux, mais aussi liés à la science. Les intellectuels ont-ils une part de responsabilité dans cette crise mondiale ?

Ils auront une part de responsabilité s’ils ne font pas le travail qui doit être le leur. C’est justement dans ces moments où tout est sombre qu’il faut à tout prix faire en sorte que les lumières de la pensée éclairent encore notre chemin.

La « Garantie jeunes universelle « aussi !

La « Garantie jeunes universelle « aussi !

 

 

Toujours pour éviter la généralisation du RSA jeune le gouvernement le gouvernement vient de lancer successivement le revenu d’engagement des jeunes

toujours pour éviter la généralisation du RSA jeune, le gouvernement vient de lancer alternativement la garantie jeune universelle et le contrat d’engagement. Le contrat d’engagement viserait 500 à 600 000 jeunes de 16 à 25 ans sans emploi et sans formation. La garantie jeune universelle couvrirait 200 000 jeunes au lieu de 100 000 actuellement.

Lancée en 2013, puis généralisée en 2017 par Myriam El Khomri, la Garantie jeunes assure aux 16/25 ans, ni en emploi, ni en études ni en formation, les fameux «Neet», une allocation mensuelle .

Le projet, objet de très nombreuses concertations , est censé apporter une réponse en mieux aux tenants du RSA jeunes : une allocation allant jusqu’à 500 euros mais pas sans rien, couplée avec la promesse d’un accompagnement par un référent dans une mission locale ou à Pôle emploi.( bref ce qui existe déjà!).

Patrick Kanner ( Sénateur PS) : « Pour l’obligation vaccinale universelle »

Patrick Kanner (PS) :  « Pour l’obligation vaccinale universelle »

Le sénateur socialiste réitère sa position qui consisterait à rendre la vaccination obligatoire au lieu d’une régulation assez floue par le passe sanitaire qui révèle en fait  une insuffisance de doses vaccinales. »Je respecte [la] décision » du Conseil constitutionnel, a réagi sur franceinfo le sénateur socialiste Patrick Kanner. Mais il craint que le contrôle de ces pass soit « très compliqué », notamment dans les TGV et les avions.

Il explique néanmoins que les socialistes du Sénat espéraient « un encadrement plus fort » sur le pass sanitaire. Patrick Kanner indique qu’il aurait préféré l’instauration de « l’obligation vaccinale universelle » qui, selon lui, « aurait été la solution égalitaire ».

Retraite universelle….. mais pas uniforme !

Retraite  universelle….. mais pas uniforme !

 

A terme on pourrait bien connaître la fin des régimes spéciaux. En faite, on pourrait leur substituer une myriade de régimes particuliers avec les exceptions à la règle générale qui ne cesse de se développer rendant ainsi le concept d’universalité complètement inopérant. Le gouvernement sollicite donc les ressources inépuisables de la sémantique en indiquant que la retraite sera universelle mais pas uniforme. Devant les exceptions qui ne cessent de s’additionner concernant le principe de l’universalité du régime de retraite, le pouvoir a trouvé un nouvel  élément de langage un peu surréaliste : « la réforme est bien universelle mais elle ne sera pas uniforme ».

Autant dire que là c’est la porte ouverte pour donner des coups de canif dans les principes et finalement perpétuer nombre de régimes spéciaux comme ceux des militaires, des policiers, des pompiers, des danseurs de l’opéra, des marins, des routiers, des enseignants, des pilotes, des stewards, et sans doute au moins pour un temps voire pour toujours des salariés de la SNCF et de la RATP. Sans parler du scandale des retraites des sénateurs ( 4000 euros à partir de 6 ans de mandat) .  

Force est de constater le manque total de compétence sur  le sujet. Delevoye, sous-marin des assurances, a donné longtemps le change  jusqu’à ce qu’on s’aperçoive des conséquences qui avaient été mises sous le boisseau. L’exemple le plus significatif est sans doute celui qui concerne les enseignants. Des catégories qui seront les principales victimes dans la mesure où les primes sont insignifiantes. Les enseignants avec le système prévu perdraient tour de 700 € par mois de retraite (avec des dispersions autour de cette moyenne). Il faudrait donc les augmenter leur salaire de 25 à 30 %, soit une facture de 10 milliards par an.

Un fiasco financier complet car il faudra bien entendu ajouter le coût des nombreuses autres exceptions. Finalement financièrement, cette réforme va coûter beaucoup plus cher que l’ancienne qui aurait pu être amendée progressivement et sans la mise en scène politique catastrophique du pouvoir. La réforme universelle ne s’appliquera donc pas à tous puisqu’ on promet maintenant qu’elle ne sera pas uniforme. Une hypocrisie sémantique qui témoigne du manque de préparation, du manque  de clarté et de courage gouvernement.

Retraite universelle….. mais pas uniforme !

Retraite  universelle….. mais pas uniforme !

 

Le gouvernement sollicite les ressources inépuisables de la sémantique en indiquant que la retraite sera universelle mais pas uniforme. Devant les exceptions qui ne cessent de s’additionner concernant le principe de l’universalité du régime de retraite, le pouvoir a trouvé un nouvel  élément de langage un peu surréaliste : « la réforme est bien universelle mais elle ne sera pas uniforme ». Autant dire que là c’est la porte ouverte pour donner des coups de canif dans les principes et finalement perpétuer nombre de régimes spéciaux comme ceux des militaires, des policiers, des pompiers, des danseurs de l’opéra, des marins, des routiers, des enseignants, des pilotes, des stewards, et sans doute au moins pour un temps voire pour toujours des salariés de la SNCF et de la RATP. Sans parler du scandale des retraites des sénateurs ( 4000 euros à partir de 6 ans de mandat) .  

 

Force est de constater le manque total de compétence sur  le sujet. Delevoye, sous-marin des assurances, a donné longtemps le change  jusqu’à ce qu’on s’aperçoive des conséquences qui avaient été mises sous le boisseau. L’exemple le plus significatif est sans doute celui qui concerne les enseignants. Des catégories qui seront les principales victimes dans la mesure où les primes sont insignifiantes. Les enseignants avec le système prévu perdraient tour de 700 € par mois de retraite (avec des dispersions autour de cette moyenne). Il faudrait donc les augmenter leur salaire de 25 à 30 %, soit une facture de 10 milliards par an.

Un fiasco financier complet car il faudra bien entendu ajouter le coût des nombreuses autres exceptions. Finalement financièrement, cette réforme va coûter beaucoup plus cher que l’ancienne qui aurait pu être amendée progressivement et sans la mise en scène politique catastrophique du pouvoir. La réforme universelle ne s’appliquera donc pas à tous puisqu’ on promet maintenant qu’elle ne sera pas uniforme. Une hypocrisie sémantique qui témoigne du manque de préparation, du manque  de clarté et de courage gouvernement.

Retraite : réforme universelle….. mais pas uniforme !!!! Bref l’incohérence

Retraite : réforme universelle….. mais pas uniforme !!!! Bref l’incohérence

 

Devant les exceptions qui ne cessent de s’additionner concernant le principe de l’universalité du régime de retraite, le pouvoir a trouvé un nouvel  élément de langage un peu surréaliste : « la réforme est bien universelle mais elle ne sera pas uniforme ». Autant dire que là c’est la porte ouverte pour donner des coups de canif dans les principes et finalement perpétuer nombre de régimes spéciaux comme ceux des militaires, des policiers, des pompiers, des danseurs de l’opéra, des marins, des routiers, des enseignants, des pilotes, des stewards, et sans doute au moins pour un temps voire pour toujours des salariés de la SNCF et de la RATP. Sans parler du scandale des retraites des sénateurs ( 4000 euros à partir de 6 ans de mandat) .  

 

Force est de constater le manque total de compétence sur  le sujet. Delevoye, sous-marin des assurances, a donné longtemps le change  jusqu’à ce qu’on s’aperçoive des conséquences qui avaient été mises sous le boisseau. L’exemple le plus significatif est sans doute celui qui concerne les enseignants. Des catégories qui seront les principales victimes dans la mesure où les primes sont insignifiantes. Les enseignants avec le système prévu perdraient tour de 700 € par mois de retraite (avec des dispersions autour de cette moyenne). Il faudrait donc les augmenter leur salaire de 25 à 30 %, soit une facture de 10 milliards par an.

Un fiasco financier complet car il faudra bien entendu ajouter le coût des nombreuses autres exceptions. Finalement financièrement, cette réforme va coûter beaucoup plus cher que l’ancienne qui aurait pu être amendée progressivement et sans la mise en scène politique catastrophique du pouvoir. La réforme universelle ne s’appliquera donc pas à tous puisqu’ on promet maintenant qu’elle ne sera pas uniforme. Une hypocrisie sémantique qui témoigne du manque de préparation, du manque  de clarté et de courage gouvernement.

 

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