Archive pour le Tag 'Union européenne'

Union européenne : aides financières gelées pour Gaza

Union européenne : aides financières gelées pour Gaza

La Commission européenne a déclaré lundi qu’elle réexaminait l’ensemble des 691 millions d’euros d’aide au développement en faveur des Palestiniens, et qu’elle suspendait immédiatement tous les règlements en raison de l’attaque du Hamas contre Israël.

« L’ampleur de la terreur et de la brutalité contre Israël et son peuple marque un tournant, a déclaré Oliver Varhelyi, commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, dans un message publié sur les réseaux sociaux. On ne peut pas continuer à faire comme si de rien n’était. »

Oliver Varhelyi a indiqué que toutes les nouvelles propositions budgétaires concernant l’aide aux Palestiniens étaient également reportées jusqu’à nouvel ordre. « Les fondements de la paix, de la tolérance et de la coexistence doivent maintenant être abordés », a-t-il ajouté. « L’incitation à la haine, à la violence et la glorification de la terreur ont empoisonné l’esprit de trop de gens, a-t-il poursuivi. Nous devons agir et nous devons le faire maintenant. »

Société-Union européenne : réforme à minima de l’asile

Union européenne : réforme à minima de l’asile

Les ministres européens de l’Intérieur ont trouvé, jeudi 8 juin, un accord sur deux volets clés d’une réforme de la politique migratoire. Cette dernière prévoit un système de solidarité entre Etats membres dans la prise en charge des réfugiés et un examen accéléré des demandes d’asile de certains migrants aux frontières.

« Ce ne sont pas des décisions faciles pour tous ceux qui sont autour de la table, mais ce sont des décisions historiques », a salué la ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser. Ce feu vert ouvre ainsi la voie à des pourparlers avec le Parlement européen, en vue d’une adoption de la réforme avant les élections européennes de juin 2024.

La commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, s’est pour sa part réjouie d’une « étape très importante » pour le Pacte sur l’asile et la migration, présenté en septembre 2020. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a salué une « percée », soulignant que son institution était prête à commencer les pourparlers. La Pologne et la Hongrie ont voté contre ces propositions, tandis que la Bulgarie, Malte, la Lituanie et la Slovaquie se sont abstenues, a appris l’AFP auprès de la présidence suédoise du Conseil de l’UE, qui a mené les longues et complexes négociations.


Première décision: l’accélération, à 12 semaines maximum, du traitement des demandes d’asile aux frontières extérieures de l’UE. But: refouler plus rapidement, vers leur pays d’origine ou des pays tiers jugés «sûrs», les demandeurs qui ne répondent pas aux critères pour recevoir la protection de l’Europe. Deuxième décision: les ministres se sont entendus sur un mécanisme de solidarité pour soulager les pays européens qui sont confrontés à des arrivées importantes de migrants.

Or, la vaste réforme est née d’un constat: le système de Dublin en vigueur aujourd’hui, qui veut notamment que les demandes d’asile soient traitées par le premier pays par lequel les migrants arrivent en Europe, est obsolète et inefficace. Aux premières loges, des pays méditerranéens comme l’Italie et la Grèce croulent sous les demandes.

Pour éviter de devoir récupérer des requérants qui tenteraient leur chance ailleurs, ces nations ont tendance à moins enregistrer les arrivées et à ne pas assumer leurs responsabilités. Et même à encourager les départs vers d’autres pays européens, parfois avec des mesures incitatives, comme des billets de bus payés.

Casse-tête politique sans fin. L’Allemagne s’est par exemple battue pour éviter que des requérants déboutés soient renvoyés vers des pays de transit «sûrs» avec lesquels ils n’ont aucun lien, alors que l’Italie cherche à l’inverse, par tous les moyens, à faciliter les expulsions. Résultat: selon la version du texte adopté jeudi, les différents Etats pourront chacun décider si un pays est «sûr» ou non. Ce qui laisse la porte ouverte à l’arbitraire. Et ne ressemble en rien à une harmonisation des pratiques.

Idem pour le principe de solidarité visant à assurer une répartition équitable des demandeurs d’asile. Là aussi un compromis a été arraché dans la douleur. Les Etats membres auront le choix: soit accueillir des requérants, après un premier tri aux frontières, et soulager ainsi les premiers pays d’arrivée, soit verser de l’argent dans un fonds commun pour aider ces pays.

Selon le texte, un minimum de 30 000 personnes devraient être relocalisées chaque année. Des quotas sont calculés pour chaque pays en fonction de différents critères. Ceux qui refusent de jouer le jeu devront s’acquitter de 20 000 euros pour chaque demandeur d’asile non relocalisé.

Ce n’est qu’avec ces compromis et ces garanties que l’Italie et la Grèce se sont ralliées à la réforme. La Pologne et la Hongrie ont, par contre, voté contre les propositions et plusieurs pays se sont abstenus: la Bulgarie, la Lituanie, la Slovaquie et Malte. Mais la majorité suffisait pour les faire passer. Vendredi, le premier ministre hongrois Viktor Orban a vociféré contre l’accord qu’il qualifie d’«inacceptable». Sur Facebook, il a accusé Bruxelles d’«abuser de son pouvoir» et de vouloir «relocaliser des migrants vers la Hongrie par la force».

Union européenne : accord sur la faillite des banques

Union européenne : accord sur la faillite des banques

 

Après plus de six heures de discussions, un accord a finalement été trouvé sur le degré de flexibilité laissé à chaque Etat dans la résolution des crises bancaires, qui constituait un point de blocage.   »C’est un succès, un succès arraché de haute lutte », a réagi à la sortie de la réunion le ministre français des Finances, Pierre Moscovici, jugeant que cet accord était « très important pour la stabilité financière de l’Union européenne ».   »L’accord de cette nuit est un jalon majeur dans nos efforts pour briser le cercle vicieux entre les banques et les dettes des Etats », s’est félicité au cours d’une conférence de presse le ministre irlandais Michael Noonan, qui présidait la réunion.   »Si une banque a des problèmes, nous aurons désormais un ensemble unique de règles dans toute l’Europe pour décider qui paie la facture », a souligné de son côté le ministre néerlandais Jeroen Dijsselbloem, par ailleurs président de l’Eurogroupe qui réunit les ministres des Finances de la zone euro.  Cet accord vient effacer l’échec des discussions qui s’étaient tenues pendant plus de 18 heures la semaine dernière à Luxembourg.  Pour éviter de faire payer les contribuables quand une banque doit être restructurée ou liquidée, les Européens s’étaient déjà mis d’accord pour faire payer, dans l’ordre, les actionnaires, puis les créanciers les moins bien assurés, puis, le cas échéant, les détenteurs d’obligations dits « seniors » et en dernier recours les déposants, au-delà de la somme de 100.000 euros.  Mais deux groupes de pays s’opposaient. Dans le premier se trouvaient la France et le Royaume-Uni, qui voulaient pouvoir bénéficier d’une certaine flexibilité au cas par cas. Paris souhaitait par exemple pouvoir protéger, dans certaines circonstances, les déposants individuels et les PME.  D’autres pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande, défendaient au contraire les règles les plus strictes possibles, pour éviter l’incertitude qui risque de faire fuir investisseurs et déposants. Ils voulaient aussi éviter tout recours à l’argent public.  Au final, pour les Etats qui souhaiteront de la flexibilité, le compromis prévoit d’imposer des pertes d’abord aux créanciers et actionnaires à hauteur de 8% minimum du passif des banques.  Ensuite pourront être sollicités des fonds nationaux dits « de résolution », alimentés par le secteur bancaire lui-même, et si nécessaire, « des ressources, soit nationales, soit européennes », avec la possibilité de « recapitalisation directe par le MES », le fonds de secours de la zone euro, a expliqué M. Moscovici.  Même si le recours à l’argent public est donc encore possible, « c’est un changement majeur qui fait qu’on passe de l’argent public, celui du contribuable, à celui du secteur financier lui-même, qui va devoir dans une très large mesure régler ses propres problèmes », a souligné M. Dijsselbloem.

 

La guerre commerciale union européenne – Chine : pas appréciée par l’Allemagne

 

La guerre commerciale entre l’union européenne et la Chine n’est pas appréciée par l’Allemagne seul pays de l’UE dont la balance commerciale est excédentaire ; Pour l’ensemble de l’UE par contre le déficit est colossal (122 milliards en 2012). Evoquant les disputes entre l’Union européenne et la Chine sur les panneaux solaires et les équipements de télécommunications, Mme Merkel a déclaré que l’Allemagne et la Chine rejetaient « le protectionnisme », lors d’une conférence de presse commune dimanche soir. Mise sous pression par l’industrie allemande qui aurait beaucoup à perdre dans une guerre commerciale avec la Chine, la chancelière a assuré qu’elle « fera tout pour trouver une solution par la discussion et ne pas tomber dans une sorte de confrontation qui se termine finalement par la mise en place de droits de douanes réciproques ».   »Nous rejetons cela. Je vais m’engager en tant que chef du gouvernement (allemand) pour qu’au niveau européen, nous nous engagions aussi vite que possible dans des discussions intensives avec la partie chinoise », a-t-elle ajouté, vantant « les relations très étroites » entre Berlin et Pékin.  La Commission européenne a proposé récemment aux Etats de l’UE d’approuver pour le 5 juin une taxation provisoire de 47% en moyenne sur les panneaux solaires importés de Chine afin de protéger les firmes européennes du secteur, menacées de disparition et qui dénoncent une concurrence déloyale. La Commission doit se prononcer sur d’éventuelles sanctions définitives en décembre.  Bruxelles a aussi décidé de lancer une enquête antidumping sur les équipements de télécommunications chinois.  Pékin a répliqué en annonçant une enquête antidumping sur des « tubes sans soudure » importés notamment de l’UE.  Et ces derniers jours la Chine aurait notifié à la Commission européenne une nouvelle procédure pour dumping, dirigée cette fois-ci contre certains chimistes, dont Solvay, affirme le quotidien économique Les Echos de lundi, sans préciser ses sources.  L’initiative chinoise cible les dérivés du chlore, en particulier le perchloroéthylène et le tetrachloroéthylène, ajoute le journal, qui affirme que les Etats-Unis seraient visés par une démarche similaire.  Le chef du gouvernement chinois, qui effectue jusqu’à lundi sa première visite officielle en Allemagne après sa prise de fonction en mars, a réitéré son désaccord avec la décision de l’UE d’envisager une taxation des panneaux solaires chinois.   »Nous la rejetons fermement », a-t-il dit, estimant qu’une telle mesure « ne mettra pas seulement en danger des emplois en Chine, mais (…) nuira aussi aux intérêts des entreprises et des consommateurs européens ».   »C’est pourquoi nous espérons que nous pourrons surmonter par (…) le dialogue le différend commercial entre la Chine et l’UE », a-t-il ajouté. La mise en place d’une taxe sur les panneaux solaires « enverrait le mauvais signal, le signal que le protectionnisme est de retour ».  Le commerce bilatéral entre l’UE et la Chine a atteint 546 milliards de dollars en 2012, mais le déficit commercial de l’UE vis à vis de la Chine n’a cessé de se creuser, dépassant 122 milliards.  L’Allemagne est le seul pays de l’UE à l’agenda de la première tournée à l’étranger du Premier ministre chinois, signe que Pékin entend soigner sa relation spéciale avec la première économie européenne, selon des analystes.  L’Allemagne est de loin le plus grand partenaire commercial européen de la Chine. Le marché chinois est un débouché essentiel pour son industrie automobile et ses machines-outils.  Les échanges entre les deux pays ont atteint 187 milliards de dollars en 2012.  Selon, l’analyste Hans Kundnani (Conseil européen des relations étrangères), Berlin « voit essentiellement la Chine comme un vaste marché d’exportation dont elle est de plus en plus dépendante ».  L’an passé, en l’espace de sept mois, la chancelière s’est rendue deux fois en Chine.  Mme Merkel a déclaré vouloir encore « intensifier » les relations déjà « très étroites » entre les deux pays, citant quatre domaines clef : l’industrie, les technologies de l’information, la gestion de l’environnement en lien avec l’essor de l’urbanisation ainsi que l’agriculture.  M. Li était convié dimanche soir au château de Meseberg, propriété de la République allemande, à 70 km au nord de Berlin, pour des discussions avec des patrons. Il doit s’entretenir lundi avec des représentants du parti social-démocrate (opposition) et rencontrer le ministre de l’Economie Philipp Rösler.  Li Keqiang avait signé vendredi à Berne un mémorandum sur un accord de libre-échange avec la Suisse, le premier accord de ce type avec l’une des 20 premières économies mondiales. Il pourrait être signé officiellement en juillet.

Union européenne : encore un sommet pour rien

Union européenne : encore un sommet pour rien

 

On ne change pas une doctrine économique qui ne marche pas, c’est en substance ce qui va ressortir de ce sommet européenne ; d’un coté ceux qui comme l’Allemagne veulent  uniquement de l’austérité, de l’autre les pays du sud qui souhaitent des assouplissements budgétaires. Résultat : sans doute un accord pour ne rien changer avec de bonnes paroles sur l’emploi. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE se retrouvent à 16H00 GMT à Bruxelles pour un sommet qui devrait être le dernier de l’Italien Mario Monti et le premier du Chypriote Nicos Anastasiades. Pour une fois, cette rencontre ne devrait pas être dictée par l’urgence de la crise. Un sommet « un peu ennuyeux n’est pas une mauvaise chose », a même affirmé le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, selon un diplomate.  Les dirigeants des 27 doivent réfléchir à la meilleure façon de retrouver la croissance et de créer des emplois, alors que le chômage touche près d’un jeune que quatre en Europe. Si l’objectif est unanimement partagé, les moyens d’y parvenir diffèrent: certains pays défendent des recettes libérales sans déroger à la rigueur, tandis que d’autres prônent un assouplissement de l’effort budgétaire.   »Certains voudront avoir une discussion sur le ralentissement de la consolidation budgétaire », a reconnu une source européenne, jugeant toutefois qu’il serait « curieux de relâcher l’effort alors que toutes les règles sont enfin en place et qu’on est en train d’arriver à réduire les déficits ».  Parmi eux, la France qui milite pour obtenir un délai de la Commission européenne pour ramener son déficit public sous les 3%, comme elle aurait dû le faire dès cette année.  Plus largement, Paris souhaite qu’on desserre l’étau budgétaire pour ne pas « ajouter l’austérité à la récession », selon la formule chère au président François Hollande. Une perspective qui séduit les pays du sud, durement frappés par la crise.   »Il n’y a pas beaucoup de marge de manoeuvre », a estimé mercredi un diplomate européen.  Mais les dirigeants vont devoir prendre en compte le climat de contestation en Europe, dans la rue mais aussi des les urnes, comme l’ont montré les résultats des élections italiennes.  Quelque milliers de manifestants sont attendus jeudi après-midi à Bruxelles pour protester contre l’austérité. « C’est l’emploi et notamment l’emploi des jeunes qui est la priorité », affirme la Confédération européenne des syndicats (CES).  Après une réunion à 27, les dirigeants de la seule zone euro se réuniront dans la soirée pour faire un point sur la situation économique, en présence du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, et du président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.  Officiellement, la situation de Chypre, qui attend un plan d’aide pour éviter la faillite, ne devrait pas être évoquée, avant la réunion exceptionnelle des ministres des Finances de la zone euro convoquée vendredi soir.

 

Union européenne: limitation des bonus des banquiers

Union européenne: limitation des  bonus des banquiers

En dépit de l’opposition de Londres, un accord de principe a été trouvé dans la nuit de mercredi à jeudi entre le Parlement européen et la présidence irlandaise de l’UE sur la mise en œuvre du nouveau cadre réglementaire du secteur bancaire (« Bâle III »), qui va aller plus loin que prévu en limitant les bonus des banquiers. « Pour la première fois dans l’histoire de la régulation des marchés financiers en Europe, nous allons limiter les bonus des banquiers », s’est réjoui l’eurodéputé autrichien Othmar Karas (PPE, droite), qui négociait ce projet pour le Parlement dans un communiqué. Cet accord a été trouvé après dix mois de négociations et devrait être discuté mardi prochain lors de la réunion des ministres des Finances de l’Union européenne. Initialement, les règles de Bâle III, qui visent à renforcer la capacité des banques à faire face à des crises futures, devaient être mises en oeuvre progressivement à partir du 1er janvier 2013. Mais les négociations se sont prolongées, car le Parlement a voulu introduire une limitation aux bonus accordés aux banquiers, qui a suscité d’importantes réticences. Le Parlement européen voulait fixer un ratio de un pour un entre la rémunération fixe et variable des cadres bancaires, ce qui signifie que la rémunération variable ne pourrait excéder la rémunération fixe. Les Etats voulaient un ratio plus élevé, laissant la possibilité de primes plus importantes. Afin de parvenir à un accord, le Parlement a proposé un compromis selon lequel le bonus pourrait atteindre le double de la rémunération fixe à condition qu’une majorité qualifiée d’actionnaires soit d’accord. Parmi les autres points litigieux, figurait le degré de flexibilité accordé à chaque Etat européen concernant le montant du capital additionnel qu’il pourra imposer aux banques afin de renforcer leurs fonds propres. Le cadre réglementaire « Bâle III », élaboré à marche forcée après la crise financière, vise à renforcer les fonds propres des banques, de même que leurs réserves de liquidité pour limiter les risques de défaillance. Il va notamment leur imposer un ratio de fonds propres « durs » (apports des actionnaires et bénéfices mis en réserve rapportés aux crédits accordés) de 7% fin 2018. Les établissements les plus importants devront même porter leur ratio à 9%, voire 9,5% au minimum. Depuis l’annonce début novembre par les Etats-Unis de leur décision de ne pas appliquer les règles de Bâle III à la date prévue, plusieurs dirigeants bancaires européens ont appelé à retarder leur entrée en vigueur en Europe.

 

Budget l’Union européenne : l’austérité

Budget l’Union européenne : l’austérité

Dans le dernier  projet, le montant des crédits d’engagement, qui correspondent au plafond autorisé, est de 960 milliards d’euros, et celui des crédits de paiement, soit les dépenses effectives pour les sept prochaines années, de 908,4 milliards d’euros, avec la possibilité d’une marge de manœuvre de 12 milliards.  De sources européennes, on souligne que cela correspond à une baisse de 3% du budget pluriannuel 2014-2020 par rapport aux sept années précédentes. C’est la première fois dans l’histoire de l’Union européenne que le budget est en baisse. « Un compromis s’esquisse peu à peu. Il semble désormais possible mais ce n’est pas encore » fait, a confié une source française.  Herman Van Rompuy voulait initialement proposer des engagements à 960 milliards d’euros et des crédits de paiement à 913 milliards. Mais face à la volonté des pays les plus durs, il a dû se lancer dans un nouveau round de négociations pour trouver un autre équilibre.  Dès son arrivée à Bruxelles jeudi en milieu de journée, le Premier ministre britannique David Cameron s’était montré inflexible. « En novembre, les chiffres présentés étaient vraiment trop élevés. Ils doivent redescendre. Et si ce n’est pas le cas, il n’y aura pas d’accord », avait-il lancé.  Au final, il obtient en grande partie satisfaction, avec des crédits de paiements, la mesure la plus concrète pour son opinion publique, en nette baisse.  Mais les partisans d’un cadre plus ambitieux, notamment la France et l’Italie, pourront dire qu’ils ont limité la casse, avec un montant d’engagements de 960 milliards, et surtout une marge de manœuvre de 12 milliards au sein des crédits de paiements.  Le président français François Hollande avait déclaré qu’il n’y aurait « pas d’accord » si le compromis devait « oublier l’agriculture et ignorer la croissance ». Mais il avait aussi assuré de sa volonté de « compromis ».  Côté recettes, les pays bénéficiant de rabais, le Royaume-Uni mais aussi l’Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark notamment, pourront les conserver.  Pour tenir compte de la crise et des restrictions budgétaires imposées dans de nombreux Etats membres, les montants présentés en novembre par M. Van Rompuy étaient déjà en nette baisse par rapport aux demandes de la Commission européenne: 973 milliards pour les engagements et 943 milliards pour les paiements. Mais cette proposition avait été sèchement rejetée par le Royaume-Uni, soutenu par l’Allemagne, les pays nordiques et les Pays-Bas.  Selon une source européenne, M. Monti a tenté d’affaiblir la position britannique en rappelant que le maintien du Royaume-Uni dans l’UE n’était pas garanti après l’annonce par M. Cameron en janvier d’un référendum sur ce sujet après 2015.  Pour parvenir à une baisse substantielle du budget, sans amputer encore plus la politique agricole défendue par la France et les fonds de cohésion pour les régions les plus pauvres de l’UE, l’essentiel des coupes devraient être opérées dans l’enveloppe demandée pour les infrastructures. Elle devrait être amputée de plus de 10 milliards d’euros, à un peu plus de 29 milliards, dont 10 milliards provenant des fonds structurels.  Le nouveau fonds pour l’emploi des jeunes, annoncé en début de semaine par M. Van Rompuy, sera doté de quelque six milliards d’euros.  Mais le Parlement européen, qui doit voter le budget à la majorité absolue, menace de rejeter un accord conclu sur de telles bases. « Plus vous vous éloignerez de la proposition de la Commission, plus il est vraisemblable que votre décision se heurtera à un refus du Parlement européen », a mis en garde jeudi soir son président Martin Schulz.   »Si nous poursuivons de la sorte, avec des engagements plus élevés que les paiements réels, nous risquons un déficit budgétaire structurel », a-t-il expliqué.

 

François Hollande : pas d’accord le budget de l’Union européenne

François Hollande : pas d’accord le budget de l’Union européenne

Le sommet européen des 7et 8 février prochain s’annonce tendu. Mario Monti, président du Conseil italien, a formulé, ce dimanche 3 février, le vœu de « trouver un accord sur l’enveloppe budgétaire pour la période 2014-2020 la semaine prochaine en essayant de respecter le paquet qu’on avait eu du mal à négocier en novembre. J’espère que le système qui en découlera sera plus juste ». Un souhait honorable mais difficilement réalisable, pour François Hollande qui estime que les conditions « n’étaient pas encore réunies » pour un accord. « Nous constatons que la négociation est très difficile parce qu’elle touche à une conception de l’Europe fondée à nos yeux sur la solidarité et sur la croissance mais également à des intérêts nationaux. Et il est bien légitime que chaque chef d’Etat ou de gouvernement défende le sien. Donc nous faisons tout pour que, lors du prochain conseil (européen), nous puissions trouver un accord mais les conditions ne sont pas encore, à ces heures, réunies. Mais il nous reste encore quelques jours, et j’imagine une nuit entière, pour aboutir au résultat que nous souhaitons tous, c’est-à-dire une négociation réussie », a –t-il déclaré ce dimanche alors qu’il recevait Mario Monti. Samedi 2 février, la chancelière allemande, Angela Merkel, avait déjà déclaré : « On ne peut pas encore dire aujourd’hui si les discussions aboutiront. Je sais seulement que les négociations seront très difficiles ».

 

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Union européenne : et un de plus et « en douce » avec la Croatie

Union européenne : et un de plus et « en douce » avec la Croatie

Hollande qui cherche un thème de referendum ne soumettra pas l’adhésion de la Croatie à lavis des français ; Et un de plus dans cette Europe pourtant nécessaire mais  sans projet, sans vision, sans régulation et même sans solidarité si l’on en juge par les positions très frileuses sur le Mali. Alors élargir pour quoi faire ? Pour élargir c’est tout, on verra après. Le Parlement a donc définitivement adopté, par un vote unanime de l’Assemblée nationale hier après celui du Sénat mardi, le traité d’adhésion à l’Union européenne de la Croatie au 1 er juillet prochain, ce qui fera de ce pays le 28 e Etat membre. Le traité est désormais entre les mains du président François Hollande pour sa promulgation. Bernard Cazeneuve, ministre délégué aux Affaires européennes, a salué en séance C’est la dernière fois que le Parlement français ratifie un élargissement de l’Union européenne à la majorité simple. Les prochains élargissements, conformément à la révision constitutionnelle de 2008, devront être adoptés par référendum ou par le Parlement à la majorité qualifiée des trois cinquièmes.

 

Jacques Delors : « l’Europe mais sans les Anglais »

Jacques Delors : « l’Europe mais sans les Anglais »

Pas facile de faire vivre l’Europe avec d’un coté l’Allemagne aux positions hégémoniques qui dirige la zone euro en imposant des cures d’austérité qui vont tuer la croissance, de l’autre une Grande Bretagne qui au sein de l’union économique ne s’intéresse qu’à ce qui est bénéfique pour elle et bloque le reste ; Du  coup, des responsables européens et Delors imaginent une sortie de la grande Bretagne de l’Europe , ce qui serait un acte de clarification nécessaire vis-à-vis d’un pays qui pense toujours être un des plus grande nation du monde mais qui en réalité ( comme la France)  à est devenue une nation secondaire au regard de l’influence géopolitique mondiale ;Les partenaires européens de David Cameron commencent à perdre patience. Face aux eurosceptiques du Royaume-Uni, auxquels le premier ministre conservateur mêle sa voix, des leaders de l’Union européenne (UE) ont décidé de réagir. Dans un entretien accordé jeudi au quotidien anglais The Guardian, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a avoué que «si tous les États membres pouvaient choisir toutes les politiques existantes qu’ils apprécient le plus et se retirer de celles qu’ils apprécient le moins, l’Union en général et le marché unique en particulier se déliteraient rapidement». Il a par ailleurs comparé le retrait du Royaume-Uni de l’UE au «départ d’un ami dans le désert». L’ex-président de la Commission européenne Jacques Delors s’est montré bien moins sentimental vendredi dans les pages du quotidien allemand Handelsblatt. Visiblement agacé, le Français a voulu remettre ses voisins à leur place: «Le Royaume-Uni est stratégique et économiquement important, mais comme le sont aussi d’autres pays», comme l’Inde et la Chine. Il estime que «les Britanniques s’intéressent seulement à leurs intérêts économiques, à rien de plus. On pourrait leur proposer une autre forme de partenariat», comme «un accord de libre-échange» ou «l’espace économique européen». Enfin, l’ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt rappelle que «l’Europe à la carte ne fonctionne pas. La Grande-Bretagne est perçue comme un fauteur de trouble. Si Cameron va de l’avant avec son offre d’une deuxième classe de membres, il peut l’obtenir. Mais les Britanniques verront que ce n’est pas dans leur intérêt ; les eurosceptiques veulent une nouvelle relation, quelque chose comme la Norvège: très bien, vous payez, mais ne pouvez rien dire.» Cet argument a été largement avancé mercredi dernier par le vice-premier ministre libéral-démocrate anglais Nick Clegg, très proeuropéen. «Vous pouvez obtenir une réforme en dirigeant, plutôt qu’en se retirant, a-t-il rappelé. Pour gagner, il faut être dedans !» Ces prévisions néfastes ne devraient pas infléchir la politique d’un David Cameron, désormais pressé de toutes parts et qui a appelé en octobre à la tenue en 2015 d’un référendum sur l’appartenance de son pays à l’UE. Un événement qu’il pourrait confirmer et préciser ces prochaines semaines dans son très attendu discours pour les quarante ans de l’entrée de son pays dans la Communauté européenne.

Union européenne à défaut d’approfondir on élargit ; la Grèce n’a pas servi de leçon !

Union européenne à défaut d’approfondir on élargit ; la Grèce n’a pas servi de leçon !

Malgré la crise qui affecte durement les économies de nombreux pays européens, Bruxelles souhaite que la politique d’élargissement se poursuive, tout en reconnaissant que la plupart des pays candidats doivent encore faire des progrès avant de rejoindre l’UE.   »Renforcer l’Etat de droit et la gouvernance démocratique est crucial pour le processus d’élargissement », a estimé mercredi la Commission européenne dans son rapport de suivi annuel sur le processus d’élargissement aux Balkans occidentaux, à la Turquie et à l’Islande.   »Le rythme auquel chaque pays évolue vers l’adhésion dépend de ses performances » dans le domaine du droit, et notamment des progrès enregistrés dans la lutte contre la criminalité organisée et la corruption, souligne le rapport présenté par le commissaire chargé de l’Elargissement, Stefan Füle.  Bruxelles insiste également sur le respect de la liberté d’expression, une question « prioritaire » dans le processus d’adhésion.  Huit pays sont candidats ou candidats potentiels à l’UE, dont six dans les Balkans : Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Macédoine, Monténégro et Serbie, ainsi que l’Islande et la Turquie.  Concernant l’examen des pays au cas par cas, la Commission donne un satisfecit remarqué à l’Albanie, qui a fait « des progrès significatifs » pour s’aligner sur les critères européens. La Commission souhaite que ce pays accède au statut de candidat s’il confirme ses engagements. A cet égard, les élections législatives prévues pour 2013 constitueront « un test crucial », a prévenu la Commission.  Le Monténégro, qui a entamé ses négociations d’adhésion en juin, doit « mieux faire » dans les domaines de l’Etat de droit et de la lutte contre le crime organisé et la corruption. Mais, poursuit le rapport, Podgorica a continuellement progressé dans la mise en oeuvre de réformes clés, en particulier sur le plan économique.  Le rapport recommande également, pour la quatrième fois consécutive, d’autoriser l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Macédoine.  La Commission déplore par ailleurs que les relations de nombreux pays de l’ex-Yougoslavie soient encore empoisonnées par des différends bilatéraux.  La poursuite du processus d’adhésion est le meilleur moyen pour les pays concernés de régler ces problèmes, estime Bruxelles : ils doivent être « résolus d’urgence » afin de « supprimer un obstacle majeur à l’avancée des Balkans occidentaux vers l’UE ».  Ainsi, la Serbie a obtenu le statut de candidat officiel en mars, mais pas encore de date pour l’ouverture des négociations d’adhésion à l’UE. Le rapport note que la Commission recommandera d’entamer ces pourparlers « dès qu’elle aura constaté que la Serbie a atteint le niveau requis de conformité avec les critères d’adhésion », et plus particulièrement si elle parvient à améliorer ses relations avec le Kosovo.  Concernant cette ex-province serbe, la Commission recommande qu’elle puisse conclure un accord d’association avec l’UE, premier pas vers une intégration européenne.  La Bosnie-Herzégovine reste à la traîne, le pays n’ayant fait que « peu de progrès » pour satisfaire aux critères européens, juge la Commission.  Hors des Balkans, les négociations d’adhésion avec l’Islande « progressent bien », juge Bruxelles.  En revanche, les progrès de la Turquie sont insuffisants. « Le nombre élevé d’affaires juridiques et d’enquêtes concernant des journalistes ainsi que la pression indue à l’encontre des médias » continuent d’être une source de « préoccupation grave », affirme le rapport qui déplore en outre le litige non réglé entre la Turquie et Chypre.  La Commission compte dépenser 14,1 milliards d’euros de 2014 à 2020 pour aider les pays sur la voie de l’adhésion.

 

 




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