UNEF: JEAN-MICHEL BLANQUER condamne les réunions genrées
Pour Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation, l’UNEF est clairement une organisation en pleine dérive raciste. Le glissement progressif de cette organisation étudiante vers le gauchisme et le radicalisme ‘a conduit tout doucement vers une posture fascisante. Invité ce vendredi matin de RMC et BFMTV, Jean-Michel Blanquer s’est vu demander si les réunions en « non-mixité » menées à l’Unef étaient « racistes ». « Oui », a répondu sans hésiter le ministre de l’Éducation nationale, ajoutant que « c’est profondément scandaleux ».
« Nous sommes dans la République française », a commenté notre invité. « La République française repose sur des principes intangibles. On ne distingue pas les gens en fonction de leur couleur de peau, c’est une absurdité. »
« Les gens qui se prétendent progressistes et distinguent les gens en fonction de leur couleur de leur peau, nous mènent vers des choses qui ressemblent au fascisme », a vilipendé Jean-Michel Blanquer, y voyant une menace « extrêmement grave ».
Pour notre invité, en « République, on se fiche de la couleur de peau des gens, ce qui compte c’est être citoyen de France ».
« Je ne suis pas ministre de l’Enseignement supérieur. Mais en tant que ministre de l’Éducation, dès que je constate des choses de ce type, bien sûr que je considère que ça que ça doit être porté en justice » a-t-il précisé avant d’annoncer réfléchir « à d’éventuelles évolutions législatives pour empêcher ça ». Comprendre: rendre « illégal » à l’avenir les réunions comme celles organisées par l’Unef, « des réunions racistes, simplement en utilisant le mot racialisé, pour couvrir des choses racistes ».
Cette nouvelle polémique visant l’Unef est intervenue après les déclarations de la présidente de l’Unef, Mélanie Luce, qui a affirmé mercredi sur Europe 1 que, comme pour les femmes victimes de discriminations, le syndicat « organise des réunions pour permettre aux personnes touchées par le racisme de pouvoir exprimer ce qu’elles subissent ». Une déclaration qui a suscité l’ire de la droite et d’une partie de la majorité.