Archive pour le Tag 'Une'

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Ciotti ouvre une mini boutique de « Républicains »

Ciotti ouvre une mini boutique de « Républicains »

 

Une situation assez inédite puisque Ciotti veut rester le patron des Républicains alors qu’il a été démissionné;  en même temps il veut créer une nouvelle formation politique l’union des droites pour la république ou UDR. Notons que c’était l’ancien sigle des gaullistes. Preuve supplémentaire que Ciotti  politique de métier depuis tout jeune sait mangé à tous les râteliers y compris en s’alliant avec le Rassemblement national lors d’élections.

 

Lors du lancement de son micro parti, Ciotti a indiqué au passage son intention de briguer la mairie de Nice face à son ennemi politique numéro un: le maire Horizons Christian Estrosi qu’il a qualifié de « pharaon du béton » qui « dépense sans compter alors que les Niçois paient l’addition ».

 

 

Finances-Budget 2025 : une bombe financière, politique, juridique et sociale

 

 

Si la loi de finances, la mère des lois dans le jargon politique, occupe traditionnellement l’essentiel du calendrier parlementaire automnal, son élaboration par le gouvernement débute dès le début de l’année précédente. En 2024, le lancement de la phase dite administrative de l’élaboration du projet de loi de finances pour 2025 (du 5 février au 15 mai) a été marqué par une dégradation inattendue du déficit public 2023 à 5,5 % du PIB contre 4,9 % prévu et par une révision à la baisse de la croissance de 2024. Pour y faire face, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé une coupe dans les dépenses publiques de 20 milliards sur l’exercice 2024. Simultanément, le 10 février 2024, une réforme du Pacte de stabilité et de croissance qui discipline les comptes publics des États membres de l’UE a été décidée à Bruxelles pour une application dès le 1er janvier 2025. Les pays « cigales », comme la France, c’est-à-dire ceux dont le déficit public dépasse les 3 % disposent désormais d’une période d’ajustement de quatre ans (qui peut être étendue à 7 ans sous certaines conditions draconiennes) pour ramener leurs comptes publics sur une trajectoire budgétaire jugée « soutenable ». C’est pourquoi dans son programme de stabilité présenté le 17 avril dernier la France s’engageait auprès de la Commission européenne à ramener son déficit à 5,1 % en 2024 puis à 4,1 % en 2025 pour revenir sous le seuil fatidique des 3 % en 2027. En conséquence, Bercy doit trouver 25 milliards d’économies sur l’ensemble des comptes publics en 2024, puis 20 milliards supplémentaires en 2025. Par le passé, cet effort n’a jamais été atteint

 

par 

Professeur et directeur du Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, Kedge Business School dans the Conversation 

Dans ce contexte financier déjà très tendu, le séisme politique provoqué par la dissolution de l’Assemblée nationale et les résultats des élections législatives du 7 juillet a créé une tripartition inédite de la chambre basse sans aucune majorité de gouvernement possible. Le budget d’un État n’étant pas qu’une simple affaire de chiffres, mais un sujet éminemment politique, le choc des législatives a créé un flottement au sein de la direction du budget de Bercy.

Il en a résulté que les fameuses lettres plafonds qui fixent le volume des crédits, ministère par ministère, n’ont été envoyées que le mardi 20 août par le Premier ministre, Gabriel Attal, sous la forme d’un gel en valeur nominale de l’ensemble des dépenses de l’État en 2025 à 492 milliards d’euros, comme en 2024. Cela correspond, sur la base d’une inflation anticipée à 2 % en 2025 à environ 10 milliards d’économies puisque les recettes fiscales suivent, elles, à peu près l’inflation.

Même réduit à expédier les affaires courantes, le ministre chargé des finances est toujours tenu de préparer le projet de loi de finances dans un délai strict. L’article 39 de la Constitution de 1958 et la loi organique relative aux lois de finances de 2001 fixent ainsi au mardi 1er octobre la date limite du dépôt du projet de loi gouvernemental sur le bureau de l’Assemblée nationale, soit quelques jours seulement après la publication du plan budgétaire et structurel national de moyen terme détaillant les réformes que doit engager la France pour respecter la procédure officielle de déficit excessif enclenchée le 26 juillet 2024 par le Conseil de l’Union européenne.

Selon le principe fiscal cardinal de toute démocratie, gravé dans le marbre national par l’article 13 de la Déclaration des droits du 26 août 1789, seule la représentation nationale peut consentir à lever l’impôt. Jusqu’à présent, le Gouvernement proposait au Parlement un texte qui constituait une solide base de travail jamais remis en cause dans son principe par l’Assemblée nationale. Les députés usaient bien de leur droit d’amendement reconnu à l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances mais marginalement.

D’autant que le Gouvernement, s’il ne souhaitait pas s’en remettre à « la sagesse du Parlement » selon l’expression consacrée pour accepter certains amendements, disposait (et dispose toujours) dans le cadre du parlementarisme rationalisé qui caractérise notre Constitution de deux puissantes armes. L’article 40 interdit de voter des amendements qui réduisent les recettes ou augmentent les dépenses publiques et le célèbre article 49.3 permet à un gouvernement minoritaire comme le fut celui d’Élisabeth Borne en 2022 et 2023 de faire adopter une loi de finances aussi longtemps que les oppositions coalisées ne votent pas la censure.

La tripartition de la nouvelle Assemblée et l’incompatibilité absolue des programmes budgétaires des trois grands blocs étant avérée, un consensus budgétaire et fiscal est hautement improbable d’autant que la gouvernance de la commission des finances, le centre névralgique de la discussion budgétaire, a été chamboulée. Non par la reconduction d’Éric Coquerel (LFI) à la présidence de la commission des Finances, poste symbolique et explicitement réservé à une figure de l’opposition par le règlement de l’Assemblée mais bien par l’élection, au bénéfice de l’âge, de Charles de Courson(LIOT) opposant notoire à la réforme des retraites, au poste hautement stratégique de rapporteur de la Commission des finances.

Dans ces conditions, on voit mal comment le Parlement pourrait s’accorder sur un texte dans le délai de 70 jours fixé par l’article 47 de la Constitution au Parlement pour statuer sur le projet de loi de finances : 40 jours à l’Assemblée en première lecture, 20 jours au Sénat puis 10 jours pour que la navette parlementaire tente un accord entre les deux chambres, le dernier mot revenant toujours aux députés en cas de non-conciliation.

Sans loi de finances votée avant le 1er janvier, les impositions en tout genre ne peuvent, en principe, pas être levées en principe et le fonctionnement de l’État se retrouverait au point mort. Certes, la Ve République a connu deux épisodes similaires depuis sa création mais le fait majoritaire a rapidement réglé le problème. En 1962, après la dissolution décidée par le général de Gaulle le 9 octobre, les législatives de novembre avaient retardé l’examen du texte mais la majorité présidentielle ayant été reconduite le Gouvernement avait temporisé via des décrets de répartition des crédits et un crédit d’avance que nul à l’époque n’avait contestés.

En 1979 le Conseil constitutionnel avait annulé purement et simplement, le 24 décembre, la loi de finances pour 1980 pour non-respect de la procédure parlementaire. Dans la foulée, la majorité avait pu adopter une loi autorisant le Gouvernement à continuer à percevoir en 1980 les taxes et impôts existants, validée in extremis par le Conseil le 30 décembre.

Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans les temps, l’article 47-3 de la Constitution prévoit que les dispositions du projet de loi de finances peuvent être mises en vigueur par ordonnance, ce qui nécessite toutefois une autorisation parlementaire et ne résout pas le problème d’un parlement récalcitrant. Au demeurant cet article ne règle pas le cas d’un rejet explicite du texte avec ou sans l’usage du 49.3. Devant le blocage, il faudrait alors se référer à l’article 45 de la loi organique relative aux lois de finances. Mais, là encore, les solutions proposées à savoir un vote partiel de la première partie du texte (les recettes) ou un projet de loi spécial autorisant le Gouvernement à percevoir les impôts, exigent toujours un vote favorable du Parlement.

En cas d’impasse totale il ne resterait guère que l’utilisation par le président de la République des pleins pouvoirs de l’article 16 de la Constitution. À notre sens, il y serait même tenu puisque l’article 5 lui confie la tâche d’assurer la continuité de l’État. Certes, l’article 16 concocté en 1962 en cas de conflit armé ou d’insurrection s’inscrivait dans le contexte de la guerre d’Algérie mais les conditions de son utilisation seraient aujourd’hui réunies puisqu’elles nécessitent cumulativement le non-respect des traités internationaux (ici les engagements budgétaires européens du pays) et l’interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics.

La jurisprudence du Conseil constitutionnel, dans sa décision du 30 décembre 1979 précitée, y semble d’ailleurs favorable puisqu’il précisait : « qu’il appartient au Gouvernement et au Parlement dans leurs sphères de compétences respectives de prendre toutes mesures d’ordre financier nécessaires pour assurer la continuité de la vie nationale… en ce qui concerne tant les ressources que la répartition des crédits et des autorisations relatifs aux services votés ».

Les services votés représentant, aux termes mêmes de l’article 45 de la loi organique relative aux lois de finances des montants qui ne peuvent pas excéder le montant des crédits de la loi de finances de l’année précédente, l’intervention du président aboutirait à… réduire le déficit et donc à respecter a minima les injonctions de Bruxelles. La continuité de l’État et de la nation serait donc temporairement assurée, les fonctionnaires toujours payés, mais la crise institutionnelle ne serait pas réglée pour autant…

Pour une réforme en profondeur du football professionnel

Pour une réforme en profondeur du football professionnel

 

En trois saisons sportives, l’iconique club des Girondins de Bordeaux (FCGB) a vécu une descente aux enfers. Il évoluera désormais en National 2, soit le quatrième niveau des championnats français. Cette dégringolade est l’illustration des dégâts causés par l’évolution de l’économie qui régit le football professionnel depuis plusieurs années. En effet, le mariage « trading + droits TV », qui, pour de nombreux clubs, représente plus de 50 % de leur budget, n’est plus soutenable.

 

Par Mathieu Hazouard, adjoint (PS) au maire de Bordeaux qui  demande, dans une tribune au « Monde », une réforme en profondeur du modèle économique des clubs de football, trop dépendants des recettes des droits télévisuels et du trading des joueurs.

Concrètement, le trading de joueurs consiste à former ou à recruter des jeunes footballeurs pour les (re)vendre et miser sur une plus-value financière. Au-delà de la question éthique posée par ce système qui donne une valeur marchande à un humain, le trading a un effet collatéral qui conduit souvent à de moins bonnes performances sportives, puisqu’une équipe se prive de ses meilleurs joueurs.

Quant aux droits télévisuels, pour la période 2024-2029, les recettes seront en deçà des montants espérés, la faute à un championnat de France guère attractif. En moyenne, les clubs vont voir leurs recettes TV diminuer d’au moins 30 % par rapport à la saison passée. Les dix-huit clubs de Ligue 1 devraient se répartir seulement un peu plus de 300 millions d’euros.

Les clubs de foot professionnels vivent aujourd’hui au-dessus de leurs moyens. Peu d’entre eux misent sur un projet sportif à long terme, raisonné et équilibré. Beaucoup sont, au contraire, embarqués dans la recherche d’investisseurs, principalement étrangers. L’année 2011 a marqué une bascule avec le rachat de deux des plus gros clubs de Ligue 1 par des investisseurs étrangers : le PSG par Qatar Sports Investments et Monaco par l’homme d’affaires russe Dmitri Rybolovlev.

Pollution : 2000 tonnes d’algues vertes sur une seule plage de Loire-Atlantique

 Pollution : 2000 tonnes d’algues vertes  sur une seule plage de Loire-Atlantique

Des centaines de milliers de mètres cubes d’algues vertes plus ou moins en décomposition sont ramassées chaque année sur les plages de l’Atlantique. Ainsi à Assérac en Loire Atlantique, La mer a rejeté plusieurs tonnes d’algues vertes.  Plus de 2000 tonnes de ces plantes subaquatiques et nauséabondes ont d’ores et déjà été collectées depuis juillet.  Les opérations de nettoyages devraient coûter cette année plus de 20.000 euros à la commune, une dépense en partie assumée par la communauté d’agglomération Cap Atlantique. 

 

Le phénomène des marées vertes est causé par le développement très favorable des algues au sein des baies fermées et peu profondes, en particulier lorsque celles-ci sont riches en azote. Présent sous forme de nitrate, cet élément qui nourrit les algues se retrouve fréquemment dans des cours d’eau en raison de certaines pratiques agricoles, avant de finir rejeté sur le littoral, rappelle la préfecture de Bretagne. Les algues pourrissantes se décomposent en produisant du sulfure d’hydrogène, un gaz toxique dont l’inhalation peut être potentiellement mortelle pour les humains comme pour les animaux.

Taxe foncière : vers une nouvelle augmentation

Taxe foncière : vers une nouvelle augmentation

 

Depuis que la taxe d’habitation a été supprimée progressivement le montant de la taxe foncière s’envole. Il s’agit d’une fiscalité destinée aux collectivités locales qui justifient ces hausses par de nouvelles charges et une insuffisante compensation par l’État. En 2023, le montant de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) s’élevait à 50,8 Md€, frais de gestion et taxes annexes inclus . Hors taxes annexes et frais de gestion, la TFPB s’élève à 39,8 Md€ en 2023. Ce montant a augmenté de 9,7 % en 2023. Cette année en moyenne on pourrait aussi être proche de l’ordre de 10 % et avec encore de très gros écarts autour de cette moyenne.

Alors qu’ils reçoivent les derniers avis d’impôt sur le revenu, les contribuables également propriétaires n’en ont pas encore fini avec la rentrée fiscale. Cette année, les avis de taxes foncières seront mis en ligne à partir de ce mercredi, le 28 août, pour les contribuables non mensualisés et à partir du vendredi 20 septembre pour ceux qui ont opté pour la mensualisation. Pour les contribuables qui reçoivent encore leur avis sous format papier, les documents seront adressés par la direction générale des finances publiques (DGFiP) à partir de ce mercredi. Pour la date limite de paiement, cette année, ce sera le 20 octobre pour les contribuables qui souhaitent payer en ligne et le 15 octobre pour les autres.

 

Taux d’intérêt-Une timide baisse en septembre aux États-Unis et en Europe

Taux d’intérêt-Une timide baisse  en septembre aux États-Unis et en Europe

La Banque centrale américaine -comme la Banque centrale européenne- envisage une baisse timide de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de baisse qui serait encouragée depuis que l’inflation officielle semble bien maîtrisée des deux côtés de l’Atlantique. La question est de savoir cependant quel rôle la politique monétaire a joué dans ce domaine. En effet il se pourrait que ce soit le tassement assez net de la demande qui constitue l’élément majeur de la baisse officielle des prix. Une baisse des prix par ailleurs à relativiser en fonction de la modification structurelle de la consommation. Ainsi par exemple les dépenses de logement restent largement sous-estimées comme les dépenses d’abonnement et de services quasi obligatoires.

Lors de la dernière réunion de la Fed les 30 et 31 juillet, « plusieurs membres ont souligné que les récents progrès dans la lutte contre l’inflation et la hausse du chômage plaidaient en faveur d’une baisse de 25 points de base », selon le dernier compte-rendu du comité monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi. Cet avis n’était toutefois pas majoritaire.

Mais « la grande majorité souligne que, si les données poursuivent dans la direction attendue, il serait probablement approprié d’assouplir la politique monétaire lors de la prochaine réunion ». Le compte-rendu du FOMC pointent également la « confiance » de ses membres face à des données qui « soulignent que l’inflation va vers la cible » de 2%.

La Fed dispose d’un double mandat, le maintien de la hausse des prix autour de la cible de 2%, combiné à un objectif de plein emploi. Ces deux dernières années, le chômage historiquement bas aux Etats-Unis lui a permis de se concentrer uniquement sur la lutte contre l’inflation, qui s’était envolée mi-2022 jusqu’à 9,5% par an.

La banque centrale européenne suivra sans doute ( ou précédera) cette baisse de 0,25 point de base des taux d’intérêt mais elle aussi restera prudente même si l’indice européen PMI d’activité est en effet remonté à 51,2 contre 50,1 en juillet, et atteint son plus haut niveau depuis trois mois.

 

 

Une timide baisse des taux en septembre aux États-Unis et en Europe

Une timide baisse des taux en septembre aux États-Unis et en Europe

La bBanque centrale américaine -comme la Banque centrale européenne- envisage une baisse timide de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de baisse qui serait encouragée depuis que l’inflation officielle semble bien maîtrisée des deux côtés de l’Atlantique. La question est de savoir cependant quel rôle la politique monétaire a joué dans ce domaine. En effet il se pourrait que ce soit le tassement assez net de la demande qui constitue l’élément majeur de la baisse officielle des prix. Une baisse des prix par ailleurs à relativiser en fonction de la modification structurelle de la consommation. Ainsi par exemple les dépenses de logement restent largement sous-estimées comme les dépenses d’abonnement et de services quasi obligatoires.

Lors de la dernière réunion de la Fed les 30 et 31 juillet, « plusieurs membres ont souligné que les récents progrès dans la lutte contre l’inflation et la hausse du chômage plaidaient en faveur d’une baisse de 25 points de base », selon le dernier compte-rendu du comité monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi. Cet avis n’était toutefois pas majoritaire.

Mais « la grande majorité souligne que, si les données poursuivent dans la direction attendue, il serait probablement approprié d’assouplir la politique monétaire lors de la prochaine réunion ». Le compte-rendu du FOMC pointent également la « confiance » de ses membres face à des données qui « soulignent que l’inflation va vers la cible » de 2%.

La Fed dispose d’un double mandat, le maintien de la hausse des prix autour de la cible de 2%, combiné à un objectif de plein emploi. Ces deux dernières années, le chômage historiquement bas aux Etats-Unis lui a permis de se concentrer uniquement sur la lutte contre l’inflation, qui s’était envolée mi-2022 jusqu’à 9,5% par an.

La banque centrale européenne suivra sans doute ( ou précédera) cette baisse de 0,25 point de base des taux d’intérêt mais elle aussi restera prudente même si l’indice européen PMI d’activité est en effet remonté à 51,2 contre 50,1 en juillet, et atteint son plus haut niveau depuis trois mois.

 

 

Cryptomonnaies: Une taxe sur le minage

 Cryptomonnaies: Une taxe sur le minage

 

 Le Fonds monétaire international (FMI) propose taxer le minage, soit la création de ces monnaies virtuelles, dans un article publié sur son blog le 15 août dernier. Une taxe qui «inciterait l’industrie du minage à réduire ses émissions conformément aux objectifs mondiaux», explique-t-il. Selon l’organisation, une transaction en cryptomonnaies nécessite la même quantité d’électricité qu’un Ghanéen ou un Pakistanais consomme en trois ans. 

Et le poids du minage de bitcoin ne cesse de grimper dans la consommation mondiale d’électricité. En 2022, les centres de données liées à l’intelligence artificielle (IA) et le minage de cryptomonnaies ont représenté 2% de la demande mondiale d’électricité. Selon les projections de l’Agence internationale de l’énergie et du FMI, ce chiffre va grimper à 3,5% en 2027. «Cela équivaudrait à la consommation actuelle du Japon, cinquième consommateur d’électricité au monde», décrypte le FMI. Ce dernier estime également que le minage de cryptomonnaies pourrait générer 0,7% des émissions mondiales de dioxyde de carbone d’ici à 2027.

 

Foot Europe C 4: Une victoire fragile de Lens

Foot Europe C 4:  Une victoire fragile de Lens

Lens  a gagné le match aller face au Panathinaikos (2-1). Malgré leur domination, les Grecs ne sont pas parvenus à faire leur retard avant le retour dans une semaine, dans une ambiance électrique au Stade olympique d’Athènes. Pas sûr que la victoire de la première manche soit suffisante.

 

Consigne pour le verre : Une augmentation de 20 à 0,30 centimes

 Consigne pour le verre : Une augmentation de 20 à 0,30 centimes

 20 ou 30 centimes» par bouteille ou bocal, ce qu’envisage  l’éco-organisme Citeo a précisé les modalités du retour de cette pratique qui va être expérimentée dans quatre régions à partir du printemps 2025.

 

 

L’expérimentation à grande échelle, qui concerne 16 millions de Français de quatre grandes régions du nord-ouest de la France (Pays de la Loire, Bretagne, Normandie, Hauts-de-France), avait été annoncée par Citeo début juillet. L’éco-organisme espère à terme une «généralisation» à l’échelle nationale. La mise en production de ces emballages est prévue à partir d’octobre 2024, selon Citeo, qui table sur une installation des dispositifs de collecte en magasin à compter de mars 2025, avant une commercialisation en mai.

Outre sa visée écologique, cette initiative, développée avec l’appui du syndicat Brasseurs de France, a été facilitée par l’envolée des prix du verre l’année dernière lors de la crise énergétique. Or, la consigne «fait baisser le prix de revient de la bouteille en verre puisque celle-ci est utilisée de nombreuses fois», souligne Célia Rennesson, selon qui le réemploi des bouteilles en verre permet d’économiser 75% d’énergie, 50% d’eau et 79% de CO2.

L’enjeu, rappelle Citeo, est colossal : atteindre 10% d’emballages réemployés d’ici à 2027, conformément à la loi Agec sur l’économie circulaire de février 2020. Globalement, le réemploi des emballages est estimé aujourd’hui à moins de 1%,, avec des disparités très fortes selon les secteurs, la consommation quotidienne étant le maillon faible.

 

Une nouvelle dissolution de l’assemblée probable ?

Une nouvelle dissolution de l’assemblée probable ?

Compte tenu de la paralysie de la situation politique, certains comme le Rassemblement  national envisagent une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale dans l’objectif évidemment de redonner la parole aux électeurs et l’espérance de voir se constituer  une majorité possible. C’est d’ores et déjà ce que pense notamment le Rassemblement national. ( Notons que cette dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la république ne peut intervenir avant un délai d’un an c’est-à-dire au cours de l’été 2025.)

Une «nouvelle dissolution » de l’Assemblée est «la seule issue politique possible» pour sortir la France de «l’état de paralysie» auquel conduit le résultat des élections législatives, a affirmé mardi la députée RN Edwige Diaz. «Nous sommes d’ores et déjà en train de préparer ces nouvelles élections», a indiqué sur Franceinfo la vice-présidente du parti d’extrême droite, troisième bloc à l’Assemblée derrière la gauche et les macronistes

Mais rien ne dit par avance que de nouvelles élections pourraient faire émerger cette nouvelle majorité. Dans ce   cas, on serait sans doute affronter à une crise institutionnelle que n’a pas connue le pays depuis très longtemps

 

Macron et les chefs de parti : une réunion le 23 août pour préparer l’alliance à droite

Macron et les chefs de parti : une réunion le 23 août  pour préparer l’alliance à droite

 

Le président convoque la réunion des chefs de partis le 23 août pour examiner les possibilités de formation d’un gouvernement. Une réunion purement formelle qui devrait déboucher en effet sur la constitution d’une sorte d’alliance entre l’ancienne majorité et les Républicains. Un gouvernement toutefois qui comportera des personnalités civiles pour donner le change vis-à-vis de l’élargissement présidentiel souhaite en vain le président.

De toute manière, le gouvernement élargi ou non ne pourra pas reposer sur une majorité absolue. Il sera donc d’une certaine manière contraint dans son action et en permanence sous la menace d’une motion de censure. La première occasion pourrait être celle de l’élaboration du budget, seul vrai exercice imposé au Parlement et qui sera sans doute adopté sans vote via l’article 49–3.

L’objectif d’Emmanuel Macron reste la formation d’une coalition capable de gouverner, alors qu’aucune majorité claire n’est ressortie des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Il s’agit «de continuer à avancer vers la constitution d’une majorité la plus large et la plus stable possible au service du pays», écrit la présidence dans son communiqué. «Les Français ont exprimé lors des élections législatives une volonté de changement et de large rassemblement. Dans un esprit de responsabilité, l’ensemble des dirigeants politiques doivent travailler à mettre en œuvre cette volonté.»

Le problème évidemment c’est  qu’on voit  mal le rassemblement national participer à un gouvernement d’union et pas davantage le nouveau Front populaire. Réciproquement les « Républicains » refuseront de s’associer avec le nouveau Front populaire et le rassemblement national

Etats-Unis : une baisse historique du prix de certains médicaments

Etats-Unis :  une baisse historique du prix de certains médicaments

Jeudi 14 août, le président américain Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris ont annoncé ensemble une baisse « historique » du prix de dix médicaments pour les personnes âgées. Cet accord, issu de négociations inédites entre le système fédéral d’assurance-santé des seniors et les laboratoires, va permettre dès la première année, en 2026, d’économiser 1,5 milliard de dollars pour les assurés concernés et 6 milliards de dollars pour les contribuables, selon la Maison Blanche.

Le prix des médicaments, qui n’est pas régulé au niveau national aux Etats-Unis, y est souvent bien plus élevé que dans les autres pays développés. Il est courant que même les personnes assurées doivent en payer une partie de leur poche.

Les négociations entre le système d’assurance-santé des plus de 65 ans, Medicare, et les laboratoires, duraient depuis février. Parmi les dix traitements concernés: le Farxiga du groupe suédo-britannique AstraZeneca (diabète), l’Entresto du Suisse Novartis (problèmes cardiaques) ou l’anticoagulant Eliquis de l’Américain Bristol-Myers Squibb (BMS).

Selon la Maison Blanche, ces médicaments ont été prescrits en 2022 à quelque neuf millions de bénéficiaires.

Cette réforme s’inscrit dans le cadre d’une loi phare du mandat de Joe Biden, le « Inflation Reduction Act » (IRA), un vaste programme de transition énergétique et de pouvoir d’achat.

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km² constitue un véritable affront pour Poutine

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km² constitue un véritable affront pour Poutine

 

Suite à offensive de grande ampleur depuis une semaine dans la région russe de Koursk,  Kiev affirme contrôler 1000 km2 en territoire russe. Un véritable affront pour Poutine qui même leur de sa réunion télévisée des chefs militaires russes n’a pu contenir sa nervosité et sa colère.  Plus de 200 000 Russes suite à cette action ont été déplacés.

 

 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué mardi le contrôle de 74 localités en territoire russe, où ses forces ont lancé la semaine dernière une offensive surprise qui a poussé des dizaines de milliers de civils à fuir. «Malgré des combats difficiles et intenses, l’avancée de nos forces dans la région de Koursk se poursuit (…). L’offensive ukrainienne en Russie s’arrêtera si Moscou accepte une «paix juste». L’Ukraine, qui a lancé le 6 août une attaque dans la région russe de Koursk, tente depuis deux ans et demi de contrer l’invasion lancée par Moscou qui occupe jusqu’à 20% de son territoire, dont sa péninsule de Crimée annexée en 2014.

Face à cette situation, les autorités russes ont ordonné de nouvelles évacuations de civils dans la région de Koursk, mais aussi dans celle voisine de Belgorod, toutes les deux frontalières de l’Ukraine.   «À ce jour, 121.000» personnes «sont parties ou ont été évacuées» de celle de Koursk, a détaillé le gouverneur de la région de Koursk, Alexeï Smirnov. L’armée ukrainienne cherche à «semer la discorde dans notre société» ! , a fustigé Vladimir Poutine.

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km²

Guerre Russie : une percée ukrainienne de 1000 km²

 

Suite à offensive de grande ampleur depuis une semaine dans la région russe de Koursk,  Kiev affirme contrôler 1000 km2 en territoire russe.   

 

 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué mardi le contrôle de 74 localités en territoire russe, où ses forces ont lancé la semaine dernière une offensive surprise qui a poussé des dizaines de milliers de civils à fuir. «Malgré des combats difficiles et intenses, l’avancée de nos forces dans la région de Koursk se poursuit (…). L’offensive ukrainienne en Russie s’arrêtera si Moscou accepte une «paix juste». L’Ukraine, qui a lancé le 6 août une attaque dans la région russe de Koursk, tente depuis deux ans et demi de contrer l’invasion lancée par Moscou qui occupe jusqu’à 20% de son territoire, dont sa péninsule de Crimée annexée en 2014.

Face à cette situation, les autorités russes ont ordonné de nouvelles évacuations de civils dans la région de Koursk, mais aussi dans celle voisine de Belgorod, toutes les deux frontalières de l’Ukraine.   «À ce jour, 121.000» personnes «sont parties ou ont été évacuées» de celle de Koursk, a détaillé le gouverneur de la région de Koursk, Alexeï Smirnov. L’armée ukrainienne cherche à «semer la discorde dans notre société» ! , a fustigé Vladimir Poutine.

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