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SNCF: Encore une menace de grève

SNCF: Encore une menace de grève

Comme dans un rituel, le syndicat gauchiste Sud rail menace encore la SNCF d’une nouvelle grève. Une grève d’ailleurs illégale puisque demandée Le « collectif national des contrôleurs de train ». Bref une manière habituelle de porter atteinte à l’image de l’entreprise et de favoriser la privatisation des services.

Sud-Rail a déposé un préavis de grève couvrant une large période allant du 17 avril au 2 juin, a révélé Le Parisien ce lundi. . Selon nos confrères, cette menace de grève répond à une demande d’un collectif de contrôleurs, le collectif national ASCT, qui avait déjà été à l’origine de la grève massive à la SNCF lors des vacances de Noël fin 2022.

Zones à faibles émissions : Une mesure écolo contre les pauvres !

Zones à faibles émissions : Une mesure écolo contre les pauvres !


D’un point de vue écologique la mesure visant à réduire les émissions polluantes de la circulation automobile est évidemment pertinente et nécessaire. Par contre, le processus mis en œuvre de façon brutale dans les grandes agglomérations va surtout pénaliser les plus pauvres. Ceux qui n’auront pas les moyens financiers pour s’acheter un véhicule répondant aux critères. Une politique un peu trop influencée par des écolos bobos qui entretiennent des relations douteuses avec la problématique socio-économique.

Les zones à faibles émissions (ZFE) sont des territoires où la circulation est limitée aux véhicules les plus polluants. Mais depuis le 1er janvier 2025, les restrictions autour des ZFE se sont durcies. Les agglomérations de plus de 150 000 habitants doivent désormais en instaurer obligatoirement. Et les véhicules disposant d’une vignette Crit’Air 3 (également 4 et 5) ne peuvent désormais plus circuler au sein de ces zones.

En cas de non-respect de la ZFE, ils risquent ainsi une amende de 68 euros pour les véhicules légers ou 135 euros pour les poids lourds.

Certaines villes reculent cependant vis-à-vis du le dispositif. Montpellier suspend d’éventuelles contraventions jusqu’en 2027. Strasbourg assouplit également son calendrier. La métropole du Grand Paris compte, de son côté, sur une « année pédagogique » où il n’est pas question cette année de verbaliser.

Présidentielles 2027: Glucksmann pour une union de la gauche sans Mélenchon

Présidentielles 2027: Glucksmann pour une union de la gauche sans Mélenchon

Le député européen Raphaël Glucksmann appelle la gauche à se « rassembler sans LFI » pour un « projet puissant » lors de la prochaine élection présidentielle, dans une interview à La Tribune Dimanche ce 16 mars.

En 2027, « nous devons nous rassembler sans LFI », et « forger un projet puissant », appelle-t-il.

Raphaël Glucksmann assure notamment que son parti, Place publique, fondé en 2018, se tient « prêt à bâtir une offre politique commune avec les socialistes qui sera ensuite ouverte aux humanistes et écologistes qui veulent partir au combat avec nous ». Les deux partis étaient déjà alliés pour les européennes de 2019 et de 2024.

Plaidant pour un « cap clair », l’eurodéputé récuse toute « alliance nationale » avec La France insoumise et son leader Jean-Luc Mélenchon, avec lesquels il se dit « aux antipodes ».

Service militaire : une majorité de Français pour, Macron contre

Service militaire : une majorité de Français pour, Macron contre

Une large majorité de la population française se dit favorable à un retour du service militaire.

Une majorité de Français se dit globalement favorable au rétablissement du service militaire (86 %), et même au service obligatoire (53 %), d’après un sondage publié samedi 15 mars 2025 au moment où plusieurs pays européens s’interrogent sur le retour de la conscription dans un contexte géopolitique bouleversé.

Dans un entretien publié samedi par plusieurs journaux régionaux, Macron a présenté son intention d’annoncer « dans les prochaines semaines une grande refonte » du service national universel (SNU). Un service complètement bidon qui n’est ni universel, ni obligatoire et encore moins militaire. Bref une sorte de colonie de vacances.

Selon Macron , la France « n’a plus la base, plus la logistique » pour remettre en place une conscription. « À partir du moment où on est allé vers la professionnalisation de nos armées, focalisées sur l’opérationnel, les réemployer pour encadrer 800 000 jeunes […] n’est absolument pas un schéma opérant », a-t-il justifié.

Encore une erreur fondamentale de la part de macron. D’après les experts il s’agirait de mobiliser autour de 400 000 jeunes sur une classe d’âge en comprenant 800 000. Les équipements publics notamment de sport seraient suffisants pour participer à la formation. Il y avait longtemps que les militaires appelés ne résidaient plus dans les casernes et rentraient chaque jour chez eux. Notons que le chef de l’État n’a pas fait son service militaire ! Et il oublie l’aspect sociétal qui permet de brasser les populations et de rappeler les valeurs du pays.

Eurovision : une mélodie guimauve pour Louane qui représentera la France

Eurovision : une mélodie guimauve pour Louane qui représentera la France

Il paraît que les Bookmakers auraient misé sur la notoriété de Louane pour représenter et gagner l’Eurovision. À coup sûr, ils n’ont pas écouté la mélodie guimauve qui n’ a pratiquement aucune chance même de figurer en haut du palmarès. À se demander sur quels critères se fondent ceux qui choisissent les représentants de la chanson française à cette compétition. Sûrement pas à partir de considérations artistiques et même marketing.

À la manière des stars américaines du Super Bowl, Louane a animé la mi-temps de la finale du tournoi des VI nations qui opposait la France à l’Écosse. Devant 80.000 personnes d’adeptes du ballon ovale, elle y a dévoilé, accompagnée d’une fanfare, le morceau avec lequel elle portera les couleurs de la France le 17 mai prochain à Bâle lors du concours de l’Eurovision. Un vrai plouf !

Sondage popularité : Macron se refait une petite santé grâce à l’international

Sondage popularité : Macron se refait une petite santé grâce à l’international

Macron se refait une petite santé grâce à l’international où il n’est vraiment contesté que par les extrêmes sur la question de défense. Selon un sondage Ipsos pour La Tribune Dimanche, le chef de l’État gagne 5 points, à 27% d’opinions favorables, tandis que son premier ministre recule de 2 points à 25%.

Le chef d’État gagne notamment 9 points auprès des sympathisants écologistes, 8 points auprès des sympathisants du PS et 6 auprès de ceux des Républicains (LR) et de l’UDI. Il devance désormais son premier ministre: François Bayrou perd deux points à 25% d’opinions favorables, après en avoir gagné 7 en février. Le chef du gouvernement perd des points auprès des électorats Insoumis (-9), de droite (-10), du Rassemblement national (-3) et du bloc central (-5), mais en gagne auprès des écologistes et des socialistes (+5).

Les «crises internationales» au cœur des préoccupations
Parmi les principales préoccupations des Français, l’étude d’Ipsos montre par ailleurs une forte hausse (+16 points, en 3e position à 33%) des «crises internationales», derrière le pouvoir d’achat (46%, stable) et l’avenir du système social (37%, +2).

Par ailleurs, le Garde des sceaux Gérald Darmanin, en hausse d’un point (36%), occupe la tête du classement des membres du gouvernement les plus appréciés, devançant désormais d’un point le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (35%, -1). Le ministre des Armées Sébastien Lecornu prend la troisième place avec une hausse de 5 points à 17%.

Le sondage a été réalisé du 12 au 14 mars auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française, âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas), interrogé par internet. Marge d’erreur de 0,6 à 3,1 points.

Le modèle de méritocratie qui se replie sur une élite

Le modèle de méritocratie qui se replie sur une élite


Christophe Kerrero ex-professeur de lettres modernes, qui a démissionné en 2024 de son poste de recteur de Paris, explique, dans un entretien au « Monde », que l’école est devenue une machine ambitieuse qui, paradoxalement, peine à inculquer aux jeunes des savoirs fondamentaux et le partage de certaines valeurs.

Christophe Kerrero a été recteur de Paris entre 2020 et 2024, après avoir quitté son poste de directeur de cabinet du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. L’ancien professeur de lettres modernes publie, le 13 mars, L’école n’a pas dit son dernier mot (Robert Laffont, 360 pages, 21 euros), un essai dans lequel il retrace son parcours au plus haut sommet du ministère, mais aussi son expérience d’élève médiocre, pour montrer les limites d’un système qui ne parvient pas à faire progresser tous les enfants. Il plaide pour une école « moyenne », débarrassée de l’élitisme scolaire.

Votre livre s’ouvre sur votre démission du rectorat de Paris. Vous critiquez la ministre de l’éducation nationale de l’époque, Amélie Oudéa-Castéra, et « l’incapacité de certaines élites à se remettre en question ». La méritocratie et l’élitisme républicain sont des mythes à vos yeux. Pourquoi ?
Depuis vingt-cinq ans, nous sommes montrés du doigt dans le programme international du suivi des acquis des élèves [PISA] de l’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques] comme étant la société de la reproduction sociale. Notre modèle méritocratique s’est replié sur une élite de plus en plus réduite. Ce modèle devient perdant-perdant : perdant économiquement, car nous avons besoin de tous les talents, et politiquement, parce que cette élite ne représente pas le peuple souverain.

Les jeunes très favorisés représentent un peu moins d’un quart des 20-24 ans, mais 64 % des étudiants des grandes écoles. Les jeunes Parisiens représentent 2,5 % des Français, mais un tiers des effectifs des très grandes écoles. Il existe une assignation sociale et géographique .

Le Pen est une alliée de Poutine ( Faure)

Le Pen est une alliée de Poutine ( Faure)

Le patron du Parti socialiste (PS) considère que la cheffe des députés RN minimise la menace poutinienne. Qu’Emmanuel Macron a volontairement remise au centre du débat politique cette semaine lors de son allocution télévisée.

Invité dimanche midi de BFMTV, Olivier Faure a d’emblée balayé le constat de l’élue du Pas-de-Calais, qui fait du «fondamentalisme islamiste» la «première des menaces» pour la France. Piégée dans «un “en même temps” trumpiste et poutiniste», Marine Le Pen viserait «à rétablir un adversaire qu’elle cherche à présenter comme le principal adversaire» – l’islamisme -, pourfend Olivier Faure. Si le socialiste ne réfute pas que cette menace religieuse existe, il ne veut pas «surévaluer» ce danger et «sous-évaluer» un autre.

Pour lui, le patriotisme de l’ancienne candidate à la présidentielle n’est que «de papier». «Elle a toujours été une alliée de Vladimir Poutine comme de Donald Trump»

«Comment voulez-vous défendre notre propre pays, ses valeurs, son modèle, en adhérent aux modèles des autres ?», a fait mine de se demander Olivier Faure, avant d’accuser sa collègue nationaliste d’être une «adversaire de l’intérieur». «Elle est sur les canons de beauté qui sont ceux du trumpisme, elle est une extension du trumpisme», a cinglé le patron des socialistes qui ajoute : «Quelle est la différence entre les leviers que Donald Trump utilise pour convaincre l’opinion américaine et les leviers que Marine Le Pen utilise pour convaincre l’opinion française ? Elle est en tout point similaire.»

Economie-Vers une crise économique globale ?

 

Vers une crise économique globale ?

Michel Santi, économiste (*), Imagine le scénario d’une  crise économique globale au plan mondial dans La Tribune. 

Il s’agit bien sûr d’un scénario mais qui n’est pas invraisemblable compte tenu des folles contradictions de l’inculte Trump. Un seul exemple la très forte interconnexion de l’industrie automobile aux États-Unis et au Canada. Certaines pièces automobiles franchissent la frontière à sept ou huit reprises après à chaque fois été transformées. Conséquence ce serait la condamnation de l’industrie automobile américaine également. D’où le retrait brusque par Trump de cette perspective de taxation idiote NDLR

 

Le 15 mars 2025, à 8h43, l’Amérique est brutalement réveillée. Un tweet de Donald Trump, aussi bref que dévastateur, frappe le pays comme un séisme :

 « L’Amérique d’abord ! Taxe de 20 % sur le pétrole mexicain et canadien, immédiat. Fini la dépendance énergétique ! »

 

Ce n’est pas qu’un slogan. Cette taxe est une attaque économique directe. Le Mexique et le Canada fournissent 30 % du pétrole américain. Couper cette source vitale menace l’économie.

Les chaînes d’info passent en direct, les experts s’affolent. Les traders, les yeux rivés sur les écrans, voient les prix grimper : le Brent passe de 100 à 130 dollars en 48 heures. On craint une pénurie sur un marché déjà tendu.

Une réaction en chaîne

Les effets se font sentir aussitôt. Le Bureau of Labor Statistics (BLS) prévoit une inflation à 7 %. La Fed tente de réagir. À 22h30, Jerome Powell annonce une hausse des taux à 6 % en mai, pour calmer l’inflation sans casser la croissance.

L’onde de choc : Le 17 mars, c’est le chaos financier

Krach boursier sans précédent

Le 17 mars, les marchés paniquent : l’argent facile est fini. Le S&P 500 chute de 8 % en un jour, de 6 050 à 5 565 points, à cause des ventes automatiques. Les GAFAM s’effondrent : -20 % en cinq jours. Apple passe de 200 $ à 160 $, Amazon de 180 $ à 144 $, soit 1 500 milliards de dollars perdus.

Capitulation générale

Le mot « capitulation » est sur toutes les lèvres. Les plateformes d’échange sont saturées, les ordres de vente explosent. Le marché crypto tremble. Le Bitcoin, à 110 000 $, chute à 80 000 $ le 18 mars, les spéculateurs vendant dans la panique. Cette chute annonce des problèmes plus graves.

Crise du secteur crypto et failles du système (20 mars 2025)

Effet domino : Le 20 mars, la crise s’étend

- Le séisme crypto dévaste le secteur

Le 20 mars, la crise atteint les cryptos. Binance annonce : « Retraits suspendus pour sécurité ». Les forums s’enflamment, #CryptoCrash et #BinanceScam deviennent viraux. Le Bitcoin s’effondre à 50 000 dollars, perdant 200 milliards de dollars.

L’effet domino est impitoyable : Coinbase suspend ses opérations, Kraken implose. Le secteur crypto, autrefois symbole de liberté financière, s’écroule. Les prêts risqués des banques américaines, liés à la crypto, sont remis en question.

- Les failles du système apparaissent

Cette fragilité révèle les failles des banques, affaiblies par la dérégulation de Trump. Une crise financière majeure se profile, menaçant l’économie mondiale.

Le point de rupture : Le 25 mars, le système craque

Dépréciation massive des actifs toxiques

Le 25 mars, Bank of America, exposée à 150 milliards de dollars sur les 800 milliards de prêts risqués, annonce une forte dépréciation. Cela concerne :

- Prêts immobiliers (50 milliards de dollars) : 15 % des ménages ont du mal à payer, avec des taux à 7,5 % en vue.

- Prêts aux entreprises Tech (60 milliards de dollars) : La chute des GAFAM rend ces prêts inutiles.

- Exposition crypto (40 milliards de dollars) : Les 10 milliards investis dans Binance ne valent plus que 2 milliards après la suspension des retraits.

Mini-ruée bancaire

L’annonce de Bank of America provoque une ruée. Le 25 mars, des files d’attente se forment devant les banques, les retraits en ligne explosent : plus de 50 milliards de dollars sont retirés en 48 heures. On craint la faillite de la banque.

Intervention d’urgence

La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) débloque 300 milliards de dollars pour rassurer les clients, garantissant les comptes jusqu’à 250 000 dollars. Mais cela ne couvre qu’une partie des pertes, estimées à 1 200 milliards de dollars, ce qui alimente la panique.

Une spirale infernale

L’effet domino frappe les marchés. Les actions des banques s’effondrent : Bank of America perd 30 % le 25 mars, entraînant Wells Fargo et Citigroup. Le 26 mars, le S&P 500 passe sous les 5 400 points. La dérégulation de Trump a-t-elle créé une bombe financière ?

Le spectre du « Minsky Moment »

Cet épisode est un tournant. On découvre l’ampleur des actifs toxiques cachés dans le système bancaire américain. Les experts parlent d’un « Minsky Moment » : un point de rupture où la dette excessive provoque des effondrements financiers. Les bulles (tech, crypto, immobilier) éclatent, menaçant l’économie mondiale.

Contagion géopolitique et économique : Avril-juin 2025, le chaos s’étend

Une opportunité pour la Chine

Sous pression à cause des tarifs douaniers de Trump, la Chine intensifie ses exercices militaires près de Taïwan, voyant une chance d’affirmer sa puissance. L’économie mondiale entre dans une période d’instabilité extrême.

1er avril : L’Ukraine abandonnée

Le 1er avril, Trump coupe l’aide militaire à l’Ukraine avec un tweet : « L’Europe paie ou perd ». Sans soutien, l’Ukraine s’affaiblit, et la Russie occupe 30 % du pays en juin. Les exportations de céréales chutent de 20 %, le blé monte à 450 dollars la tonne, et le gaz européen à 70 euros le MWh. L’UE entre en récession, avec un PIB en baisse de 3 % en 2025.

10-15 avril : Guerre commerciale avec la Chine

Du 10 au 15 avril, Trump impose des tarifs de 50 % sur les produits chinois, accusant Pékin de « voler la technologie américaine ». La Chine réplique le 15 avril par un blocus naval autour de Taïwan, réduisant de 40 % les exportations de semi-conducteurs de TSMC. Le Nasdaq plonge de 30 % à 12 000 points, TSMC perd 50 % de sa valeur, et l’industrie automobile mondiale réduit sa production de 20 % à cause d’une pénurie de puces.

20-25 avril : Escalade militaire au Moyen-Orient

Entre le 20 et le 25 avril, Trump soutient une frappe israélienne sur des sites nucléaires iraniens. L’Iran riposte en attaquant des pétroliers dans le détroit d’Ormuz, faisant monter le prix du Brent à 145 dollars le baril. Les pays importateurs de pétrole (Japon, Inde, UE) souffrent, et les marchés mondiaux paniquent.

Effondrement des États-Unis (Juillet-septembre 2025)

Effondrement des États-Unis : Juillet-septembre 2025, la chute s’accélère

Juillet : Krach immobilier

En juillet, les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans atteignent 5,5 %, poussant les taux hypothécaires à 7,5 %. Les défauts de paiement explosent, avec 15 % des ménages en retard. Les prix de l’immobilier chutent de 20 % (de 400 000 à 320 000 dollars en moyenne). Il y a 1,5 million de saisies immobilières.

Août : Récession généralisée

En août, l’inflation américaine dépasse 8 %. La consommation chute de 12 %. Les entreprises licencient, et le chômage passe de 4 % à 8 % (12 millions de chômeurs). Le PIB américain recule de 5 %, et 40 000 PME font faillite chaque mois. Wells Fargo annonce une perte de 100 milliards de dollars le 10 août, mais Trump refuse toute aide : « Pas de socialisme ! » La Fed injecte 1 000 milliards de dollars, ce qui affaiblit le dollar (EUR/USD à 1,35).

Septembre : Crise bancaire systémique

En septembre, les pertes bancaires aux États-Unis atteignent 1 200 milliards de dollars. Citigroup frôle la faillite. Le S&P 500 chute à 4 000 points (-33 % depuis mars), et le Bitcoin s’effondre à 30 000 dollars.

Répercussions mondiales (Juillet-décembre 2025)

Répercussions mondiales : Juillet-décembre 2025, la crise s’étend

L’Europe en crise

De juillet à septembre, le gaz atteint 90 euros le MWh, et les exportations européennes vers les États-Unis chutent de 25 %. Le PIB de l’UE recule de 7 %, l’Allemagne entre en récession (-6 %), et le CAC 40 français chute à 4 000 points (-45 %). Des manifestations éclatent en France, où l’inflation atteint 10 %.

L’Asie sous pression

Entre juillet et octobre, la croissance chinoise stagne (+1 % de PIB) à cause des tarifs douaniers et du blocus de Taïwan. Le Japon, frappé par le prix du pétrole, voit son économie reculer de 5 %. Les indices Nikkei et Hang Seng perdent 35 %, soit 6 000 milliards de dollars.

Les pays émergents étranglés

La hausse des taux américains à 6 % provoque des défauts de paiement : l’Argentine fait défaut sur 80 milliards de dollars en juillet, et la Turquie sur 120 milliards de dollars en septembre. Le peso mexicain se dévalue de 40 %.

Ravages psychologiques (Juillet-décembre 2025)

Ravages psychologiques : Juillet-décembre 2025, la peur

La peur s’installe

Le 1er juillet, Trump tweete : « Les faibles tombent, les forts survivent – c’est l’Amérique ! ». La panique s’installe : la consommation américaine chute de 18 %, et 60 % des ménages cessent d’investir. L’indice VIX crève le niveau de 60.

La confiance brisée

D’août à décembre, Trump s’isole encore plus. Il menace de quitter l’ONU le 15 août, détruisant la confiance mondiale. Les entreprises réduisent leurs investissements de 20 %, les banques gèlent les prêts, et le chaos s’amplifie.

Conséquences finales : Octobre-décembre 2025, l’apocalypse

Les États-Unis en chute libre

Avant l’invasion de Taïwan, le S&P 500 chute à 3 500 points (-42 %), et le Bitcoin s’effondre à 15 000 dollars (-86 %). Le PIB américain recule de 9 %, et le chômage atteint 12 % (18 millions de chômeurs). Des émeutes éclatent dans 15 villes : pillages à Detroit le 5 octobre, affrontements à Los Angeles le 12 octobre. Des milices pro-Trump patrouillent, ajoutant à l’instabilité.

Invasion de Taïwan par la Chine

Le 20 octobre, après des mois de tensions, la Chine lance une opération militaire contre Taïwan, invoquant la « réunification ». L’Armée Populaire de Libération (APL) coupe les câbles internet, frappe les bases militaires et établit une tête de pont sur la côte ouest, malgré une forte résistance (plus de 10 000 morts).

- Marchés : Nasdaq à 9 600 points (-20%), S&P 500 à 3 200 points, or à 3 000 dollars/once.

- Pénurie de puces : TSMC cesse ses exportations, production auto -40 %, Apple et Nvidia -30 % de revenus, prix des électroniques doublés.

Réponse géopolitique

Trump tweete : « La Chine vole Taïwan pendant que Biden dort ! ». Il refuse toute intervention militaire (« Les États-Unis ne paieront pas »), impose un embargo total sur la Chine et déclare l’état d’urgence le 15 novembre, accusant la Fed, la Chine et « les traîtres démocrates ». Le dollar chute (EUR/USD à 1,55), et l’inflation atteint 10 %.

Le Japon et la Corée du Sud, terrifiés, voient l’indice Nikkei chuter à 15 000 points (-40 %). L’UE, déjà en récession (-7 %), ne peut rien faire face au prix du gaz qui atteint 100 euros le MWh.

Un monde en ruines

Le PIB mondial chute de 7 %, les bourses perdent 65 % de leur valeur (45 000 milliards de dollars), et les dettes font défaut sur 18 000 milliards de dollars. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) estime le nombre de personnes souffrant de famine à 90 millions. L’Iran bloque le détroit de Bab el-Mandeb, et le prix du Brent s’envole à 160 dollars le baril. Le dollar américain ne représente plus que 45 % des réserves mondiales, tandis que le yuan chinois atteint 15 %.

Des leaders dépassés

Dépassé, Trump accuse ses ennemis le 20 décembre : « Nous sommes en guerre économique, et je gagnerai ! ». Xi Jinping célèbre une « nécessité historique », malgré une économie chinoise qui ne croît que de +0,5 %.

Décembre 2025 : L’héritage du chaos

Trump devient le symbole du chaos qu’il a créé, validant la théorie de l’économiste Hyman Minsky sur la fragilité du système financier.

L’Union Européenne à la rescousse : Janvier 2026 – Décembre 2027, l’espoir

Janvier-mars 2026 : Face au chaos

Le monde est en ruines : PIB mondial -7 %, bourses -45 000 milliards de dollars, dettes en défaut -18 000 milliards de dollars. Les États-Unis sont paralysés, la Chine vacille (+0,5 % de PIB), mais l’UE (-7 %) tient bon, avec une monnaie stable (EUR/USD 1,55).

Le 5 janvier, la France et l’Allemagne (Angela Merkel est rappelée) lancent à Pau le Plan de Renaissance Mondiale (PRM) : 2 000 milliards d’euros pour stabiliser l’économie, financé par des eurobonds et des taxes sur les géants technologiques.

- Février : le gaz revient à 60 euros le MWh (accord avec la Russie), et le Brent à 120 dollars le baril (médiation avec l’Iran). Investissement de 500 milliards d’euros dans la production de puces (TSMC en Pologne et en Allemagne).

- Mars : Aide humanitaire de 300 milliards d’euros, réduisant le nombre de personnes souffrant de famine à 50 millions (Elon Musk quitte ses fonctions aux USA et demande à coordonner l’aide humanitaire, avec Thierry Breton).

Avril-juin 2026 : Médiation et rebond

- Avril : Cessez-le-feu entre la Chine et Taïwan (15 avril), et statut spécial pour Taïwan. Trump accepte 500 milliards d’euros de prêts de l’UE, lève les tarifs douaniers et désarme ses milices.

- Mai : Restructuration de 18 000 milliards de dollars de dettes, le CAC 40 français passe à 5 000 points, et le S&P 500 américain à 4 000 points. Investissements dans les infrastructures vertes (1 500 milliards d’euros, 5 millions d’emplois), et le PIB de l’UE s’améliore à -2 %.

- Juin : Accord de paix entre l’Inde et le Pakistan, et le prix du blé revient à 350 dollars la tonne.

Juillet-décembre 2026 : L’UE leader économique

- Juillet : L’euro est utilisé dans 60 % des transactions mondiales.

- Septembre : Signature du Pacte de Stabilité Globale (PSG), et le PIB mondial se rétablit à -3 %.

- Décembre : Le Brent revient à 100 dollars le baril, le S&P 500 à 4 500 points, et le Bitcoin à 25 000 dollars.

Janvier-décembre 2027 : L’UE incontournable

- Janvier : le PIB mondial bondit à +1 %, et celui de l’UE à +2 %. Un Conseil Européen Mondial (CEM) est convoqué à Paris.

- Mars : Trump est marginalisé (sa procédure d’impeachment échoue). Il se réfugie à Las Vegas, sombrant dans l’oubli. Un Pacte de Prospérité universelle est mis en place par l’Europe.

Après le « Minsky Moment » de 2025, l’UE émerge en 2027, avec 5 000 milliards d’euros investis pour stabiliser l’économie et arbitrer les conflits. Elle devient la référence, avec un euro dominant, une technologie prospère et un modèle de société apaisé, face à des États-Unis divisés et à une Chine affaiblie.

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il vient de publier un ouvrage critique sur la Banque centrale suisse : BNS : une banque centrale ne devrait pas faire çaSon fil Twitter.

Bitcoins et cryptos : Trump veut une réserve stratégique aux États-Unis !

Bitcoins : Trump veut une réserve stratégique aux États-Unis !

Trame se veut le champion dans tous les domaines économiques, sociétaux et surtout financiers. Il déclare que les États-Unis doivent devenir le paradis des cryptomonnaies. Notons par parenthèse qu’il a créée pour lui-même mais aussi pour son épouse une plate-forme numérique destinée au développement de ses propres cryptomonnaies. Une preuve supplémentaire que l’intéressé ne s’embarrasse pas avec les conflits d’intérêts.

 

Donald Trump a signé jeudi 6 mars un décret pour l’établissement d’une «réserve stratégique de bitcoins», une importante marque de soutien à l’industrie des cryptomonnaies, qui a généreusement contribué au financement de sa dernière campagne présidentielle. Cette réserve sera «une sorte de Fort Knox numérique», a annoncé le conseiller à l’intelligence artificielle (IA) et aux cryptomonnaies de la Maison-Blanche, David Sacks, sur les réseaux sociaux. Aux États-Unis, Fort Knox est l’endroit où le gouvernement américain stocke ses réserves d’or, valeur refuge par excellence.

Notons que le  le cours du bitcoin a perdu jusqu’à 5,7% après cette annonce, le marché se montrant déçu qu’aucune politique d’achats publics de cryptomonnaies ne soit prévue. Vers 01h00 GMT, le bitcoin est descendu jusqu’à 84.707 dollars. Il s’affichait encore en recul de 3% vers 01h30 GMT. Il était monté jusqu’à plus de 100 000 $! Quand la politique monétaire devient le casino pour Trump.

Selon un décret, le secrétaire au Trésor et le secrétaire au Commerce auront la possibilité de proposer l’acquisition de bitcoins supplémentaires, pour peu qu’elle soit neutre pour le budget de l’État. Cela reviendrait à remplacer par des bitcoins des avoirs détenus par l’État fédéral sous d’autres formes, devises classiques (dollars ou autre) ou titres financiers. Mais le décret indique que les bitcoins supplémentaires éventuellement achetés ne seront pas versés à la réserve stratégique, dont le montant demeurera inchangé. Ce décret «souligne l’engagement du président Trump à faire des États-Unis la “capitale mondiale des cryptos”», a affirmé David Sacks.

Allemagne : une triple crise

Allemagne : une triple crise
Une triple crise plane au-dessus de l’économie allemande. Prix élevés de l’énergie, pénurie de main-d’œuvre et faible croissance de la productivité, les trois maux de l’économie allemande sont profonds. Et les Allemands en ressentent les effets au quotidien. Lors des élections du 23 février 2025, de nombreux électeurs allemands ont exprimé leur profonde inquiétude au sujet de l’état économique de leur pays, et ce, pour de bonnes raisons… L’économie allemande est en récession. En 2023, le PIB réel de l’Allemagne n’était que légèrement supérieur au niveau de 2019 et nettement inférieur au reste de la zone euro. Pourtant, avec un PIB de 4 121 Md€, l’Allemagne est passée en 2023 du rang de 4ᵉ à celui de 3ᵉ puissance économique mondiale, derrière les États-Unis et la Chine et, désormais, devant le Japon. Une place sur le podium qui ne reflète pas sa productivité. Taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne par rapport à l’année précédente entre 1992 et 2024. Statista, CC BY-SA Cela compte pour les électeurs allemands qui restent pessimistes quant à leur avenir puisqu’ils ont connu une stagnation de leurs revenus ces dernières années.Déficit limité, exportations en baisse Il pourrait y avoir plusieurs raisons au malaise économique de l’Allemagne. Tout d’abord, la politique budgétaire en Allemagne est plus stricte que dans d’autres pays, avec des impôts plus élevés et des dépenses publiques plus faibles. En raison du « frein à l’endettement » inscrit dans sa Constitution, l’Allemagne est sévèrement limitée dans les déficits budgétaires.( Notons que le futur chancelier vient de réagir en décidant d’un plan d’investissement de 500 milliards et le retour du service militaire pour assurer à la fois la défense et le redécollage industriel NDLR)

 

Gernot Müller
Professor of Economics, School of Business and Economics, University of Tübingen dans The Conversation 

Une exception : lorsque le gouvernement déclare une urgence, comme lors de la pandémie de Covid-19. Le dernier gouvernement de coalition s’est néanmoins effondré en raison d’un différend sur l’opportunité de déclarer une autre urgence, celle de la guerre en Ukraine. L’augmentation du budget consacré à la défense n’a pas été actée. Par conséquent, le déficit budgétaire de l’Allemagne est resté relativement modéré. Pour ses partisans, un déficit plus important aurait pu stimuler la croissance économique.
Exportations allemandes de 2015 à 2024 (en milliards d’euros). Tradingeconomics, CC BY-NC
Deuxièmement, pendant des décennies, l’Allemagne s’est appuyée sur ses exportations pour soutenir sa croissance économique intérieure. Au cours des deux premières décennies du XXIe siècle, elle a grandement bénéficié de l’intégration de la Chine dans l’économie mondiale. Pour développer sa capacité de production, la Chine s’est fortement appuyée sur des machines produites en Allemagne et a acheté un nombre important de voitures allemandes.

Cependant, ce n’est plus le cas aujourd’hui. À mesure que la Chine s’est installée à la frontière technologique, elle ne dépend plus autant des voitures ou des machines allemandes.

Cependant, ces deux facteurs n’expliquent pas à eux seuls la stagnation de l’économie allemande. Logiquement, si la demande – intérieure ou extérieure – est trop faible pour soutenir la croissance, cela devrait se traduire par une baisse des prix. Or, la réalité démontre le contraire.

Au cours des deux dernières années, l’inflation en Allemagne a été élevée. Elle n’a pas été systématiquement inférieure à celle des États-Unis ou du reste de la zone euro. Au cours des 12 prochains mois, les ménages allemands s’attendent à ce que l’inflation soit supérieure à 3 %, bien au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque centrale européenne.

Un autre indicateur suggère également qu’il est peu probable que le manque de demande intérieure soit la principale raison de la stagnation de son économie. En effet, le chômage est faible en Allemagne, inférieur à celui de la plupart des pays européens et à peine supérieur à celui de 2019.

L’Allemagne est confrontée à une triple crise de sa politique d’offre : une énergie chère, une faible offre de main-d’œuvre et une faible croissance de la productivité.

Tout d’abord, il y a les prix de l’énergie, qui ont été poussés à la hausse partout depuis l’invasion russe de l’Ukraine. L’effet a été particulièrement fort en Allemagne en raison de sa dépendance directe au gaz russe. Le gouvernement sortant, dans lequel les Verts ont été un acteur clé, est largement crédité d’avoir tenté d’accélérer la transition verte de l’Allemagne. Cela a fait grimper les coûts de la transition au-dessus de ceux causés par le système européen d’échange de quotas d’émission, dans lequel les pollueurs paient pour leurs émissions.

S’il est difficile de déterminer les contributions exactes de la guerre et de la transition verte à la hausse des prix de l’énergie, les deux agissent clairement comme un frein à la croissance, notamment du côté de l’offre (c’est-à-dire du potentiel de production).

Le problème de la productivité
Mais l’Allemagne est confrontée à des défis plus fondamentaux du côté de l’offre. Le deuxième problème apparaît lorsque l’on compare le PIB par heure travaillée, une mesure de la productivité d’un pays.

Les tendances en Allemagne et au Royaume-Uni sont assez similaires. Elles impliquent que la croissance économique plus faible de l’Allemagne par rapport au Royaume-Uni est principalement due au fait que les gens travaillent moins d’heures. Cela peut à son tour refléter des changements démographiques, notamment de la population immigrée qui ne participe pas à couvrir tous les besoins en main-d’oeuvre et l’évolution des préférences des Allemands pour d’autres métiers, dans le sillage de la pandémie de Covid-19.
PIB par habitant et PIB par heures travaillées en % des niveaux des États-Unis (États-Unis = 100) de 2000 à 2023. Banque de France
Le troisième enjeu est la croissance de la productivité. Prenons l’exemple de l’augmentation du PIB par heure travaillée aux États-Unis, qui a augmenté de plus de 10 %, éclipsant les développements en Allemagne et au Royaume-Uni. Les causes courantes de la faible croissance de la productivité comprennent le vieillissement des infrastructures, la faiblesse des investissements du secteur privé, le manque de start-ups et la diminution du nombre de nouvelles entreprises multinationales.

C’est pourquoi des pistes de solutions existent.

En ce qui concerne l’énergie, l’Allemagne devrait éviter de prendre des mesures telles que l’introduction d’une réglementation supplémentaire sur le chauffage ou l’isolation des maisons neuves et existantes. Elle devrait s’appuyer plutôt sur le système d’échange de quotas d’émission à l’échelle de l’Union européenne pour réduire les émissions.

Sur le marché du travail, il est nécessaire d’accroître la participation ou la migration des personnes qualifiées, soutenue par des politiques qui encouragent les gens à prendre leur retraite plus tard et attirent davantage de femmes sur le marché du travail.

Soldats allemands

La croissance de la productivité demeure le problème le plus difficile à régler. Un bon début serait d’augmenter le financement des universités et de réduire la réglementation, en particulier pour la technologie de l’IA. Le renforcement du marché unique de l’Union européenne, par exemple en supprimant les restrictions sur le commerce transfrontalier de l’énergie pour permettre aux entreprises d’accéder à une électricité moins chère, pourrait renforcer la concurrence et stimuler la croissance de la productivité. Les entreprises allemandes pourraient ainsi se développer et créer des emplois mieux rémunérés.

Enfin, l’augmentation des dépenses de défense pourrait donner un coup de pouce supplémentaire, non seulement pour répondre à l’amélioration indispensable de la sécurité extérieure de l’Allemagne, mais aussi parce qu’il a été démontré que cela augmente la productivité.

Alors que l’immigration peut être un sujet de discussion majeur pour l’électorat allemand, l’économie – comme toujours – sera un facteur important pour prendre le pouls de la société allemande.

Europe face aux russes: pour une coalition des Etats volontaires

Europe face aux russes: pour une  coalition des Etats volontaires 

 

L’Allemagne, la France, la Pologne et le Royaume-Uni doivent s’unir, mais aussi tous les Etats européens prêts à s’engager, comme l’Espagne, les Etats baltes, la Finlande, l’Italie ou la Suède, estiment, dans une tribune au « Monde », huit spécialistes de géopolitique et de défense.

Le président Donald Trump a annoncé des changements radicaux de la politique américaine vis-à-vis de l’Ukraine, et, au-delà, des relations des Etats-Unis avec l’Union européenne (UE) et la Russie. Ils imposent de remettre en question la stratégie française de défense. Les Etats-Unis se replient sur leurs seuls intérêts nationaux. La tendance est ancienne, mais son accélération est brutale. Il est illusoire de considérer qu’elle disparaîtra après la fin du mandat de Donald Trump.

Du sort de l’Ukraine, et de la façon dont les Etats européens s’y impliqueront, dépend l’avenir de notre sécurité et de celle de l’Europe, ainsi que l’ordre du monde. A supposer que la guerre en Ukraine s’arrête, la Russie, confortée par sa victoire, poursuivra sa confrontation avec l’UE.

Ni l’OTAN ni l’UE ne peuvent suffire à la tâche. L’OTAN parce qu’elle sera, aussi longtemps que durera la politique annoncée par le président américain, hors d’état d’agir pour l’Ukraine. En son état actuel, il est même loin d’être acquis qu’elle puisse accomplir efficacement sa mission de protection des alliés, notamment des pays les plus exposés à la menace russe. L’UE ne peut non plus suffire, même si elle a déjà conduit des missions militaires de gestion de crise et engagé des initiatives de soutien de l’effort de défense, et de renforcement de l’industrie de défense.

Une forme de répartition des rôles s’esquisse : l’UE peut dégager des moyens financiers et matériels pour aider les Ukrainiens, afin qu’ils abordent en meilleur position les négociations en vue d’un cessez-le-feu accompagné de garanties de sécurité ; l’OTAN doit agir pour se mettre en état d’accomplir efficacement sa mission de protection de ses membres.

Nous devons également nous engager dans la constitution d’une coalition des Etats volontaires – « a coalition of the willing », (« une coalition des bonnes volontés »), comme l’a dit le premier ministre britannique, Keir Starmer, à laquelle nous travaillions déjà de concert avec Londres – réunissant ceux des Etats européens les plus décidés à défendre leur souveraineté face à la menace russe.

Politique de défense :Une certaine unité derrière l’alerte de Macron

Politique de défense :Une certaine unité derrière l’alerte de Macron

Avec quelques réserves l’ensemble de la classe politique souscrit à la perspective d’une nouvelle ère géopolitique suite à l’alignement des États-Unis sur la Russie.

Personne ne m’a vraiment voulu le contredire sur le danger que représente l’abandon des États-Unis face à Poutine et donc sur la nécessité d’un renforcement massif de la défense continentale. Même à l’extrême gauche et Alex droite où les positions sont pour le moins ambigu vis-à-vis de la Russie, on adhère à l’idée de la nécessité d’une défense renforcée

Le président a pourtant mis en garde contre la «menace russe» qui «nous touche» avec une «agressivité» qui ne «connaît pas de frontières». «Je veux croire que les États-Unis resteront à nos côtés. Mais il nous faut être prêts si tel n’était pas le cas», a-t-il ajouté d’un ton grave.

Du côté de la gauche, Jean-Luc Mélenchon a lâché de manière surprenante : «Macron dit vrai». Reconnaissant «un changement d’époque», le leader insoumis a plutôt accusé «ceux qui nous ont mis dans l’impasse et ont idéalisé les États-Unis ne doivent plus être suivis.» «Priorité absolue : la sécurité de nos propres frontières sur les cinq continents, sécurité écologique, militaire, et des besoins sociaux de la population. À bas la guerre !», a-t-il exigé dans une rhétorique presque conciliante à l’égard du chef de l’État.

Pour viser l’«autonomie stratégique» de l’UE en matière de défense, le patron des socialistes Olivier Faure ne veut pas, lui, demander de «nouveaux sacrifices pour les Français», mais préfère «saisir les avoirs russes» et «en appeler au patriotisme fiscal et faire contribuer les ultra-riches.» Des solutions qu’il appelle de ses vœux pour financer l’«économie de guerre». Une orientation cependant un peu démagogique voir populiste en tout cas peu courageuse.

Quant à l’eurodéputé PS-Place Publique Raphaël Glucksmann, il a apprécié sur BFMTV que «les dirigeants européens semblent prendre la mesure de la menace que représente la Russie de Poutine.» «Le président a eu raison de souligner à quel point ce moment était vertigineux et dangereux pour nos démocratiques, et a eu raison de rappeler que la menace russe ne vise pas que l’Ukraine, a développé l’essayiste. Ce sont des actions de subversion menées dans toutes les démocratiques européennes.»

Vers une crise économique globale ?

Vers une crise économique globale ?

Michel Santi, économiste (*), Imagine le scénario d’une  crise économique globale au plan mondial dans La Tribune

Le 15 mars 2025, à 8h43, l’Amérique est brutalement réveillée. Un tweet de Donald Trump, aussi bref que dévastateur, frappe le pays comme un séisme :

 « L’Amérique d’abord ! Taxe de 20 % sur le pétrole mexicain et canadien, immédiat. Fini la dépendance énergétique ! »

 

Ce n’est pas qu’un slogan. Cette taxe est une attaque économique directe. Le Mexique et le Canada fournissent 30 % du pétrole américain. Couper cette source vitale menace l’économie.

Les chaînes d’info passent en direct, les experts s’affolent. Les traders, les yeux rivés sur les écrans, voient les prix grimper : le Brent passe de 100 à 130 dollars en 48 heures. On craint une pénurie sur un marché déjà tendu.

Une réaction en chaîne

Les effets se font sentir aussitôt. Le Bureau of Labor Statistics (BLS) prévoit une inflation à 7 %. La Fed tente de réagir. À 22h30, Jerome Powell annonce une hausse des taux à 6 % en mai, pour calmer l’inflation sans casser la croissance.

L’onde de choc : Le 17 mars, c’est le chaos financier

Krach boursier sans précédent

Le 17 mars, les marchés paniquent : l’argent facile est fini. Le S&P 500 chute de 8 % en un jour, de 6 050 à 5 565 points, à cause des ventes automatiques. Les GAFAM s’effondrent : -20 % en cinq jours. Apple passe de 200 $ à 160 $, Amazon de 180 $ à 144 $, soit 1 500 milliards de dollars perdus.

Capitulation générale

Le mot « capitulation » est sur toutes les lèvres. Les plateformes d’échange sont saturées, les ordres de vente explosent. Le marché crypto tremble. Le Bitcoin, à 110 000 $, chute à 80 000 $ le 18 mars, les spéculateurs vendant dans la panique. Cette chute annonce des problèmes plus graves.

Crise du secteur crypto et failles du système (20 mars 2025)

Effet domino : Le 20 mars, la crise s’étend

- Le séisme crypto dévaste le secteur

Le 20 mars, la crise atteint les cryptos. Binance annonce : « Retraits suspendus pour sécurité ». Les forums s’enflamment, #CryptoCrash et #BinanceScam deviennent viraux. Le Bitcoin s’effondre à 50 000 dollars, perdant 200 milliards de dollars.

L’effet domino est impitoyable : Coinbase suspend ses opérations, Kraken implose. Le secteur crypto, autrefois symbole de liberté financière, s’écroule. Les prêts risqués des banques américaines, liés à la crypto, sont remis en question.

- Les failles du système apparaissent

Cette fragilité révèle les failles des banques, affaiblies par la dérégulation de Trump. Une crise financière majeure se profile, menaçant l’économie mondiale.

Le point de rupture : Le 25 mars, le système craque

Dépréciation massive des actifs toxiques

Le 25 mars, Bank of America, exposée à 150 milliards de dollars sur les 800 milliards de prêts risqués, annonce une forte dépréciation. Cela concerne :

- Prêts immobiliers (50 milliards de dollars) : 15 % des ménages ont du mal à payer, avec des taux à 7,5 % en vue.

- Prêts aux entreprises Tech (60 milliards de dollars) : La chute des GAFAM rend ces prêts inutiles.

- Exposition crypto (40 milliards de dollars) : Les 10 milliards investis dans Binance ne valent plus que 2 milliards après la suspension des retraits.

Mini-ruée bancaire

L’annonce de Bank of America provoque une ruée. Le 25 mars, des files d’attente se forment devant les banques, les retraits en ligne explosent : plus de 50 milliards de dollars sont retirés en 48 heures. On craint la faillite de la banque.

Intervention d’urgence

La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) débloque 300 milliards de dollars pour rassurer les clients, garantissant les comptes jusqu’à 250 000 dollars. Mais cela ne couvre qu’une partie des pertes, estimées à 1 200 milliards de dollars, ce qui alimente la panique.

Une spirale infernale

L’effet domino frappe les marchés. Les actions des banques s’effondrent : Bank of America perd 30 % le 25 mars, entraînant Wells Fargo et Citigroup. Le 26 mars, le S&P 500 passe sous les 5 400 points. La dérégulation de Trump a-t-elle créé une bombe financière ?

Le spectre du « Minsky Moment »

Cet épisode est un tournant. On découvre l’ampleur des actifs toxiques cachés dans le système bancaire américain. Les experts parlent d’un « Minsky Moment » : un point de rupture où la dette excessive provoque des effondrements financiers. Les bulles (tech, crypto, immobilier) éclatent, menaçant l’économie mondiale.

Contagion géopolitique et économique : Avril-juin 2025, le chaos s’étend

Une opportunité pour la Chine

Sous pression à cause des tarifs douaniers de Trump, la Chine intensifie ses exercices militaires près de Taïwan, voyant une chance d’affirmer sa puissance. L’économie mondiale entre dans une période d’instabilité extrême.

1er avril : L’Ukraine abandonnée

Le 1er avril, Trump coupe l’aide militaire à l’Ukraine avec un tweet : « L’Europe paie ou perd ». Sans soutien, l’Ukraine s’affaiblit, et la Russie occupe 30 % du pays en juin. Les exportations de céréales chutent de 20 %, le blé monte à 450 dollars la tonne, et le gaz européen à 70 euros le MWh. L’UE entre en récession, avec un PIB en baisse de 3 % en 2025.

10-15 avril : Guerre commerciale avec la Chine

Du 10 au 15 avril, Trump impose des tarifs de 50 % sur les produits chinois, accusant Pékin de « voler la technologie américaine ». La Chine réplique le 15 avril par un blocus naval autour de Taïwan, réduisant de 40 % les exportations de semi-conducteurs de TSMC. Le Nasdaq plonge de 30 % à 12 000 points, TSMC perd 50 % de sa valeur, et l’industrie automobile mondiale réduit sa production de 20 % à cause d’une pénurie de puces.

20-25 avril : Escalade militaire au Moyen-Orient

Entre le 20 et le 25 avril, Trump soutient une frappe israélienne sur des sites nucléaires iraniens. L’Iran riposte en attaquant des pétroliers dans le détroit d’Ormuz, faisant monter le prix du Brent à 145 dollars le baril. Les pays importateurs de pétrole (Japon, Inde, UE) souffrent, et les marchés mondiaux paniquent.

Effondrement des États-Unis (Juillet-septembre 2025)

Effondrement des États-Unis : Juillet-septembre 2025, la chute s’accélère

Juillet : Krach immobilier

En juillet, les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans atteignent 5,5 %, poussant les taux hypothécaires à 7,5 %. Les défauts de paiement explosent, avec 15 % des ménages en retard. Les prix de l’immobilier chutent de 20 % (de 400 000 à 320 000 dollars en moyenne). Il y a 1,5 million de saisies immobilières.

Août : Récession généralisée

En août, l’inflation américaine dépasse 8 %. La consommation chute de 12 %. Les entreprises licencient, et le chômage passe de 4 % à 8 % (12 millions de chômeurs). Le PIB américain recule de 5 %, et 40 000 PME font faillite chaque mois. Wells Fargo annonce une perte de 100 milliards de dollars le 10 août, mais Trump refuse toute aide : « Pas de socialisme ! » La Fed injecte 1 000 milliards de dollars, ce qui affaiblit le dollar (EUR/USD à 1,35).

Septembre : Crise bancaire systémique

En septembre, les pertes bancaires aux États-Unis atteignent 1 200 milliards de dollars. Citigroup frôle la faillite. Le S&P 500 chute à 4 000 points (-33 % depuis mars), et le Bitcoin s’effondre à 30 000 dollars.

Répercussions mondiales (Juillet-décembre 2025)

Répercussions mondiales : Juillet-décembre 2025, la crise s’étend

L’Europe en crise

De juillet à septembre, le gaz atteint 90 euros le MWh, et les exportations européennes vers les États-Unis chutent de 25 %. Le PIB de l’UE recule de 7 %, l’Allemagne entre en récession (-6 %), et le CAC 40 français chute à 4 000 points (-45 %). Des manifestations éclatent en France, où l’inflation atteint 10 %.

L’Asie sous pression

Entre juillet et octobre, la croissance chinoise stagne (+1 % de PIB) à cause des tarifs douaniers et du blocus de Taïwan. Le Japon, frappé par le prix du pétrole, voit son économie reculer de 5 %. Les indices Nikkei et Hang Seng perdent 35 %, soit 6 000 milliards de dollars.

Les pays émergents étranglés

La hausse des taux américains à 6 % provoque des défauts de paiement : l’Argentine fait défaut sur 80 milliards de dollars en juillet, et la Turquie sur 120 milliards de dollars en septembre. Le peso mexicain se dévalue de 40 %.

Ravages psychologiques (Juillet-décembre 2025)

Ravages psychologiques : Juillet-décembre 2025, la peur

La peur s’installe

Le 1er juillet, Trump tweete : « Les faibles tombent, les forts survivent – c’est l’Amérique ! ». La panique s’installe : la consommation américaine chute de 18 %, et 60 % des ménages cessent d’investir. L’indice VIX crève le niveau de 60.

La confiance brisée

D’août à décembre, Trump s’isole encore plus. Il menace de quitter l’ONU le 15 août, détruisant la confiance mondiale. Les entreprises réduisent leurs investissements de 20 %, les banques gèlent les prêts, et le chaos s’amplifie.

Conséquences finales : Octobre-décembre 2025, l’apocalypse

Les États-Unis en chute libre

Avant l’invasion de Taïwan, le S&P 500 chute à 3 500 points (-42 %), et le Bitcoin s’effondre à 15 000 dollars (-86 %). Le PIB américain recule de 9 %, et le chômage atteint 12 % (18 millions de chômeurs). Des émeutes éclatent dans 15 villes : pillages à Detroit le 5 octobre, affrontements à Los Angeles le 12 octobre. Des milices pro-Trump patrouillent, ajoutant à l’instabilité.

Invasion de Taïwan par la Chine

Le 20 octobre, après des mois de tensions, la Chine lance une opération militaire contre Taïwan, invoquant la « réunification ». L’Armée Populaire de Libération (APL) coupe les câbles internet, frappe les bases militaires et établit une tête de pont sur la côte ouest, malgré une forte résistance (plus de 10 000 morts).

- Marchés : Nasdaq à 9 600 points (-20%), S&P 500 à 3 200 points, or à 3 000 dollars/once.

- Pénurie de puces : TSMC cesse ses exportations, production auto -40 %, Apple et Nvidia -30 % de revenus, prix des électroniques doublés.

Réponse géopolitique

Trump tweete : « La Chine vole Taïwan pendant que Biden dort ! ». Il refuse toute intervention militaire (« Les États-Unis ne paieront pas »), impose un embargo total sur la Chine et déclare l’état d’urgence le 15 novembre, accusant la Fed, la Chine et « les traîtres démocrates ». Le dollar chute (EUR/USD à 1,55), et l’inflation atteint 10 %.

Le Japon et la Corée du Sud, terrifiés, voient l’indice Nikkei chuter à 15 000 points (-40 %). L’UE, déjà en récession (-7 %), ne peut rien faire face au prix du gaz qui atteint 100 euros le MWh.

Un monde en ruines

Le PIB mondial chute de 7 %, les bourses perdent 65 % de leur valeur (45 000 milliards de dollars), et les dettes font défaut sur 18 000 milliards de dollars. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) estime le nombre de personnes souffrant de famine à 90 millions. L’Iran bloque le détroit de Bab el-Mandeb, et le prix du Brent s’envole à 160 dollars le baril. Le dollar américain ne représente plus que 45 % des réserves mondiales, tandis que le yuan chinois atteint 15 %.

Des leaders dépassés

Dépassé, Trump accuse ses ennemis le 20 décembre : « Nous sommes en guerre économique, et je gagnerai ! ». Xi Jinping célèbre une « nécessité historique », malgré une économie chinoise qui ne croît que de +0,5 %.

Décembre 2025 : L’héritage du chaos

Trump devient le symbole du chaos qu’il a créé, validant la théorie de l’économiste Hyman Minsky sur la fragilité du système financier.

L’Union Européenne à la rescousse : Janvier 2026 – Décembre 2027, l’espoir

Janvier-mars 2026 : Face au chaos

Le monde est en ruines : PIB mondial -7 %, bourses -45 000 milliards de dollars, dettes en défaut -18 000 milliards de dollars. Les États-Unis sont paralysés, la Chine vacille (+0,5 % de PIB), mais l’UE (-7 %) tient bon, avec une monnaie stable (EUR/USD 1,55).

Le 5 janvier, la France et l’Allemagne (Angela Merkel est rappelée) lancent à Pau le Plan de Renaissance Mondiale (PRM) : 2 000 milliards d’euros pour stabiliser l’économie, financé par des eurobonds et des taxes sur les géants technologiques.

- Février : le gaz revient à 60 euros le MWh (accord avec la Russie), et le Brent à 120 dollars le baril (médiation avec l’Iran). Investissement de 500 milliards d’euros dans la production de puces (TSMC en Pologne et en Allemagne).

- Mars : Aide humanitaire de 300 milliards d’euros, réduisant le nombre de personnes souffrant de famine à 50 millions (Elon Musk quitte ses fonctions aux USA et demande à coordonner l’aide humanitaire, avec Thierry Breton).

Avril-juin 2026 : Médiation et rebond

- Avril : Cessez-le-feu entre la Chine et Taïwan (15 avril), et statut spécial pour Taïwan. Trump accepte 500 milliards d’euros de prêts de l’UE, lève les tarifs douaniers et désarme ses milices.

- Mai : Restructuration de 18 000 milliards de dollars de dettes, le CAC 40 français passe à 5 000 points, et le S&P 500 américain à 4 000 points. Investissements dans les infrastructures vertes (1 500 milliards d’euros, 5 millions d’emplois), et le PIB de l’UE s’améliore à -2 %.

- Juin : Accord de paix entre l’Inde et le Pakistan, et le prix du blé revient à 350 dollars la tonne.

Juillet-décembre 2026 : L’UE leader économique

- Juillet : L’euro est utilisé dans 60 % des transactions mondiales.

- Septembre : Signature du Pacte de Stabilité Globale (PSG), et le PIB mondial se rétablit à -3 %.

- Décembre : Le Brent revient à 100 dollars le baril, le S&P 500 à 4 500 points, et le Bitcoin à 25 000 dollars.

Janvier-décembre 2027 : L’UE incontournable

- Janvier : le PIB mondial bondit à +1 %, et celui de l’UE à +2 %. Un Conseil Européen Mondial (CEM) est convoqué à Paris.

- Mars : Trump est marginalisé (sa procédure d’impeachment échoue). Il se réfugie à Las Vegas, sombrant dans l’oubli. Un Pacte de Prospérité universelle est mis en place par l’Europe.

Après le « Minsky Moment » de 2025, l’UE émerge en 2027, avec 5 000 milliards d’euros investis pour stabiliser l’économie et arbitrer les conflits. Elle devient la référence, avec un euro dominant, une technologie prospère et un modèle de société apaisé, face à des États-Unis divisés et à une Chine affaiblie.

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il vient de publier un ouvrage critique sur la Banque centrale suisse : BNS : une banque centrale ne devrait pas faire çaSon fil Twitter.

Une économie de guerre, vraiment ?

Une économie de guerre, vraiment ?

Depuis le début du conflit en Ukraine, Macron  ne cesse de déclarer que notre pays est entré dans une économie de guerre. Une illusion évidemment si l’on tient compte d’une part de l’état des forces armées de nature échantillonnaire (  Un seul porte-avions, 200 chars seulement par exemple ou à peine 50 000 hommes mobilisables immédiatement) et l’état notoirement insuffisant de la part militaire dans l’industrie. En cause en particulier une absence de vision stratégique et un manque chronique de financement de la défense. La France ne consacre que 2 % de son PIB  aux dépenses militaires quand la Russie consacre  actuellement 10 % du PIB et 40% de son budget.  . Pour l’instant cette économie les guerres n’est qu’un slogan à usage politique. Or c’est le pilier central pour s’opposer à un Poutine qui n’a que faire des relations diplomatiques, des règles internationales et des accords de paix. Le ministre des finances qui reprend son compte ce concept aujourd’hui très théorique d’économie de guerre qui supposera par parenthèse un bouleversement de nos paradigmes économique, démocratique et stratégique. Et derrière une autre allocation des ressources.

« Le 20 mars, à Bercy, avec Sébastien Lecornu (ministre des Armées, NDLR), nous rendrons compte publiquement de notre action visant à mobiliser les banques, les investisseurs français afin de développer la base industrielle et technologique de défense. C’est par l’action que nous répondrons aux anxiétés et que nous nous protégerons », a-indiqué le ministre des finances.

Interrogé par l’AFP, le ministère de l’Economie et des Finances a précisé qu’il s’agissait d’un événement visant à permettre de faciliter l’investissement privé dans les structures industrielles et technologiques de défense. A la question de savoir si la situation était celle d’une « économie de guerre », il a répondu: « On n’y est pas mais il le faut ».

Lors d’échanges avec des internautes en février, le président Emmanuel Macron n’avait pas exclu de « lancer des produits d’épargne » pour soutenir le financement de programmes de défense, estimant que la France devrait « monter » la part de son PIB qu’elle y consacre, d’environ 2% aujourd’hui. Le Premier ministre François Bayrou avait dit jeudi souhaiter que les dépenses militaires soient exclues des règles européennes qui plafonnent le déficit public à 3% du PIB.

Selon le ministre de l’Economie, « c’est techniquement possible, mais il faut maîtriser notre dette. D’autres pays européens ont plus de marges de manoeuvre », alors que la France affiche l’un des déficit public les plus élevés de la zone euro.

La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbocka, a quant à elle jugé urgent samedi que l’Allemagne et l’UE assouplissent leurs règles budgétaires afin de dégager des moyens supplémentaires pour renforcer leur défense et aider l’Ukraine.

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