Archive pour le Tag 'une nouvelle'

Gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?

gazole : Arrêt de l’aide aux marins-pêcheurs , une nouvelle mort ?

La pêche française n’en finit pas de mourir sous les coups de boutoir de la concurrence et de la politique aberrante du pouvoir. Brusquement le gouvernement a décidé de supprimer l’aide aux gazole . De quoi évidemment provoquer la colère du secteur déjà fragilisé par une médiocre compétitivité.

Et le secrétaire d’État à la mer Hervé Berville qui ne comprend à peu près rien à la problématique du secteur de proposer des mesures gadget comme les groupements d’intérêt qui sont déjà en œuvre depuis longtemps. Ou encore de conseiller d’acheter le carburant quand il n’est pas cher ! ( Ce qui se fait évidemment mais dans des limites).

Dans certains cas le coût du gazole représente jusqu’à 50 % du chiffre d’affaires et la décision du gouvernement va tout simplement remettre en cause l’existence de certains armements et autres patrons pêcheurs.

Hervé Berville se contente de banalités pour surmonter les difficultés actuelles,: «Il faut préparer l’avenir. Il faut faire des achats groupés ou des achats à terme. Quand le prix est bas, il faut s’approvisionner pour les six mois d’après, où le prix du carburant aura peut-être augmenté», développe-t-il. «Nous avons atteint un montant qui est de 75 millions d’aide au carburant (…) Nous ne pouvons pas prolonger ces aides car le régime européen qui permettait ces aides s’arrête cette année (…) Ce n’est pas à l’État de se substituer tout le temps à la responsabilité de tous les acteurs de la filière», a-t-il estimé.

La conséquence de tout cela sera un affaiblissement du secteur, une importation supplémentaire de poisson de l’extérieur et globalement une plus grande atteinte à l’environnement.

Une nouvelle gauche ? ( Samir Lassoued et Baptiste Ménard)

Une nouvelle gauche ? ( Samir Lassoued et Baptiste Ménard)

« La gauche doit à nouveau être audible comme un Fabien Roussel, crédible comme un Bernard Cazeneuve, ancrée comme une Carole Dalga, indignée comme Yannick Jadot et républicaine comme un Guillaume Lacroix »

L’élection partielle de dimanche dernier en Ariège doit servir d’électrochoc. Les électeurs ont préféré une gauche radicale et modérée à l’outrance de La France insoumise. C’est un premier fait politique incontestable.

La construction de la Nupes est ainsi faite que le plafond de verre est atteint et que sans élargir son socle électoral, la gauche est condamnée à emprunter des impasses électorales, de telle sorte que la Nupes servira de marche pied au Rassemblement national. C’est ici un second fait politique. Nous devons bâtir une réponse politique à partir de ces réalités politiques.

Injures. Le message envoyé par les électeurs ariégeois résonne dans tout le pays. Les Français veulent l’alternance, mais pas n’importe laquelle, et à choisir aujourd’hui, ils semblent largement préférer la haine déguisée du RN à l’outrance injurieuse de LFI. En lisant ces mots, un torrent d’injures déferlera assurément, venu des partisans de cette gauche populiste à laquelle n’appartiennent ni les socialistes républicains, ni les radicaux de gauche, ni les écologistes, ni les communistes.

Les Français ont besoin d’apaisement. La gauche doit à nouveau être audible comme un Fabien Roussel, crédible comme un Bernard Cazeneuve, ancrée comme une Carole Dalga, indignée comme Yannick Jadot et républicaine comme un Guillaume Lacroix.

Le Parti socialiste est aujourd’hui un courant qui doit obtenir l’autorisation préalable de LFI pour faire entrer une voix dissonante dans son groupe parlementaire

La force de la gauche a toujours été dans l’affirmation pour chacun de son identité. La puissance du grand Parti socialiste a été de réunir en son sein tous les courants de la gauche. Pensez-y ! En 1981 pouvaient cohabiter dans le même parti politique des Européens convaincus comme Delors et Hollande, et des souverainistes déterminés comme Chevènement et Montebourg. Ce n’était pas un signe de faiblesse, c’était une condition de la force commune.

Fin de la Nupes.Le Parti socialiste est aujourd’hui un courant qui doit obtenir l’autorisation préalable de LFI pour faire entrer une voix dissonante dans son groupe parlementaire. Les « jours heureux » de la gauche sont possibles et nécessaires face à un gouvernement qui brutalise le corps social, bouscule les corps intermédiaires et réprime durement la voix de la rue.

La Nupes est morte. C’est un autre fait politique. Un nouveau souffle ne la réanimera pas. Sa réincarnation se trouve dans ses acteurs existants, respectueux les uns des autres, et convaincus qu’il ne suffit pas de convaincre son camp pour gagner et changer la vie des gens.

Bernard Cazeneuve a proposé un chemin. Dorénavant, il appartient à chacun, à gauche, de bâtir un espace commun vers la victoire ou alors terminer le sillon qui mène vers celle de Marine Le Pen. Nous avons choisi le chemin de la victoire.

Samir Lassoued est avocat
Baptiste Ménard est adjoint au maire de Mons-en-Barœul (Nord) et membre du bureau national du PS

Carbone : une nouvelle taxe qui n’en est pas une ?

Carbone : une nouvelle taxe qui n’en est pas une ?

Martin, le ministre de l’écologie qui tente d’exister, s’est emmêlé les pieds dans le tapis ; Il a annoncé la création d’une nouvelle taxe sur l’énergie (l’ancienne taxe carbone). Un sale coup pour les élus du PS réunis à la Rochelle qui voulait faire croire qu’il n’y aurait pas de nouveaux prélèvements obligatoires (autres que ceux déjà prévus !). Du coup, il ne s’agit plus d’une taxe mais de modifier les comportements ; non pas en 2014, donc plus tard. En fait elle ne sera pas nouvelle ce seront d’anciennes taxes repeintes en vert. Mais les modalités seront quand même inscrites dans le budget 2014 ; on se demande bien pourquoi ! Une belle pagaille en tout cas et juste au moment où tous les organismes internationaux recommandent à la France de ne plus accroître sa fiscalité. Depuis La Rochelle, où se tient l’université d’été du Parti socialiste, la « contribution climat énergie » annoncée par le ministre de l’Ecologie a donc fait réagir les éléphants du parti. En premier lieu, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, qui assure que ce nouveau prélèvement, dont les contours ne sont pas encore connus, n’est pas destiné à « frapper les Français », mais à « modifier les comportements ». « Il ne s’agit pas d’une nouvelle taxe, mais l’idée [est] de verdir les taxes existantes pour modifier les comportements, avec une montée en puissance qui devra être définie dans le temps », a commenté Pierre Moscovici. Il reprenait ainsi les mots de Bruno Le Roux, le patron des députés socialistes, et ceux de la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem prononcés un peu plus tôt ce vendredi 23 août.  Des déclarations qui visent à rassurer les contribuables qui pourraient voir cette « taxe carbone remixée » comme un nouvel impôt, alors même que le gouvernement s’est engagé à ne pas augmenter les prélèvements obligatoires. Bernard Cazeneuve lui a emboîté le pas. Dans un entretien à l’AFP, le ministre délégué au Budget a affirmé que la contribution climat énergie « n’est pas une fiscalité de plus » qui viendrait « rajouter de la pression fiscale ». « Il s’agit de faire évoluer la fiscalité existante de manière à susciter des comportements vertueux », ajoute-t-il, reprenant peu ou prou le discours de son ministre de tutelle.  Même le ministre de l’Ecologie s’est vu obligé, si ce n’est de rectifier le tir, au moins de préciser ses propos. « S’il s’agissait d’une taxe nouvelle je serais contre, comme j’étais contre la taxe carbone », a-t-il ainsi expliqué dès son arrivée à La Rochelle. « Nous sommes en train de travailler à un dispositif qui n’aura aucune incidence en terme de pression fiscale en 2014 pour les Français ».  De multiples tentatives pour éteindre la polémique, alors que les réactions négatives se multiplient, même dans le camp socialiste. Ainsi Ségolène Royal, présidente PS de Poitou-Charentes, a estimé vendredi que ce n’était « pas le moment de mettre un impôt supplémentaire », jugeant que l’écologie ne devait « pas être une punition». Pour sa part, le Medef a dénoncé un « mauvais coup porté aux entreprises, à la croissance et à l’emploi ». L’organisation patronale s’est émue de ce qu’elle considère comme une « marche forcée vers de nouveaux prélèvements », une mesure « irresponsable ». Rappelons que Philippe Martin avait annoncé jeudi 22 août que la création de cette contribution avait été « actée » par le Premier ministre. Mais il n’a donné pas donné davantage de détails, assurant que le montant et le rythme de cette contribution feraient l’objet d’un débat. Pierre Moscovici a précisé que ces modalités seraient inscrites dans le budget 2014.

 

 

Plus-values immobilières : une nouvelle taxe à partir de 50.000 euros, dès 2013.

Plus-values immobilières : une nouvelle taxe à partir de   50.000 euros, dès 2013.

Les amendements surprise du gouvernement au collectif budgétaire créant deux nouvelles taxes sur l’immobilier, déposés mercredi dernier, ont été votés à l’Assemblée nationale. La taxe sur les « logements vacants » a été supprimée avant même d’avoir été votée. Le projet était vivement critiqué par le président de la commission des Finances, Gilles Carrez (UMP), pour qui cela revenait à créer une nouvelle taxe d’habitation sur les résidences secondaires dans les grandes agglomérations et les zones touristiques.  En lieu et place, les députés ont élargi l’assiette de la surtaxe sur les plus-values immobilières, dont la création a été elle-aussi initiée par le gouvernement mercredi. L’objectif de ces mesures est de compenser la suppression du prélèvement sur les organismes de HLM, annoncée en septembre, et qui créée un manque à gagner de 245 millions d’euros par an. Ce dispositif proposé par le rapporteur général, avec l’aval du gouvernement, se limite donc à l’instauration d’un seul prélèvement, une surtaxe progressive sur les plus-values de cessions de biens immobiliers imposables (les résidences principales ne sont donc pas concernées), ciblant les sommes les plus élevées, et entrant en vigueur dès 2013. La surtaxe démarre à 50.000 euros, avec un taux de 2 %, et gagne 1% par tranche de 50.000 euros, pour atteindre 6 % sur les plus-values de plus de 250.000 euros. Les plus-values immobilières, actuellement taxées à 19 % auxquels s’ajoutent les 15,5 % de prélèvements sociaux, pourraient ainsi être imposées jusqu’à un peu plus de 40 %. Bercy proposait initialement deux taux pour cette surtaxe : 3 % pour les plus-values de plus de 100.000 euros, et 5 % au delà de 150.000 euros.  Le produit de cette taxe pouvant être affecté au financement du logement social sera toutefois plafonné, en vertu de l’amendement déposé, dans des conditions qui seront définies dans le projet de loi de Finances 2013. Le texte revient en effet en deuxième lecture à l’Assemblée la semaine prochaine.

 




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