Archive pour le Tag '« une guerre'

Politique-LFI et Mélenchon : une guerre de succession ?

Politique-LFI et Mélenchon : une guerre de succession ?


Une nouvelle fois et LFI a étalé ses divergences de manière publique. D’abord parce que la décision de maintenir nombre d’amendements à l’assemblée n’a été empoprtée que par quelques voix. Ensuite parce qu’il y a eu deux conférences de presse organisées parallèlement l’une par les frondeurs notamment par la députée LFI Raquel Garrido, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Éric Coquerel, François Ruffin. Autant de responsables qui contestent d’ailleurs pour des motifs différents la ligne de Mélenchon mais qui sont aussi candidats pour le remplacer.

Des responsables qui a réussi de moins en moins la gestion autoritaire de Mélenchon sur le parti.

Le vieux lio Lyon n’a pourtant pas dit son dernier mot ni ses réelles intentions vis-à-vis de 2017. Il pourrait bien nouveau présenter sa candidature et c’est aussi lui qui accordera les précieuses investitures pour les législatives et autres élections. Il avait d’ailleurs mis pour cela à la tête de LFI l’un de ses proches par ailleurs assez contesté

Mélenchon lors de sa conférence de presse a en quelque sorte tancée les députés de LSI en leur recommandant de ne pas retirer leurs amendements est en quelque sorte de faire durer le plaisir pour éviter le vote sur l’article 7 du projets du gouvernement
À l’issue d’une nouvelle journée de contestation marquée par une mobilisation en baisse, l’ancien prétendant à la présidentielle a d’ailleurs mis en garde le gouvernement : «On ne baissera pas le ton, nulle part, tant que j’y serai (…) on gagnera». Un message destiné au gouvernement mais aussi à LFI notamment assez frondeurs.

LFI et Mélenchon : une guerre de succession ?

LFI et Mélenchon : une guerre de succession ?


Une nouvelle fois et LFI a étalé ses divergences de manière publique. D’abord parce que la décision de maintenir nombre d’amendements à l’assemblée n’a été empoprtée que par quelques voix. Ensuite parce qu’il y a eu deux conférences de presse organisées parallèlement l’une par les frondeurs notamment par la députée LFI Raquel Garrido, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Éric Coquerel, François Ruffin. Autant de responsables qui contestent d’ailleurs pour des motifs différents la ligne de Mélenchon mais qui sont aussi candidats pour le remplacer.

Des responsables qui a réussi de moins en moins la gestion autoritaire de Mélenchon sur le parti.

Le vieux lio Lyon n’a pourtant pas dit son dernier mot ni ses réelles intentions vis-à-vis de 2017. Il pourrait bien nouveau présenter sa candidature et c’est aussi lui qui accordera les précieuses investitures pour les législatives et autres élections. Il avait d’ailleurs mis pour cela à la tête de LFI l’un de ses proches par ailleurs assez contesté

Mélenchon lors de sa conférence de presse a en quelque sorte tancée les députés de LSI en leur recommandant de ne pas retirer leurs amendements est en quelque sorte de faire durer le plaisir pour éviter le vote sur l’article 7 du projets du gouvernement
À l’issue d’une nouvelle journée de contestation marquée par une mobilisation en baisse, l’ancien prétendant à la présidentielle a d’ailleurs mis en garde le gouvernement : «On ne baissera pas le ton, nulle part, tant que j’y serai (…) on gagnera». Un message destiné au gouvernement mais aussi à LFI notamment assez frondeurs.

Ukraine: Une guerre intense et de longue durée (Alain Bauer)

Ukraine: Une guerre intense et de longue  durée (Alain Bauer)

A la lumière de l’Ukraine, les Européens doivent revoir leur politique industrielle et redéfinir leur doctrine de défense estime Alain Bauer  dans  « l’Opinion »

Après l’échec d’une « opération spéciale » qui devait se dérouler comme une victoire éclair « libérant » des populations ukrainiennes du joug « nazi », la Russie se dirige, comme souvent, vers une guerre lente de destruction méthodique, faisant table rase de ce qu’elle ne pourrait conquérir.

L’Occident mène sur place une guerre par procuration, fournissant armes et munitions jusqu’à épuisement accéléré des stocks. Durant cette guerre qui commence à dire son nom, le commerce continue vaille que vaille, et tous les secteurs se réorganisent en économie de conflit.

Outre la possible victoire de l’Ukraine (qui devrait éviter la reconquête de la Crimée), il faudra tenter d’éviter une défaite trop cuisante de la Russie (qui n’a pas usé de l’arme nucléaire tactique en Afghanistan) mais qui doit repenser son « espace vital » tel que défini bien avant Vladimir Poutine par Evgueni Primakov, alors premier ministre de Boris Eltsine.

Le Président Poutine avait besoin d’une victoire pour triompher lors des parades de la grande fête nationale du 9 Mai (Grande Guerre Patriotique), équivalent cumulé du 14 juillet, du 8 Mai et du 11 Novembre en intensité.Il ne l’aura sans doute pas, Marioupol résistant toujours, les progrès au Donbass restant millimétriques, l’attaque d’Odessa étant reportée…

Mais il peut encore choisir « l’escalade dans la désescalade », sorte de roulette russe diplomatique, qui amorcerait la reconnaissance d’un état de guerre (la situation financière se dégrade fortement malgré le génie technique de sa gouverneure de Banque centrale, Elvira Nabioullina) et les ventes au rabais de pétrole et de gaz à la Chine ou à l’Inde ne compensent pas les pertes de recettes d’une économie mono-dépendante et bien plus fortement connectée à l’Occident qu’elle ne l’imaginait.

Comme en Ukraine, recréer une Défense Opérationnelle du Territoire (DOT) digne de ce nom, en complément de forces armées professionnelles

Comme lors d’épisodes précédents, notamment la crise des missiles de Cuba (1962), il faudrait alors atteindre le point de rupture pour trouver une issue acceptable permettant un cessez-le-feu, la reconstruction de l’Ukraine (aux frais de la Russie pour une part importante de ses liquidités gelées et du reste du monde pour le solde), et établir un nouveau « Yalta » des frontières permettant de définir clairement les zones d’influence (incluant la Moldavie, la Géorgie, l’Ukraine et tout particulièrement la Crimée, et surtout Kaliningrad).

Guerre froide ou paix brûlante en Europe permettraient alors de se concentrer sur les enjeux véritables du principal acteur visible de la réorganisation du monde, la Chine. Tout en essayant de résoudre les difficultés relationnelles avec l’Inde, le Golfe persique ou l’Afrique du Sud (sans parler du Sénégal), qui n’ont pas soutenu les dispositifs de sanctions contre l’agression russe.

Nouvelles solidarités énergétiques. Il faudra aux Occidentaux définir de nouvelles solidarités énergétiques, tout en continuant à dépendre pour grande partie de l’étranger, revoir leur politique industrielle (y compris militaires pour la production de munitions), redéfinir une doctrine de défense (qui va passer du rêve de la globalisation heureuse pour bisounours consommateurs à celui du risque d’une guerre de haute intensité, d’une guerre de longue intensité).

L’excellent rapport des députés Patricia Mirallès et Jean-Louis Thiériot ouvrent la voie à une reprise massive de l’investissement en matière de défense couvrant des champs laissés en jachère ou mal contrôlés : drones, cyber… Mais surtout en recréant une Défense Opérationnelle du Territoire digne de ce nom. Les leçons du conflit en Ukraine, la force d’une armée populaire en complément de forces professionnelles, les changements technologiques majeurs qui imposent de revoir tout le champ de l’investissement et donc celui de la réindustrialisation de souveraineté.
Ce qui n’a pas encore été totalement compris après la crise dde la Covid, doit impérativement être engagé en matière de défense.

Le moment est aussi venu de se délester du fardeau des dettes créées par la gestion de la crise des subprimes et de celle du COVID, en mettant en place ce Fonds Européen de la dette.

Ceci devrait permettre la création d’un Fonds européen de défense d’au moins cent milliards d’euros, permettant d’engager au bénéfice des Etats membres, et tout particulièrement de la France et de l’Allemagne, d’assurer leurs missions qui dépassent largement la protection de leurs frontières continentales.

Le moment est aussi venu de se délester du fardeau des dettes créées par la gestion de la crise des subprimes et de celle de la Covid, en mettant en place ce Fonds européen de la dette, ce qui permettrait d’effacer dans drame supplémentaire une partie des bulles successives créées par l’hyper-spéculation des vingt dernières années.

La guerre est militaire, économique, sociale. Elle est devenue globale. Et sans doute totale. Clemenceau le disait déjà il y a un siècle. Rien n’a vraiment changé, même si tout va plus vite.

Le président de la République réélu, et même mieux qu’espéré, a la légitimité pour engager dans l’Union européenne cette « Révolution » qu’ il appelait de ses vœux lors de sa première campagne et qui devient désormais un enjeu pour la survie de la Nation.

Alain Bauer, professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers et responsable scientifique du Pôle Sécurité Défense Renseignement Criminologie Cybermenaces et Crises.

Industrie de défense : « une guerre économique »

Industrie de défense : « une guerre économique » 

Alors qu’une polémique vient de s’ouvrir à propos des Rafale  vendus en Inde durant le mandat de François Hollande, le général Eric Bucquet, rappelle que la France est dans une guerre économique permanente menée par des services de renseignement étrangers très offensifs et capables de recourir à tous les moyens. ( Interview de la Tribune, extrait)

 

 Extraterritorialité, RSE, ONG… Les agressions contre la BITD française sont de plus en plus nombreuses ces dernières années. La DRSD est un service de renseignement au centre de toutes ces problématiques. Sur l’extraterritorialité, quelle réponse peut-on imaginer face à ces lois, qui sont véritablement des ingérences dans la souveraineté de la France et de l’Europe ?
Général Eric Bucquet : Concernant les problématiques que vous évoquez, nous ne pouvons que constater qu’il n’existe pas encore de véritable réponse globale et univoque à l’échelle de l’Union européenne, même si certaines avancées ont été récemment réalisées. Or, c’est bien à cette échelle qu’une réponse est nécessaire pour faire face efficacement à des lois extraterritoriales, c’est-à-dire à l’imposition, par un État, de son droit national au-delà de ses frontières. Ces lois sont souvent utilisées comme de véritables armes de guerre économique. La BITD française en a déjà fait les frais à plusieurs reprises. En outre, ces arsenaux normatifs sont en évolution permanente, dans un nombre sans cesse croissant de pays, bien au-delà des Etats-Unis. Il devient difficile d’évaluer, dans leur globalité, les impacts réels de tous les nouveaux textes. De manière générale, il faut bien admettre que, trop souvent encore, nous agissons en réaction dans ce domaine.

Y a-t-il eu à votre connaissance des fuites de documents non souhaitées dans l’affaire Airbus ?
A notre connaissance, il n’y a pas eu de fuite de document.

Comment contrôlez-vous les possibles ingérences du moniteur anglo-saxon, qui sera présent pendant trois ans au sein d’Airbus ?
Nous veillons, avec nos partenaires, à ce que ce processus ne donne pas lieu à des fuites d’informations sensibles qui pourraient procurer des avantages commerciaux indus à des concurrents d’Airbus, par exemple.

Mais demain, êtes-vous sûr de pouvoir encore contrôler les informations données ?
Sûr, non. Nous vivons tous, et sans doute même plus qu’avant, dans l’incertitude. Notre mission, c’est de veiller à la réduire et d’anticiper les risques.

Les entreprises françaises pourront-elles se protéger ?
L’idée-maîtresse est que tout audit, fût-il conduit par un cabinet anglo-saxon, doit reposer sur un cadre précis et que ce dernier doit être respecté par tous les acteurs qui y participent.

Mais les Européens ne semblent pas avoir vraiment pas la volonté de riposter. Pourquoi les Etats-Unis se priveraient-ils d’une telle arme ?
Comme je l’ai déjà affirmé précédemment, il me semble, en effet, indispensable d’obtenir un consensus européen concernant les réponses à apporter aux risques induits par les dispositions à caractère extraterritorial, sans cesse plus nombreuses, qu’elles soient américaines ou autres..

Ce qui n’est pas le cas de la France et de l’Europe…
… C’était sans doute le cas dans un passé encore récent. Mais certains dossiers emblématiques, comme Alstom/General Electric ou, plus récemment, Airbus ont, à mon sens, favorisé une réelle prise de conscience. Toutefois, il est vrai que les entreprises européennes, et notamment françaises, lorsqu’elles font l’objet de poursuites




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