Archive pour le Tag 'une amende'

Fraude concernant le 737 MAX: une amende de 2,5 milliards de dollars

Fraude concernant le 737 MAX: une amende de 2,5 milliards de dollars

Boeing a menti à propos des conditions de sécurité relative aux 737 Max notamment en matière de formation des pilotes. Le géant de l’aéronautique a donc  accepté de verser plus de 2,5 milliards de dollars pour solder certaines poursuites – dont une amende pénale de 243,6 millions, 1,77 milliard d’indemnités aux compagnies aériennes ayant commandé le 737 MAX et 500 millions pour un fond destiné à indemniser les proches des 346 victimes des accidents de Lion Air en octobre 2018 et Ethiopian Airlines en mars 2019.

«Les employés de Boeing ont préféré le profit à la franchise en cachant à la FAA (l’autorité américaine de l’aviation) des informations importantes concernant l’utilisation de son avion 737 MAX et en s’efforçant de dissimuler leur tromperie», a dénoncé un responsable du ministère de la Justice, David Burns, dans un communiqué.

L’accord auquel sont parvenues les autorités et l’entreprise «tient Boeing responsable de la faute criminelle de ses employés, règle le problème de l’impact financier sur les compagnies aériennes clientes de Boeing et, espérons-le, fournira une certaine forme de réparation aux familles et aux proches des victimes de l’accident», a-t-il ajouté.

Boeing, souligne le communiqué, a reconnu que deux de ses employés avaient induit en erreur un groupe chargé au sein de la FAA de préparer la formation des pilotes au sujet du logiciel de vol MCAS, mis en cause dans les deux accidents. Les documents émis par la suite par l’agence de l’aviation ne contenaient en conséquence pas des informations essentielles sur ce logiciel, qui n’ont donc pas été inclues dans les manuels pour les pilotes et les documents de formation.

Manipulation de changes : Une amende de 350 millions de dollars pour BNP Paribas

Manipulation de changes : Une amende de 350 millions de dollars pour BNP Paribas

 

.La banque française a écopé mercredi d’une amende de 350 millions de dollars aux Etats-Unis pour des malversations commises par ses traders sur le marché des changes, suite à un accord trouvé avec la justice américaine. La somme est largement inférieure à l’amende record de 8,9 milliards de dollars infligée à l’établissement en 2014 pour avoir violé des embargos américains contre le Soudan, Cuba et l’Iran. « La banque a accordé peu d’attention à la surveillance de son activité de courtage des changes, ce qui a permis à ses traders et d’autres de violer la législation de l’Etat de New York pendant plusieurs années et d’abuser de la confiance des clients », fustige dans un communiqué Maria Vullo, la patronne du régulateur des services financiers (DFS) de New York.  Elle explique que, de 2007 à 2011, une douzaine de cambistes de l’établissement français basés à New York, Londres et Tokyo se sont entendus sur des plateformes de messagerie instantanée pour manipuler les taux de référence de devises de pays émergents comme le rand sud-africain, le forint hongrois et la livre turque. Un des traders impliqués « a explicitement baptisé le groupe  »cartel » dans ses échanges, et appelé le reste des cambistes avec lesquels il était de connivence pour manipuler le prix du rand sud-africain  »Domination ZAR » d’après le symbole de cotation du rand qui est Zar », détaille le régulateur. Ces cambistes élaboraient ensemble, via les forums de discussion, des simulations de courtage sur les devises, s’entendaient pour pousser artificiellement le taux de référence d’une monnaie et encaissaient ainsi des bénéfices indus, déplore encore le DFS. Une des tactiques consistait par exemple à gonfler artificiellement la valeur du rand sud-africain pendant les échanges à New York. En 2014, BNP Paribas avait déjà dû s’acquitter d’une amende de près de neuf milliards de dollars aux Etats-Unis et avait plaidé coupable pour régler son litige concernant la violation d’embargos économiques américains.

Spéculation Crédit Suisse: une amende de 5,3 milliards de dollars

Après Deutsche Bank qui vient de payer 7 milliards d’amendes aux États-Unis pour tripatouillage sur les produits toxiques c’est au tour du Crédit suite d’accepter de payer une amende de plus de 5 milliards. Le Crédit Suisse a annoncé vendredi avoir conclu un accord de principe avec le département américain de la Justice pour régler en échange de 5,28 milliards de dollars (5,25 milliards d’euros) le contentieux sur la vente de titres financiers à risque adossés à des crédits immobiliers « subprimes ». La banque suisse précise que, d’une part, elle s’acquittera d’une amende civile de 2,48 milliards de dollars et que, d’autre part, elle financera à hauteur de 2,8 milliards de dollars des mesures de dédommagement des clients sur cinq ans. Au total relative les amendes aux spéculations des Subprimes  atteignent  aujourd’hui les spéculations de environ 170 milliards, une paille ! Mais un manque à gagner largement couvert par les spéculations qui continuent sur d’autres produits.  Evasion fiscale,  blanchiment, fraude liée aux subprimes, irrégularités de procédures bancaires, manipulation de marché autant de champs qui permettent aux banques de se refaire et de distribuer de généreux dividendes. récemment sanctionnés la Deutsche Bank a été accusée, comme d’autres établissements financiers, d’avoir vendu sur les marchés des produits dits « toxiques », parce que adossés à des crédits immobiliers dont il était presque certain que les emprunteurs n’auraient pas les moyens de les rembourser (en raison de leur faible solvabilité et à cause des taux variables extrêmement dangereux qui leur étaient imposés). Des amendes quand même inférieur  aux 40 milliards de dollars infligés à la : Bank of America dans des litiges liés à la vente des produits hypothécaires américains ainsi qu’aux saisies immobilières illégales qui ont suivi. Les banques n’ont « pas suffisamment changé » malgré les amendes à répétition infligées à la profession bancaire aux Etats-Unis, a accusé récemment un responsable de la FED. « Trop de banques ne réagissent que lorsqu’il y a un problème, au lieu de mettre en place des mesures d’ensemble qui s’assurent que les employés comprennent ce qui est légal et éthique de faire », a déclaré Daniel Tarullo, qui dit également songer à infliger davantage « d’amendes personnelles » à des individus et des interdictions d’exercer. Alors que les autorités américaines continuent de sanctionner les agissements des banques dans le dossier des subprimes, l’Europe se caractérise par son inaction. La Commission européenne, qui s’était distinguée en 2013 par une attaque inédite sur le Vieux Continent face aux abus sur le puissant marché des dérivés (1,49 milliard d’euros de pénalités, partagées entre huit banques), n’est pas intervenue dans le dossier des « subprimes ». En effet, elle ne peut infliger des amendes qu’aux entreprises qui enfreignent le droit communautaire. « Les compétences de supervision prudentielle […] appartiennent exclusivement aux Etats membres et depuis deux ans aussi à la Banque centrale européenne pour la zone euro », justifie Michel Barnier, ancien commissaire européen aux services financiers (2010-2014), qui appelle à la création d’un poste de « procureur financier » européen.

La Deutsche Bank : une amende de 7 milliards de dollars aux États-Unis

La Deutsche Bank : une amende de  7 milliards de dollars aux États-Unis

 

La banque allemande qui comme d’autres avaient spéculé sur la vente de titres financiers adossés à des crédits « subprime » entre 2005 et 2007 a une amende de près de 7 milliards de dollars aux États-Unis La banque précise qu’elle a accepté de s’acquitter d’une amende civile de 3,1 milliards de dollars (environ 2,97 milliards d’euros) et de verser 4,1 milliards de dollars (3,93 milliards d’euros environ) au titre de dédommagement de ses clients.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol