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Antisémitisme–Un moldave proche de la Russie commanditaire présumé des étoiles de David à Paris

Antisémitisme–Un moldave proche de la Russie commanditaire présumé des étoiles de David à Paris


Le 27 octobre, un couple composé d’un homme et d’une femme moldaves en situation irrégulière avait été interpellé, en flagrant délit, dans le 10e arrondissement de Paris. En garde à vue, ils ont expliqué avoir été rémunéré et avoir agi à la demande d’un tiers. Le commanditaire présumé des étoiles de David bleues taguées à Paris et en région parisienne fin octobre a été identifié par les enquêteurs. Il s’agi est un homme d’affaires moldave du nom d’Anatoli Prizenko, qui avait pour seul but d’inspirer et de « soutenir » les juifs d’Europe, selon les justifications qu’il a avancées à BFMTV.

Mais L’enquête a été confiée à un juge d’instruction. « Il y a beaucoup d’éléments troublants dans ce dossier qui ramènent vers la piste d’un tiers extérieur, en lien avec des intérêts russes »

Selon Anatoli Prizenko, il n’y avait « que deux » taggueurs, payés. « La somme n’était pas très élevée, a-t-il ajouté. Toutes les informations du financement vont être données pendant notre conférence de presse. Il n’y a aucun secret, ce n’est vraiment pas une très grosse somme. »

D’autres auteurs sont encore recherchés, puisqu’une soixantaine d’étoiles ont été découvertes le 31 octobre dans le 14e arrondissement de Paris, ainsi que d’autres en Île-de-France, à Saint-Denis et Saint-Ouen notamment, sur des murs de lieux de vie ou de bâtiments professionnels de la communauté juive, mais aussi sur d’autres bâtiments n’ayant aucun lien avec la religion.

Toutes ces étoiles ont été faites dans la nuit du 30 au 31 octobre, et il apparaît « qu’une même équipe a pu faire ces différents marquages au cours d’un seul périple », a indiqué le parquet de Paris à BFMTV. Un deuxième couple ayant opéré cette nuit-là en Seine-Saint-Denis et dans les Hauts-de-Seine a été identifié, et ce en présence d’une troisième personne qui a photographié ces dégradations. Ce deuxième couple a quitté le territoire français.

Un téléphone traduisant instantanément les langues étrangères

Un téléphone traduisant instantanément les langues étrangères

Selon la firme coréenne Samsung, il devrait être possible de communiquer directement avec le locuteur d’une langue étrangère.

L’entreprise promet que l’intégration de l’intelligence artificielle sur son prochain téléphone Galaxy permettra aux locuteurs de deux langues différentes de se comprendre immédiatement, via une traduction audio et textuelle en temps réel.

Le secteur de la traduction est en ébullition et le géant coréen Samsung ne veut pas rater la vague. Leader mondial des ventes de smartphones, le groupe dotera son prochain modèle Galaxy,prévu pour 2024, d’un outil de traduction en temps réel.

Celui-ci permettra de traduire de « l’audio et du texte pendant une communication », explique l’entreprise, qui promet une utilisation « aussi simple qu’activer les sous-titres » d’un film ou une série.

Si Samsung n’a pas donné le nombre de langues disponibles, il indique que l’outil sera fonctionnel même lors d’une communication avec un portable d’une autre marque. Plusieurs questions restent en suspens, par exemple le temps qu’il faudra à l’intelligence artificielle de Samsung pour comprendre le discours entrant, le traduire et le restituer à l’utilisateur. Une trop grande latence gênerait à coup sûr l’expérience.

Mais, à l’image des innovations lancées ces dernières semaines – comme Spotify qui veut utiliser la technologie d’OpenAI pour traduire des podcasts populaires dans d’autres langues tout en gardant la voix du présentateur originel -, les progrès des entreprises sont très rapides dans le domaine.

Un moldave proche de la Russie commanditaire présumé des étoiles de David à Paris

Un moldave proche de la Russie commanditaire présumé des étoiles de David à Paris


Le 27 octobre, un couple composé d’un homme et d’une femme moldaves en situation irrégulière avait été interpellé, en flagrant délit, dans le 10e arrondissement de Paris. En garde à vue, ils ont expliqué avoir été rémunéré et avoir agi à la demande d’un tiers. Le commanditaire présumé des étoiles de David bleues taguées à Paris et en région parisienne fin octobre a été identifié par les enquêteurs. Il s’agi est un homme d’affaires moldave du nom d’Anatoli Prizenko, qui avait pour seul but d’inspirer et de « soutenir » les juifs d’Europe, selon les justifications qu’il a avancées à BFMTV.

Mais L’enquête a été confiée à un juge d’instruction. « Il y a beaucoup d’éléments troublants dans ce dossier qui ramènent vers la piste d’un tiers extérieur, en lien avec des intérêts russes »

Selon Anatoli Prizenko, il n’y avait « que deux » taggueurs, payés. « La somme n’était pas très élevée, a-t-il ajouté. Toutes les informations du financement vont être données pendant notre conférence de presse. Il n’y a aucun secret, ce n’est vraiment pas une très grosse somme. »

D’autres auteurs sont encore recherchés, puisqu’une soixantaine d’étoiles ont été découvertes le 31 octobre dans le 14e arrondissement de Paris, ainsi que d’autres en Île-de-France, à Saint-Denis et Saint-Ouen notamment, sur des murs de lieux de vie ou de bâtiments professionnels de la communauté juive, mais aussi sur d’autres bâtiments n’ayant aucun lien avec la religion.

Toutes ces étoiles ont été faites dans la nuit du 30 au 31 octobre, et il apparaît « qu’une même équipe a pu faire ces différents marquages au cours d’un seul périple », a indiqué le parquet de Paris à BFMTV. Un deuxième couple ayant opéré cette nuit-là en Seine-Saint-Denis et dans les Hauts-de-Seine a été identifié, et ce en présence d’une troisième personne qui a photographié ces dégradations. Ce deuxième couple a quitté le territoire français.

Pour un « antiwokisme de gauche »

Pour un « antiwokisme de gauche »

Alors que les débats sur le wokisme agitent régulièrement les milieux intellectuels et médiatiques, la sociologue Nathalie Heinich a été invitée, le 31 mai, à présenter son ouvrage « Le wokisme serait-il un totalitarisme ? » à l’Ecole normale supérieure.(Le Monde)

Faire entendre un « antiwokisme de gauche », telle était l’intention de la sociologue Nathalie Heinich lors de la dernière séance du séminaire « Violence et dogme » du politologue Gilles Kepel à l’Ecole normale supérieure. Selon elle, il y a urgence à « récupérer le combat antiwoke, pour le moment accaparé par la droite et l’extrême droite ».

L’événement s’est tenu le 31 mai dans une atmosphère de fin des classes, rencontrant néanmoins un certain succès. Une centaine de personnes étaient réunies dans une salle bondée, avec un public rassemblant plutôt des têtes grisonnantes, ainsi que quelques étudiants.

Le titulaire de la chaire Moyen-Orient – Méditerranée délaissait pour l’occasion les sociétés musulmanes et avait convié Nathalie Heinich à venir présenter son nouvel essai, Le wokisme serait-il un totalitarisme ? (Albin Michel, 198 pages, 16,90 euros), Cette séance représentait, comme Gilles Kepel l’a expliqué dans ses quelques phrases d’introduction, une manière de « mélanger l’idée et l’action ».

« Totalitarisme d’atmosphère »

Cette intention se reflétait dans le choix des invités, le principal discutant étant Laurent Joffrin, ancien directeur de Libération et du Nouvel Observateur, désormais directeur du quotidien en ligne Le Journal, un site qui entend « redonner une boussole à la gauche ». Bernard Rougier, professeur à l’université Sorbonne-Nouvelle, auteur de Les Territoires conquis de l’islamisme (PUF, 2021) avait également été convié à participer aux échanges.

Nathalie Heinich a commencé son intervention en affirmant sa volonté de « défendre des valeurs de la gauche républicaine, universaliste, laïque, rationaliste ». Ce socle serait aujourd’hui fragilisé par les attaques d’un camp wokiste, très présent à l’université, notamment dans les études de genre et postcoloniales, mais également au sein de la société – le mouvement #metoo en serait une incarnation. Cette gauche, portant des combats légitimes, chercherait néanmoins à faire taire l’adversaire par des manœuvres d’intimidation, ce qu’on a appelé la « cancel culture ».

Antisémitisme : un « autre » cortège pour le parti des Insoumis

Antisémitisme : un « autre » cortège pour le parti des Insoumis

LFI Se raccroche aux branches après la nouvelle bévue de Mélenchon; la France insoumise décide de manifester contre la guerre samedi à Paris mais à part . Le parti de Mélenchon avait en effet refusé de s’associer à la manifestation commune contre l’antisémitisme. Mélenchon considérant que cette marche était un soutien au génocide de Gaza. Des propos évidemment complètement incohérents et intolérables d’autant que les sondages démontrent que 70 % au moins des Français approuvent la manifestation commune y compris ceux qui soutiennent le parti des insoumis.

La France insoumise participera donc à un « autre » cortège « contre la guerre », samedi à Paris
Après avoir annoncé qu’elle ne participera pas à la marche contre l’antisémitisme organisée dimanche à Paris à l’appel des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, La France insoumise invite donc à un rassemblement dès samedi « contre la guerre et pour un cessez le feu ».

Le rassemblement de samedi était prévu « de très longue date » souligne Aurélie Trouvé, députée LFI de Seine-Saint-Denis : « Ce sont deux mobilisations complètement différentes. » Aurélie Trouvé ajoute que quoi qu’il arrive, ce rassemblement aurait eu lieu. Cela fait trois semaines, dit-elle, que La France insoumise et des dizaines d’associations et syndicats organisent des mobilisations, car, selon ses mots, « chaque jour, des centaines de personnes meurent à Gaza ».

La députée tient d’ailleurs à faire passer un message : « Nous organisons cette marche pour exiger, comme nous le ferons tous les samedis, qu’il y ait un cessez-le-feu immédiat et que le président de la République exige ce cessez-le-feu immédiat comme le fait le secrétaire général des Nations Unies ou même le pape. » (nota ce que Macron a fait NDLR).

Le Parti socialiste, le Parti communiste et Europe Écologie-Les Verts ont confirmé leur présence dimanche et lancé d’ailleurs un appel à tous les Français. Ils souhaitent par ailleurs mettre en place un « cordon républicain » dans la manifestation pour ne pas se mêler à l’extrême droite.
Le cortège doit défiler dimanche entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Nicolas Sarkozy a annoncé qu’il s’y joindrait, tout comme François Hollande ou l’ancien Premier ministre Edouard Philippe.

Réindustrialisation-– Pour un livret A industrialisation durable

Réindustrialisation-– Pour un livret A industrialisation durable


Il faut arrêter cette hypocrisie qui consiste à penser que la totalité des fonds recueillis sur le livret sont destinés à financer le logement. La collecte par les banques est aussi utilisée pour financer des objectifs qui n’ont rien à voir avec l’immobilier et cela grâce à l’opacité des conditions de collecte. En effet le bâtiment accuse actuellement un recul d’au moins 30 %. Les sommes recueillies ne vont donc pas–surtout aujourd’hui–en totalité au logement.
D’où l’opportunité de créer un livret A pour une industrialisation durable qui manque cruellement de moyens financiers.

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Cet amendement a été retenu par le gouvernement dans le budget 2000 24 mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie.

Pour des questions constitutionnelles plus ou moins artificielles, la proposition déjà déposée précédemment avait été rejetée par le gouvernement car considérée comme irrecevable vis-à-vis de la constitution.

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Immobilier: Fin de la hausse des taux mais à un très haut niveau

Immobilier: Fin de la hausse des taux mais à un très haut niveau

L’éventuelle fin de la hausse des taux ne signifie nullement une baisse du taux des prêts pour l’immobilier. Tout au plus on peut espérer un maintien pour une assez longue période en moyenne autour de 4 %.Les déclarations faussement naïves de la banque de France qui considère que c’est la fin du resserrement de la politique monétaire européenne ne sont destinés qu’à soutenir le pouvoir. En outre on pourra peut-être s’attendre à une déclaration contradictoire puisque hier la Fed, elle, qui fixe la doctrine mondiale n’a pas exclu la possibilité d’une nouvelle hausse des taux.

Alors la doctrine de la banque de France est une sorte de mixte entre la philosophie allemande en matière de politique monétaire corriger des orientations de la banque centrale américaine et du soutien pouvoir en France. Bref une sorte de de lecture sous influence dans le marc de café !

« Sauf surprise, sauf choc -une précaution oratoire bien névessaire -, la hausse de nos taux directeurs, c’est fini affirme faussement naïvement le gouverneur de la Banque de France. François Villeroy de Galhau estime en effet que « nous sommes en train de gagner la bataille contre l’inflation » au sein de la zone euro, ce qui ne justifie plus, à ses yeux, de procéder à un nouveau resserrement de la politique monétaire européenne

Si un tel virage se confirmait dans les mois à venir, il pourrait susciter un soulagement auprès des ménages, souhaitant acheter ou vendre leurs biens, estiment les professionnels de l’immobiliers. « C’est une excellente nouvelle ! », se réjouit ainsi Cécile Roquelaure, directrice des études chez le courtier Empruntis, auprès de La Tribune.

« Il y a un an, aucun ménage ne se retrouvait avec des taux d’intérêts au-dessus 2,7% sur 20 ans. Aujourd’hui, 70% des dossiers sont au-dessus des 4,10%-4,5% sur 20 ans (hors assurance et avant négociation) », rappelait fin octobre Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux.com.

Par effet de ricochet, cette crise des crédits s’est transformée en crise des transactions immobilières. Leur nombre a chuté de facto. Est-ce à dire que la crise de l’immobilier est en passe d’être réglée ? Loin de là.

Principal garde-fou au surendettement, le taux d’endettement maximal est notamment pointé du doigt, ces derniers mois, par les courtiers. Ces derniers l’accusent d’étouffer le marché du crédit.

Problème, selon Meilleurtaux.com. « Quatre dossiers sur dix étaient refusés » en octobre du fait du dépassement de ce taux, indique le courtier. Une véritable épine dans le pied des ménages qui ont vu leur capacité d’achat baisser de 7,5% en moyenne, en 2023, selon les dernières estimations de la Fnaim.

La hausse des taux a fortement amputé la solvabilité et la capacité d’achat des ménages

Pour compenser la baisse de capacité d’achat des ménages, il faudrait que les prix de l’immobilier diminuent de 10%, voire de 15%, afin de faire repartir les transactions .

Hors de question pour la plupart des vendeurs. En moyenne, ils ont déjà concédé 4% sur leur bien cette année.

Un effondrement de la productivité ?

Un effondrement de la productivité ?

La baisse observée de la productivité du travail s’explique par d’autres facteurs qu’une efficacité moindre des salariés. Ces causes s’estompant, des destructions d’emplois sont à anticiper. Par Éric Heyer, Sciences Po dans la Tribune.

Aujourd’hui, le secteur privé produit 2 % de plus qu’en 2019. Pourtant, pour produire ces 2 % supplémentaires, il a besoin de 6,5 % de salariés en plus.

Avant la crise sanitaire liée au coronavirus, le salarié était chaque année plus productif de 0,8 % : à ce rythme, les salariés de 2019 produiraient près de 3 % de plus aujourd’hui. Autrement dit, puisque la production a été moindre, si la hausse de la productivité du travail avait suivi son rythme, il aurait fallu détruire autour de 180 000 emplois ; or, 1,13 million ont été créés.

Il y aurait ainsi 1,3 million d’emplois dont l’existence interroge : les travailleurs et travailleuses français seraient-ils donc devenus moins productifs ?

On pourrait évoquer des facteurs comme la perte de sens ou l’émergence du télétravail. Avant d’émettre ces hypothèses néanmoins, d’autres pistes doivent être explorées.

La première consiste à vérifier si la perte de productivité ne serait pas qu’apparente dans la mesure où le salarié, en moyenne, travaillerait moins longtemps. Le taux d’absence au travail, supérieur aujourd’hui à ce qu’il était avant crise (6,5 % contre 3,5 %), constitue un élément d’explication. En effet, même en arrêt de travail, un salarié reste comptabilisé dans l’emploi. Celui-ci ayant besoin d’être remplacé, il y aura mécaniquement plus de personnes comptabilisées pour produire autant. Au niveau macroéconomique, la productivité apparente diminue alors mathématiquement, mais cela ne revient pas à dire que l’individu en place est lui-même moins efficace à la tâche.

Un autre élément à prendre en considération est la forte croissance de l’apprentissage. De 350 000 avant la crise sanitaire, le nombre d’apprentis s’élève aujourd’hui à 900 000. Cela compte pour une bonne part des 1,13 million d’emplois créés.

Or, un salarié apprenti reste moins productif qu’un salarié non-apprenti. À nouveau, ce n’est peut-être pas le salarié en place qui est devenu moins productif mais la moyenne qui est tirée vers le bas en raison de l’arrivée de travailleurs qui ont encore besoin d’apprendre et qui ont généralement une durée du travail moins longue.

Il faut également garder en tête que le coût réel du travail a diminué depuis 2019 : le niveau des rémunérations s’est élevé moins rapidement que l’inflation. Si le travail est moins coûteux pour les entreprises, cela peut expliquer qu’elles aient recruté davantage.

Enfin, la période récente a été marquée par les nombreuses aides apportées par l’État aux entreprises, avec notamment les prêts garantis par l’État. Elles ont peut-être été telles qu’ont été sauvées des entreprises qui auraient dû faire faillite même sans la crise sanitaire, et avec elles les emplois qu’elles abritent, c’est-à-dire les entreprises et les emplois les moins productifs. Des aides ont pu aussi être versées à des entreprises qui n’avaient pas particulièrement besoin de trésorerie et qui ont utilisé ce surplus pour embaucher.

D’après nos estimations, ces quatre facteurs expliqueraient les deux tiers des créations d’emploi. Deux tiers de la baisse de productivité mesurée n’ont pas vraiment eu lieu donc.

Quid du tiers restant ? Une analyse par secteur montre que ces quatre facteurs expliquent la totalité des créations d’emplois observées dans les services. En revanche, ils se montrent assez limités pour rendre compte des dynamiques dans les secteurs de l’industrie et de la construction. Le tiers inexpliqué réside ainsi dans ces secteurs.

On peut ici formuler l’hypothèse que ce sont des phénomènes de rétention de main-d’œuvre qui s’exercent. L’emploi industriel est un emploi plutôt qualifié, et les qualifications requises deviennent des denrées rares. Aussi les entreprises du secteur sont-elles réticentes à licencier, même lorsqu’elles rencontrent des difficultés comme cela a été le cas ces dernières années avec les chocs consécutifs qu’ont été la pandémie et la crise énergétique liée à l’invasion de l’Ukraine : ce serait risquer de ne pas réussir à recruter au moment où l’activité repart à la hausse. Un retour de croissance dans l’industrie se ferait alors sans création d’emplois mais en utilisant à son plein potentiel une main-d’œuvre aujourd’hui comme un peu mise en veille.

Dire que tout ne s’explique pas par des baisses de productivité des salariés n’est pas chose anodine. Si les salariés étaient véritablement moins productifs, il faudrait que les salaires réels baissent d’autant pour que le partage de la valeur ajoutée entre travail et capital reste stable. Et donc que les salaires nominaux (ceux affichés sur la feuille de paie), augmentent bien moins vite que l’inflation. Autrement dit, on pourrait justifier des salaires qui augmentent moins vite que l’inflation par une efficacité au travail individuelle plus faible ; or, les pertes apparentes de productivité semblent majoritairement liées à d’autres éléments.

Ces quatre effets que nous mentionnons ne devraient en toute logique pas durer et la productivité va ainsi repartir à la hausse.

Les prêts garantis par l’État sont petit à petit en train d’être remboursés alors que l’échéance avait plusieurs fois été repoussée jusqu’à septembre 2022. Aujourd’hui, seulement 27 % des 143 milliards empruntés ont été remboursés. Les défaillances, les pertes d’emplois et par la même la productivité moyenne augmentent parallèlement aux remboursements.

L’effet lié à l’apprentissage lui aussi n’est vraisemblablement que transitoire. L’objectif gouvernemental est d’atteindre le million d’apprentis mais il ne semble pas tenable dans la mesure où une génération n’est composée que de 800 000 individus. Aujourd’hui, la hausse du nombre de contrats de ce type concerne plusieurs générations, mais à terme, il ne pourra logiquement pas dépasser le nombre d’individus d’une seule. Pour partie, de surcroît, la dynamique actuelle est liée à une prime exceptionnelle versée aux employeurs qui, comme son nom l’indique, n’est pas pérenne.

Il est plus délicat d’inférer ce qu’il adviendra de la durée du travail. Néanmoins, les dernières données montrent qu’elle se rapproche de son niveau d’avant crise. Les salaires, enfin, commencent aujourd’hui à augmenter légèrement plus vite que les prix.

Si la productivité est ainsi amenée à rattraper le cours qu’elle avait avant crise, alors sans doute que le chômage lui aussi devrait repartir à la hausse. C’est en tout cas l’estimation que fait l’Observatoire français de la conjoncture économique (OFCE). Mesuré à 7,2 % à la fin du deuxième trimestre 2023, le taux de chômage est estimé à 7,4 % pour la fin de l’année et 7,9 % pour la fin 2024.

Deux différences majeures existent ici avec les projections du gouvernement. Les perspectives de croissance en 2024 sont estimées à 1,4 % par ce dernier quand nous les envisageons plutôt à 0,8 %. Surtout, nous estimons, contrairement à Bercy, qu’une partie de la productivité perdue va être rattrapée car les pertes ne sont pas structurelles. Peu de croissance avec des gains de productivité conduit mathématiquement à des destructions d’emplois.

Pour anticiper le taux de chômage, il faut de plus formuler des hypothèses sur la population active. Nous avons, dans nos calculs, utilisé les projections de l’Insee, critiquées par la direction générale du Trésor (une croissance moindre de la population active est envisagée par cette dernière). Elles intègrent notamment les premiers effets de la réforme des retraites. Les modèles de simulation suggèrent que 80 % des actifs supplémentaires seront en emploi et 20 % au chômage. Nous expliquons ici 0,1 point de taux de chômage en plus. La hausse anticipée du chômage est ainsi majoritairement liée aux destructions d’emplois et aux rattrapages en matière de productivité.

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Par Éric Heyer, Directeur à l’OFCE, Sciences Po

Politique-Adhésion de l’Ukraine à l’UE : un message à Poutine « 

Politique-Adhésion de l’Ukraine à l’UE : un message à Poutine  »

Pour Pascale Jonanin, directrice générale de la fondation Robert Schuman, la décision de la Commission européenne d’ouvrir des négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne constitue un message et un avertissement à Poutine.

« C’est une étape politique et géopolitique importante », souligne Pascale Jonanin, directrice générale de la fondation Robert Schuman, sur le plateau du 19/20 info, mercredi 8 novembre. Elle précise toutefois que « ce n’est pas demain, ni après-demain que l’Ukraine et d’autres vont adhérer à l’Union européenne. La Commission, aujourd’hui, et sa présidente, a fait, comme tous les ans, un rapport sur l’état des pays qui sont candidats ».

Pascale Jonanin explique également que ce sont les « chefs d’État et de gouvernement qui se réunissent mi-décembre » qui décideront de l’adhésion ou non du pays à l’UE. Selon elle, « il y a une vraie volonté (de la part d’Ursula von der Lyen, la présidente de la Commission européenne) d’aider des pays, comme l’Ukraine et la Moldavie, qui ont le choix de se tourner vers l’Occident, les valeurs, la démocratie, et de couper un peu les ponts avec la Russie (…) On envoie un message indirect à Vladimir Poutine ».

Économie– Pour un livret A industrialisation durable

Économie– Pour un livret A industrialisation durable


Il faut arrêter cette hypocrisie qui consiste à penser que la totalité des fonds recueillis sur le livret sont destinés à financer le logement. La collecte par les banques est aussi utilisée pour financer des objectifs qui n’ont rien à voir avec l’immobilier et cela grâce à l’opacité des conditions de collecte. En effet le bâtiment accuse actuellement un recul d’au moins 30 %. Les sommes recueillies ne vont donc pas–surtout aujourd’hui–en totalité au logement.
D’où l’opportunité de créer un livret A pour une industrialisation durable qui manque cruellement de moyens financiers.

Trois députés – Thomas Gassilloud (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) – ont à nouveau déposé un amendement qui propose d’assigner « l’épargne des Livrets A et de développement durable et solidaire aux entreprises, notamment petites et moyennes sur les technologies de défense. Cet amendement a été retenu par le gouvernement dans le budget 2000 24 mais le problème se pose pour l’ensemble de l’industrie.

Pour des questions constitutionnelles plus ou moins artificielles, la proposition déjà déposée précédemment avait été rejetée par le gouvernement car considérée comme irrecevable vis-à-vis de la constitution.

Le problème du financement de l’industrie dépasse celui du seul secteur de la défense. Par ailleurs se pose la question de l’utilisation effective des livrets d’épargne réglementée. Or sur cette question,, c’est le grand flou. Théoriquement l’essentiel des livrets d’épargne devrait être laissé vers le logement. Dans la pratique, c’est loin d’être le cas compte tenu de l’opacité sur ce sujet des banques qui collectent une grande partie des ressources

Par ailleurs, les travaux du rapporteur spécial des programmes 144 et 146 pour ce projet de loi de finances ont démontré que, depuis 2008, les banques contournent l’obligation qui est la leur de rendre public annuellement un rapport présentant l’emploi des ressources collectées au titre de ces deux livrets et non centralisées, en faisant figurer dans ce rapport l’ensemble de leurs fonds investis, et pas seulement les ressources collectées dans les livrets réglementés.

L’amendement propose donc « de préciser, clairement, que cette obligation faite aux établissements bancaires ne concerne que ces ressources collectées au titre des livrets, et pas les autres ».

Il serait temps et même urgent de créer un livret d’épargne a dessiné à l’industrie durable dans le cadre de la réindustrialisation du pays.

Un PGE agricole dans le budget 2024

Un PGE agricole dans le budget 2024

Compte tenu de l’évolution démographique de la profession qui se caractérise par un manque de repreneurs d’une part et par un manque de solvabilité des candidats qui restent d’autre part, un amendement gouvernemental au projet de loi de finances actuellement en discussion, proposant la mise en place d’un fonds de garantie de 2 milliards d’euros pour aider à l’installation des nouveaux agriculteurs vient d’être adopté.

Alors que le nombre d’exploitations agricoles a fondu de 20 % entre 2010 et 2020, la question de la transmission et de l’installation en France de nouveaux exploitants est au cœur du futur projet de loi d’orientation agricole. Tout comme celles de l’accès au foncier, de la formation et de la transition écologique (réduction des intrants, baisse des émissions de gaz à effet de serre…).

Le budget est garantir les prêts bancaires sollicités par les aspirants agriculteurs pour faciliter leur accès à des financements au moment où l’inflation, notamment du foncier, rend plus difficile les reprises ou créations de fermes.

Dans le budget du ministère de l’Agriculture, les crédits seront notamment fléchés vers vers les exploitations d’élevage, notamment laitières ou bovines, particulièrement touchées par le manque de repreneurs.

«Les modalités de déploiement de cette mesure (prévue dans le cadre du projet de loi d’orientation agricole attendu au Parlement en décembre, NDLR) seront précisées par décret», a ajouté mercredi le cabinet du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau. Ces prêts pourront être accessibles via des banques classiques ou des structures bancaires publiques.

Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Après des mois et des mois de lutte, le conflit entre l’Ukraine et la Russie semble être gelé car les positions des uns et des autres n’avancent plus guère. En cause notamment les moyens accordés au compte-gouttes par l’Occident et des insuffisances en particulier en matière de protection aérienne, d’artillerie et d’aviation. La Russie de son côté renforce en permanence sa politique de défense et met une grande partie de ses moyens financiers au service de la guerre. Il y a aussi l’opinion publique internationale qui commence à douter de la possibilité de victoire de l’Ukraine. Le conflit pourrait donc s’installer dans la durée sur les positions actuelles. Les seules avancées envisageables aujourd’hui concernent le plan diplomatique avec l’étude du rattachement de l’Ukraine à l’union européenne, aussi son adhésion à l’OTAN.

Le commandant en chef des Forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, a reconnu qu’il n’y aurait « probablement pas de percée profonde », et que la contre-offensive était désormais « dans une impasse ».

Malgré les pertes en hommes et en matériel infligées aux Russes, la tactique employée par les Ukrainiens n’a pas mené à l’effondrement escompté des lignes russes : « C’était mon erreur, explique Valeri Zaloujny. La Russie a eu au moins 150.000 morts. Dans n’importe quel autre pays, de telles pertes auraient mis fin à la guerre. »

Les récents développements sur la ligne de front, et les déclarations de l’état-major ukrainien, offrent un contraste saisissant avec l’optimisme affiché au début de la contre-offensive : en juillet dernier, l’ancien ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov, estimait ainsi que la guerre pourrait être gagnée « d’ici l’été prochain », et que l’Ukraine pourrait être admise dès le mois de juillet 2024 au sein de l’Otan.

Mais les efforts ukrainiens se sont heurtés à un réseau de fortifications long de plusieurs centaines de kilomètres, la « ligne Sourovikine », et à de vastes champs de mines antichars et antipersonnelles. Portant le nom du général russe ayant un temps supervisé les opérations militaires en Ukraine, celle-ci est composée de trois lignes de défense successives, profondes d’une trentaine de kilomètres, faites de tranchées antichars et d’abris renforcés.

Nombre d’Ukrainiens craignent que la guerre ne s’enlise durablement : « Le plus grand risque d’une guerre de tranchées d’usure est qu’elle peut durer des années et épuiser l’Etat ukrainien. »

Santé-Maladie de Parkinson : un patient français remarche

Santé-Maladie de Parkinson : un patient français remarche

Grâce à des électrodes implantées sur la moelle épinière par des chercheurs franco-suisses, un patient handicapé par la maladie de Parkinson a pu retrouver l’usage de ses jambes.

Grâce à des électrodes implantées sur la moelle épinière par des chercheurs franco-suisses, un patient handicapé par la maladie de Parkinson a pu retrouver l’usage de ses jambes.
Difficile d’imaginer qu’il y a encore deux ans, le simple fait de se promener, le pas léger, était une épreuve pour Marc Gauthier. Retrouver le plaisir de marcher, de retrouver à nouveau ses jambes, une liberté que la maladie de Parkinson avait ôtée à ce Français de 63 ans, et qu’il vient de retrouver grâce à une prouesse médicale.

Sa marche fluide, sans à-coups, sans chutes, il l’obtient grâce à une neuroprothèse, des électrodes implantées sur la moelle épinière. Et le simple fait de marcher redevient compliqué dès qu’un petit boîtier déconnecte les électrodes. Marc Gauthier, qui vit avec la maladie de Parkinson depuis 28 ans, a été opéré il y a deux ans et utilise désormais son boîtier du matin jusqu’au soir. Cette technique devrait être testée prochainement sur 6 nouveaux patients.

Fibre optique : un droit au raccordement, quand ?

Fibre optique : un droit au raccordement, quand ?

Il n’y a pas encore formellement de droit au raccordement à la fibre optique puisque certaines zones très éloignées pourraient avoir à se satisfaire du satellite ou de la 5g. Les opérateurs rechignent à se déployer très massivement dans les zones plus désertiques. Cependant les pouvoirs publics ont obtenu d’Orange l’engagement pour le raccordement d’un, 5 millions de nouveaux foyers par Orange. Surtout dans les villes secondaires.

Ce lundi soir, dans le Figaro, Jean-Noël Barrot, le ministre délégué en charge du Numérique, explique qu’Orange a pris de nouveaux engagements. L’opérateur historique va raccorder 1,5 million de nouveaux foyers dans le pays.

Dans le détail, d’ici à 2025, Orange va apporter la fibre à 1,2 million de foyers supplémentaires dans les villes moyennes et les périphéries des grandes agglomérations et 300.000 de plus dans les grands centres urbains. Cette date n’a pas été choisie au hasard : Emmanuel Macron avait promis que tous les Français disposeraient de la fibre optique à cet horizon.

Cependant à cet horizon, on sera encore loin du droit au raccordement à la fibre pour tous et comme pour le téléphone il y aura des zones blanches et où des zones mal raccordées. Une sorte de paradoxe de la mobilité de l’information car plus les zones sont éloignées et plus paradoxalement elles sont mal desservies. Or la fonction des télécoms est précisément de contracter l’espace par la gestion des communications.

Orange ne couvrira donc, à terme, selon Le Figaro, « que » 98,5% des foyers des zones moyennement denses dont il a la charge – et dont il s’était pourtant, des années plus tôt, engagé à atteindre les 100% en 2022. A ce jour, l’opérateur couvre 88% de cette zone. En outre, sa couverture des grands centres urbains va grimper de 92% à 96%. Cela signifie, en clair, que tous les foyers – et en premier lieu les plus difficiles à raccorder – n’auront vraisemblablement pas la fibre. Ils devront, en conséquence, se rabattre sur des technologies alternatives, comme le satellite et la 5G à usage fixe.

Bref, cela risque fort de faire jaser les collectivités. Beaucoup estimeront sans doute qu’avec cet accord, présenté comme une victoire par l’exécutif, le compte n’y est pas. Les débats s’annoncent déjà électriques ce mardi, où se déroule à partir du début d’après-midi, à Paris, un colloque de l’Avicca, qui rassemble les collectivités engagées dans le numérique.

A noter que ce deal entre Orange et le gouvernement va introduire un système de raccordement à la fibre sur demande, et dans les six mois, des abonnés qui le souhaitent, comme l’avait détaillé La Tribune en septembre dernier.

En contrepartie de ses engagements, Orange s’évite une sanction – et possiblement une grosse amende – pour n’avoir pas couvert en fibre l’intégralité des villes moyennes dans les temps. Le gouvernement, pour sa part, espère redonner un coup de fouet au déploiement de cette technologie, qui a beaucoup ralenti ces derniers mois. L’objectif est que les autres opérateurs – SFR, Bouygues Telecom et Free – se mettent dans la roue de l’opérateur historique sur les nouveaux raccordements. S’ils ne le font pas, ils risquent, sur le papier du moins, de perdre des parts de marché.

Face à l’Islamisme : un « désarmement » intellectuel et judiciaire de l’Occident

face à l’Islamisme : un « désarmement » intellectuel et judiciaire de l’Occident

L’Occident serait « désarmé ». Le terme est revenu en boucle, ce dimanche, dans la bouche de l’historien Georges Bensoussan et de l’avocat Thibault de Montbrial rapporte le journal Les Echos . Presque un mois après l’attaque du Hamas et alors que l’armée israélienne poursuit sa progression dans la bande de Gaza malgré des appels au cessez-le-feu, les invités du Grand Rendez-vous Europe 1 – CNews – « Les Echos » se sont inquiétés d’un aveuglement des démocraties face à la montée de l’islamisme. « La guerre de civilisation nous est imposée : l’ennemi a décidé que nous étions son ennemi […]. Nous sommes intellectuellement désarmés », a expliqué le premier. « C’est un piège tant qu’on refuse de se donner les moyens de s’en extraire. Les démocraties ont le devoir de se défendre », a renchéri le second, prônant un « sursaut ».

Selon Thibault de Montbrial, président du centre de réflexion sur la sécurité intérieure et ancien candidat malheureux aux dernières législatives sous l’étiquette des Républicains, il faut donc « être capable de dire : ça suffit ! » à une idéologie qui veut « nous détruire pour ce que nous sommes ». Et être aussi à même de « nous battre » en instaurant « une extrême sévérité politique, policière et judiciaire ». Elle doit prendre, à ses yeux, la forme d’une « immigration archicontrôlée » après « cinquante ans de politique inconséquente », et d’un élargissement de la déchéance de nationalité.

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