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Pour un référendum sur la laïcité

Pour un référendum sur la laïcité

Après le succès de la marche contre l’antisémitisme de nombreuses autres étapes sont à franchir pour réinstaller partout les valeurs républicaines et lutter contre le racisme.

L’union autour de la valeur de la laïcité pourrait être l’occasion de rappeler que le pays n’est nullement une nation multiculturelle et qu’elle peut s’honorer d’être une nation qui s’appuie sur des valeurs communes républicaines et sociétales.

Depuis déjà un moment le pouvoir en place cherche de nouveaux thèmes pouvant faire l’objet de référendum. Il y a avec la laïcité le thème fédérateur qui permettrait de recadrer les principes fondamentaux de la nation française qui dépasse tous les clivages raciaux, sociétaux ou religieux.

Ce référendum pourrait d’abord rappeler ses grands principes ensuite fixer des objectifs pour favoriser l’appropriation des valeurs françaises à l’école notamment mais pas seulement d’une façon générale dans toute la société.

Ce référendum aurait l’avantage de remettre à jour les concepts français de laïcité et de démocratie que certains ignorent par méconnaissance ou par volonté.

En tout état de cause, la marche contre l’antisémitisme de dimanche ne peut constituer qu’une étape. Elle doit être suivie d’autres pour réinstaller les valeurs fondamentales qui font de la société française une sorte d’exception.

Macron: Un président sans boussole après son initiative politique ratée de Saint-Denis

Macron: Un président sans boussole après son initiative politique ratée de Saint-Denis

L’initiative politique d’ampleur annoncé par Macron qui doit se tenir à Saint-Denis finit en eau de boudin. Du coup lundi le chef de l’État a fait part de sa colère à la fois vis-à-vis du parti des « républicains » et du parti socialiste. La pseudo grande initiative annoncée par le chef de l’État va donc se réduire essentiellement à une confrontation entre les macronistes et le « front national ». Ce n’était pas vraiment l’objectif de départ ! Un papier des « écho »s qui n’est pas un journal spécialement gauchiste évoque le flou de la politique actuelle du président.

par Par Cécile Cornudet dans « les Echos »

Après LFI, ce sont le PS puis Les Républicains qui déclinent l’invitation de vendredi. Dire non à Macron pour paraître un opposant résolu. Je suis toujours à gauche, tente de signifier le parti d’Olivier Faure, malgré ses prises de distances avec Jean-Luc Mélenchon. Je suis toujours à droite, signifie en écho celui d’Eric Ciotti, alors que la droite sénatoriale vient d’approuver le projet de loi immigration. Qui est pris peut aussi prendre, tentent les deux anciens partis de gouvernement. Mais est-ce vraiment de leur intérêt ? Rien n’est moins sûr.

Outre l’échange promis sur l’actualité internationale, tout sauf mineure en ce moment, Emmanuel Macron veut mettre sur la table un élargissement du champ du référendum aux questions de société, soit une revendication de longue date des LR qui rêvent d’une consultation sur l’immigration. Si annonce il y a, ce sera donc sans eux.

Il se dit également ouvert à un accès facilité au référendum d’initiative partagée (RIP) comme le souhaite le Parti socialiste. Là encore, si la rencontre de vendredi progresse, les socialistes ne seront pas là pour dire « c’est grâce à nous ».

Qui reste-t-il dès lors à ces « rendez-vous » d’Emmanuel Macron ? Un cénacle rétréci à Jordan Bardella (RN), Fabien Roussel (PCF), Marine Tondelier (Les Ecologistes), Hervé Marseille (Union des démocrates et indépendants) et les têtes de la majorité Stéphane Séjourné, Edouard Philippe, François Bayrou, auxquels sont associés les présidents des deux assemblées. « L’initiative politique d’ampleur », comme l’avait appelée le chef de l’Etat, est devenue riquiqui.

« Les absents ont tort », balaye l’Elysée, en espérant qu’ils changeront d’avis d’ici à vendredi. Mais les absents jettent une lumière crue sur l’initiateur des agapes. Le moment est compliqué. Le « jus » de la fin août a disparu, s’inquiète une partie de la Macronie. Au début du premier quinquennat, le président inondait ses proches d’un SMS récurrent : « Comment tu sens les choses ? ». Désormais c’est entre eux qu’ils échangent cette question : « Tu comprends ce que fait Macron ? ».

Sur le conflit Israël-Hamas (Edouard Philippe), sur son absence dans la manifestation contre l’antisémitisme, sur la suite des réformes (Bruno Le Maire), sur le devenir de la loi fin de vie (l’aile gauche), sur sa ligne en matière d’immigration, une même interrogation : où va-t-il ?

Politique–Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Politique–Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Après le succès de la marche contre l’antisémitisme de nombreuses autres étapes sont à franchir pour réinstaller partout les valeurs républicaines et lutter contre le racisme.

L’union autour de la valeur de la laïcité pourrait être l’occasion de rappeler que le pays n’est nullement une nation multiculturelle et qu’elle peut s’honorer d’être une nation qui s’appuie sur des valeurs communes républicaines et sociétales.

Depuis déjà un moment le pouvoir en place cherche de nouveaux thèmes pouvant faire l’objet de référendum. Il y a avec la laïcité le thème fédérateur qui permettrait de recadrer les principes fondamentaux de la nation française qui dépasse tous les clivages raciaux, sociétaux ou religieux.

Ce référendum pourrait d’abord rappeler ses grands principes ensuite fixer des objectifs pour favoriser l’appropriation des valeurs françaises à l’école notamment mais pas seulement d’une façon générale dans toute la société.

Ce référendum aurait l’avantage de remettre à jour les concepts français de laïcité et de démocratie que certains ignorent par méconnaissance ou par volonté.

En tout état de cause, la marche contre l’antisémitisme de dimanche ne peut constituer qu’une étape. Elle doit être suivie d’autres pour réinstaller les valeurs fondamentales qui font de la société française une sorte d’exception.

L’orthographe, un «privilège bourgeois» !!!

L’orthographe, un «privilège bourgeois» !!!

Pour certaines personnalité de gauche, l’orthographe est un terrain de lutte idéologique. Pour cela, ils proposent de supprimer les règles. Une manière finalement de s’aligner aussi sur la nouvelle orthographe utilisée dans les SMS et autres mails et surtout sur les réseaux sociaux. Bref de substituer le langage parlé à la règle écrite.

Ce serait le remède miracle pour régler le problème du très faible niveau de maîtrise de la langue.

Selon le ministre de l’éducation nationale lui-même qui s’appuie sur une étude, les résultats des élèves de 4e «ne sont pas satisfaisants et sont même plutôt inquiétants. Un peu plus de la moitié des élèves ne lisent pas convenablement et en mathématiques, plus de la moitié ne maîtrisent pas la résolution de problèmes et la géométrie».

D’après une étude du ministère concernant les CP, CE1, CM1, sixième et quatrième sur des compétences en français et en maths.

Pour contrer cet affaissement, le ministre souhaite «des groupes de niveau en français et en mathématiques. Bref, d’une certaine manière la remise en cause du collège unique. La taille du groupe étant réduite pour les élèves les plus en difficulté», a-t-il évoqué, tout en promettant annoncer «des mesures fortes début décembre sur le collège, pour une entrée en vigueur dès la rentrée prochaine». Peu de temps après son arrivée à la tête de ce ministère, Gabriel Attal avait souhaité «mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux» en annonçant deux heures consacrées chaque jour à la lecture au CP, «au moins un texte écrit» chaque semaine pour les élèves de CM2.

Tarification Electricité : un prix « autour de 70 euros » du MWh

Tarification Electricité : un prix « autour de 70 euros » du MWh

Après de longs mois de négociations, l’Etat et EDF sont parvenus à un accord garantissant le prix de l’électricité nucléaire moyen « autour de 70 euros » le mégawattheure, a annoncé, mardi 14 novembre, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. Un accord déjà contesté par le grand patronat qui s’attend déjà à des hausses et critique la complexité du système. Mais un accord qui permet quand même de se désengager du mécanisme européen de fixation des prix de l’électricité en fonction de ceux du gaz et qui revient sur la vente à perte par EDF d’électricité à des organisations intermédiaires souvent parasites . L’objectif est aussi et peut-être surtout de donner les moyens financiers à EDF pour son redressement et les énormes investissements à venir.

L’accord fixe donc un niveau de prix moyen autour de 70 euros le MWh pour l’électricité nucléaire, à partir de 2026 et pour 15 ans. Dans ce mécanisme, les éventuels revenus supplémentaires engrangés par EDF en cas de dérapage des prix sur le marché, seront reversés pour partie aux consommateurs.

Cet accord, a promis Bruno Le Maire, permettra au consommateur une « protection permanente » sur les prix de l’électricité, aux entreprises de préserver leurs « atouts de compétitivité », et à EDF de « garantir le financement de ses investissements futurs, en particulier dans les nouveaux réacteurs nucléaires ».

« Une bonne négociation est une négociation où tout le monde est satisfait du résultat final. Je pense que c’est le cas », s’est félicité, ce matin, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, lors d’une conférence de presse présentant l’accord entre EDF et l’exécutif sur la nouvelle régulation encadrant le prix de l’électricité nucléaire.

Cet accord intervient après de longs mois de négociations sous haute tension entre l’électricien historique et le gouvernement, alors que le mécanisme actuel de l’Arenh, qui contraint EDF à vendre une grande partie de son électricité nucléaire à prix cassé (42 euros du mégawattheure), va s’arrêter fin 2025.

La déclaration du locataire de Bercy a de quoi faire grincer des dents Frank Roubanovitch, le président de la CLEEE, une association d’entreprises grandes consommatrices d’énergie issues de secteurs variés, allant de l’industrie métallurgique à l’agroalimentaire, en passant par les semi-conducteurs, l’automobile, les télécoms ou encore les grands transporteurs et l’hôtellerie. Loin d’être satisfaite par cet accord, la CLEEE dénonce, au contraire, « un grand pas en arrière pour les entreprises françaises ».

« EDF est une entreprise nationalisée », mais « EDF doit être rentable, nous ne sommes pas en Union soviétique », a souligné le ministre, qui se refusait à voir le groupe vendre son électricité à « prix cassé ».

Cet accord s’inscrit dans la continuité d’un accord sur la réforme du marché européen de l’électricité, « qui vise à déconnecter le prix de l’électricité du prix des énergies fossiles, notamment celui du gaz », a expliqué la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

Dans le mécanisme actuel, depuis 2012, EDF était contraint de vendre une partie de son électricité au prix cassé de 42 euros le MWh à ses concurrents fournisseurs alternatifs, qui devaient le répercuter sur les factures des consommateurs finaux. Or, EDF a toujours considéré que ce système le privait de revenus, son ancien PDG Jean-Bernard Lévy le qualifiant même de « poison ». Alors qu’une partie de la production nucléaire était exposée à la volatilité des marchés, le nouveau cadre couvrira l’intégralité de cette production.

Concrètement, cette nouvelle organisation reposera sur « un mécanisme de plafonnement des prix pour protéger les consommateurs », qui sera activé « dès lors que les prix d’EDF seraient significativement supérieurs au prix d’équilibre moyen de 70 euros le MWh », a expliqué la ministre de la Transition énergétique. Dès que le prix moyen dépassera les 78 à 80 euros le MWh, 50% des revenus supplémentaires engrangés par EDF au-delà de ce seuil iront « à la collectivité », donc aux consommateurs. Et si le prix moyen dépasse 110 euros, la captation de ces revenus excédentaires sera de 90%.

Le système du tarif réglementé de vente de l’électricité pour les particuliers et les petites entreprises sera « étendu » à toutes les Très petites entreprises (TPE), a annoncé mardi le ministre de l’Economie et des Finances.

« Toutes les entreprises de moins de dix personnes et de moins de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires auront droit à un tarif régulé, quel que soit leur niveau de consommation électrique. Il n’y aura donc plus de seuil à 36 kilovoltampères (kVA) », a indiqué le ministre. Jusqu’ici, les TPE les plus consommatrices d’énergie – comme dans le secteur des artisans-boulangers – qui étaient alimentées pour une puissance supérieure à 36 kVA n’avaient pas accès à ce tarif.

Système éducatif en France : un des pires de l’OCDE

Système éducatif en France : un des pires de l’OCDE

Notre système éducatif est l’un des pires de l’OCDE en matière de discrimination, ce qui nous laisse une belle marge de progression. Lutter contre la ségrégation scolaire est devenu un enjeu pour les pays développés. Selon une étude récente, 40 % de la croissance américaine par habitant entre 1960 et 2010 s’explique par un meilleur accès aux métiers qualifiés : près de 94 % des juristes et doctorants étaient en début de période des hommes blancs, ils n’étaient plus que 62 % en 2010. Résultat d’une baisse de la discrimination à l’embauche, d’une réduction des inégalités d’accès à l’éducation, d’un moindre déterminisme social.

Par Frederic Cherbonnier (professeur à Sciences Po Toulouse et chercheur à Toulouse School of Economics)
dans Les Echos

Selon l’économiste R. J. Gordon, le système éducatif américain atteint ses limites et ne progresse plus en ce sens, ce qui va peser durablement sur la croissance.

En France, avec un peu de cynisme, cet argument peut être renversé : notre système éducatif est l’un des pires de l’OCDE en matière de discrimination, ce qui nous laisse une belle marge de progression.

Le problème ne réside pas dans des discriminations de genre, ou à l’encontre des personnes à ascendance migratoire, mais dans le retard des élèves issus d’un milieu défavorisé : la France est l’un des pays de l’OCDE où le lien entre statut socio-économique et performance est le plus fort.

La réponse à ce problème est loin d’être évidente. Parmi les questions qu’il soulève, comment répartir les élèves à travers les établissements scolaires et en leur sein ? Faut-il les rassembler par niveau pour mieux adapter la pédagogie ou au contraire les mélanger de façon à permettre une forme d’émulation.

Des approches opposées sont mises en place à travers le monde. En particulier, certains districts londoniens pratiquent le système du « banding » visant à obtenir dans chaque établissement la même proportion de bons et mauvais élèves.

En revanche, au sein des établissements, la plupart des pays anglo-saxons pratiquent le système du « tracking » consistant à répartir les élèves par classes de niveau.

Une crainte légitime est que cela ne pénalise les élèves issus de catégories modestes. Mais aucune étude n’apporte de réponse claire. Tout au plus sait-on que répartir tôt les élèves par filières de formation plus ou moins professionnelle aggrave les inégalités.

En revanche les répartir par niveau au sein d’un même établissement pourrait bénéficier à tous les élèves, y compris les plus faibles, d’après une étude reposant sur des données américaines.

En France, la carte scolaire a longtemps pénalisé les catégories modestes et induit une stratification sociale et spatiale, avec des prix du logement plus élevés pour les habitations proches de lycées et collèges réputés.

La procédure Affelnet mise en place à la fin des années 2000 utilisait principalement la proximité géographique et les résultats scolaires pour répartir les élèves.

Gabriel Attal met l’accent sur les savoirs fondamentaux et la laïcité

La réforme engagée depuis 2021 à Paris accorde aux élèves issus d’un collège défavorisé un bonus social pour leur permettre d’intégrer un meilleur lycée. Les évaluations de cette réforme montrent une baisse de la ségrégation sociale au sein des lycées publics .

Mais l’affectation tiendrait peu compte du niveau scolaire et pénaliserait les élèves situés dans les bons collèges (qui par définition ne bénéficient pas du bonus social), ce qui risque de pousser plus de familles aisées à se tourner vers le privé, induisant encore davantage de ségrégation scolaire.

Le gouvernement doit éviter que les effets de cette réforme soient aussi contreproductifs, et aller plus loin en renforçant les ressources sur les établissements défavorisés sans faire l’impasse sur la question de l’enseignement privé.

1.Hsieh, C. T., Hurst, E., Jones, C. I., & Klenow, P. J. (2019). The allocation of talent and us economic growth. Econometrica, 87 (5), 1439-1474.

2.The demise of US economic growth : restatement, rebuttal, and reflections. Gordon R.J. NBER 2014

3.Schleicher, A. (2019). PISA 2018: Insights and interpretations. oecd Publishing.

4.Figlio, D. N., & Page, M. E. (2002). School choice and the distributional effects of ability tracking : does separation increase inequality ?. Journal of Urban Economics, 51 (3), 497-514.

5.Charousset P., Fack G., Grenet J. (2022). « La réforme d’Affelnet-Seconde GT à Paris : premiers éléments de bilan et d’analyse », Comité de suivi d’Affelnet-Seconde, Académie de Paris.

Société et Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Société et Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Après le succès de la marche contre l’antisémitisme de nombreuses autres étapes sont à franchir pour réinstaller partout les valeurs républicaines et lutter contre le racisme.

L’union autour de la valeur de la laïcité pourrait être l’occasion de rappeler que le pays n’est nullement une nation multiculturelle et qu’elle peut s’honorer d’être une nation qui s’appuie sur des valeurs communes républicaines et sociétales.

Depuis déjà un moment le pouvoir en place cherche de nouveaux thèmes pouvant faire l’objet de référendum. Il y a avec la laïcité le thème fédérateur qui permettrait de recadrer les principes fondamentaux de la nation française qui dépasse tous les clivages raciaux, sociétaux ou religieux.

Ce référendum pourrait d’abord rappeler ses grands principes ensuite fixer des objectifs pour favoriser l’appropriation des valeurs françaises à l’école notamment mais pas seulement d’une façon générale dans toute la société.

Ce référendum aurait l’avantage de remettre à jour les concepts français de laïcité et de démocratie que certains ignorent par méconnaissance ou par volonté.

En tout état de cause, la marche contre l’antisémitisme de dimanche ne peut constituer qu’une étape. Elle doit être suivie d’autres pour réinstaller les valeurs fondamentales qui font de la société française une sorte d’exception.

Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Après le succès de la marche contre l’antisémitisme de nombreuses autres étapes sont à franchir pour réinstaller partout les valeurs républicaines et lutter contre le racisme.

L’union autour de la valeur de la laïcité pourrait être l’occasion de rappeler que le pays n’est nullement une nation multiculturelle et qu’elle peut s’honorer d’être une nation qui s’appuie sur des valeurs communes républicaines et sociétales.

Depuis déjà un moment le pouvoir en place cherche de nouveaux thèmes pouvant faire l’objet de référendum. Il y a avec la laïcité le thème fédérateur qui permettrait de recadrer les principes fondamentaux de la nation française qui dépasse tous les clivages raciaux, sociétaux ou religieux.

Ce référendum pourrait d’abord rappeler ses grands principes ensuite fixer des objectifs pour favoriser l’appropriation des valeurs françaises à l’école notamment mais pas seulement d’une façon générale dans toute la société.

Ce référendum aurait l’avantage de remettre à jour les concepts français de laïcité et de démocratie que certains ignorent par méconnaissance ou par volonté.

En tout état de cause, la marche contre l’antisémitisme de dimanche ne peut constituer qu’une étape. Elle doit être suivie d’autres pour réinstaller les valeurs fondamentales qui font de la société française une sorte d’exception.

Encore un policier blessé après refus d’obtempérer

Encore un policier blessé après refus d’obtempérer

Encore une agression depoliciers qui témoigne du rapport délétère de certains à la loi et à ceux qui la font respecter. Les faits se sont produits dans la nuit du samedi 11 novembre au dimanche 12 novembre, vers 00h40, sur un parking dans le quartier de Rosendaël à Dunkerque, a appris BFM Grand Lille, auprès d’une source municipale. Un véhicule, roulant de façon excessive, est repéré par les forces de l’ordre à plusieurs reprises. Les policiers décident donc d’intervenir pour contrôler le conducteur, ce dernier engage une manœuvre. Un policier municipal fait, à plusieurs reprises, usage de son arme en tirant sur le véhicule. Dans sa fuite, la voiture percute deux fois l’un des policiers municipaux. Il souffre de côtes cassées et de contusions, selon une source policière à BFMTV.

Le policier qui a fait usage de son arme a été soigné pour des acouphènes.

« Toutes mes pensées vont au policier municipal de Dunkerque grièvement blessé cette nuit, après un refus d’obtempérer. Les moyens de la police nationale sont mobilisés pour retrouver le chauffard », écrit-il, sur X (anciennement Twitter).

Le ministre de l’Intérieur indique que « les moyens de la police nationale sont mobilisés pour retrouver le chauffard ».

Appel un cessez-le-feu immédiat à Gaza : Macron rétropédale encore

Appel un cessez-le-feu immédiat à Gaza : Macron rétropédale encore

La prise de position de Macron diffusée dans la presse britannique vendredi aura beaucoup surpris dans le monde diplomatique. Cela signifie en effet la fin des combats à Gaza et au-delà à terme le retrait des forces israéliennes. Une position d’autant plus curieuse que Macron dès le début du conflit avait au contraire proposé une alliance guerrière de tous les pays volontaires contre le hamas. Progressivement, il a changé sa position en hésitant presque chaque jour au point d’ailleurs de s’interroger presque quotidiennement la semaine dernière sur sa participation ou non à la grande marche contre l’antisémitisme en France.

Finalement, il s’est encore trompé car cette marche a été un succès et son absence a été remarquée voir critiquée. Cela d’autant plus que son interview à la presse britannique était de nature à entretenir la plus grande confusion sur la position de la France.

Pour preuve d’ailleurs, le chancelier allemand a cru bon de prendre nettement position contre ce cessez-le-feu immédiat tout en souhaitant des couloirs humanitaires.

Preuve encore de la confusion créée par la déclaration de Macron à la presse britannique l’Élysée a cru bon de clarifier ce faux pas. Le chef d’État israélien a indiqué avoir reçu un appel du président français afin de préciser ses propos exhortant «Israël à cesser» les bombardements tuant des civils à Gaza, en référence à une interview à la BBC diffusée vendredi.

Le président français Emmanuel Macron a dit, dans un entretien avec son homologue israélien, qu’il n’«accusait pas Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils» à Gaza, en référence à des propos tenus lors d’une interview à la BBC, a indiqué dimanche la présidence israélienne. Le chef d’État israélien Isaac Herzog a salué cet entretien téléphonique qui a permis à Emmanuel Macron de «clarifier» ses propos, selon un communiqué des services du président israélien.

«Le président Macron aurait maintenant clairement indiqué qu’il n’avait pas l’intention d’accuser Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils innocents dans le cadre de la campagne contre l’organisation terroriste Hamas», a indiqué la présidence israélienne.

«Il a également souligné qu’il soutenait sans équivoque le droit et le devoir d’Israël à se défendre et a exprimé son soutien à la guerre menée par Israël contre le Hamas», selon la même source. Les propos d’Emmanuel Macron «ont causé beaucoup de confusion dans les chancelleries

Manifs samedi des Insoumis pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

Manifs samedi des Insoumis pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

A
à l’initiative des Insoumis et de Mélenchon, une manifestation à Paris a réuni seulement quelques milliers de manifestants contre la guerre entre Israël et le Hamas. Une initiative des Insoumis appuyer par d’autres organisations gauchistes.

Une initiative qui évidemment peut se comprendre si elle ne met pas tout dans le même sac et reconnaît la responsabilité première du Hamas vis-à-vis des massacres commis en Israël. Des violences qui pour autant ne justifient pas d’autres violences contre des civils palestiniens.

Reste qu’une manifestation réduite à l’appel des Insoumis et de quelques gauchistes ne suffit pas à créer le soutien à la hauteur de l’enjeu. D’une certaine manière, l’isolement des Insoumis mêmes appuyé par quelques organisations gauchistes dessert la cause en montrant le faible soutien de la France.

Une manifestation bien sûr avec un objectif politique à savoir se distinguer de la grande marche contre l’antisémitisme de dimanche. Objectif encore raté et qui va contribuer au processus de suicide de Mélenchon.

A Paris, plusieurs milliers de manifestants « contre la guerre » entre Israël et le Hamas, à la veille de la grande marche contre l’antisémitisme.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi 11 novembre à Paris, pour demander un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de plusieurs mouvements de gauche et de La France insoumise.

Des cortèges ont défilé à Rennes, à Nice et à Paris où une « marche contre la guerre » était organisée à l’appel d’un collectif d’ONG, de mouvements de gauche et de La France insoumise entre la place de la République et la place de la Nation.

Contrairement à Macron, Olaf Scholz contre un cessez-le-feu «immédiat»

Contrairement à Macron, Olaf Scholz contre un cessez-le-feu «immédiat»


L’Allemagne a sans doute encore été surprise par les changements brutaux de stratégie diplomatique de Macron. Ce dernier a évolué entre des positions extrêmes. Il a d’abord voulu une alliance internationale contre le Hamas, alliance de guerre nécessairement. Progressivement devant les protestations tant dans les pays occidentaux que dans les pays musulmans, il a changé de position pour vendredi se prononcer dans la presse britannique pour un cessez-le-feu immédiat. Sur la tendance Macron pourrait bien se rallier au retrait des troupes d’Israël à Gaza.

Ces changements de direction politique ont encore surpris en Europe et particulièrement en Allemagne. Et pour contrebalancer la curieuse prise de position de Macron, le chancelier allemand a pris le risque, lui, de s’opposer à ce cessez-le-feu immédiat tout en soutenant la proposition de couloirs et de poses humanitaires.

Le chancelier allemand s’est donc dit dimanche opposé à un cessez-le-feu «immédiat» dans la bande de Gaza, alors que les appels en ce sens se multiplient dans le monde à la suite des bombardements de l’armée israélienne.

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«J’admets volontiers que je ne pense pas que les appels à un cessez-le-feu immédiat ou à une longue pause – ce qui reviendrait quasiment au même – soient justes, car cela signifierait au bout du compte qu’Israël laisse au Hamas la possibilité de récupérer et de se procurer de nouveaux missiles», a déclaré Olaf Scholz lors d’un débat organisé par un quotidien régional allemand, Heilbronner Stimme. Il a en revanche plaidé pour des «pauses humanitaires».

Le chancelier allemand prend le contrepied de nombreux pays arabes et du président turc, qu’il doit recevoir la semaine prochaine à Berlin.

Recep Tayyip Erdogan a jugé dimanche «vital pour nous d’obtenir un cessez-le-feu» et exhorté «l’Occident» à faire pression en ce sens sur Israël. Olaf Scholz se démarque aussi d’Emmanuel Macron, qui a exhorté vendredi Israël à mettre fin à ses bombardements pour épargner les civils à Gaza et qui entend «œuvrer» en vue d’un cessez-le-feu pour «protéger tous les civils qui n’ont rien à voir avec les terroristes».

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Manifs pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

Manifs pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

A
à l’initiative des Insoumis et de Mélenchon, une manifestation à Paris a réuni seulement quelques milliers de manifestants contre la guerre entre Israël et le Hamas. Une initiative des Insoumis appuyer par d’autres organisations gauchistes.

Une initiative qui évidemment peut se comprendre si elle ne met pas tout dans le même sac et reconnaît la responsabilité première du Hamas vis-à-vis des massacres commis en Israël. Des violences qui pour autant ne justifient pas d’autres violences contre des civils palestiniens.

Reste qu’une manifestation réduite à l’appel des Insoumis et de quelques gauchistes ne suffit pas à créer le soutien à la hauteur de l’enjeu. D’une certaine manière, l’isolement des Insoumis mêmes appuyé par quelques organisations gauchistes dessert la cause en montrant le faible soutien de la France.

Une manifestation bien sûr avec un objectif politique à savoir se distinguer de la grande marche contre l’antisémitisme de dimanche. Objectif encore raté et qui va contribuer au processus de suicide de Mélenchon.

A Paris, plusieurs milliers de manifestants « contre la guerre » entre Israël et le Hamas, à la veille de la grande marche contre l’antisémitisme.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi 11 novembre à Paris, pour demander un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de plusieurs mouvements de gauche et de La France insoumise.

Des cortèges ont défilé à Rennes, à Nice et à Paris où une « marche contre la guerre » était organisée à l’appel d’un collectif d’ONG, de mouvements de gauche et de La France insoumise entre la place de la République et la place de la Nation.

Politique-Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Politique-Guerre en Ukraine : vers un statu quo qui pourrait durer longtemps

Après des mois et des mois de lutte, le conflit entre l’Ukraine et la Russie semble être gelé car les positions des uns et des autres n’avancent plus guère. En cause notamment les moyens accordés au compte-gouttes par l’Occident et des insuffisances en particulier en matière de protection aérienne, d’artillerie et d’aviation. La Russie de son côté renforce en permanence sa politique de défense et met une grande partie de ses moyens financiers au service de la guerre. Il y a aussi l’opinion publique internationale qui commence à douter de la possibilité de victoire de l’Ukraine. Le conflit pourrait donc s’installer dans la durée sur les positions actuelles. Les seules avancées envisageables aujourd’hui concernent le plan diplomatique avec l’étude du rattachement de l’Ukraine à l’union européenne, aussi son adhésion à l’OTAN.

Le commandant en chef des Forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, a reconnu qu’il n’y aurait « probablement pas de percée profonde », et que la contre-offensive était désormais « dans une impasse ».

Malgré les pertes en hommes et en matériel infligées aux Russes, la tactique employée par les Ukrainiens n’a pas mené à l’effondrement escompté des lignes russes : « C’était mon erreur, explique Valeri Zaloujny. La Russie a eu au moins 150.000 morts. Dans n’importe quel autre pays, de telles pertes auraient mis fin à la guerre. »

Les récents développements sur la ligne de front, et les déclarations de l’état-major ukrainien, offrent un contraste saisissant avec l’optimisme affiché au début de la contre-offensive : en juillet dernier, l’ancien ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov, estimait ainsi que la guerre pourrait être gagnée « d’ici l’été prochain », et que l’Ukraine pourrait être admise dès le mois de juillet 2024 au sein de l’Otan.

Mais les efforts ukrainiens se sont heurtés à un réseau de fortifications long de plusieurs centaines de kilomètres, la « ligne Sourovikine », et à de vastes champs de mines antichars et antipersonnelles. Portant le nom du général russe ayant un temps supervisé les opérations militaires en Ukraine, celle-ci est composée de trois lignes de défense successives, profondes d’une trentaine de kilomètres, faites de tranchées antichars et d’abris renforcés.

Nombre d’Ukrainiens craignent que la guerre ne s’enlise durablement : « Le plus grand risque d’une guerre de tranchées d’usure est qu’elle peut durer des années et épuiser l’Etat ukrainien. »

Antisémitisme–Un moldave proche de la Russie commanditaire présumé des étoiles de David à Paris

Antisémitisme–Un moldave proche de la Russie commanditaire présumé des étoiles de David à Paris


Le 27 octobre, un couple composé d’un homme et d’une femme moldaves en situation irrégulière avait été interpellé, en flagrant délit, dans le 10e arrondissement de Paris. En garde à vue, ils ont expliqué avoir été rémunéré et avoir agi à la demande d’un tiers. Le commanditaire présumé des étoiles de David bleues taguées à Paris et en région parisienne fin octobre a été identifié par les enquêteurs. Il s’agi est un homme d’affaires moldave du nom d’Anatoli Prizenko, qui avait pour seul but d’inspirer et de « soutenir » les juifs d’Europe, selon les justifications qu’il a avancées à BFMTV.

Mais L’enquête a été confiée à un juge d’instruction. « Il y a beaucoup d’éléments troublants dans ce dossier qui ramènent vers la piste d’un tiers extérieur, en lien avec des intérêts russes »

Selon Anatoli Prizenko, il n’y avait « que deux » taggueurs, payés. « La somme n’était pas très élevée, a-t-il ajouté. Toutes les informations du financement vont être données pendant notre conférence de presse. Il n’y a aucun secret, ce n’est vraiment pas une très grosse somme. »

D’autres auteurs sont encore recherchés, puisqu’une soixantaine d’étoiles ont été découvertes le 31 octobre dans le 14e arrondissement de Paris, ainsi que d’autres en Île-de-France, à Saint-Denis et Saint-Ouen notamment, sur des murs de lieux de vie ou de bâtiments professionnels de la communauté juive, mais aussi sur d’autres bâtiments n’ayant aucun lien avec la religion.

Toutes ces étoiles ont été faites dans la nuit du 30 au 31 octobre, et il apparaît « qu’une même équipe a pu faire ces différents marquages au cours d’un seul périple », a indiqué le parquet de Paris à BFMTV. Un deuxième couple ayant opéré cette nuit-là en Seine-Saint-Denis et dans les Hauts-de-Seine a été identifié, et ce en présence d’une troisième personne qui a photographié ces dégradations. Ce deuxième couple a quitté le territoire français.

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