Foot OL: un réveil face à l ‘Olympiakos ?
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Foot OL: un réveil face à l ‘Olympiakos ?
Liban : La France et les États-Unis pour un cessez-le-feu temporaire
La France et les Etats-Unis s’efforcent de parvenir à un cessez-le-feu temporaire de 21 jours entre le Hezbollah libanais et Israël afin de permettre la tenue de négociations, a annoncé mercredi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Notons que l’association de la France aux États-Unis rend la démarche plus efficace dans la mesure où la France est relativement marginalisée actuellement dans les conflits du Moyen-Orient
« Une solution diplomatique est possible. Ces derniers jours, nous avons travaillé avec nos partenaires américains à une plateforme de cessez-le-feu temporaire de 21 jours pour permettre des négociations », a-t-il dit devant le Conseil de sécurité de l’Onu.
Jean-Noël Barrot a indiqué que le plan serait rendu public prochainement.
« Nous comptons sur les deux parties pour l’accepter sans délai afin de protéger les populations civiles et de permettre le début des négociations diplomatique », a-t-il déclaré.
«L’ensemble des petites lignes qui sont soit fermées soit en passe de l’être sont rarement électrifiées. Donc on a fait le pari d’un véhicule qui embarque une batterie, proche d’une batterie de bus en quelque sorte, et qui donc permet de ne pas réinvestir sur des infrastructures coûteuses que sont les caténaires», a expliqué à l’AFP Marie-José Navarre, vice-présidente de Lohr, fabricant du train. Sa taille réduite de 14 mètres, soit l’équivalent d’un bus, et son poids de seulement 20 tonnes rendent donc Draisy «particulièrement adapté aux petites lignes», aujourd’hui desservie par des machines de 47 tonnes.
Derrière Draisy se cache l’ambition d’offrir «une véritable alternative à la voiture individuelle» dans les territoires ruraux. Avec lui, le groupe SNCF, Lohr, et leurs trois partenaires (GCK Battery, Stations-e et l’Institut de Recherche Technologique Railenium) ambitionnent de relancer l’attractivité des petites lignes. Celles-ci ayant été «longtemps sacrifiées et les plus grandes victimes de la vétusté du réseau et du sous-investissement historique dans son renouvellement», comme décrit dans un rapport sénatorial au vitriol paru en 2023. Les rapporteurs ajoutaient même : «Ces lignes de dessertes fines du territoire relèvent d’une mission de service public qui doit être assumée financièrement par l’État et les régions». (info du Figaro)
Un projet intéressant mais qui ne pose pas la totalité des conditions d’exploitation et de leur coût notamment comparé à l’utilisation d’un car électrique lui aussi.
OQTF: Un taux de retour de 6 % seulement
Le terrible crime de Taha O., suspecté du meurtre de Philippine dans le bois de Boulogne repose évidemment la question du retour des OQTF. Et cela y compris et quand ils sont récidivistes. Ainsi par exemple en seulement 6 % des OQTF ont fait l’objet d’un renvoi effectif dans leur pays d’origine. En cause le faite que ces pays d’origine dans beaucoup de cas n’acceptent pas de reprendre leurs nationaux sans compensation politique et financière.
Ce taux de retour dépend des pays : certains sont coopératifs et d’autres le sont vraiment très peu, notamment au Maghreb. Selon un rapport parlementaire, ces dernières années, le Maroc et l’Algérie ont accepté la moitié seulement des demandes françaises pour un laissez-passer consulaire, et à peine un tiers de réponse favorable pour la Tunisie.
C’est d’ailleurs pour cette raison que la France avait engagé en 2021 un bras de fer avec l’Algérie et avait délivré moins de visas pour obtenir plus de laissez-passer consulaires.
Vis-à-vis des instances européennes, la France a obtenu un report de délai pour la présentation du budget à l’Europe du 20 septembre au 20 octobre.
Un gouvernement de concubinage ?
Le gouvernement Barnier est un gouvernement de concubinage estime dans Le Figaro Stéphane Rozès, le politologue, président de Cap, ancien DG de l’institut de sondage CSA. Le gouvernement de Michel Barnier, fruit du front républicain bâti entre les deux tours des législatives, ne reflète pas la photographie politique du pays, analyse le politologue Stéphane Rozès. Selon lui, tout l’enjeu pour le premier ministre est d’éviter de coaliser ensemble les oppositions NFP et RN.
Au vu de la composition du nouveau gouvernement, avec nombre de ministres issus des rangs macronistes, peut-on vraiment parler de « cohabitation » ?
Stéphane ROZÈS. – Lors des trois précédentes cohabitations, la légitimité du Parlement élu s’imposait naturellement parce qu’il y avait une majorité absolue.
La situation actuelle est très différente. Le Parlement résultant de la constitution d’un front républicain anti-RN a engendré trois blocs idéologiques : le NFP, le RN et le gouvernement Barnier. Celui-ci représente le troisième bloc, un mélange entre la droite LR et l’ex-majorité présidentielle.
Ce n’est ni un gouvernement de cohabitation, ni un remaniement gouvernemental, c’est un gouvernement minoritaire, un gouvernement de concubinage ….
Foot Ligue 1 PSG: déjà un coup de mou contre Reims
Après le coup de mou enregistré en ligue des champions et une difficile victoire face à Gerone (1 à 0), nouveau coup de mou du club parisien face à Reims avec un match nul (1–1).
Bref une histoire qui se répète inlassablement au fil des saisons et qui se caractérise par un manque de régularité et d’engagement surtout au plan européen mais pas seulement.
Avec treize points, le PSG reste en tête de Ligue 1 mais pourrait être rejoint par l’OM et Monaco, dimanche. Cinquième, Reims poursuit son bon début de saison avec huit points.
Un gouvernement de seconds couteaux
Un gouvernement pléthorique de 38 ministres dont la composition a nécessité un savant dosage des orientations politiques et des susceptibilités. Hormis Retailleau , et encore, ce gouvernement est surtout composé de responsables de second voire de troisième niveau politique , une sorte de gouvernement de seconds couteaux pour ne pas effrayer d’entrer les trois grandes tendances qui dominent à l’Assemblée nationale ( et rassurer Macron). Un gouvernement qui n’est évidemment pas représentatif du résultat des législatives puisque ni le rassemblement national, ni le Front de gauche ne sont associés d’une manière ou d’une autre. Une exception toutefois Didier Migaud, autrefois socialiste surtout spécialiste de l’économie et qu’on envoie à la justice !
Ce n’est pas non plus un gouvernement d’experts. Certains connaissent les dossiers, d’autres un peu, d’autres pas du tout. Mais c’est la conséquence d’un dosage davantage de tendances politiques que de capacités d’expertise.
Évidemment la question la plus immédiate qui se pose est celle de savoir si ce gouvernement va résister ou non à l’examen du budget notamment avec le risque éventuel d’une motion de censure en cas de très fortes divergences.
Un gouvernement….sans nom
À nouvelle conjoncture économique, nouvelle procédure pour constituer un gouvernement. Mais pour l’instant Michel Barnier s’est contenté d’indiquer que le futur gouvernement respectera le savant dosage politique avec 38 ministres. Restera à préciser les noms qui vraisemblablement font toujours l’objet de négociations avec Macron et les formations politiques parties prenantes.
Certes on a un peu avancé mais il faudra attendre au moins dimanche pour connaître notamment l’attribution des portefeuilles surtout les plus stratégiques comme l’économie, l’intérieur ou encore la justice. Il n’est pas du tout certain qu’on retrouve les plus qualifiés aux commandes des ministères. Il s’agirait plutôt de trouver ceux qui rencontreront le moins d’opposition si de la part de tous les partis à l’Assemblée nationale. Bref sans doute un gouvernement assez inodore et surtout baroque sans grand leader susceptible de concurrencer les autres prétendants à la prochaine élection présidentielle.
Une rencontre s’est déroulée entre le premier ministre et le président de la république sur le principe même d’un gouvernement de 38 ministres mais visiblement sans accord encore définitif concernant les titulaires des portefeuilles ministériels.
De toute manière un gouvernement qui paraît très provisoire et qui aura même des difficultés à résister à l’examen du budget notamment sur la question de l’évolution de la fiscalité.
Encore un policier fauché par un trafiquant de drogue
Un policier municipal a été violemment percuté au Chesnay, dans les Yvelines, ce mercredi soir, par un automobiliste refusant d’obtempérer, a appris Le Figaro de source policière. L’agent a été transporté en urgence relative à l’hôpital, et le suspect qui transportait de la drogue a été interpellé quelques minutes plus tard.
Le suspect, qui a été placé en garde à vue, circulait à bord d’une voiture de location volée. Celle-ci embarquait une «grande quantité» de sacs remplis de stupéfiants, nous indique-t-on. Âgé d’une vingtaine d’années, le fuyard aurait par ailleurs manqué de renverser un cycliste dans sa fuite.
Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo du choc a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part des syndicats policiers. Fabien Vanhemelryck, du syndicat Alliance Police, a dénoncé les refus d’obtempérer, «un fléau insupportable qui blesse et tue chaque jour». Le ministre démissionnaire de l’Intérieur Gérald Darmanin a adressé son «soutien indéfectible aux forces de l’ordre».
L’étude recèle cependant un paradoxe. 64% des Français pensent qu’en choisissant de nommer Michel Barnier comme Premier ministre, Emmanuel Macron « n’a pas tenu compte du résultat des élections législatives », ils sont même 38% à penser qu’il n’en a « pas du tout » tenu compte.
L’Europe en tant qu’entité économique suit une trajectoire stagnante, constitutive d’un déclassement par rapport aux Etats-Unis et à la Chine. Le décalage en termes de PIB par habitant entre les Etats-Unis et l’Union Européenne qui était de 15% en 2015 est passé à 30%. Cette chute spectaculaire s’explique essentiellement par la faible croissance de la productivité en Europe. Cette performance médiocre est un symptôme de problèmes structurels que le rapport cherche à identifier pour proposer des remèdes. En premier lieu, le rapport pointe la faiblesse du rythme de l’innovation en Europe.
En second lieu, les coûts de l’énergie bien plus élevés qu’aux Etats-Unis et en Chine, et en augmentation dans le contexte d’accélération de la transition énergétique. En dernier lieu, la fragmentation du marché européen pour les biens, services et capitaux. Le rapport replace avec justesse ces difficultés européennes dans un contexte géopolitique de fortes mutations où les relations internationales se dégradent et remettent en cause les certitudes de paix et de prospérité commune de l’ancien ordre mondial. Il souligne la forte dépendance de l’UE par rapport à la Chine dans de nombreux approvisionnements critiques. Il s’inquiète de la faiblesse de la base industrielle de défense. Il rappelle enfin les lourdeurs bureaucratiques de l’UE.
Ces intertitres résument les principales sections du texte, en commençant par la présentation du problème, suivie d’une critique des solutions proposées, et se terminant par une analyse des aspects négligés dans le rapport.
« Les dirigeants et les décideurs politiques devraient s’engager avec tous les acteurs au sein de leurs sociétés respectives à définir des objectifs et des actions pour la transformation de l’économie européenne. »
Ce genre de phrase laisse pantois et découragé lorsque l’on recherche des vraies solutions.
Les remèdes proposés sont beaucoup plus dans l’air du temps, en ce qu’ils ressemblent à une imitation superficielle de ce que les auteurs croient avoir compris de ce qui se fait en Chine et aux Etats-Unis, à savoir protectionnisme et politique industrielle. On conçoit aisément qu’un épais système bureaucratique comme l’UE est devenu, frétille à l’idée de déployer des solutions bureaucratiques. Quel rêve ces listes interminables de tarifs douaniers à pratiquer et de subventions à distribuer en fonction de règles byzantines variables. Quel délice que ces milliers de milliards d’euros à dépenser, ces dettes à émettre et cette monnaie illimitée à imprimer.
L’aspect superficiel vient bien évidemment de l’ignorance du contexte. Les USA et la Chine sont deux puissances hégémoniques visant à la domination mondiale et se donnant les moyens économiques et industriels d’accéder à leurs rêves de domination économique et surtout militaire. L’UE est un rassemblement régional de puissances moyennes aspirant à la paix et à la prospérité dans un environnement écologique et climatique sain. L’UE est indéniablement en déclin et les raisons de son déclin ne sont pas liées à la course américano-chinoise, même si celle-ci accentue le déclin européen. Notre contexte étant différent, imiter les recettes de ces deux pays visant la domination n’a rien d’évident ni d’urgent. Les solutions doivent bien évidemment tenir compte du contexte mondial, mais avant tout elles doivent répondre à nos problèmes spécifiques et être en phase avec le mode de vie européen et certainement pas imiter les pratiques américaines et/ou chinoises.
Clé de voute des propositions, Mario Draghi estime que l’investissement public et privé de l’UE devrait augmenter de 800 milliards d’euros par an. En soi, le nombre n’est pas choquant (passer de 23% à 28% du PIB). Mais le rapport enfonce le clou : le secteur privé ne pourrait pas le faire et laisse entendre que c’est à l’UE de prendre la relève. Sans le dire explicitement, on comprend qu’il s’agit de nouveaux emprunts au niveau européen. Toutes choses égales par ailleurs, avec plus de capital, la productivité du travail devrait augmenter.
Le tropisme américano-chinois des auteurs du rapport ne vise que le capital. Pour ce qui est du travail, il rejette ce qu’il appelle « les conséquences négatives du modèle social américain ». En conséquence, il fait l’impasse sur la réorganisation du marché du travail – notamment dans les pays du Sud de l’Europe. On pourrait reformer les marchés du travail du Sud de l’Europe, en suivant non pas le modèle américain mais plutôt ce qui marche bien dans l’Europe du Nord comme les modèles Néerlandais, Danois ou Autrichiens. Sans une flexibilité accrue et des salaires qui reflètent la productivité, il n’y aura jamais l’espoir d’une plus grande productivité même avec plus d’investissements.
Le rapport est bien plus critique avec le marché du capital, qui serait trop fragmenté, et trop dépendant des banques. Il insiste beaucoup sur le bénéfice de la dette commune qui, selon le rapport, devrait faciliter la création d’un marché du capital plus intégré. En même temps, il passe sous silence l’endettement insoutenable de plusieurs pays du Sud, et la gestion désastreuse des finances publiques depuis des décennies. Comment intégrer le marché des capitaux lorsque les trajectoires d’endettement de plusieurs pays frôlent le défaut ?
La presse présente Mario Draghi comme « le sauveur de l’euro ». C’est une vision partielle. En 2012, Mario Draghi était à la tête de la BCE quand l’institution s’est octroyé le pouvoir d’acheter les obligations des gouvernements en détresse financière, ce qui a fait disparaître une partie de la prime de risque et calmé les investisseurs. Mais cela n’a été possible qu’après qu’Angela Merkel ait imposé à l’ensemble des pays de l’UE, y compris les pays du Sud, le Fiscal Compact, impliquant un retour obligatoire et rapide des pays européens à l’équilibre budgétaire. Le rapport actuel de Mario Draghi souligne un nombre important de défaillances de l’UE, mais passe sous silence certaines d’entre eux comme la débâcle budgétaire des pays du Sud couplée avec la rigidité de leur marché du travail. Quel espoir peut-on avoir dans des solutions qui omettent certains des problèmes ? Souhaitons que Michel Barnier fasse preuve de plus de courage que Mario Draghi.