Archive pour le Tag 'un plan'

États-Unis : un plan de soutien de 1.300 milliards de dollars insuffisant pour les démocrates

États-Unis : un plan de soutien de 1.300 milliards de dollars insuffisants pour les démocrates

 

Le plan de soutien de 1300 milliards de dollars (environ 1000 milliards d’euros,) est jugé insuffisant par la président démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi qui réclame un plan de 2000 milliards de dollars.

Donald Trump a accusé Nancy Pelosi d’être seulement intéressée à renflouer les Etats dirigés par les démocrates, jetant une ombre sur l’hypothèse d’une reprise des discussions autour d’un nouveau plan de soutien.

Le montant annoncé vendredi par le secrétaire général de la Maison blanche, Mark Meadows, représente 300 milliards de dollars de plus qu’évoqué jusqu’à présent par la présidence américaine et les sénateurs républicains.

Trois semaines après l’échec des discussions au Capitole sur un nouvel ensemble budgétaire pour aider les Américains à faire face à l’impact de la crise sanitaire du coronavirus, Mark Meadows a déclaré que Donald Trump était “maintenant disposé à signer quelque chose à 1.300 milliards de dollars”.

Quelques heures plus tard, Nancy Pelosi a réitéré son appel pour un plan de soutien à hauteur de 2.000 milliards et déclaré que l’offre de la Maison blanche ne répondrait pas aux besoins des travailleurs et familles américains.

La présidente démocrate de la Chambre a reproché, entre autres, aux républicains de “rejeter le financement nécessaire pour le dépistage et le traçage pour vaincre le virus et rouvrir les écoles et l’économie en sécurité”.

Elle a ajouté espérer que les républicains allaient accepter l’offre des démocrates et reprendre les négociations.

Le montant de 1.300 milliards a été proposé lors de discussions en privé, a indiqué Meadows. Les négociations ont été menées par Pelosi, Meadows, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin et le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.

Filière automobile: un plan d’aide finalement classique

Filière automobile: un plan d’aide finalement classique

 

Ce n’est pas la première fois et sans doute la dernière fois qu’un gouvernement français procède au soutien de la filière automobile pour relancer la demande. Certes des financements seront réservés au développement de la voiture électrique mais pour l’essentiel les aides de l’État iront au renouvellement de voiture classique ( francises comme étrangères !). Sans doute d’ailleurs davantage en direction des petits véhicules moins gourmands mais pour l’essentiel s à l’étranger !

 

Macron s’est réservé le meilleur c’est-à-dire la description d’un plan d’aide assez générale à l’automobile et il laissera au ministre de l’économie notamment le soin d’expliquer les licenciements qui risquent d’affecter de l’ordre  de 10 % des effectifs comme dans le monde entier dans un premier temps. L’injonction du président est claire ce n’est pas demain qu’il faut acheter des voiture, c’est maintenant tout de suite pour relancer une demande qui s’est complètement écroulée. Elle se redressera forcément mais au total on prévoit au plan mondial une baisse des immatriculations  de l’ordre de 20 % en 2020 et la France ne fera pas exception surtout avec les interrogations sur l’évolution du volume et des modes de la mobilité.

 

“L’Etat au total apportera un peu plus de 8 milliards d’euros d’aides au secteur”, a déclaré le chef de l’Etat français à l’issue d’une visite de l’usine de l’équipementier Valeo à Etaples (Pas-de-Calais), évoquant un “plan historique face à une situation historique”.

Ce montant global comprend notamment le prêt garanti par l’Etat (PGE) de 5 milliards d’euros promis par le gouvernement à Renault, et qu’Emmanuel Macron a conditionné aux résultats d’une table ronde entre le constructeur et les syndicats et les élus concernés par l’avenir des sites du groupe au losange, a précisé l’Elysée. Il intègre également 295 millions d’euros de PGE accordés à ce jour aux entreprises du secteur.

“Les constructeurs ont pris en contrepartie une série d’engagements forts qui consistent à relocaliser la production à valeur ajoutée en France et à consolider et maintenir la production industrielle sur nos sites”, a-t-il ajouté.

En raison des mesures de confinement instaurées à travers le monde pour tenter de ralentir la propagation du coronavirus, les ventes d’automobiles se sont retrouvées au point mort dans de nombreux pays où elles avaient déjà ralenti.

Certains acteurs du secteur ont commencé à rouvrir leurs usines mais la demande reste faible et la crise économique a accentué les difficultés financières des constructeurs ainsi que de leurs sous-traitants.

En France, comme ailleurs, les véhicules invendus s’accumulent suscitant des inquiétudes sur les perspectives d’un secteur qui représente dans l’Hexagone 400.000 emplois directs et indirects.

“Il faut que nos concitoyens achètent d’avantage de véhicules et en particulier de véhicules propres, pas dans deux, cinq ou dix ans. Maintenant”, a insisté Emmanuel Macron, annonçant un renforcement des mesures de soutien à l’achat de voitures.

La prime à la conversion, dispositif d’aide au remplacement d’un véhicule ancien par un véhicule moins polluant (diesel et essence dernière génération, hybride et électrique), sera désormais accessible à l’ensemble des ménages dont le revenu est inférieur à 18.000 euros par an, soit “trois quarts des Français”.

Cette prime “exceptionnelle”, qui restera cumulable avec le bonus écologique, est de 3.000 euros pour un véhicule thermique et 5.000 euros pour un véhicule électrique, et sera disponible “à partir du 1er juin pour les 200.000 achats à venir.”

Concernant le bonus écologique accordé pour l’achat d’un véhicule électrique, son montant sera porté de 6.000 à 7.000 euros pour les particuliers et de 3.000 a 5.000 euros pour les entreprises. Un bonus de 2.000 euros va lui être créé pour les véhicules hybrides rechargeables (VHR).

Au total, les bonus écologiques coûteront 535 millions d’euros à l’Etat et la prime à la conversion pèsera 800 millions d’euros en 2020, a indiqué l’Elysée.

L’objectif des 100.000 bornes électriques sur tout le territoire est pour sa part avancé de 2022 à 2021.

Au-delà de ces mesures d’aide, l’objectif est de faire de la France “la première nation productrice de véhicules propres en Europe, en portant à plus d’un million par an sous cinq ans la production de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hybrides”. “C’est tout le sens du plan de soutien et de relance”, a souligné Emmanuel Macron.

Air France : les pilotes provoquent un plan suicidaire

Air France : les pilotes provoquent  un plan suicidaire

 

Compte tenu du refus du syndicat corpo d’accepter des efforts de productivité (l’heure de vol d’Aur France est supérieure de 25% à celle de ses concurrents), les administrateurs d’Air France ont décidé d’uen plan B qui verra la suppression d’une dizaine de lignes et de nombreux licenciements y compris secs de l’odore d’au moins 3000 dont 300 pilotes.   »Face à l’impossibilité de signer des accords permettant au sein d’Air France la mise en œuvre de mesures de productivité conduisant à un retour à la profitabilité pérenne, les administrateurs considèrent indispensable de mettre en place ce plan alternatif », a indiqué la direction dans un communiqué. Celle-ci avait toujours prévenu que l’échec des négociations aboutirait à un plan « B », estimant nécessaire de réduire ses coûts de personnel. Les administrateurs l’ont voté à « l’unanimité ».  Ce plan alternatif, dont la direction agitait la menace depuis plusieurs semaines, prévoit une réduction de 10% de l’offre long courrier, de nombreux départs contraints et le report des commandes de Boeing 787, un avion de dernière génération très prisé par les pilotes. Ces gains doivent permettre de réinvestir dans la croissance et réduire l’écart accumulé face à la concurrence.  Selon les syndicats, entre 3000 et 8000 emplois sont menacés, avec des départs contraints pour la première fois dans l’histoire l’ex-compagnie nationale dont l’Etat détient toujours 17,6%. 1000 personnes pourraient notamment être licenciées en raison de la suppression de 5 vols long courrier, le segment le moins rentable de la compagnie, selon les informations de L’Express. Des chiffres que ne veulent pas commenter la direction.  Pour Julien Duboz, porte-parole du SPAF (21% voix pilotes), la décision du conseil d’administration est « sans surprise ». Réduire l’activité au sein d’Air France « serait une grave erreur de management dans un secteur en croissance. Ce serait catastrophique, suicidaire », a-t-il ajouté. Les syndicats sont dans l’attente de précisions sur le contenu du « plan B » dont les contours devraient être précisés en comité central d’entreprise lundi.  En attendant, les employés d’Air France oscillent entre dépit et frustration. Ronald Noirot pour la CFE-CGC a évoqué un « gâchis », alors que la compagnie avait « toutes les chances de s’en sortir » avec « Perform 2020″. « Dépité », le délégué syndical a dénoncé le corps des pilotes, « une coterie qui protège ses privilèges » et qui est « en train de faire disparaître une entreprise ». Pour Christophe Malloggi de Force ouvrière, « on va devoir attendre de voir comment la direction va gérer la baisse d’activité », notamment en matière d’emplois.  Face à une concurrence de plus en plus vive des low-cost, de Lufthansa et de British Airways-Iberia (IAG) en Europe, et du Golfe sur le long courrier, le groupe Air France (la compagnie et ses filiales) s’est fixé pour objectif une économie d’1,13 milliard d’euros d’ici 2017. Selon une étude d’APDC -une association regroupant 34 compagnies aériennes- en long-courrier, il y a « 25% d’écart de coût de l’heure de vol entre Air France et la concurrence ».

Chômage : un plan franco allemand pour les jeunes

Chômage : un plan franco allemand pour les jeunes

 

Plan miracle ou affichage pour réduire la fracture politique entre la France et l’Allemagne ? La somme envisagée pour ce plan  tirée sur la BEI ne semble toutefois pas à la hauteur de l’enjeu. Selon le Rheinische Post, ce lundi 13 mai, une initiative franco-allemande pour lutter contre le chômage des jeunes serait en préparation. Le ministre du Travail français, Michel Sapin et son homologue allemande, Ursula von der Leyen vont présenter fin mai à Paris un « New Deal for Europe ».  Le nom choisi pour ce plan ramène explicitement aux Etats-Unis des années 30 et à la politique interventionniste initiée par Roosevelt pour tenter de redresser l’économie. Cette fois, le projet est porté par Paris et Berlin. Au coeur de ce plan, la Banque européenne d’investissement (BEI): elle accorderait des crédits à hauteur de plusieurs milliards d’euros aux entreprises qui s’engagent à recruter ou à former des jeunes.  Début février, l’Union européenne a annoncé le déblocage de 6 milliards d’euros d’ici 7 ans pour lutter contre le chômage des jeunes. En partant de cette somme, explique le Rheinische Post, la BEI pourrait lever jusqu’à 10 fois plus. Soit 60 milliards d’euros, pour prêter aux entreprises impliquées. En zone euro, près d’un jeune sur quatre était sans emploi, en mars… un jeune sur quatre en France, plus de 60% en Grèce, selon les dernières données. En Italie, le nouveau Président du Conseil a réclamé un plan d’urgence. « Sans travail pour les jeunes », a-t-il déclaré, « il n’y a pas d’espérance, ni pour les Etats membres, ni pour l’Europe », . Le « New Deal » sera présenté à Paris le 28 mai lors d’une conférence organisée par un investisseur germano-américain né à Paris, un philanthrope du nom de Nicolas Berggruen.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol