Archive pour le Tag 'Un pays'

Politique-France : un pays ingérable jusqu’en 2027

Politique-France : un pays ingérable jusqu’en 2027

Inutile de tourner autour du pot le pays va être complètement ingérable du fait de l’impossibilité de trouver une majorité à l’assemblée. Certes on peut envisager un gouvernement y compris de gauche mais qui sera balayé en quelques jours au premier dépôt de loi. Personne n’a envie de se mouiller pour aller renforcer un mouvement macroniste en pleine décadence. Aussi bien à gauche qu’à droite.

 

Tout sera paralysé d’abord pour une période d’un an pendant laquelle il est impossible de dissoudre à nouveau l’assemblée. Au-delà pour sortir de la crise,  il faudra sans doute de nouvelles élections soit législatives, soit présidentielle. Si les clivages politiques en France se reproduisent et qu’à nouveau une majorité est introuvable à l’ assemblée alors la question de la démission de Macron sera posée. D’autant qu’on peut compter sur Macron pour ajouter du désordre au désordre

Le pays ne peut en effet se permettre pendant trois ans une telle instabilité politique qui nécessairement à des conséquences économiques et financières. Pour résumer très grossièrement sur le plan financier, il faudrait faire l’équivalent de 15 milliards d’économies par an  sur une dizaine d’années alors que c’est exactement le contraire que propose le nouveau parti de gauche. La vérité sans doute c’est que comme en 81 les promesses de la gauche voleront en éclats sous le poids des contraintes financières et la belle unité également.

Bref la France se prépare à une belle chienlit qui pourrait même déboucher sur une crise institutionnelle fragilisant encore davantage un pays déjà atteint politiquement, économiquement et financièrement.

Russie: Un pays culturellement sous-développé

Russie: Un pays culturellement sous-développé

 

Rétablissement de la grandeur, lutte contre le nazisme, rejet multiforme de l’Occident… telles sont les cordes sensibles sur lesquelles Vladimir Poutine joue pour susciter l’adhésion de la population à son intervention en Ukraine, analyse dans une tribune au « Monde » Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie.

En Russie, la culture -et surtout l’information- est sous la tutelle des anciens du KGB. Certes les couches sociales urbaines ont évolué et peuvent avoir connaissance des grandes évolutions du reste du monde mais le peuple profond, par ailleurs assez âgé, demeure au niveau d’un pays sous-développé vis-à-vis de la démocratie. Une population qui peut être facilement manipulée par la propagande de la dictature. Par ailleurs économiquement le pays ne cesse de s’enfoncer dans la pauvreté. NDLR

Tribune.

« Les Russes veulent-ils la guerre ? » Ainsi commence une célèbre chanson soviétique, devenue symbole du pacifisme dans le pays qui a subi les plus grandes pertes humaines lors de la seconde guerre mondiale. Pourtant, si le conflit que Vladimir Poutine livre à l’Ukraine horrifie une partie des Russes et pousse certains d’entre eux à protester ou à fuir à l’étranger, beaucoup semblent la soutenir.

Quelles fibres de l’âme russe le maître du Kremlin a-t-il réussi à toucher pour susciter une adhésion à sa sanglante aventure ? Depuis l’annexion de la Crimée en 2014, la population russe baigne dans une propagande féroce. Omniprésente dans le champ informationnel russe, l’Ukraine était ces dernières années l’objet du mépris et de la haine d’innombrables commentateurs.

De nombreux Russes n’acceptent aujourd’hui que le récit diffusé par les chaînes publiques nationales, même face aux témoignages des parents proches ou aux vidéos des prisonniers russes en Ukraine, qu’ils considèrent comme victimes ou vecteurs de la propagande ennemie. Quant à la propagande russe, elle joue sur plusieurs cordes sensibles.

Tout d’abord, la nostalgie de l’URSS qui ne s’est jamais vraiment estompée : trente ans après sa disparition, 63 % des Russes continuent à regretter l’Union soviétique ; la majorité impute son effondrement à la « trahison des élites » et à la « perfidie de l’Occident ». Pour préserver la paix sociale, l’Etat russe n’a jamais officiellement condamné le Parti communiste. Lénine gît toujours dans son mausolée sur la place Rouge et Staline reste la personnalité historique la plus admirée.

Il n’y a pas eu de lustration en Russie, et les anciens agents du KGB tiennent aujourd’hui tous les rênes du pouvoir. Le travail sur la mémoire historique a été essentiellement mené dans les milieux intellectuels urbains, notamment par l’association Memorial, récemment dissoute. La population russe est vieillissante : parmi les 37 millions de retraités, nombreux sont ceux qui restent très attachés au passé soviétique et arrivent même à convertir une partie des jeunes à leur quête d’une époque perdue de grandeur nationale.

Cette grandeur passe aussi par l’influence dans les anciennes républiques soviétiques, dont l’aspiration à la souveraineté et au rapprochement avec les structures euro-atlantiques n’est ni comprise ni acceptée. Ensuite, un véritable culte de la « grande guerre patriotique » (désignation soviétique, puis russe, de la seconde guerre mondiale) s’est installé en Russie sous Vladimir Poutine.




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