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Politique-Corse : un nouveau pas vers l’autonomie

Politique-Corse : un nouveau pas vers l’autonomie

Politique-Corse : un nouveau pas vers l'autonomie dans politique trans

Vers un statut d’autonomie de l’île «au sein de la République», a annoncé Gérald Darmanin.  Ce projet d’accord, qui a obtenu un «consensus large» auprès des élus et le gouvernement a confirmé sa volonté d’accorder un statut d’autonomie à la Corse, ainsi qu’il l’avait annoncé après les émeutes de 2022 sur l’île de Beauté. Par ce choix discuté, l’Etat espère répondre à la revendication identitaire des Corses .   

La question Corse est récurrente et le paradoxe c’est que les Français dans leur majorité accorderaient bien même l’indépendance à ce département très agité travaillé par les indépendantistes et la mafia ; à l’inverse, la population corse, elle, tient à rester française.

« Le statut d’autonomie pour la Corse au sein de la République qui tient compte de ses intérêts propres liés à son insularité méditerranéenne, à sa communauté historique, linguistique, culturelle ayant développé un lien singulier à sa terre», dit le texte qui semble faire consensus.

Gouvernement et élus sont aussi tombés d’accord sur le fait que «les lois et règlements peuvent faire l’objet d’adaptation» sur l’île, a ajouté le ministre. Gérald Darmanin a assuré que ce texte ne prévoyait en aucun cas qu’il y ait en Corse «deux catégories de citoyens». «Il n’y a pas de notion de peuple (corse) mais de communauté culturelle», a-t-il détaillé, écartant aussi tout «statut de résident» sur l’île. «Nous avons avancé vers l’autonomie» et «il n’y a pas de séparation de la Corse avec la République», a résumé le ministre de l’Intérieur. «L’écriture constitutionnelle prévoit enfin que les électeurs inscrits sur les listes électorales de Corse soient consultés sur ce projet», a-t-il assuré.

Après consultation de l’Assemblée de Corse, «le président de la République engagera, quand il voudra, la réforme constitutionnelle», a poursuivi le ministre, en rappelant que le texte devra être voté par les deux chambres du Parlement dans les mêmes termes, puis adopté par le Congrès à la majorité des trois cinquièmes.

Politique- Macron: Un nouveau grand débat national ?

Politique- Macron: Un nouveau grand débat national ?

Macron en perte de vitesse en matière de popularité cherche désespérément à exister pour compenser son absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Comme d’habitude, il va essayer de contourner les institutions et organisations officielles, les élus bien sûr mais aussi les organisations représentatives.
Bref, une sorte de nouveau débat national décentralisé qui lui permettra notamment d’intervenir souvent en province devant un parterre acquis d’avance.

La dernière initiative de Macron était celle du conseil de la Refondation dont plus personne ne parle et qui n’a débouché sur strictement rien. Même chose pour les rencontres politiques de Saint-Denis qui ont été boycottés par une grande partie des organisations politiques.

Le sujet proposé pourrait être cette fois liée à la question du plein emploi et du travail; un sujet choisi parce qu’il risque d’être soutenu en principe par » les républicains » voir même par le front national.

L’objectif n’est pas tellement de réformer mais de faire semblant, de parler haut, fort et souvent, dans la perspective d’une très forte résonance médiatique.

Le chef de l’État pourra bien trouver un sujet ou de voir davantage pour alimenter le bavardage qui constitue sa principale activité.

Le problème c’est que la répétition des interventions du président risque de lasser encore un peu plus d’autant qu’il n’a pas réellement de vision et encore moins de détermination.

Politique-Macron: Un nouveau grand débat national ?

Politique-Macron: Un nouveau grand débat national ?

Macron en perte de vitesse en matière de popularité cherche désespérément à exister pour compenser son absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Comme d’habitude, il va essayer de contourner les institutions et organisations officielles, les élus bien sûr mais aussi les organisations représentatives.
Bref, une sorte de nouveau débat national décentralisé qui lui permettra notamment d’intervenir souvent en province devant un parterre acquis d’avance.

La dernière initiative de Macron était celle du conseil de la Refondation dont plus personne ne parle et qui n’a débouché sur strictement rien. Même chose pour les rencontres politiques de Saint-Denis qui ont été boycottés par une grande partie des organisations politiques.

Le sujet proposé pourrait être cette fois liée à la question du plein emploi et du travail; un sujet choisi parce qu’il risque d’être soutenu en principe par » les républicains » voir même par le front national.

L’objectif n’est pas tellement de réformer mais de faire semblant, de parler haut, fort et souvent, dans la perspective d’une très forte résonance médiatique.

Le chef de l’État pourra bien trouver un sujet ou de voir davantage pour alimenter le bavardage qui constitue sa principale activité.

Le problème c’est que la répétition des interventions du président risque de lasser encore un peu plus d’autant qu’il n’a pas réellement de vision et encore moins de détermination.

Un nouveau- Un  » haut conseil des collectivités locales » : encore un machin !

Un nouveau- Un  » haut conseil des collectivités locales » : encore un machin !

Face à la grogne des collectivités locales qui se voient contraintes d’effectuer de nouvelles missions sont forcément les moyens correspondants, le gouvernement s’en tire à nouveau en créant un nouveau machin intitulé « haut conseil des collectivités locales ». Lee but serait selon Bruno Le Maire lance un Haut Conseil pour apaiser les relations entre l’État et les élus locaux.

Il y avait déjà le Comité des finances locales, l’Observatoire des finances locales et encore le Haut Conseil des finances publiques… Le gouvernement y ajoute le Haut Conseil des finances publiques locales, lancé mardi matin. Cette nouvelle instance a pour vocation de pacifier les relations souvent tendues entre les collectivités territoriales et le gouvernement.

Cette nouvelle instance comprendrait les représentants des principales associations d’élus (maires, départements et régions) et les ministres chargés de la question sensible des finances locales.

Avec Macron aura noté la multiplication des instances dont la plupart font double emploi avec celles qui existent. ( Exemple le Sénat pour les collectivités locales).

C’est l’occasion pour le président de la république de s’affranchir des structures représentatives et compétentes.

Quant à la prétendue égalité qui serait atteinte entre l’État et les collectivités, c’est évidemment une foutaise car en définitive c’est le gouvernement qui a le dernier mot avec le Parlement sur le budget.

Pour un nouveau marché de l’électricité

Pour un nouveau marché de l’électricité

La crise énergétique en Europe a montré que le système actuel n’était pas adapté. Quels sont les outils et les conditions nécessaires pour une réforme du marché européen de l’électricité? Par Charles Cuvelliez et Patrick Claessens, Ecole Polytechnique de Bruxelles, Université de Bruxelles.

Un papier intéressant qui dénonce les profits excessifs de certains énergéticiens et la nécessité d’un autre mode de régulation. NDLR

Les tenants du marché libéralisé de l’électricité ont beau jeu de s’opposer à sa réforme en expliquant autour d’eux que les prix fous et volatils observés n’ont comme origine que la crise sur les énergies fossiles : pétrole et gaz trop chers et, en Europe, la Russie comme cause primaire de ce chaos. Faut-il alors tout mettre par terre car le marché a aussi apporté des bénéfices (encouragement aux investissements dans le renouvelable, sécurité d’approvisionnement entre Etats membres…) ?

Comme l’explique bien un working papier de la Florence School of Regulation (FSR), quand le marché de l’électricité a été libéralisé il y a 25 ans, le gaz était vu comme la ressource idéale pour le soutenir, abondante, peu chère, stable. Mais aujourd’hui, le prix du gaz fou (ou le prix fou du gaz) se transmet (avec un facteur 2) au prix de l’électricité puisque c’est la dernière centrale (au gaz) qu’on met en route pour équilibrer offre et demande qui fixe le prix (le facteur 2 venant du rendement des centrales à gaz : de l’ordre de 50 %).

Grâce aux gains réalisés par le prix de l’électricité calé sur le coût marginal de la centrale au gaz, les producteurs à base d’autres formes d’énergie primaire pour leur centrale (éolien, photovoltaïque, nucléaire, hydraulique) pouvaient récupérer un retour sur le capital investi. On parle de rente inframarginale et ce ne fut pas un gros mot pendant longtemps. Cette rente, avec les prix du gaz d’aujourd’hui, est devenu un profit déraisonnable. Les factures s’envolent même si l’électricité consommée ne vient pas entièrement des centrales à gaz.

Les États membres ont tous réagi avec des mesures d’urgence différentes. La FSR en dénombre sept ! Le plus simple, rappelle l’auteur, est d’isoler le prix au détail du prix de gros. On peut réguler le prix au détail. On peut aussi le lisser et l’appliquer avec retard. C’est ce qu’a fait le gouvernement français en demandant aux fournisseurs de déplacer le moment où les prix au détail atteindraient leur niveau « logique ». Le gouvernement danois réfléchit à transformer le choc sur les prix en une dette sur plusieurs années pour le consommateur. Une autre approche est d’interdire toute augmentation des tarifs. Et c’est ce que la Grande-Bretagne a fait. On peut aussi récupérer les surprofits inframarginaux. On peut les taxer après coup au niveau des producteurs qui bénéficient de ces rentes.

La France pratique cette méthode depuis des années avant même la crise en forçant EDF à vendre à un prix fixe 42-46 EUR/MWH une capacité de 120 TWh. C’est plus de 40 % de la production nucléaire du pays, rappelle l’auteur ! Et de calculer qu’avec un prix de gros de de 200 EUR/MWh en pleine crise, c’est 24 milliards de surprofits déjà récupérés (mais pas redistribués, par contre) en France sur la seule année 2022. EDF ne le sait que trop bien.

L’Espagne a inventé son fameux modèle ibérique en subventionnant le gaz utilisé pour la centrale marginale, ce qui limite le coût marginal et donc le prix de gros. Le modèle allemand vise à offrir aux particuliers (et aux entreprises) assez de revenus supplémentaires pour faire face aux factures : ce sont les fameux 200 milliards d’euros distribués en ce sens qui ont fait hurler le reste de l’Europe (pour l’avantage ainsi octroyé aux entreprises) qui ne peut pas se le permettre.

Ces solutions d’urgence font perdre aux Etats des moyens financiers précieux pour investir dans d’autres formes d’énergie décarbonée mais il n’y a pas de réelle alternative pour soulager le consommateur à court terme. Une réforme du marché de l’électricité ne sera pas effective avant 2025, prédit la FSR et encore, avec les élections du parlement européen et la nouvelle Commission qu’il faudra installer (péniblement comme chaque fois) en 2024, ce n’est pas gagné.

Ce qui heurte l’opinion publique est l’incapacité (ou le laisser-faire) des Etats à laisser filer les prix de l’électricité, un besoin de base du citoyen alors qu’on fait grand cas du prix du pain. Ne plus avoir accès à l’énergie est un facteur d’exclusion sociale total. On admet qu’un citoyen est en situation de précarité énergétique s’il consacre 10 % de ses revenues à l’énergie. Or avant même la crise, plusieurs Etats membres avaient des pans entiers de leur population qui y consacraient de 10 % à 20 %.

L’Etat doit aussi protéger ses fournisseurs contre la volatilité des marchés, soit en obligeant ces derniers à se protéger par des instruments financiers soit en leur accordant une garantie. Doit-on rappeler le cas d’Uniper sauvé à coup de dizaines de milliards de la faillite en Allemagne sans quoi ce pays se serait retrouvée sans gaz et électricité.

Les Contracts for Differences (CfD) et les Power Purchase Agreements (PPA) sont les outils que propose la FSR comme conditions nécessaires pour une réforme du marché. Dans le premier cas, on garantit au producteur un prix mais s’il vend son électricité au-delà de ce prix, il rembourse la différence. Les PPA lient un client professionnel à un producteur pour une longue période mais l’Etat doit garantir que ce dernier puisse mettre en place des capacités de production pour honorer sa promesse. Et il serait préférable d’avoir un marché PPA plutôt que gré à gré moins transparent qui aboutit toujours à des conditions sous-optimales.

La flexibilisation de la demande fait aussi partie du portrait-robot de la réforme du marché, pour la FSR, pour ne pas perdre les surplus de production à base de renouvelable au point de les vendre à perte par jour de grand vent ou soleil. Au fur et à mesure que la proportion de renouvelable grandit dans le mix énergétique, cela arrivera plus souvent. Il faut rendre les compteurs intelligents et la consommation à l’intérieur des foyers tout autant.

Enfin, il faut un troisième levier, un marché des capacités : rémunérer des producteurs pour la capacité qu’ils installent « juste » en cas de besoin pour éviter la crainte des pics de consommation ne trouvent pas une offre pour les assouvir. Mais ce n’est pas tout : la FSR explique très justement qu’un marché de capacité peut aussi rémunérer des équipements et moyens de production innovants dont le retour sur investissement ne peut être récupéré par la simple vente d’électricité. On pense au stockage ou aux services de flexibilité.

Les réseaux de distribution et de transport ne sont pas non plus adaptés aux plans ambitieux d’électricité à base de renouvelable de l’Europe : cette préparation des réseaux doit faire partie de la réforme des marchés, pour éviter les congestions, autre source de volatilité des prix. L’Europe veut des millions de pompes à chaleur en 2027 : ils ne tourneront pas sans réseau transformé.

Ce n’est qu’au prix de prix plus stables à tendance baissière, sans pic soudain, que le citoyen voudra bien électrifier sa maison et laisser tomber petit à petit sa consommation de gaz.
Las, la Banque centrale européenne (BCE) maintient des taux hauts pour l’instant, ce qui rend très onéreux les investissements à réaliser pour accélérer les investissements à la maison, le déploiement de plus d’électricité à base d’énergie renouvelable. Et le budget des Etats présagent d’une crise de la dette en plein élan de transition. Le portrait que la FSR donne du marché de l’électricité aujourd’hui est bien en phase avec la réalité du terrain.
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Pour en savoir plus : WORKING PAPER Reforming the EU internal electricity market in the middle of a huge energy crisis: an absolute short-term emergency or preparation for the future? Jean-Michel Glacahnt, Florence School of Regulation

Endettement des Etats -Unis: un nouveau plafond….pas comme la France ?

Endettement des Etats -Unis: un nouveau plafond…pas comme la France ? 

 

Le ministère américain des Finances des Etats-Unis va devoir prendre des « mesures extraordinaires » afin de continuer à faire face à ses obligations concernant ses échéances de dette alors que le plafond d’endettement autorisé a été atteint, a annoncé jeudi la ministre américaine de l’Economie Janet Yellen. En valeur relative,  l’endettement des États-Unis est à peu près équivalent à celui de la France. Avec une différence de taille toutefois:  le dollar est aussi utilisé comme monnaie privilégiée pour les échanges internationaux. Autant dire que les États-Unis ont davantage de liberté pour faire augmenter la masse monétaire. Autre différence, la France ne fixe aucun plafond d’endettement !

 

Juridiquement, il faudra que le parlement américain autorise à relever le plafond de la dette. On voit mal cependant les États-Unis être mis en défaut.

A 121% du PIB, l’endettement fédéral est sur le point d’atteindre le plafond autorisé de 31 400 milliards de dollars. Il faut donc le relever, faute de quoi le Trésor ne pourra plus emprunter sur les marchés financiers pour payer ses factures. « L’impossibilité de répondre aux obligations de l’Etat causerait des dégâts irréparables à l’économie américaine et aux moyens d’existence de tous les Américains, ainsi qu’à la finance mondiale », a averti Janet Yellen dans son courrier.

Relever le plafond de la dette « ne signifie pas autoriser de nouvelles dépenses » mais « autoriser le gouvernement à financer les obligations légales que les Congrès et présidents des deux partis ont faites par le passé » argumente Janet Yellen. Pas sûr que les républicains l’entendent de cette oreille, Eux qui veulent réduire les dépenses sociales.

Notons enfin que la forte inflation aux États-Unis ou ailleurs est aussi une manière de dévaluer une monnaie et donc de réduire la valeur de la masse monétaire.

La France de son côté n’a jamais fixé de plafond à la dette, ce qui explique en partie la dérive de l’endettement du pays

Le « juste soin »: Un nouveau concept ?

 

Le « juste soin »: Un nouveau concept ?

C’est un paradoxe et pas des moindres, mis en lumière par les revendications des professionnels, les discours politiques tenus durant la campagne présidentielle, et l’attention des médias : fermeture de lits, fermetures des urgences, postes vacants de médecins et de soignants : tout le débat se concentre sur l’hôpital, comme un retour à contre-temps à « l’hospitalo-centrisme » que l’on croyait disparu depuis des années. Par Christelle Garier-Reboul, Présidente de B. Braun en France. ( dans la Tribune) 
Une contribution qui milite pour une certaine rationalisation des soins entre public et privé. Qui constate que 20 à 30 % des examens ne sont pas toujours nécessaires. Le problème est qu’ils sont autant prescrits par le public que par le privé. Une contribution au parfum corporatiste qui réclame aussi un relèvement du prix des médicaments . NDLR

Du fait de son histoire, notre système de santé, de son organisation et de son financement, a été bâti autour de l’hôpital et se concentre sur le soin aux personnes malades. En dépit de ses vertus, ce système, lui-même malade depuis longtemps, est aujourd’hui inadapté aux défis du temps et peu préparé pour l’avenir.

D’un côté, les besoins de santé évoluent et l’ensemble des acteurs de la santé s’accorde à dire que l’enjeu est au moins autant le soin prodigué en tant qu’acte curatif, que la gestion préventive de la santé, qui prend une place croissante comme réponse à nos enjeux sanitaires, comme en témoigne le nouvel intitulé du ministère de la Santé et de la Prévention. Dans le même temps, les pratiques et les technologies médicales, ainsi que le développement du numérique ouvrent les champs des possibles, notamment l’accélération de la prise en charge ambulatoire pour répondre à la recherche d’efficience des établissements et de la pertinence des soins des patients.

Or cette pertinence des soins, qui doit s’ériger en priorité des futures politiques de santé publique, n’est aujourd’hui ni une réalité, ni une priorité. Pilier du plan « Ma Santé 2022 », cet axe de travail a été perdu pendant la crise sanitaire alors même que 20 à 30% des actes réalisés n’auraient pas, d’un point de vue médical, une grande pertinence.

Si l’on met en regard le fait que les décideurs publics ont construit depuis 20 ans une stratégie de régulation des prix par le volume, à la fois pour les offreurs de soins (hôpitaux et cliniques via la T2A) et pour leurs fournisseurs – industrie du médicament et dispositif médical le constat est imparable : il faut changer !

Aujourd’hui, le système n’est vertueux ni pour l’hôpital, qui est incité à « capter » les patients et à optimiser la cotation T2A, son mode majeur de rémunération, ni pour le médecin de ville, la rémunération à l’acte demeurant majoritaire. Un système qui finalement met en concurrence les acteurs plutôt qu’il ne les incite à collaborer.

Pourtant, ce système obsolète doit être réinventé en plaçant au cœur des enjeux économiques, sanitaires et du financement le critère du « juste soin ». D’un point de vue médical, c’est celui qui est accepté et utile pour le patient. D’un point de vue économique, c’est celui qui engage de manière raisonnée les comptes publics et les complémentaires santé sans alourdir le reste à charge des patients. D’un point de vue éthique et professionnel, c’est celui qui rémunère de manière juste les professionnels et les industriels sans qui la prise en charge de qualité serait impossible.

Pour répondre au développement de ce « juste soin », et rompre avec la logique de pré carré qui prévaut jusqu’à aujourd’hui et nuit à l’efficience de notre système, nous appelons de nos vœux à la création d’une communauté d’intérêts en santé. Cette communauté est rendue possible du fait des aspirations nouvelles des professionnels et des solutions technologiques, notamment numériques qui donnent à voir de nouvelles pratiques collaboratives. Néanmoins, soyons clairs : on ne peut pas coopérer si le développement d’activité de l’un se fait au détriment des autres acteurs.

Nous sommes convaincus que travailler à l’amélioration de la pertinence des soins, c’est dégager une marge de manœuvre supplémentaire pour financer un système de santé plus juste, qui redonne du sens au travail de chacun. Travailler à l’amélioration de la pertinence des soins, c’est aussi proposer une démarche où le patient est forcément gagnant, en matière d’accès aux soins et en qualité de prise en charge. Enfin, il est aussi question de mettre en place une démarche dans laquelle les produits de santé sont rémunérés à leur juste prix, en intégrant la valeur de leur apport, qu’il soit technologique, médical, socio-économique ou environnemental.

Face à une crise sans précédent du secteur de la santé et au moment où s’installe la nouvelle Assemblée nationale et où le Gouvernement s’apprête à lancer une grande concertation en santé, nous formulons le vœu que soit enfin questionnées la pérennité et la performance du financement actuel du soin et de la santé. Collectivement, nous pouvons agir en faveur d’un système vertueux qui place le « juste soin » au cœur des décisions et des investissements.

C’est tout le système de financement de la santé qu’il faut réformer.

Les industriels que nous sommes sont prêts à ces bouleversements. Nous avons d’ailleurs commencé à nous transformer pour mieux répondre à ce nouveau cadre de pensée et d’action. Encore faut-il que les décideurs publics s’en saisissent.

Inflation: Un nouveau variant !

Inflation: Un nouveau variant !

 

Un papier de l’Opinion explique comment s’accommoder de l’inflation qui a changé de visage; comme pour la pandémie, un nouveau « variant » qui affecte le contexte socio-économique.

Le taux d’inflation dans la zone euro a atteint 5 % sur un an en décembre, son plus haut niveau historique, a confirmé jeudi Eurostat. L’énergie représente la moitié de la hausse. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré que la hausse des prix devrait se stabiliser puis baisser courant 2022. En France, la prime inflation de 100 euros sera versée à 3,04 millions d’allocataires de la CAF à partir de ce jeudi.

Comment se réhabituer à vivre avec l’inflation ? Nous l’avions oubliée ces trente dernières années. En décembre, elle a atteint 5 % en glissement annuel dans la zone euro, avec 6,5 % en Espagne, 5,7 % en Allemagne et 2,8 % en France. Aux Etats-Unis, elle caracole à 7 %. Dans l’Hexagone, la hausse des prix de l’énergie et des matières premières se propage désormais aux produits industriels et alimentaires. « On ressort certains outils de la naphtaline, comme les équations qui permettent de passer des prix de production aux prix à la consommation, ou même les équations d’évolution des salaires, auxquelles plus personne ne s’intéressait vraiment », sourit Jean-Luc Tavernier, directeur général de l’Insee.

« C’est sûr qu’on ne reviendra pas rapidement au problème de l’inflation trop basse, à 1%, que l’on avait depuis dix ans », dit Philippe Martin, président du Conseil d’analyse économique (CAE). « Nous sommes sans doute en train de changer d’époque », indique Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes. Tout le monde est concerné : salariés, fonctionnaires, retraités, bénéficiaires de prestations sociales, gouvernements, finances publiques, épargnants et banques centrales… Que va-t-on se (re)mettre à faire ?

1. Négocier les salaires

Avec une inflation entre 0 et 1 %, même si votre salaire stagne, vous ne perdez pas beaucoup de pouvoir d’achat. Lorsque les prix à la consommation augmentent de près de 3 %, c’est une autre histoire. Selon la Banque de France, d’ici à 2023 « les hausses de prix se transmettraient de façon partielle aux salaires, et réciproquement ». Mais gare à ce que les salaires n’augmentent pas plus vite que chez nos voisins européens, sinon nous perdrions en compétitivité. Nous ne pouvons plus dévaluer notre monnaie comme dans les années 1970-1980.

« Un pays comme la France, avec un déficit commercial dans une zone monétaire unique, doit faire attention à ne pas avoir une inflation supérieure à celle de la zone euro – elle aurait même intérêt à une inflation plus basse, souligne la chef-économiste du Trésor, Agnès Benassy-Quéré. A la veille de la pandémie de Covid, le coût du travail dans l’industrie en France était repassé sous celui de l’Allemagne. Il faut faire attention à ne pas perdre cet acquis avec des salaires qui dérapent ». Or, comme la France a un taux de chômage élevé, « on peut s’attendre à moins de tensions sur les salaires que dans d’autres pays avec des pénuries de main-d’œuvre plus importantes comme l’Allemagne et les Pays-Bas », ajoute l’experte.

Le sujet se posera aussi pour les fonctionnaires. Le point d’indice de la fonction publique est gelé depuis plusieurs années, le gouvernement préférant des augmentations ciblées sur les plus bas salaires, les soignants… Or ces gestes risquent d’être vite effacés par l’inflation. « L’Etat se fait fort de dire aux entreprises d’augmenter les salaires, mais pourquoi ne le fait-il pas comme employeur ? interroge un membre de la haute administration. Avec 1 % d’inflation ou moins chaque année, les syndicats ne mobilisent pas les foules en disant “protégez-nous de l’inflation”, mais avec 3 % d’inflation, le sujet devrait devenir explosif ».

« L’Etat devra certainement rehausser certains salaires de fonctionnaires, mais ce serait une erreur de tout réindexer sur l’inflation de manière automatique, car il ne faut pas qu’une boucle prix-salaires s’enclenche et nous fasse perdre le contrôle de l’inflation », estime Philipe Martin. L’augmentation de 1 % du point d’indice pour tous les fonctionnaires coûterait 2 milliards d’euros, estimait le gouvernement l’année dernière.

2. Revaloriser ou désindexer les prestations sociales

D’autres dépenses publiques augmenteront de pair avec l’inflation. « Il faut s’attendre à ce que les minima sociaux, les pensions de retraite et les salaires augmentent en moyenne au même rythme que les prix à la consommation », prévient Agnès Benassy-Quéré. En janvier ont été revalorisés automatiquement le smic, le minimum vieillesse, les retraites de base, les retraites complémentaires, l’allocation pour congé de proches aidants. En février, le taux de rémunération du livret A doublera à 1%. En avril augmenteront les prestations familiales, le RSA, l’allocation adulte handicapé (AAH), la prime d’activité, les pensions d’invalidité. En juillet seront discutées les allocations-chômage, en octobre grimperont les aides au logement, puis en novembre les retraites Agirc-Arrco. Le chiffrage qui circule à Bercy est qu’un point d’inflation ajoute 1,5 milliard d’euros de prestations sociales (retraites, prestations familiales, arrêts maladie, hors minima sociaux et APL).

La majorité de ces revalorisations est définie dans la loi, mais le gouvernement peut, dans chaque budget annuel, décider d’exceptions. En 2019, il avait ainsi désindexé de l’inflation plusieurs prestations sociales pour privilégier des revalorisations exceptionnelles de la prime d’activité, de l’AAH et du minimum vieillesse. Il pourrait y avoir la tentation de faire de même ces prochaines années. « C’est une méthode classique, bête et méchante pour réaliser des économies, au détriment du pouvoir d’achat », explique un haut fonctionnaire. Mais la consolidation budgétaire n’est pas à l’ordre du jour : les taux sont bas, les règles européennes sont mises entre parenthèses.

Pour les finances publiques, l’inflation peut sembler un avantage à court terme, car au début, les recettes (comme à la TVA) augmentent plus vite que les dépenses, et on rembourse ses emprunts plus rapidement. Mais ensuite, dépenses et taux remontent. « La tension sur les prix montre que les effets d’aubaine sur les taux d’intérêt ne peuvent absolument pas dispenser la sphère publique du retour à une trajectoire soutenable pour maîtriser la dépense et l’endettement », avertit Pierre Moscovici.

3. Comparer les prix

Le chiffre d’une inflation à 1 %, 2 % ou 3 % regroupe des millions de produits et des centaines de secteurs où les prix varient tout le temps. « Quand il y a davantage d’inflation, il y a plus de variabilité entre les produits, donc il y a un retour sur investissement pour les consommateurs qui passent du temps à comparer les prix, à chercher des produits moins chers », remarque Xavier Jaravel, professeur d’économie à la London School of Economics (LSE). Mais pour le moment, le comparateur de prix Idealo ne voit pas d’augmentation de trafic. C’est l’année 2020 jalonnée de confinements qui a explosé les records de fréquentation de son site. Les entreprises aussi vont porter plus d’attention aux prix de leurs concurrents, pour s’ajuster en permanence.

4. Epargner différemment

« Comment vivre avec l’inflation ? En arrêtant de mettre de l’argent sur son livret A, pour le placer sur des produits protégés contre l’inflation, comme la Bourse ou l’immobilier » résume Xavier Jaravel. Avec près de 3 % d’inflation en France, l’argent qui dort sur un compte courant ou un livret A permet chaque jour d’acheter moins de choses.

5. Eviter une crise financière

« Les banques centrales sont l’acteur le plus embarrassé par le retour de l’inflation, souligne Philippe Martin. Il y a beaucoup d’incertitudes sur la dynamique d’inflation des deux années prochaines. On ne peut pas exclure des mécanismes où chacun anticipe que les prix augmentent, donc tout le monde demande des salaires plus élevés, et les entreprises augmentent leurs prix car elles anticipent que leurs concurrents vont le faire. Or si les banques centrales craignent de perdre le contrôle de l’inflation, elles vont appuyer sur le frein – la Réserve fédérale américaine (Fed) commence à le faire. Mais le problème est de ne pas le faire trop brusquement, car alors beaucoup d’entreprises, de ménages et d’Etats verront leurs coûts d’emprunt augmenter très rapidement, et c’est la recette d’une crise financière. Viendra-t-elle des pays émergents, dont la dette s’apprécie en dollars ? Ou de l’Europe, avec le problème de soutenabilité de la dette italienne ? Ou du fait qu’on verra d’un seul coup des entreprises, des start-up trop endettées ? » Pour Ricardo Reis, professeur d’économie à LSE, « si l’inflation persiste, nous devrions nous inquiéter car elle pourrait ébranler le succès de l’euro ».

Paradoxalement, le fait que nous nous étions déshabitués de l’inflation pourrait jouer en notre faveur. « A cause de leur expérience prolongée d’une inflation faible et stable, les individus ont peu de chances d’augmenter brusquement et radicalement leurs anticipations d’inflation à long terme, s’ils n’ont pas réellement traversé une longue période de forte inflation », observe Stefan Nagel, professeur de finance à l’école de management de l’Université de Chicago, auteur d’une étude sur le sujet. L’inflation, pour la minimiser, mieux vaut ne pas trop y penser.

Édouard Philippe : un nouveau parti !

Édouard Philippe : un nouveau parti !

Édouard Philippe prépare déjà le coup d’après en créant son propre parti dans la majorité. ( Un de plus!). .. « Beaucoup ont fait valoir qu’il était temps de créer un parti autour de lui, de passer à l’étape supérieure », raconte l’un de ses partisans. Ce sera chose faite le 8 octobre prochain.

L’annonce d’un nouveau parti, distillé jeudi et vendredi dans plusieurs médias, coïncide avec la sortie d’un livre de confidences d’Edouard Philippe vendredi, ainsi qu’avec une interview, dimanche, dans l’émission Sept à Huit de TF1. L’ancien Premier ministre se rappelle donc au bon souvenir des Français, mais aussi des autres responsables politiques avec la création de sa formation.

 

 

 » « Après, complète-t-il, il faudra aussi parler des idées et déterminer s’il peut y avoir un Philipisme comme il existe un Macronisme. » Bref la démarche citoyenne à l’envers : un parti avant les idées ou le mal politique français.

Covid: un nouveau traitement de l’Institut Pasteur de Lille

  • Covid: un nouveau traitement de l’Institut Pasteur de Lille
  • Il ne s’agit pas d’un vaccin mais d’un traitement nouveau actuellement en cours d’expérimentation par l’institut Pasteur de Lille. Cet institut lance la phase de test sur des patients d’un traitement par suppositoires contre le Covid-19, après avoir obtenu le feu vert de l’Agence nationale de sécurité du médicament, a-t-on appris lundi auprès de sa direction.

Cet essai clinique va être mené dans un premier temps sur «quelques centaines de patients», âgés de plus de 50 ans, non-vaccinés et présentant au moins un symptôme du Covid-19, a expliqué à l’AFP le Professeur Xavier Nassif, directeur général de l’Institut, confirmant une information du journal La Voix du Nord.

Pour cet «essai randomisé en double aveugle, placebo contre médicament», les patients, recrutés à partir de cette semaine par le biais de médecins généralistes et de laboratoires, d’abord exclusivement dans les Hauts-de-France, prendront un suppositoire matin et soir pendant cinq jours. Si les résultats démontrent un niveau de 50% de réduction du risque d’aggravation avec le traitement, une autorisation de mise sur le marché sera demandée.

 

 

Coronavirus : ALERTE, 8577 NOUVEAUX CAS en 24 heures UN NOUVEAU RECORD.

Coronavirus : ALERTE, 8577 NOUVEAUX CAS en 24 heures UN NOUVEAU RECORD.

 

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La Direction Générale de la Santé (DGS) annonce ce mercredi que 8577 personnes supplémentaires ont été testées positives au coronavirus ces dernières 24 heures en France. Au total, 47.294 personnes ont été dépistées positives ces sept derniers jours. Par ailleurs, 71 nouveaux clusters ont été identifiés sur le territoire.

Actuellement, 5003 personnes sont hospitalisées pour une infection au Covid-19, soit 386 de plus en 24 heures. 599 lits de réanimation sont occupés par des personnes infectées au coronavirus, c’est-à-dire 71 de plus entre mardi et mercredi.

Le gouvernement «va être obligé de prendre un certain nombre de décisions difficiles»,«dans les huit à dix jours maximum», a estimé mercredi le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy, qualifiant d’«inquiétant» le niveau de l’épidémie de Covid-19 en France.
900.000 morts dans le monde. Au total, 900.052 décès ont été recensés dans le monde sur 27.711.866 cas déclarés, selon un comptage de l’AFP à partir de sources officielles. L’Amérique latine et les Caraïbes sont la région la plus touchée avec 300.340 morts, devant l’Europe (219.616).

 

Un nouveau cadeau fiscal avec la suppression de l’exit tax

Un nouveau cadeau fiscal avec la suppression de l’exit tax

 

 

-En clair le gouvernement encourage l’évasion fiscale avec la suppression de l’actuel exit tax. Le nouveau dispositif concernera désormais uniquement les cessions du patrimoine jusqu’à deux ans au lieu de 15 ans actuellement. Une disposition qui avait déjà été annoncée par Macron et qui vise à faciliter les transferts financiers à l’étranger. Sous couvert de pseudo simplification il s’agit d’accorder une nouvelle exonération fiscale qui plus est lorsque les capitaux quittent la France.  Le gouvernement français a décidé de modifier les modalités de “l’exit tax”, un impôt institué en 2011 en vue de lutter contre l’évasion fiscale, pour le remplacer par “un dispositif anti-abus recentré sur les cas d’optimisation”, a fait savoir samedi le ministère de  L’”imposition des plus-values latentes lors du transfert par les contribuables de leur domicile fiscal hors de France” ancienne manière visait à dissuader les dirigeants d’entreprise de pratiquer l’expatriation fiscale vers des pays à la législation plus favorable.“L’’exit tax’ telle qu’elle est bien supprimée”, a plaidé le porte-parole de Bercy. “On la supprime parce qu’on considère que ça nuit à l’attractivité de la France pour les entrepreneurs. On va donc la remplacer par un dispositif anti-abus recentré sur les cas d’optimisation.” “Jusqu’à alors, explique-t-il, l’’exit tax’ frappait tous les départs et s’appliquait même lorsqu’on cédait ses titres très longtemps après avoir quitté la France – 15 ans.

Electricité : un nouveau concept : la hausse rétroactive

Electricité : un nouveau concept : la hausse rétroactive

 

Un nouveau concept ; la hausse rétroactive. Ce qui va encore se passer pour l’électricité. Grâce à un petit de jeu de dupes entre le Conseil d’Etat et le gouvernement. Principe : le gouvernement décide une petite hausse pour ne pas fâcher l’électeur en sachant très bien que le Conseil d’Etat,  une fois saisi, recommandera une hausse plus forte ; Du coup,  le gouvernement se plie à la décision du Conseil d’Etat et déclare : « c’est pas moi » ! .  Le Conseil d’État a partiellement annulé vendredi un arrêté pris en 2012 qui limitait à 2% l’augmentation des tarifs de l’électricité, imposant au gouvernement d’appliquer une hausse rétroactive des factures payées par les ménages français. Le gouvernement devra décider d’un nouvel arrêté tarifaire dans un délai de deux mois, a précisé la juridiction administrative dans un communiqué. Cette décision porte sur les factures payées entre août 2012 et août 2013 et concerne les tarifs bleus, appliqués à quelque 28,7 millions de foyers, mais également les tarifs jaunes appliqués aux petits professionnels. « Le Conseil d’État a constaté que les tarifs ‘bleu’ et ‘jaune’, dont les barèmes n’avaient été augmentés que de 2% par l’arrêté du 20 juillet 2012, étaient manifestement inférieurs au niveau auquel ils auraient dû être fixés en application des principes s’imposant aux ministres », peut-on lire dans le communiqué. En conséquence, le conseil d’Etat indique avoir « enjoint les ministres compétents de prendre, dans un délai de deux mois, un nouvel arrêté fixant une augmentation rétroactive, sur la période du 23 juillet 2012 au 31 juillet 2013, des tarifs réglementés ‘bleu’ et ‘jaune’. » Les ministères de l’Economie et de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie n’ont pas fait de commentaire dans l’immédiat.  Le Conseil d’Etat, dont le rapporteur s’était prononcé en faveur d’une hausse rétroactive, avait été saisi par l’association des opérateurs alternatifs (Anode), pour qui le plafonnement survenu en 2012 ne permettait de couvrir les coûts de production de l’opérateur historique, contrairement à ce que prévoit la loi. La juridiction avait déjà imposé plusieurs hausses rétroactives des tarifs du gaz en 2012 et 2013. Vers 15h10, l’action EDF recule de 1,11% à 28,63 euros à la Bourse de Paris, dans un marché en baisse de 1,53%. GDF Suez cède 1,76% à 19,565 euros tandis que l’opérateur alternatif Direct Energie perd 1,49% à 9,9 euros.

 

Italie : un nouveau président du conseil

Italie : un nouveau président du conseil

 

Matteo Renzi a officiellement prêté serment samedi pour devenir président du Conseil italien et diriger le 65e gouvernement de l’après-guerre, après en avoir présenté la composition la veille au président Giorgio Napolitano. La plupart des 16 membres du gouvernement, composé pour moitié des femmes sont des quadragénaires ou des quinquagénaires, un choix qui témoigne de la volonté de Matteo Renzi de rajeunir une classe politique qu’il juge vieillissante. Âgé de 39 ans, le secrétaire national du Parti démocrate (PD), principale formation de la gauche italienne, est lui-même le plus jeune chef du gouvernement de l’histoire du pays. L’ensemble du gouvernement a prêté serment en même temps que Matteo Renzi, à l’exception du ministre de l’Economie, Pier Carlo Padoan, qui n’est pas revenu à temps d’Australie pour la cérémonie. Le nouveau président du Conseil doit désormais demander lundi la confiance des sénateurs et des députés. Matteo Renzi, qui a fait chuter son prédécesseur Enrico Letta avec l’appui du PD, s’est fixé un calendrier serré qui prévoit une réforme de la loi électorale et du système constitutionnel avant la fin du mois, avant de revoir le marché du travail en mars, la fonction publique en avril et la fiscalité en mai.




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