Boris Johnson : un fou pour remplacer May
Boris Johnson, semble avoir les plus grandes chances de remplacer Theresa May. C’est le plus fervent partisan du Brexit mais il a tardé à se prononcer ; pendant longtemps il s’est montré opposé à cette séparation de la Grande-Bretagne. Peu importe le projet politique pour Boris Johnson, le seul objectif est depuis longtemps d’occuper le poste de Premier ministre. Boris Johnson est sans doute aussi fou que Donald mais il est beaucoup plus cultivé. Le problème de cet enfant de l’élite britannique c’est et que ses facéties font office d’idéologie. Curieusement ce ne serait pas forcément le plus mauvais choix car Boris Johnson est capable de dire un jour le contraire de ce qu’il affirmait la veille. Ainsi aujourd’hui il prône un départ brutal de la Grande-Bretagne le 31 octobre et sans aucune indemnité. Mais d’ici là pourrait bien changer complètement de position et trouver un compromis qui ne heurterait pas des convictions personnelles très aléatoires. Boris Johnson est surtout un personnage très fantasque avec un ego sur démesuré qui le contraint par exemple à entretenir l’image de ce responsable volontairement mal coiffé donc échappant aux canons esthétiques des gentlemen qui représente les Britanniques. Un détail toutefois c’est toujours juste avant les photos que le comédien Boris Johnson se décoiffe. Cet individu est évidemment dangereux car il est essentiellement imprévisible. Lui-même ne sait certainement pas où il veut conduire son pays. Pour preuve son passage comme maire de Londres a été particulièrement critiqué, en outre il n’a pas laissé de bons souvenirs quand il était ministre des affaires étrangères surtout en raison de son amateurisme. Né à New York, Boris de Pfeffel Johnson a fait ses études à Eton, l’école la plus élitiste du Royaume-Uni, et au Ballio College à Oxford. Il a commencé sa carrière comme consultant en management à la City de Londres, poste qu’il a quitté au bout d’une semaine. Il est alors devenu journaliste mais le Times l’a licencié, l’accusant d’inventer des citations. C’est ça manque de fabrique : inventer des réalités. Mais le dégager ambiant en vigueur dans nombre de zones mondiales favorise l’avenue de personnages aussi fous. On a trame évidemment, mais aussi Poutine, le chef d’État chinois, le chef de l’État turc, les dirigeants iraniens, le chef d’État de la Corée du Nord autant de cinglés qui auraient davantage leur place dans des établissements psychiatriques qui a la tête d’État.