Archive pour le Tag 'un échec'

«Budget européen: un échec, pourquoi ?

«Budget européen: un échec, pourquoi ?

 

Un  tribune de Guy Verhofstadt, député européen (Renew Europe), ancien Premier ministre belge.( dans l’Opinion)

 

« C’est le même rituel tous les sept ans au moment de négocier la loi de programmation budgétaire pluriannuelle de l’Union européenne. Les Sommets acrimonieux se succèdent entre chefs d’Etat et de gouvernement et quand on arrive au bord du gouffre financier, un compromis se fait subitement jour dont on aurait pu définir les termes dès le début. Les Etats membres s’entendent sur un 1 % du PIB européen. Le Parlement européen fait alors les gros yeux et dans sa grande générosité, le Conseil européen dégote quelques milliards supplémentaires.

Et c’est ainsi qu’on hérite d’un cadre financier septennal de 1000 milliards et des poussières pour lutter contre le changement climatique, bâtir l’Europe numérique, protéger nos frontières, soutenir des opérations extérieures sous mandat de l’ONU, financer Erasmus et la recherche européenne, sans oublier les grandes politiques traditionnelles agricoles et de cohésion territoriale. Le CFP 2021-2027 échappera-t-il à cette malédiction ?

La réponse dépendra de la capacité des Vingt-Sept à révolutionner leur approche du débat budgétaire. En effet, contrairement à la plupart des budgets, celui de l’UE ne repose pas sur ses propres ressources, mais dépend des contributions des Etats membres. Rien d’étonnant dès lors que cela tourne en marchandage peu ragoûtant entre ceux qui contribuent davantage et ceux qui bénéficient le plus, fait d’arrangements d’arrière-boutique, avec à la fin des ristournes ciblées et autres saupoudrages particuliers pour faire avaler la pilule. Ce système qui fait appel aux contribuables nationaux conduit ainsi à une confrontation permanente où les intérêts domestiques l’emportent en définitive sur l’intérêt européen commun.

 Ce n’était pas le cas il y a soixante ans lorsque la CEE a été fondée. Le budget communautaire était alors financé par des ressources dites propres, adaptées à leur époque, tels des taxes agricoles aux frontières et les droits de douane. Tout a changé au début des années 1980 avec le fameux rabais arraché de haute lutte par Margaret Thatcher à ses partenaires. Il a fallu dès lors calculer précisément qui paye et reçoit quoi au plan national pour déterminer le montant du chèque britannique. Nous étions entrés dans le jeu autodestructeur des « payeurs nets » et des « bénéficiaires nets », la situation que nous vivons toujours aujourd’hui.

Avec le départ du Royaume-Uni, il est temps de revoir de fond en comble nos paramètres budgétaires. Ainsi la proposition de CFP sur la table a été établie sous la précédente législature par l’ancienne Commission et est censée courir au-delà du terme de l’actuelle. Sept ans de programmation, est-ce bien adapté à la réactivité dont les politiques contemporaines ont besoin ? Est-ce bien démocratique aussi ? Il faut réduire à 5 ans la durée du CFP. Autre anomalie : l’unanimité requise qui conduit à s’entendre sur le plus petit commun dénominateur. Enfin, il faut sortir du système vicié des contributions nationales et renouer avec le principe des ressources propres, en phase avec les préoccupations de notre temps, telles une taxe sur les grandes plateformes américaines et asiatiques qui utilisent gratuitement les données européennes ou une taxe carbone.

Sans remise en cause de nos tabous budgétaires, l’impasse nous guette. Il faut changer de cap et trouver les outils et moyens de défendre les intérêts de nos concitoyens dans un monde dont nous devons reprendre la maîtrise du cours. »

Guy Verhofstadt est député européen (Renew Europe), ancien Premier ministre belge.

Attentat Côte d’Ivoire : un échec d’Al Qaïda

Attentat Côte d’Ivoire : un échec d’Al Qaïda

L’attentat perpétré à Grand Bassam en Côte d’Ivoire est forcément dramatique mais politiquement c’est un échec pour Al Qaïda. Certes ce sont sans doute des représentants français qui étaient visés mais précisément les terroristes  se sont trompés d’objectifs. Contrairement à ce qu’a raconté la grande presse Grand Bassam n’est pas la station balnéaire des Français d’Abidjan encore moins  une station de luxe mais un lieu de repos pour les couches moyennes et même populaires de la capitale ivoirienne. Chaque semaine ce sont des centaines de jeunes ivoiriens qui s’entassent dans des cars  pour passer la journée au bord de la mer. On trouve bien sûr quelques hôtels mais qui ne sont pas réellement d’un grand luxe surtout fréquenté par la bourgeoisie ivoirienne et seulement quelques Français (parfois quelques personnalités ; du coup ; les terroristes en fait ont surtout frappé des Africains. Les terroristes auraient pu faire des centaines et des centaines de victimes mais il s’était visiblement mal préparés et sans doute ignorant du contexte local. Cette opération ressemble davantage à une intervention de terroristes étrangers qu’à une opération menée par des ivoiriens radicalisés. D’ailleurs l’islam radicalisé n’existe pratiquement pas en Côte d’Ivoire et les religions qui se pratiquent de manière très apaisée.  Des soldats ivoiriens ont été déployés lundi pour patrouiller le long des plages désertées par les touristes au lendemain d’un attentat lors duquel des combattants d’Al Qaïda au Maghreb islamique ont tué 18 personnes. Al Qaïda a sans doute voulu montrer qu’elle capable d’intervenir dans tous les pays y compris dans ceux dans lesquels elle n’a pratiquement aucune implantation. Il faut quand même déplorer 18 victimes dont quatre Français mais le carnage aurait pu être beaucoup plus considérable. La conséquence de cet acte se traduira par un renforcement et une coordination contre le terrorisme ce qui n’était sans doute pas l’objectif d’Al Qaïda.

Sondage austérité Europe : un échec pour 51%

Sondage austérité Europe : un échec pour 51%

Quelque 51% des Européens pensent que les politiques d’austérité menées depuis le début de la crise pour rétablir les finances publiques ont échoué, selon un sondage Gallup pour la plateforme « Debating Europe ». Ils ne sont que 5% à penser le contraire, 34% estimant qu’elles nécessitent plus de temps pour réussir.Sans surprise, les taux les plus négatifs sont atteints dans des pays sous assistance financière, avec les plans d’assainissement budgétaire drastiques qui accompagnent cette aide : 80% en Grèce, 68% au Portugal et 64% à Chypre. Mais ils ne sont que 34% en Irlande, qui s’apprête à sortir de son plan d’aide après une cure d’austérité. Il y a de meilleures solutions que l’austérité, pour 60% des personnes interrogées, contre 16%. Les pourcentages sont les plus élevés en Grèce (94%), au Portugal (81%) et en Espagne (80%). Seuls 22% des Européens affirment que ces politiques bénéficient à toute l’Europe, contre 67% qui estiment qu’elles ne profitent qu’à certains États membres. Quand on leur demande de citer des pays, l’Allemagne arrive largement en tête avec 77% de réponses, devant la France (48%) et le Royaume-Uni (39%). La Grèce (23%), pays le plus assisté et qui souffre considérablement de l’austérité, est en 4e position, juste devant l’Italie et l’Espagne (20%).

 




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