Archive pour le Tag 'un budget'

Transition écologique : Un budget riquiqui

Transition écologique : Un budget riquiqui !

Le e budget 2023 (+3,5 milliards d’euros) très éloigné des promesses d’Emmanuel Macron. Pendant la campagne présidentielle, le chef de l’Etat avait annoncé une enveloppe de 10 milliards d’euros en plus chaque année, soit un total de 50 milliards sur l’ensemble du quinquennat.

Selon une évaluation des économistes de l’institut I4CE dévoilée ce jeudi 8 décembre, il manque près de 7 milliards d’euros au budget 2023 pour financer le plan d’investissements présenté pendant la campagne présidentielle par Emmanuel Macron.

D’après les calculs des experts, les montants avancés dans le projet de loi de finances de 2023 sont encore très loin du compte. La hausse serait de 3,5 milliards d’euros entre le budget 2022 et le budget 2023, soit un chiffre très éloigné des 10 milliards annoncés.
Un retard abyssal dans les transports et la rénovation thermique des bâtiments

Parmi les secteurs passés aux crible par les chercheurs, les transports sont clairement délaissés. D’après le chiffrage de l’équipe d’Emmanuel Macron, les transports devraient bénéficier d’une hausse d’investissement de 5,4 milliards d’euros entre 2022 et 2023. En réalité, l’augmentation ne serait que de 1,06 milliard selon I4CE. Sur ce milliard, 800 millions correspondent à l’acquisition de véhicules électriques. « Concernant le ferroviaire et le transport collectif urbain, on est bien loin de ce qui était anticipé lors de la campagne présidentielle », souligne Damien Demailly.

. Le ciblage est fait de manière grossière. Il ne répond pas aux enjeux de l’avenir », estime l’économiste xavier Timbeau . La décarbonation de l’économie tricolore pourrait accuser un sérieux retard.

Un budget pas crédible ( Xerfi Canal)

Un budget pas crédible ( Xerfi Canal)

Compte tenu notamment du net tassement de la croissance mais aussi de l’insuffisance d’efforts pour réduire les dépenses, on voit mal comment le budget de 2018 et les suivants pourrait tenir leurs engagements leurs engagements. C’est le point de vue que défend sur La Tribune Xerfi Canal.

 

« Le gouvernement tient-il si bien les rennes en matière budgétaire… pas si sûr. La programmation à moyen terme promet un retour à un léger excédent à partir de 2022. Ce serait une première depuis plus de 40 ans. Mais à y regarder de plus près, on se dit que la France est encore bien loin d’être sortie de la zone de risque.

Les pressions à la hausse du déficit on les voit bien : Il s’agit souvent de mesures temporaires. Mais elles se succèdent, leur conférant un caractère quasi structurel sur le quinquennat.

  • 1/ C’est le remboursement de 10 milliards de la taxe sur les dividendes, lissé sur 2017-2018.
  • 2/ C’est la pérennisation du CICE, qui induit un double déboursement pour l’État, en 2019, puisque qu’il devra verser le CICE dû au titre de l’année 2018 en même temps qu’il subira le manque à gagner sur les cotisations.
  • 3/ C’est l’extension de la couverture chômage aux indépendants et aux démissionnaires, même si la mesure a été extrêmement vidée de sa substance.
  • 4/ C’est la suppression de la taxe d’habitation, qui a bien, un effet permanent. Elle concerne 80% des ménages à horizon 2020, pour un coût estimé à 10 milliards d’euros. Mais l’équation se complique pour le gouvernement, puisque pour éviter une invalidation par le conseil constitutionnel, il est dans l’obligation d’étendre la mesure à tous les ménages entre 2020 et 2021.
    Selon Bercy, ce sont 8,5 milliards supplémentaires qui doivent ainsi être trouvés, portant à environ 18 milliards d’euros la facture globale. Encore, cette estimation ne tient-elle pas compte de la dynamique de cette taxe, ce qui pourrait porter la facture à près de 26 milliards. Le gouvernement s’est engagé à ne pas compenser ce geste fiscal par la création d’un nouvel impôt ou par une hausse d’impôt, disant vouloir éviter tout «tour de passe-passe» fiscal.
  • 5/ C’est la reprise de la dette SNCF : 25 milliards en 2020 et 10 autres milliards en 2022. Même s’il existe un débat d’experts sur la façon d’en comptabiliser l’effet en finances publiques.

En dépit de tout cela, le gouvernement pronostique un retour à l’excédent en 2022 pour les finances publiques sur fond de léger retrait de la fiscalité. Pour y parvenir, cela suppose d’importantes mesures d’économie budgétaire. Et  c’est là que le bât blesse. Car pour faire disparaître le déficit, il promet de réduire la dépense publique de quatre points de PIB. Or les grandes sources d’économie, on ne les perçoit pas bien encore. Le gouvernement commence à lorgner sur les aides sociales, les aides aux entreprises. Veut réformer la prime d’activité notamment…. Mais on est loin du compte. Sachant que les retraites ne seraient réformées qu’après 2022. Et que l’on ne  sait pas encore ce que prépare le gouvernement en matière d’éducation, ou de santé. D’ailleurs à regarder de près le programme de stabilité, on se rend compte que l’effort structurel se concentre après 2019. On se rend compte surtout que la conjoncture contribue pour moitié au redressement. Dans le premier cas on est dans la promesse non argumentée. Dans le second, dans le pari plus qu’incertain. Celui que la croissance cheminera au voisinage de 1,7% tout au long de la période. Sans parler de l’inflation qui se normalise à 1,7-1,8% à moyen terme.

Le pari est loin d’être gagné. Et l’on comprend mieux pourquoi le gouvernement a récemment douché les espoirs des entreprises de voir réduire les impôts sur la production. Et l’on se demande enfin, quelles sont les marges de manœuvre de ce gouvernement lorsqu’il prétend acheter ses réformes en indemnisant les perdants. »

>> Plus de vidéos sur le site Xerfi Canal, le médiateur du monde économique

Vers un budget de la zone euro ?

Vers un budget de la zone euro ?

On n’en est encore sans doute loin ; ceci étant ; la rencontre entre Macron et Merkel a permis d’avancer sur le sujet. On sait que la France milite pour un budget de la zone euro avec un ministre européen des finances. Une proposition qui jusqu’alors n’avait  pas reçu beaucoup d’échos de la part de la chancelière. La crainte évidemment de l’Allemagne c’est qu’on mette surtout des dépenses en commun mais pas suffisamment de recettes. En clair qu’on fasse payer à l’Allemagne les déficits des autres pays. Cependant cette fois Merkel n’a pas approuvé formellement les propositions de la France mais a indiqué qu’elle n’y était plus opposée. En outre Merkel semble désormais favorable à la création le moment venu d’un fonds monétaire européen sorte de FMI régional. Les idées françaises avancent donc mais on peut supposer que l’Allemagne mettra de sérieux verrous pour éviter les dérives. Par ailleurs cette nouvelle évolution de la construction européenne dans le cadre de la zone euro exigera vraisemblablement du temps, de la persévérance et surtout  de la rigueur. Emmanuel Macron a évoqué « une feuille de route volontariste d’initiatives communes que nous prendrons d’ici la fin de l’année en matière d’une plus grande intégration de la zone euro et de l’Europe». Il a souhaité, dans un entretien publié jeudi « marier la convergence et les solidarités au sein de l’Union européenne et de la zone euro pour mettre en place des mécanismes de solidarité plus puissants ». « Pour cela, il faut un budget, un gouvernement qui décide de l’allocation de ce budget et un contrôle démocratique qui n’existe pas aujourd’hui. » La chancelière s’est montrée ouverte aux propositions d’Emmanuel Macron : « Je n’ai rien contre un budget de la zone euro (…) et le ministre européen des Finances, on peut en parler ». « Le projet de faire évoluer le MES (mécanisme européen de stabilité, NDLR) vers une fonction comparable à celle du FMI est un très bon projet », a-t-elle ajouté, en soulignant que « les paramètres sont tout à fait différents qu’au moment où a surgi la crise grecque ». « Nous aurons un calendrier très ambitieux pour la zone euro », a-t-elle ajouté, mais il faudra un mandat du Parlement issu des législatives allemandes de la fin septembre. « Il y aura de nouvelles étapes franchies cette année mais ça ne peut pas purement et simplement se décréter. » Elle a confirmé que les deux pays envisageaient une réforme pour faire converger la fiscalité des entreprises, ce qui n’est selon elle « pas simple ». Paris et Berlin ont réitéré leur volonté de renforcer les instruments de défense commerciale européens, de promouvoir la réciprocité dans l’accès aux marchés, et souligné la nécessité de contrôler les investissements étrangers dans les secteurs stratégiques, selon un document diffusé par l’Elysée. Le renforcement de la coopération pour développer le micro et nanoélectroniques se ferait dans le cadre d’ »un grand projet d’intérêt économique européen » qui permettrait des investissements d’environ 8 milliards d’euros dans les deux pays. Paris et Berlin veulent aussi mobiliser un milliard d’euros d’investissements publics et privés pour le numérique, les biotechnologies et écotechnologies et mettre en place un programme de recherche conjoint dans les domaines du climat, de l’énergie et du système terrestre. Un projet d’ »Erasmus de la culture et de l’apprentissage » doit être présenté à l’automne. La France et l’Allemagne ont en outre lancé l’Alliance pour le Sahel, une initiative visant à faciliter les échanges entre bailleurs internationaux pour accélérer l’aide au développement dans cette région en proie à l’instabilité politique, économique et sécuritaire.




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