Archive pour le Tag 'UMP'

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Sondage Elections Européennes: UMP, PS et FN à égalité

 

Sondage Elections Européennes: UMP, PS et FN à égalité

A près d’un an des prochaines élections européennes, le Parti socialiste, l’UMP et le Front national sont au coude à coude avec 21% des intentions de vote selon un sondage Ifop pour Valeurs Actuelles publié mercredi.  A la question « si les élections européennes avaient lieu dimanche prochain, parmi les listes suivantes, pour laquelle y aurait-il le plus de chance que vous votiez? », 21 % répondent « une liste du Parti Socialiste, soutenue par Harlem Désir » à égalité avec « une liste de l’UMP, soutenue par Jean-François Copé » et « une liste du Front National, soutenue par Marine Le Pen ».  Ils sont 9% à répondre « une liste Front de gauche, soutenue par Jean-Luc Mélenchon » suivis de 7,5% pour « une liste EELV soutenue par Cécile Duflot », 7% « une liste du Modem soutenue par François Bayrou » et 6,5% « une liste UDI soutenue par Jean-Louis Borloo ».  Une « liste NPA soutenue par Olivier Besancenot » remporterait 2% des votes et « une liste Debout la République soutenue par Nicolas Dupont-Aignan », 3%.  2% choisissent « une autre liste ».

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Cahuzac : Bercy savait (Devedjian -UMP)

Cahuzac : Bercy savait (Devedjian -UMP)

 

Devedjian -UMP, vice-président de la commission parlementaire sur l’affaire Cahuzac, a estimé aujourd’hui que le gouvernement, notamment Bercy, devait « nécessairement » savoir que Jérôme Cahuzac, alors ministre du Budget, avait un compte à l’étranger. Sur LCI, le député a assuré que les premières auditions, qui ont eu lieu hier, « font apparaître que nécessairement, le gouvernement, et en particulier Bercy, devaient savoir qu’effectivement Jérôme Cahuzac devait avait un compte à l’étranger ». L’ex-ministre a cité la date du 14 décembre, quand la Direction générale des Finances, « un organe de Bercy, lui demande de signer un document par lequel il déclare ne pas avoir et n’avoir jamais eu de compte à l’étranger ». « Il refuse de le signer, on n’en tire pas de conséquence », a ajouté le président du conseil général des Hauts-de-Seine. Comme on lui fait observer que le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a qualifié d’ »exemplaire » l’administration fiscale dans cette affaire, M. Devedjian commente en souriant: « c’est un petit peu excessif ».  Interrogé sur l’atmosphère au sein de la commission d’enquête que préside le centriste Charles de Courson, M. Devedjian a répondu: « les parlementaires de la majorité trouvent ça un peu rugueux, mais ils sont loyaux ».

 

Sondage : l’UMP pas crédible pour les français

Une majorité de Français a une image négative de l’UMP, 31% seulement pensant qu’elle a « un projet pour la France  » et 33% qu’elle « s’oppose assez au gouvernement », selon un sondage* CSA à paraitre dans Nice matin samedi. 30% pensent qu’elle « est proche de leurs idées ». Parmi les autres qualités proposées, ils ne sont que 26% à estimer que ce parti « propose de bonnes solutions aux problèmes du pays », 25% qu’elle « a des dirigeants de qualité », 24% qu’elle « propose des idées nouvelles » et 23% qu’elle « est à l’écoute des Français ». La division du parti apparait comme l’élément le plus identifié par les Français. Ainsi, seuls 13% d’entre eux déclarent que l’UMP « est rassemblée et unie », 75% pensant le contraire.

Mediator : une sénatrice UMP mise en examen

Mediator : une sénatrice UMP mise en examen

L’Ancienne -sénatrice UMP Marie-Thérèse Hermange et le N.2 de Servier, Jean-Philippe Seta, sont soupçonnés d’être intervenu dans la rédaction d’un rapport sénatorial sur le Médiator. Leurs mises en examen interviennent dans le cadre du volet des poursuites pour trafic d’influence, ouvert fin 2011 et visant les laboratoires Servier, soupçonnés d’être intervenus pour qu’un rapport sénatorial minimise leur responsabilité dans l’affaire du Mediator et insiste sur celle de l’Agence du médicament. L’information judiciaire pour trafic d’influence est conduite à Paris en parallèle avec plusieurs autres enquêtes : l’une pour tromperie et escroquerie dans laquelle le patron des Laboratoires Servier et six sociétés du groupe ont été mis en examen, l’autre pour « homicides et blessures involontaires » dans laquelle Jacques Servier, a été mis en examen. Un premier procès doit s’ouvrir sur le volet tromperie le mois prochain à Nanterre. En effet le 19 mars l’Agence du médicament elle même, ancienne Afssaps, est mise en examen pour homicides et blessures involontaires. Les juges se demandent si l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) n’aurait pas négligé la dangerosité du Mediator entre 1995 et 2009. Or ce rapport sénatorial de Marie-Thérèse Hermange, publié en juin 2011, épingle justement l’Afssaps de l’époque, soulignant qu’elle semblait « avoir redécouvert tardivement des travaux publiés pourtant dès les années 1970 » sur le Mediator. « L’infiltration tentaculaire des laboratoires Servier au sein de notre République est intolérable » (Dr Irène Frachon) Pour le docteur Irène Frachon, la pneumologue dont les travaux ont révélé la dangerosité du Mediator, ces nouvelles mises en examens vont dans le bon sens. Et le médecin n’est pas étonné des liens entre le laboratoire Servier et le monde politique : « Il y a eu une complaisance à l’égard des laboratoires Servier qui m’a scotchée quand j’ai lu le rapport sénatorial« , se souvient-elle. Le médicament aurait causé 220 à 300 décès à court terme, 1.300 à 1.800 à long terme selon un autre rapport des experts missionnés par les juges chargés de l’instruction de l’affaire. Ce même rapport dénonce par ailleurs la stratégie de dissimulation de Servier et estime que la commercialisation du médicament aurait dû être suspendue entre 1998 et 2003 au vu des premiers signalements de maladies.

 

 

Accords avec le FN : 53% de sympathisants UMP favorables

Accords avec le FN : 53% de sympathisants UMP favorables

A moins d’un an des élections municipales de mars 2014, une majorité de sympathisants UMP se déclarent favorables à des accords électoraux locaux avec les candidats du Front national, selon un sondage exclusif Ifop-Fiducial pour Europe 1 publié jeudi. Ils sont ainsi 53% à se déclarer favorables à de telles alliances, alors que selon une autre étude menée en novembre 2012 par Ifop, ils n’étaient à l’époque que 44%. Parallèlement, les sympathisants FN restent largement favorables à des accords avec l’UMP. Ils étaient 73% en novembre 2012, ils sont désormais 72%.

UMP: plus d’élection pour la présidence ?

UMP: plus d’élection pour la présidence ?  

Officiellement, MM. Copé et Fillon s’en tiennent à l’accord passé entre eux le 18 décembre, pour mettre fin à la grave crise générée par l’élection controversée du premier à la présidence du parti un mois plus tôt, et qui avait écorné leur image dans l’opinion.  Selon cet accord, Jean-François Copé restait président de l’UMP, sa direction devenait collégiale (et pléthorique) et une nouvelle élection était programmée pour septembre.  Depuis, la donne a changé, tant au sein du parti qu’en dehors. Pour de nombreux responsables et cadres de l’UMP, « Copé tient bien la boutique » (même si certains fillonistes, dénoncent « une parti verrouillé ») et se concentre sur les municipales de 2014, multipliant les réunions publiques à travers la France.  L’ancien Premier ministre, qui vient de lancer sa propre formation, Force républicaine, a, lui, l’esprit clairement tourné vers la primaire de 2016 en vue de la présidentielle, comme le montre l’intense activité qu’il déploie avec son « tour de France à l’écoute des Français » pour préparer un « projet politique d’alternance ».  Surtout, les militants font savoir qu’ils n’ont aucune envie de rejouer la mauvaise pièce de l’automne dernier et plaident pour le rassemblement.   »Est-il vraiment nécessaire que nous revotions, alors que l’objectif principal aujourd’hui, ce sont les municipales? », s’interrogeait fin février Philippe Rapeneau, le secrétaire départemental du Pas-de-Calais, en accueillant M. Copé à une réunion publique à Arras.  Mais « un accord est un accord. Il doit être respecté dans son intégralité », a martelé François Fillon mardi dernier, lors du comité stratégique hebdomadaire du parti. Le président de l’UMP dit peu ou prou la même chose.  Voilà pour « les postures officielles », comme les qualifie un proche de Copé. « En réalité, c’est plus complexe », estime le même, « tant que Fillon ne dit pas s’il sera candidat ou non, la stratégie publique consiste à rappeler qu’il y a un accord ». François Fillon a indiqué à plusieurs reprises qu’il prendrait sa décision en juin.  Aucun des deux rivaux n’a intérêt à sortir du bois le premier et se retrouver dans la position de celui qui rompt le pacte. Ayant chacun tout à gagner ou tout à perdre dans un combat à l’issue incertaine, ils pèsent le pour et le contre.  La victoire leur assurerait à l’un comme à l’autre une légitimité incontestable à la tête du parti. Une défaite, au contraire, signerait pour le perdant « la fin de ses ambitions politiques », comme le soulignent plusieurs responsables du parti.  Mais « Fillon ne peut pas se dérober », selon ses proches (Baroin, Pécresse notamment), sauf à se discréditer pour ce qui risquerait d’apparaître comme un manque de détermination de sa part.   »Il y aura une élection », assure un autre filloniste… Mais pas forcément avec Fillon, ajoute ce dernier, en allusion à Laurent Wauquiez. Le vice-président filloniste de l’UMP, à qui beaucoup à droite prêtent du « talent », brûle de se mesurer à Copé, lequel n’aurait en revanche aucune envie de placer son cadet à son niveau. « Les idées de Fillon doivent être représentées » en septembre, répète le député-maire du Puy-en-Velay et fondateur de la Droite sociale. Mais pour l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, et soutien de Copé, une nouvelle élection ne peut avoir lieu que si l’on rejoue le match Copé/Fillon.  D’autres (Brice Hortefeux, Xavier Bertrand, Bruno Le Maire) réfléchissent à une porte de sortie « honorable » dont Wauquiez ferait les frais mais qui pourrait convenir au couple Copé/Fillon: Profiter du congrès virtuel (par internet) prévu vers la fin mai pour faire entériner les nouveaux statuts du parti en posant une question supplémentaire aux militants. Voulez-vous ou non d’une nouvelle élection? S’ils répondaient non, tant Copé que Fillon auraient beau jeu de se plier à la volonté de leurs troupes.

 

Le putsch de Copé à l’UMP

Le putsch de Copé à l’UMP

Jean-François Copé a balayé vendredi les accusations de deux journalistes qui, avec leur livre « Le Coup monté », ravivent les soupçons au sein de l’UMP en affirmant que le rival de François Fillon a ourdi une manipulation pour s’arroger la présidence du parti. L’ancien Premier ministre, qui a mené à l’automne dernier un duel inédit dans les annales de la droite avec le député-maire de Meaux pour dénoncer une « fraude industrielle » dans un scrutin interne qui lui semblait acquis, a estimé a contrario sur Europe 1 que l’ouvrage lui donnait raison.  Dans ce livre paru jeudi, Bruno Jeudy et Carole Barjon décrivent avec force détails ce qu’ils présentent comme le « putsch » du 18 novembre 2012, date de l’élection à la présidence du premier parti d’opposition. Ils citent notamment Patrice Gélard, l’ex-président de la commission de contrôle des opérations électorales (Cocoe) de l’UMP, qui leur aurait déclaré avoir été « enfumé » par l’entourage de Jean-François Copé. « On ne m’enlèvera pas de l’idée que c’est un coup monté », déclare le sénateur de Seine-Maritime, qui avait proclamé la victoire de Jean-François Copé avec 98 voix d’avance le lundi 19 novembre, avant de reconnaître deux jours plus tard « l’oubli » de trois fédérations d’outre-mer dans le décompte des résultats. Cette omission, avait-il alors concédé dans un communiqué, aurait abouti « vraisemblablement à une inversion du résultat final ». Patrice Gélard a démenti jeudi avoir tenu ces propos, affirmant qu’ils avaient été « déformés » par les auteurs, fin connaisseurs de la droite française. « C’est un baroud d’honneur de journalistes très engagés », a commenté vendredi Jean-François Copé lors d’une conférence de presse, relevant « un sentiment décalé de réchauffé dans ce petit ‘coup’ qui ne vaut pas grand’chose ». « Mon objectif est de rassembler. La page est tournée », a-t-il souligné. Pour François Fillon, qui travaille déjà à sa candidature à l’élection présidentielle de 2017, « il n’y a rien de nouveau ». « Le résultat de cette élection me donnait une très courte victoire. Il a été inversé dans des conditions inacceptables, c’est pour ça que j’ai déclenché la crise qui a eu lieu à l’UMP », a-t-il dit sur Europe 1. L’ouvrage conforte ceux qui à l’UMP, notamment dans le camp des « fillonistes », militent ardemment pour une nouvelle élection en septembre, comme les deux protagonistes en sont convenus par un accord signé le 17 décembre dernier qui a instauré une direction paritaire (copéistes-fillonistes) à la tête du parti. Des « copéistes », principalement, mais aussi d’anciens partisans de l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy, s’efforcent d’instiller l’idée de l’inutilité d’un nouveau scrutin. « Les militants ne veulent pas d’une nouvelle élection », assure un proche de Jean-François Copé. « Ils ont quelqu’un qui est bien là, qui fait le job de l’opposition ». »Si élection il y a, il faudra que ça se fasse vite, pour passer à autre chose », ajoute-t-il. Jean-François Copé n’a pas encore fait officiellement acte de candidature, tandis que François Fillon réserve sa décision pour juin. Le président de l’UMP « fait beaucoup d’efforts pour être consensuel, pour le moment ça se passe bien », souligne ce proche, redoutant que les hostilités ne reprennent. « La vérité, c’est que l’on n’a pas de cœur à l’ouvrage car on se regarde en chiens de faïence, même si on reste polis », témoigne l’ancien ministre UMP Gérard Longuet dans une interview au JDD.fr.

 

Mairie de Paris/UMP: des primaires en avril

Mairie de Paris/UMP: des primaires en avril

« Le bureau de la fédération UMP de Paris, réuni vendredi soir, a décidé à l’unanimité d’organiser très rapidement des primaires ouvertes à Paris. Ce sera un vote électronique ultrasécurisé ouvert à tous les Parisiens inscrits sur les listes électorales de la capitale », détaille Goujon, président de la fédération UMP de Paris. « Chaque votant devra contribuer au financement à hauteur de 2 euros. Ce sera une grande première pour la droite en France. Un souffle démocratique au moment où les socialistes renoncent à leur primaire et désignent leur candidate en coulisses, Mme (Anne) Hidalgo, qui n’a jamais été élue sur son nom et a été désignée dans le bureau de Bertrand Delanoë », attaque le député UMP de Paris. Selon lui, « le premier et le second tour devraient se dérouler entre la mi-avril et la mi-mai. La campagne ne devra pas dépasser un mois afin d’engager le fer au plus vite avec nos adversaires socialistes, particulièrement Mme Hidalgo qui mélange allègrement ses fonctions de première adjointe et de candidate ». L’ancienne ministre Rachida Dati et le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel ont d’ores et déjà annoncé qu’ils seraient candidats. Ce pourrait être aussi le cas de la députée de l’Essonne et maire de Longjumeau Nathalie Kosciusko-Morizet. En revanche, François Fillon devrait annoncer qu’il ne sera pas candidat. « Les candidats devront se déclarer avant la fin février.  Une procédure de parrainages, tout en étant très souple, permettra d’éviter les candidatures fantaisistes », explique aussi Goujon.Interrogé pour savoir s’il souhaite que l’UDI de Jean-Louis Borloo, participe à la primaire, le patron de l’UMP parisienne répond: « Bien sûr, ainsi que toutes les composantes de la droite et du centre ».

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Raffarin : il n’y a pas besoin de président à l’UMP

Raffarin : il n’y a pas besoin de président à l’UMP

Dans une interview à paraître dans le Journal du Dimanche, Jean-Pierre Raffarin donne son avis sur le travail à faire au sein de l’UMP : « J’ai été le premier à parler d’inventaire, cela m’a été reproché. Il ne s’agit pas de revenir sur le lien personnel qui lie Nicolas Sarkozy à l’UMP, mais d’analyser les points forts ainsi que les faiblesses du dernier quinquennat. Cette analyse, qui devra trouver sa place dans notre nouveau projet politique, est un exercice utile de vérité », affirme-t-il. L’ancien Premier ministre estime également que l’UMP devrait être dirigée à l’avenir par un secrétaire général et non un président. « Le choix des primaires pour la présidentielle plaide pour le remplacement de la fonction de président par celle de secrétaire général », dit-il.

 

UMP- Copé – Fillon : fin d’un combat de coqs très déplumés

UMP- Copé – Fillon : fin d’un combat de coqs très déplumés

Ils auront laissé trop de plumes dans leur combat de coqs (surtout Copé dont la popularité s’est effondrée) ; du coup ils ont conclu l’armistice. Jean-François Copé et François Fillon ont donc signé lundi soir un accord de sortie de crise à l’UMP prévoyant une nouvelle élection à la présidence du parti en septembre 2013 au terme d’un mois de guerre des chefs d’une intensité rare dans l’histoire de la droite.  M. Copé, dont la victoire était jusqu’à présent contestée par son rival, présidera l’UMP jusqu’au prochain scrutin, en septembre. Les deux membres de son ticket, Luc Chatel et Michèle Tabarot, demeurent vice-président délégué et secrétaire générale du parti.  L’équipe dirigeante sera toutefois ouverte aux fillonistes -Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse seront ainsi respectivement vice-président et secrétaire générale déléguée- et « devra tenir compte de toutes les sensibilités et motions ». La direction sera officiellement installée « dans la première quinzaine de janvier » et « entraînera simultanément la réunification des groupes UMP » et R-UMP (dissidents fillonistes) à l’Assemblée, comme le réclamait le président du groupe UMP « canal historique », Christian Jacob.  Cet accord global sera entériné mardi après-midi lors d’une réunion exceptionnelle du bureau politique, instance dirigeante de l’UMP. En revanche, il n’y aura pas de consultation des parlementaires en vue d’un nouveau vote « avant l’été 2013″. Cette menace brandie par Bernard Accoyer s’est avérée une arme efficace des fillonistes pour obliger M. Copé à céder sur le point-clef d’un nouveau vote courant 2013 alors qu’il refusait jusqu’alors d’en entendre parler avant les municipales de 2014.  S’il est de nouveau candidat en septembre, M. Copé et son entourage devront se « placer en réserve » dès le début de la campagne.  En outre, un « Comité de rédaction des statuts », composé notamment des anciens Premiers ministres, anciens dirigeants de l’Assemblée et du Sénat et ex-secrétaires généraux, reverra des statuts datant de 2002 en vue notamment d’une organisation transparente de la primaire de 2016. Si le président de l’UMP d’alors veut être candidat à cette primaire, il devra « se mettre en congé ».

 

UMP : Copé d’accord pour un vote en septembre 2013

UMP : Copé d’accord pour un vote en septembre 2013

 

Le feuilleton UMP devrait se terminer avec un accord Fillon-Copé pour de nouvelles élections en septembre 2013.Jean-François Copé, président proclamé mais contesté de l’UMP, est prêt, « dans un souci d’apaisement », à ce qu’une nouvelle élection à la présidence du parti soit organisée « en septembre 2013″, a annoncé dimanche à l’AFP un de ses proches. « Dans un souci d’apaisement, Jean-François Copé est d’accord pour organiser une nouvelle élection en septembre 2013. C’est une date à mi-chemin entre mars 2013, comme le voulait initialement François Fillon, et mars 2014, comme l’avait proposé M. Copé », a-t-on ajouté. L’accord global auquel est prêt M. Copé, souligne ce proche, doit aussi inclure l’abandon du « référendum » des parlementaires, programmé mardi, et la dissolution du groupe dissident R-UMP.

UMP : accord Copé-Fillon

UMP : accord Copé-Fillon

Selon France Info, un accord serait possible entre Fillon et Copé d’ici mardi. Pourquoi mardi ? Parce que les députés UMP pourraient se prononcer d’ici cette date pour ou contre de nouvelles élections. Il est clair qu’un vote positif des députés mettrait Copé en grande difficulté. Jean-François Copé et François Fillon pourraient tomber d’accord sur une sortie de crise avant mardi selon France Info. Selon France Info, les deux hommes devraient parvenir à un accord dans les heures ou les jours qui viennent. Ce compromis serait trouvé avant mardi, jour où les parlementaires doivent se prononcer pour ou contre la tenue d’un nouveau scrutin avant l’été prochain. Une information démentie catégoriquement par plusieurs sources, notamment le porte-parole de Copé, Jérôme Lavrilleux.

 

UMP-élections : les députés vont voter

UMP-élections : les députés vont voter

 

L’ancien président de l’Assemblée nationale l’annonce à l’AFP. Bernard Accoyer organisera mardi prochain une consultation de tous les parlementaires « élus sous l’étiquette UMP », « pour ou contre la tenue avant l’été 2013″ d’une nouvelle élection du président du parti. La proposition a reçu un accueil favorable des fillonistes et des non-alignés, mais plus circonspect de la part des copéistes, « Le jour-même où le calendrier de ce nouveau vote aura été acté irrévocablement, le groupe filloniste R-UMP devra disparaître et aucun recours en justice ne devra être engagé », stipulera la question posée aux parlementaires lors de ce « référendum à bulletins secrets », a expliqué Bernard Accoyer.  Ce référendum, qui sera ouvert à « tous les députés, sénateurs et députés européens élus sous l’étiquette UMP », y compris ceux appartenant au groupe filloniste Rassemblement-UMP, se tiendra à midi mardi prochain, dans un lieu qui n’a pas encore été fixé, a indiqué le député de Haute-Savoie. Celui qui figure parmi les parlementaires « non alignés » ne choisissant ni le camp de François Fillon ni celui de Jean-François Copé, a précisé qu’il prenait cette « initiative personnelle » en accord avec le sénateur UMP Gérard Larcher, qui présidait le Sénat lorsque lui-même présidait l’Assemblée. Cette consultation a déjà reçu le soutien d’une trentaine de parlementaires qui ont signé une motion en ce sens, a-t-il ajouté. Des consultations menées auprès des militants et des parlementaires, en particulier « avec les non-alignés autour de Bruno Lemaire et Nathalie Kosciusko-Morizet, et aussi avec Benoist Apparu, Jacques Myard et Philippe Briand », montrent « un avis clairement majoritaire » en faveur de la solution consistant à « redonner la parole aux militants », a fait valoir Bernard Accoyer.  Avant un cinquième tête-à-tête avec Jean-François Copé, François Fillon a remis mardi matin la pression sur son rival en réaffirmant son exigence d’un nouveau vote, avec de « nouvelles candidatures » mais pas forcément la sienne et une nouvelle date-butoir, « l’été » 2013.

Sondage popularité : l’UMP s’écroule à 38%

Sondage popularité  : l’UMP s’écroule à 38%

 

 

De moins en moins de Français pensent que l’opposition ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir, selon un baromètre Ifop pour Paris Match publié jeudi. A peine 38% des personnes interrogées estiment que l’UMP s’en sortirait mieux que la majorité socialiste, en recul de 4 points par rapport à novembre. « Marquée par les conflits à la tête de l’UMP, l’opposition enregistre ce mois-ci son plus bas niveau de confiance depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la République », note l’institut de sondage dans un communiqué.  Les sympathisants de l’UMP restent toutefois majoritairement confiants dans les capacités de l’opposition à faire mieux que le gouvernement, à 79%, en recul d’un point seulement par rapport à novembre.  La crise à l’UMP a par ailleurs animé les conversations de près de trois quarts des Français (74%), devant tous les autres sujets d’actualité, d’après ce baromètre

UMP : 40.000 adhérents pour un nouveau vote

UMP : 40.000 adhérents  pour un nouveau vote 

La députée « non-alignée » Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré mercredi à Roubaix avoir recueilli 40.000 signatures de militants depuis le lancement il y a dix jours de sa pétition demandant un nouveau vote à l’UMP. « 40.000 noms en dix jours, je n’aurais jamais pensé en avoir autant. Cela dit quelque chose sur l’état d’exaspération de l’UMP et des militants », a affirmé l’ancienne ministre de l’Ecologie lors d’une rencontre avec les étudiants de l’Edhec. « Quand on est dans un mouvement politique, qu’on en est dirigeant ou qu’on aspire à l’être, on ne peut pas être insensible à la voix des militants », a-t-elle ajouté. La députée-maire de Longjumeau (Essonne) avait lancé sa pétition « jeveuxrevoter.fr » le 26 novembre.

 

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