Archive pour le Tag 'UMP'

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UMP : 62% pour Sarkozy en 2017

UMP : 62% pour Sarkozy en 2017

 

Nicolas Sarkozy reste le candidat préféré de 62% des sympathisants UMP pour la présidentielle de 2017, selon un sondage IFOP-Le Figaro publié lundi. Malgré les affaires dans lesquelles il est cité, l’ancien chef de l’Etat arrive largement en tête des candidats que les sympathisants UMP souhaitent voir se présenter à la prochaine élection présidentielle de 2017, gagnant 2 points par rapport à novembre 2013, 6 depuis mars 2013.  Alain Juppé arrive second mais reste loin derrière avec 18%. Il progresse régulièrement passant de 9 à 18% en un an, contrairement à un autre ancien Premier ministre, François Fillon, qui chute de 17 à 7% sur la même période.   »Les espoirs de la droite, Nathalie Kosciusko- Morizet, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand ? Officiellement candidat aux primaires ?, Valérie Pécresse ou Laurent Wauquiez, stagnent à 1 ou 2 % des souhaits de candidature. Quant à Jean-François Copé, il a doublé son résultat? en passant de 1 à 2 % des sondés », souligne Le Figaro.

 

Corruption : demande de levée d’immunité contre le Maire de Cannes (UMP)

Corruption : demande de levée d’immunité contre le Maire de Cannes (UMP)

« Cette demande de levée d’immunité, déposée cette semaine auprès du parquet de Grasse, est en cours d’instruction » après avoir été transmise au parquet général d’Aix-en-Provence, a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Grasse, Georges Gutierrez, confirmant des informations du site www.liberation.fr.  Charge désormais au parquet général de la transmettre à la Chancellerie qui peut alors l’adresser au président de l’Assemblée nationale. C’est le bureau de l’Assemblée qui tranche in fine.  Si la demande était acceptée, Bernard Brochand pourrait alors être entendu sous différents régimes possibles (par exemple garde à vue ou mise en examen) par le juge d’instruction de Grasse Jean-Pierre Murciano.  Six personnes ont jusque-là été mises en examen par le juge Murciano dans le proche entourage du maire de Cannes pour « corruption passive et active », « prise illégale d’intérêts » ou encore « soustraction de fonds publics ».  Les enquêteurs de la gendarmerie cherchent notamment à savoir si des fonds récoltés par l’association des Amis de Cannes (qui soutient le député-maire) ont pu servir à financer des événements liés à des campagnes électorales en 2012.  Deux co-listiers de Philippe Tabarot, élu UMP d’opposition et candidat aux municipales, avaient demandé plus tôt dans la journée à M. Brochand et à son premier adjoint David Lisnard, également candidat à la mairie, de s’expliquer sur ces « affaires cannoises » qui défraient la chronique depuis plusieurs mois.  Me Francis Szpiner, ténor du barreau de Paris, et Josy-Danielle Olini, magistrate en retraite et ancien vice-procureur de la République, ont fait part lors d’une conférence de presse de leur « inquiétude » et de leur « indignation », se disant « consternés par l’image donnée aujourd’hui de Cannes ».   »Une partie des faits, semble-t-il, a été reconnu », a souligné Me Szpiner, faisant allusion à des articles de presse dans lesquels des proches du maire de Cannes mettent l’édile en cause. « Dans ces conditions, le silence de M. Brochand est inacceptable », a asséné l’avocat.   »Quelle crédibilité accorder aux propos de (…) Me Szpiner, rémunéré par la famille Tabarot, pour défendre ses intérêts? Comment un avocat dont le rôle est de défendre, avant toute chose, la présomption d’innocence peut-il bafouer, pour des basses raisons électoralistes, ce principe intangible attaché aux droits de la défense? », avait réagi dans l’après-midi la majorité municipale dans un communiqué.   »Si des gens ont fauté, qu’ils soient punis, si les gens sont innocents, qu’ils soient innocentés », a rétorqué de son côté David Lisnard, dauphin adoubé par M. Brochand pour les municipales.  L’édile sortant ne se représente pas comme tête de liste, mais comme simple co-listier (en 17e position) de M. Lisnard. Celui-ci est donné jusque là vainqueur potentiel du second tour des municipales par les sondages.  Pour le premier tour, l’UMP n’a donné son investiture ni au filloniste David Lisnard, ni au copéiste Philippe Tabarot (frère de Michèle Tabarot, bras droit du patron de l’UMP

 

Sarkozy et l’UMP dans la tourmente

Sarkozy et l’UMP dans la tourmente

 

Copé, Buisson, Sarkozy, la saga continue. Pour des affaires sans doute condamnables mais qui fuitent curieusement dans la presse. Même si ces affaires sont fondées, il y a une évidente violation du secret des instructions.  Deux semaines avant un scrutin censé lui servir de tremplin pour la reconquête des cœurs français, l’UMP peut méditer la célèbre phrase de Jacques Chirac: « Les emm…, ça vole toujours en escadrille. »  Déjà échaudés par la violente crise interne de l’hiver dernier entre copéistes et fillonistes, lors de l’élection à la présidence du parti, ses sympathisants assistent, médusés, à un feuilleton qui chaque jour semble s’enrichir d’un nouveau rebondissement. Interrogés vendredi par l’AFP, plusieurs caciques de l’UMP appellent toutefois à la « prudence », en « l’absence de preuves » pour étayer les différentes accusations.  Dernier épisode en date de cette saga, qu’ils jugent « potentiellement mortifère » pour l’UMP: les soupçons qui pèsent sur M. Sarkozy, en première ligne dans un dossier de trafic d’influence et de violation du secret de l’instruction.  Après avoir été placé sur écoute par la justice dans l’enquête sur les accusations de financement de sa campagne de 2007 par la Libye de Kadhafi, comme l’a révélé Le Monde vendredi, l’ancien président aurait sollicité un haut magistrat du parquet général de la Cour de cassation, Gilbert Azibert. Lequel l’aurait renseigné sur une procédure en cours en lien avec l’affaire Bettencourt. En échange, l’ancien président serait intervenu pour l’aider à obtenir un poste de conseiller d’Etat à Monaco.  Deux proches de M. Sarkozy, les ex-ministres de l’Intérieur Brice Hortefeux et Claude Guéant, auraient également été placés sur écoute.   »Je démontrerai le moment venu qu’il s’agit d’une affaire politique », a affirmé Me Thierry Herzog. Dans une interview au quotidien du soir, l’avocat de M. Sarkozy dément toute tentative de la part de son client d’influencer le cours de la justice. « Cela n’a aucun sens ».  David Assouline, porte-parole du PS, parle d’un « possible scandale d’Etat » si les accusations contre M. Sarkozy se révélaient fondées.  La semaine avait déjà été éprouvante pour l’ancien chef de l’Etat, qui a découvert via la presse que son ancien conseiller officieux, Patrick Buisson, avait enregistré ses conversations privées à l’Elysée avec lui et/ou ses autres conseillers. Le Canard enchaîné et le site Atlantico ont publié les transcriptions de plusieurs de ces écoutes. Il en existerait, sous forme de fichiers numériques, des centaines d’heures.  Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy ont saisi la justice en référé (procédure d’urgence) pour le retrait des enregistrements. Le référé sera examiné lundi. Interrogés pour connaître leur réaction, les deux médias se sont refusés à tout commentaire.  L’UMP doit également faire face aux accusations portées contre son président. Selon Le Point, M. Copé aurait notamment favorisé, au détriment des finances de son parti, la société de communication de deux de ses amis qui auraient surfacturé leurs prestations pendant la campagne présidentielle de M. Sarkozy. Jusqu’ici toutefois, l’hebdomadaire n’a apporté aucune preuve pour étayer ses accusations.  Il n’empêche. Elles ternissent l’image de M. Copé, qui se remettait à peine de l’impact négatif de son grave différend avec M. Fillon. « Sa défense a été très mauvaise », se lamentait un sympathisant, venu assister mardi soir à Strasbourg à un meeting commun avec François Fillon et Jean-Pierre Raffarin, en vue des municipales.   »C’est catastrophique. Sur le terrain, on n’entend plus que des +tous pourris+ », se désole un responsable UMP. « Chouchou » des Français de droite dans tous les sondages jusqu’ici, « Sarkozy montre à présent son côté obscur. La donne a changé », selon le même homme, qui ne croit plus au retour de l’ancien président pour 2017.   »A qui profite le crime? Aux socialistes! On ne parle plus du chômage », assure un autre élu UMP. « Mais trop c’est trop! Les Français ne sont pas dupes! ». Selon un troisième, « le système est en train de s’effondrer sous nos yeux. Sarkozy est au cœur du cyclone ».

 

Copé l’arnaqueur

Copé l’arnaqueur

 

Copé, comme beaucoup d’hommes politiques a les dents qui trainent sur le parquet. Mais lui en fait un peu trop. Il na jamais été populaire, environ 75% des français ont une mauvaise image de lui. Surtout depuis le tripatouillage des élections pour la direction de l’UMP.  Il faut dire qu’il manque singulièrement de charisme et de sincérité (il n’est pas le seul !). Face aux accusations de détournement des fonds de l’UMP il s’est un peu plus enfoncé avec ses propositions contradictoires. Il veut une loi mais cette loi existe déjà ; il veut la transparence mais il met les scellés sur les comptes de l’UMP ; il attaque la presse mais ce n’est pas le sujet (même s’il n’a pas totalement tort) ; En bref, il coule. Dans sa réplique aux accusations du Point, Jean-François Copé a en effet annoncé lundi qu’il allait déposer deux propositions de loi sur la transparence. En avril 2013, à la suite des aveux de Jérôme Cahuzac sur son compte en Suisse, le président de l’UMP n’avait pourtant pas eu de mots assez durs sur « l’opération transparence » lancée par François Hollande. Le président avait alors proposé un projet de loi sur la moralisation de la vie politique et demandé la publication des déclarations de patrimoine de tous les membres du gouvernement. Jean-François Copé s’était montré très critique sur ces mesures, dénonçant la « démagogie » de François Hollande et de son gouvernement. Contrairement à François Fillon, son ancien rival pour la direction du parti, le président de l’UMP avait déclaré qu’il attendrait une loi pour dévoiler son patrimoine. Prié sur France 2 de dire pourquoi il ne voulait pas le faire dès à présent, il avait répondu : « Parce que je ne concours pas à ce numéro de voyeurisme, d’hypocrisie. » Jean-François Copé avait aussi sermonné Laurent Wauquiez, le premier à droite à avoir publié dans le JDD sa déclaration de patrimoine, l’accusant d’être « infantile » et d’avoir « donné un coup de main à Hollande ». Par ailleurs, quand Jean-François Copé met en scène la mise à disposition de « l’intégralité de la comptabilité » de l’UMP, il omet de dire que les comptes des partis sont déjà publics. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), qui existe depuis 1990, étudie ainsi chaque année les finances de tous les partis politiques, et publie un compte-rendu détaillé de ses travaux. Jean-François Copé a annoncé ensuite vouloir soumettre les médias subventionnés par l’État « aux mêmes contrôles que ceux imposés aux parlementaires », laissant entendre que ces subventions ne seraient pas publiées. Or, le montant de ces aides est déjà consultable sur le portail du gouvernement consacré aux données publiques, data.gouv.fr.

 

« Copé, un boulet pour l’UMP. » (FOG)

« Copé, un boulet pour l’UMP. » (FOG)

 

 Invité d’Europe 1 Soir, Giesbert a assuré ne pas vouloir répondre aux insultes de Copé (UMP)  ,  le directeur de la publication du Point est revenu sur la conférence de presse donné lundi matin par le patron de l’UMP, estimant que le député-maire de Meaux n’avait toujours pas répondu aux soupçons de favoritisme. Le Point l’accuse d’avoir favorisé deux de ses proches au détriment des finances de son parti, lors de la présidentielle de 2012. Qualifié de « Tartuffe bouffi d’orgueil » par Jean-François Copé, Franz-Olivier Giesbert a assuré lundi sur Europe 1 ne pas vouloir répondre aux insultes du président de l’UMP. Vous savez, moi, j’ai le cuir très solide, et puis je ne veux pas répondre, je ne veux pas tomber dans le marigot avec lui, me couvrir de bave, de vase (…) Je le laisse dire, mais c’est un peu triste », a commenté l’éditorialiste du Point. Avant d’asséner le coup de grâce : ‘De toute façon, il est pathétique aujourd’hui, le pauvre Copé ». Pour Franz-Olivier Giesbert, le patron de l’UMP n’a toujours pas répondu sur le fond de l’affaire. « C’est une histoire dingue parce qu’on lui demande des comptes. Et en même temps, il n’est pas obligé de les donner (…) Il pourrait prendre tout ça à la légère », a commenté l’ancien directeur de la rédaction du Point. Mais en lançant une contre-offensive médiatique, c’est comme si « on avait piqué là où ça fait mal, il sur-réagit », estime FOG. Au sujet des deux propositions de loi annoncées par Jean-François Copé, Franz-Olivier Giesbert a pointé du doigt l’incohérence du patron de l’UMP, rappelant que jusqu’à présent, le député-maire de Meaux avait voté contre toutes les propositions de loi sur la transparence. Franz-Olivier Giesbert est aussi revenu sur ses relations houleuses avec le patron de l’UMP. Invité sur Europe 1 vendredi, Jean-François Copé avait pointé un acharnement supposé du patron du Point. « Il y a derrière ça un homme, Franz-Olivier Giesbert, qui depuis des mois nous attaque Nicolas Sarkozy et moi-même pour nous détruire ». Le directeur de la publication du Point assure avoir été « effrayé » à la lecture du livre Le coup monté, qui révélait des fraudes lors de la guerre fratricide à l’UMP entre Jean-François Copé et François Fillon. « On n’est pas dans une querelle politique, on a une querelle sur l’intégrité », a expliqué FOG.  Et s’il ne veut pas répondre aux attaques personnelles du président de l’UMP, Franz-Olivier Giesbert n’a pas été tendre avec Jean-François Copé. Son problème, c’est un problème de légitimité, il n’est pas légitime, c’est une sorte de boulet pour l’UMP », a commenté l’éditorialiste du Point. « Regardez sa popularité alors que la gauche est devenue très impopulaire, il n’a pas réussi. Parce qu’il est incapable, parce qu’il est clanique, parce qu’il n’est pas rassembleur », a taclé FOG.

 

UMP : pour la presse Copé s’enfonce

UMP : pour la presse Copé s’enfonce

L’intervention de Copé a fait plouf. La contre-attaque de Jean-François Copé sur le thème de la « transparence » financière après sa mise en cause dans Le Point n’a pas convaincu la presse de mardi qui pointe l’isolement du président de l’UMP. Accusé d’avoir favorisé des proches au détriment des finances de l’UMP, M. Copé a dénoncé lundi les « méthodes dignes de l’Inquisition » de la part de « certains organes de presse ». Riposte immédiate dans les éditoriaux du lendemain.  Le Figaro, sous la plume d’Yves Thréard, étrille un « discours mal ajusté, des arguments inappropriés. Avec des mots parfois exagérés et des propositions qui traduisent plus une fébrile improvisation qu’une mûre réflexion ».  Dominique Quinio, dans La Croix, s’interroge « sur l’efficacité d’une colère qui promet la clarté personnelle, tout en jetant une suspicion générale sur les autres, politiques ou médias ».  « Avec son appel véhément au +tous derrière moi+ », Jean-François Copé a « maladroitement alimenté l’affligeante rengaine du +tous pourris+ », juge Jacques Camus (La Montagne).  Pour L’Est républicain et Alain Dusart, « il escamote les critiques, se caricature lui-même et propose une transparence – qui existe déjà ».  « Jean-François Copé n’a, surtout, rien prouvé hier », constate Laurent Bodin dans L’Alsace. Car « on attendait une réponse. Autre chose qu’une posture facile de victime sur le thème archi éculé de la chasse à l’homme par les médias prédateurs », tonne Eric Dussart dans La Voix du Nord.  Jean-Claude Souléry (La Dépêche du Midi) retient « l’impression diffuse d’une exagération permanente, comme on le dit d’un comédien qui en fait trop ».  Dans Le Journal de la Haute-Marne, Patrice Chabanet a surtout remarqué « que le patron de l’UMP était bien seul dans sa défense ».  « Jean-François Copé est un homme seul. Il n’a plus d’image, plus de popularité et plus d’amis », tacle Cécile Cornudet dans Les Echos.

 

Municipales Paris : rififi à l’UMP avec Beigbeder

Municipales Paris : rififi à l’UMP avec Beigbeder

L’homme d’affaires Charles Beigbeder l’a annoncé samedi sur BFM-TV.  »Puisqu’on a une liste de Nathalie (Kosciusko-Morizet, ndlr) qui se déporte un peu vers le centre avec son alliance avec le Modem, on va occuper l’espace entre le FN qui en effet grignote des parts de marché – c’est très dangereux – et Nathalie Kosciusko-Morizet, et ceci nous permettra au second tour de faire un rassemblement plus large pour battre (Anne) Hidalgo », maire-adjointe de Paris et candidate socialiste, a-t-il expliqué. Avec la liste menée par Nathalie Kosciusko-Morizet « évidemment il y a beaucoup de mécontents, mais il y a aussi une ligne politique qui ne représente pas toutes les sensibilités de la droite et du centre à Paris », a-t-il estimé. A la question « vous allez présenter une liste dissidente? », Charles Beigbeder a répondu : « dissidente si vous voulez, mais libre et indépendante ».  »On est en train de s’organiser avec un certain nombre de Parisiens qui veulent s’engager, des membres de la société civile qui ne sont pas forcément des professionnels de la politique et puis aussi des politiques (…), on annoncera tout ça le 7 janvier », a-t-il ajouté. Charles Beigbeder avait déclaré mardi au JDD.fr, après son éviction, que NKM avait « perdu », victime du « retour de la vieille garde de la droite parisienne ». « Elle est méprisante, elle n’écoute personne », avait-il également ajouté. « Pas mal de personnes m’ont félicité d’avoir dit tout haut ce qui se disait tout bas depuis des mois », s’est félicité deux jours plus tard l’homme d’affaires, interrogé par l’Opinion. « C’est clair que j’étais un peu furieux mardi, peut-être que certains de mes mots ont dépassé ma pensée », s’est-il repris samedi. « Ce que je veux c’est battre la gauche », a-t-il répété. Samedi, Charles Beigbeder a annoncé sur Twitter qu’il se mettait « en retrait de l’UMP », après une discussion avec Jean-François Copé qui lui a indiqué « qu’il désapprouvait (s)a démarche » de dissidence.

 

UMP : « l’élection de Copé pas honnête » ( Fillon)

UMP : ‘ l’élection de Copé pas honnête » ( Fillon)

Invité ce mardi de RTL, François Fillon est revenu sur l’élection de Jean-François Copé à la tête du parti : en novembre 2012, le scrutin avait pris des allures de psychodrame, entaché de soupçons d’irrégularités et de multiples contestations. « Il y a eu une élection à la présidence de l’UMP qui n’a pas été honnête, qui n’a pas été transparente », estime toujours aujourd’hui l’ancien Premier ministre. « On ne peut pas baser la légitimité d’une formation politique sur des pratiques qui ne sont pas honnêtes. »  A une auditrice qui se demande si François Fillon ne fait pas « cavalier seul », alors que l’UMP a besoin d’être « forte ensemble », le député répond qu’il faudra encore du temps. Qu’il a accepté le compromis validant l’élection de Jean-François Copé à la tête du parti : « Il m’a semblé que c’était dans l’intérêt de ma famille. »"On a décidé de laisser ça de côté, d’oublier le passé et d’essayer de reconstruire une formation politique rassemblée autour d’un projet politique », explique-t-il. Une tache qui « prend du temps », qui « n’est pas facile ». François Fillon évoque « quelques tensions » récentes, à l’occasion du choix des candidats aux élections municipales, mais constate tout de même des « progrès manifestes ». « On ne gagnera jamais sur quelque chose qui n’est pas solidement construit, on a d’abord besoin de reconstruire les fondations de notre famille politique. » Il réclame donc le temps du « débat ».

 

Sondage- UMP : « ni mieux, ni pire » que Hollande

Sondage- UMP : « ni mieux, ni pire » que Hollande

 

Un sondage qui confirme le désamour des français vis-à-vis de tous les partis politiques puisque l’UMP ne ferait pas mieux  (mais pas pire) que Hollande et que le FN ferait moins bien. Ce n’est plus le désamour mais la déprime !  Une majorité des Français (55%) pense que l’UMP ne ferait « ni mieux, ni moins bien » que François Hollande et le gouvernement si elle était au pouvoir, selon un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche. A la question « d’après-vous, est-ce que l’UMP ferait mieux, moins bien ou ni mieux, ni moins bien que François Hollande et le gouvernement si elle était au pouvoir ? », 42 % des sondés sympathisants de droite pensent qu’elle ne ferait « ni mieux, ni moins bien » (35% des sympathisants UMP). 74% des sympathisants du Modem pensent la même chose.  19% des personnes interrogées pensent que l’UMP ferait « moins bien».  Toutefois, 25% des personnes interrogées pensent qu’elle ferait « mieux » (47% des sympathisants de droite, 60% des sympathisants UMP).  Alors que la même question est posée sur le FN, 19% des sondés pensent que le Front national ferait « mieux » (17% des sympathisants UMP, 79% des sympathisants FN). Ils sont 42% à penser que le FN ferait « moins bien » et 37% « ni mieux, ni moins bien ».

 

Delevoye (UMP): les politiques ne pensent qu’à leur carrière et nourrissent le populisme

Delevoye (UMP): les politiques ne pensent qu’à leur carrière et nourrissent le populisme

 

Jean-Paul Delevoye, président du Conseil Economique, Social et Environnemental, maire UMP de Bapaume était l’invité de Thomas Sotto sur Europe 1. Il est revenu sur la montée du Front national et défend une offre politique renouvelée.   »Quand on voit le score du FN ce n’est pas une surprise. On nourrit le populisme qu’on prétend combattre », assure Jean-Paul Delevoye. Au cœur du problème : un désenchantement : « Qui croit encore à la mixité sociale. C’est dans les mêmes quartiers qu’on a les taux de chômage, les taux d’échec les plus élevés, les revenus les plus faibles. Qui croît encore en l’égalité des chances ? Il faut revisiter l’offre politique », explique l’ex-ministre UMP. Il mène également une fronde contre les politiques qui ne pense « qu’à leur carrière » alors que les Français sont fragilisés. « On défend les valeurs de la République quand on a le ventre plein », la crise est le terreau du Front national. Jean-Paul Delevoye explique que les politiques doivent « retrouver du crédit, par l’exemplarité, la transparence, le renouvellement ». Encore une fois, le constat est amer : « Marine Le Pen, c’est un chef, un projet et une équipe de jeune. A gauche et à droite, c’est les divisions ». Or pour s’en sortir, « nous avons besoin de retrouver le débat démocratique : celui sur les idées et pas sur les ambitions », est convaincu le président du CESE.

 

Sondage UMP : toujours la guerre

Sondage UMP : toujours la guerre

La situation du parti, après la guerre des chefs Copé-Fillon de l’hiver dernier, est « apaisée » pour seulement 29% des personnes interrogées. Chez les sympathisants, les avis sont inverses : 56% jugent la situation apaisée contre 42% qui sont d’un avis contraire. Invités par BVA à désigner « le meilleur opposant à François Hollande », 36% placent Marine Le Pen (FN) en tête, 23% Jean-François Copé (UMP), 17% Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche). Les deux leaders centristes Jean-Louis Borloo (11%) et François Bayrou (7%) ferment la marche selon cette enquête réalisée les 5 et 6 septembre auprès d’un échantillon représentatif de 1.051 personnes majeures.

 

UMP : Copé le boutiquier veut aussi faire l’inventaire

UMP : Copé le boutiquier veut aussi faire l’inventaire

 

Copé ne veut pas laisser les ambitieux quadras faire seuls leur inventaire de l’EMP et de l’action de Sarkozy ; lui aussi veuet faire l’inventaire (sérieux, lui, à la différence  des autres et sans langue de bois ; de la part de Copé une vraie garantie !). Il faut se dépêcher car bientôt il ne demeurer pas grand-chose dans la boutique de l’UMP où les boutiquiers seront bientôt plus nombreux que les clients. Un inventaire d’un parti politique pourquoi pas ? Mais celui qui reste à faire est celui de la France et de son déclin (un thème peut-être pas trop porteur pour être élu ?).  Dans une interview à paraître samedi dans les journaux du groupe Nice-Matin, M. Copé, sans prononcer lui-même les mots « droit d’inventaire », pose deux règles « pour que ce débat se déroule dans la sérénité ».  Il demande d’une part qu’il ne se transforme pas « en procès personnel contre Nicolas Sarkozy et François Fillon qui ont ensemble gouverné la France pendant cinq ans ». Une façon de ménager celui qui reste la figure la plus populaire à droite, mais aussi celui qui fut son rival pour la présidence de l’UMP à l’automne dernier. : « Même si ce débat tire les enseignements du passé, il faut qu’il serve exclusivement l’avenir. C’est un point de départ incontournable pour retrouver la confiance des Français d’ici 2017″, ajoute M. Copé.  Alors qu’on lui demande s’il est frileux quant à un « droit d’inventaire » réclamé par plusieurs responsables de l’UMP, M. Copé répond : « Au contraire! Je considère qu’aujourd’hui les conditions sont réunies pour faire un travail sérieux et objectif : l’UMP ayant désormais une équipe dirigeante définitivement confortée par le vote massif des militants au mois de juin dernier, elle est en ordre de marche pour un dialogue sincère et sans langue de bois avec les Français ».  Le député-maire de Meaux « propose que ce débat ait lieu à l’UMP avec tous ceux qui le souhaitent et qu’il soit conclu au plus tard mi-octobre, afin de ne pas empiéter sur la campagne des municipales ».  Nous devons pointer du doigt ce que nous n’avons  pas osé faire et en tirer les conséquences. Mais nous dirons aussi aux Français : voilà ce que nous avions fait, les socialistes l’ont défait, regardez le résultat », ajoute-t-il.  Hervé Mariton, Gérald Darmanin, Patrick Devedjian ou Laurent Wauquiez sont sortis du bois au cœur  de l’été avec une préoccupation : dire haut et fort qu’il était temps de procéder à « l’inventaire » du précédent quinquennat pour mieux préparer le prochain.  Le plus virulent en ce mois d’août fut l’ancien ministre Laurent Wauquiez, fondateur du courant de la Droite sociale à l’UMP, qui dans une interview au Point a dressé un bilan quasi exhaustif de ce qui, à ses yeux, est à mettre à l’actif ou au passif de la décennie écoulée durant laquelle la droite a exercé le pouvoir. « En dix ans, on a sans doute amélioré le fonctionnement du pays mais on n’a pas redonné un vrai souffle ni interrompu la menace du déclin », y affirme-t-il notamment.  D’autres, comme Roger Karoutchi, ont mis en garde contre les risques de divisions supplémentaires au sein du parti. « L’inventaire divise, ne nous trompons pas de débat », a fait valoir le sénateur des Hauts-de-Seine.  Le 11 juillet, soit trois jours après la prestation très commentée de Nicolas Sarkozy devant le bureau politique de l’UMP, François Fillon avait invité ses troupes à « méditer le passé ». L’ancien Premier ministre doit faire sa rentrée le 28 août dans la Sarthe.

 

Une députée UMP bidouille Montesquieu

Une députée UMP bidouille  Montesquieu

 

Montesquieu a mis 14 ans pour écrire « l’esprit des lois », la députée Valérie Boyer 30 secondes par dire une grosse ânerie. Après le fast-food, la fast-philosophie !  Elle croyait citer une phrase du philosophe des Lumières, mais Valérie Boyer s’est attiré les foudres de nombreux internautes sur Twitter.  La citation est un art. Le 8 août, la députée UMP Valérie Boyer a voulu marquer son opposition au droit du sol en publiant sur Twitter une prétendue phrase de Montesquieu : « Le droit du sol est l’absurdité qui consiste à dire qu’un cheval est une vache parce qu’il est né dans une étable. »Sauf que la phrase n’aurait jamais été prononcée par le penseur. En revanche, elle ressemble étrangement à une sortie de Jean-Marie Le Pen, en septembre 2012 : « Quand une chèvre naît dans une écurie, ce n’est pas pour cela qu’elle devient un cheval. » Devant la fureur des réactions, Valérie Boyer a rapidement supprimé son tweet, mais il était trop tard. « Jean-Claude Gaudin [maire de Marseille] doit immédiatement désavouer son adjointe Valérie Boyer qui vient de reprendre les propos honteux de Le Pen », a twitté le député PS Patrick Mennucci, tandis que pour un autre député socialiste, Yann Galut, « la ‘ligne Buisson » fait des ravages ». Au Lab d’Europe 1, Valérie Boyer explique qu’il s’agit d’une méprise : « Hier soir tardivement je tweetais, et j’ai été très surprise de découvrir cette phrase. J’allais mettre c’est quoi ce truc ? et c’est parti tout seul. Comme ça a dérivé tout de suite vers l’injure, j’ai arrêté tout de suite, car je ne réponds jamais aux tweets injurieux. Au moment où j’ai appuyé, je me suis souvenue que c’était une phrase bidon, et c’était trop tard. »

 

Election UMP : après le suicide, le ridicule

Election UMP : après le suicide, le ridicule

 

Après la guerre suicidaire entre Copé et Fillon, on va demander aux adhérents qu’ils votent pour ne pas revoter ; une curieuse conception de la démocratie qui ajoute le ridicule au discrédit de l’UMP.  Les adhérents de l’UMP devraient donc enterrer le scénario d’une nouvelle élection à la présidence du parti, sept mois après le pugilat Copé-Fillon, un épilogue ironique pour une guerre qui a laissé des traces malgré les efforts de réconciliation. Un congrès extraordinaire « dématérialisé » est organisé de vendredi, 08h00, à dimanche, 18h00. Les adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2012 sont appelés à se prononcer par vote électronique sur les nouveaux statuts de l’UMP et sur l’opportunité de revoter en septembre après le congrès désastreux du 18 novembre dernier qui a vu Jean-François Copé prendre la direction du parti d’opposition au terme d’un scrutin entaché de fraude. L’armistice conclu le 7 décembre entre le député-maire de Meaux et son adversaire, l’ancien Premier ministre François Fillon qui revendique la victoire, prévoyait une nouvelle élection en septembre. Depuis, les esprits ont évolué et les ambitions se sont précisées. François Fillon, qui a entretenu un temps l’incertitude sur ses intentions, a finalement exclu de se représenter, se fixant pour seul objectif la primaire ouverte de 2016 à droite pour l’élection présidentielle de 2017.  De toute manière, les militants ne veulent pas d’une nouvelle élection. Que ce soit dans les fédérations ‘fillonistes » ou ‘copéistes’, ils ne voient pas de raison d’en organiser une autre », relève un cadre du parti. Pour nombre de responsables de l’UMP, renouer avec les tensions de l’automne dernier, dans un climat plombé par la querelle idéologique entre « droitiers » et modérés, serait suicidaire pour le mouvement qui est confronté à la concurrence du Front national pour les élections municipales de 2014. Le parti s’est entouré de toutes les précautions pour éviter la moindre contestation et un nouveau psychodrame. Le scrutin est informatisé, les procurations sont interdites, et « de nombreux dispositifs anti-fraude sont prévus », a précisé l’instance chargée de veiller au bon déroulement du vote. « L’Autorité de supervision du congrès » est composée d’une spécialiste du droit constitutionnel, Anne Levade, du député Etienne Blanc et du sénateur Hugues Portelli. « Ce vote est très important pour l’UMP. Il doit tourner la page de querelles dépassées et préparer l’avenir en dotant notre mouvement d’institutions solides et démocratique », souligne Jean-François Copé dans une lettre aux adhérents. Anne Levade a aidé à la rédaction des questions arrêtées de concert par Jean-François Copé et François Fillon, une manière de faire qui a irrité au sein du parti où l’on dénonce un verrouillage et un arrangement de circonstance entre ex-ennemis. « Tout ça pour ça… », soupire un élu « filloniste » qui a bataillé aux côtés de son champion. La première question porte sur les nouveaux statuts de l’UMP, qui dataient de la création du parti en 2002 et dont l’obsolescence avait été mise en cause lors du grand désordre de l’automne 2012. Ce nouveau règlement définit notamment les règles de la primaire d’investiture de 2016, une première à droite. La première question est ainsi libellée: « Approuvez-vous les projets de statuts, de règlement intérieur et de charte de la primaire issus des travaux de la Commission ad hoc de révision des statuts? » La seconde question porte sur l’approbation d’un dispositif transitoire qui s’appliquera si le « oui » l’emporte à la première question. Si le « oui » est majoritaire, il n’y aura pas de nouvelle élection à la présidence en septembre 2013 et l’élection des instances locales de l’UMP sera reportée au lendemain des élections sénatoriales de 2014, notamment. La prochaine élection du président se déroulerait en conséquence au terme du mandat de Jean-François Copé, en novembre 2015. Si c’est le « non » qui l’emporte, une nouvelle élection à la présidence sera organisée en septembre prochain. Le dépouillement du scrutin aura lieu dès la clôture du vote, dimanche à 18h00. L’Autorité de supervision proclamera les résultats après l’examen d’éventuelles réclamations. Les adhérents peuvent voter de chez eux par internet ou se rendre dans les bureaux de vote installés dans chaque département.

 

Longuet (UMP), Grand Prix de l’Humour politique 2013

 Longuet (UMP), Grand Prix de l’Humour politique 2013

Chaque année depuis 25 ans au grand prix du Press Club, Humour et Politique, il y a le prix de l’année, en quelque sorte la Palme d’Or. Décerné cette année au sénateur UMP de la Meuse pour sa pique sur Hollande et le mariage gay : « Hollande est pour le mariage pour tous… sauf pour lui ». Gérard Longuet succède à François Goulard, auréolé en 2012 pour : « Être ancien ministre, c’est s’asseoir à l’arrière d’une voiture et s’apercevoir qu’elle ne démarre pas ». Mais ce Grand Prix s’accompagne de tout un palmarès. Prix Spécial du jury 2013, Jean-François Copé« A l’UMP, nous apprenons la démocratie. C’est assez nouveau ». Et Prix des internautes, Jean-Luc Romero (conseiller régional PS d’Ile-de-France) : « Un gay qui vote à droite, c’est comme une dinde qui vote pour Noël » De nouvelles catégories font leur apparition cette année, notamment deux Prix d’encouragement décernés à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé (« Il y a quand même des médicaments qui soignent ! ») et à Jean-Jacques Urvoas, président PS de la Commission des lois à l’Assemblée (« J’étais aux Baumettes. J’en suis sorti, à la différence des socialistes marseillais »). Autre innovation du cru 2013, des récompenses pour des tweets politiques : un Grand prix décerné à Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, pour « Je suis plus nombreux que jamais ». Un Prix spécial du jury à Christophe Girard, maire PS du IVe arrondissement de Paris, premier maire gay marié, pour le lapsus calami « Les bois sur verge, un projet durable ». Enfin, le jury, composé de journalistes et l’humoristes, a créé spécialement un Prix-Nocchio pour Jérôme Cahuzac pour son interrogation : « Pourquoi démissionner quand on est innocent ? ».

 

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