Archive pour le Tag 'UMP'

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UMP-Bygmalion : information judicaire

UMP-Bygmalion : information judicaire

 

Deux questions se posent dans l’affaire Pygmalion, pourquoi et comment une telle surfacturation à l’UMP, deuxième question où allait cet argent ; une situation surréaliste avec des fausses factures à peine croyable. Exemple la réalisation d’un site assez banal  par Pygmalion facturé plus de 600 000 euros alors que le coût n’aurait pas dû dépasser 10 000 euros ! Une affaire qui pourrait bien faire exploser l’UMP ou en tout cas discréditer plusieurs dirigeants politiques y compris Sarkozy.   Le parquet de Paris a donc demandé vendredi l’ouverture d’une information judiciaire dans l’affaire Bygmalion, un système présumé de fausses factures mis en place en 2012 par l’UMP et l’équipe de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy pour couvrir des dépassements de frais. Le parquet précise dans un communiqué qu’il requiert l’ouverture de cette information judiciaire pour les chefs de faux et usage de faux, abus de confiance, tentative d’escroquerie, complicité et recel de ces délits. L’affaire Bygmalion a déjà entraîné la démission du président de l’UMP, Jean-François Copé et de certains de ses plus proches collaborateurs. L’ancien directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy en 2012, Jérôme Lavrilleux, a admis le 26 mai un montage de fausses facturations à l’UMP afin d’absorber une « dérive » des frais de campagne pour un montant, précisait-il, de l’ordre de 10 à 11 millions d’euros. Selon des documents comptables de la filiale événementielle de Bygmalion, société de communication fondée par deux proches de Jean-François Copé, publiés par Mediapart, le dépassement s’élèverait à quelque 17 millions d’euros. Jérôme Lavrilleux affirme que la décision de mettre en place une double comptabilité a été prise avec quatre autres responsables de l’UMP et de la société au cours d’une réunion organisée après le second tour de la présidentielle de 2012. Mais il dédouane Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy (pour l’instant !).

 

Affaires UMP : Lavrilleux, le lampiste, exclu

Affaires UMP : Lavrilleux, le lampiste,  exclu

Il fallait faire tomber des têtes alors c’est le lampiste Lavrilleux qui paye, nul doute cependant qu’il y aura des rebondissements car Lavrilleux a promis de déposer plainte. Pour l’instant les gros bonnets sont épargnés ( Copé, Sarkho, les autres) mais sans doute pas pour longtemps. ‘UMP a lancé mardi soir la procédure visant à exclure Jérôme Lavrilleux, qui, après ses révélations sur les fausses factures présumées de l’affaire Bygmalion, s’insurge contre « un procès politique » bafouant la présomption d’innocence. Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon, qui assument la gouvernance provisoire du parti depuis la démission forcée de Jean-François Copé, ont affronté un nouveau bureau politique statutaire sous haute tension. Celui-ci a décidé de suspendre Jérôme Lavrilleux, l’ancien bras droit de Jean-François Copé, en attendant que la commission des conflits se prononce sur son sort après l’avoir entendu, a indiqué l’un des membres du bureau.  Cette décision a été votée à la quasi unanimité, une seule voix s’étant prononcée contre cette procédure.  Le bureau politique a parallèlement fixé la date du premier tour de l’élection du futur président de la formation au 29 novembre prochain et celle du second tour au 6 décembre. L’UMP tiendra ensuite un congrès qui se veut « au-dessus de tout soupçon » le 7 décembre.  Après les soubresauts judiciaires de l’affaire Bygmalion, un montage présumé destiné à masquer des dépassements de frais de l’ordre de 11 à 17 millions d’euros durant la campagne de Nicolas Sarkozy, la révélation d’un prêt de trois millions d’euros à l’UMP en 2012 par le président du groupe UMP à l’Assemblée, à l’insu des députés, agite désormais le parti. Christian Jacob s’est expliqué mardi matin – « sans esclandre », selon un participant – devant ses pairs, qui lui ont réaffirmé leur soutien à la quasi-unanimité. Il a confié un audit des finances du groupe au député UMP Gilles Carrez, président de la commission des Finances de l’Assemblée. « Je présenterai en début d’année un budget du groupe et en fin d’année l’exécution de ce budget », a-t-il précisé lors d’un point de presse. Christian Jacob a déclaré avoir consenti ce prêt en toute discrétion pour ne pas exposer au grand jour les problèmes de trésorerie de l’UMP. Au total, 580.000 euros ont été remboursés à ce jour, a-t-il indiqué.  

 

UMP : nouvelle affaire d’argent

UMP : nouvelle affaire d’argent

 

Une nouvelle fois l’UMP prise la main dans le sac de l’argent du contribuable. En effet Christian Jacob, président du groupe, n’aurait pas prévenu les membres du groupe parlementaire avant de prêter 3 millions d’euros à l’UMP. Christian Jacob, a d’ailleurs confirmé cette information révélée par Mediapart. « Au lendemain des élections législatives, en attendant la dotation de l’Etat, le parti avait un trou de trésorerie et comme les finances du groupe le permettaient, on a fait un prêt de 3 millions d’euros au parti, avec une convention, un échéancier, un taux d’intérêt », s’est-il défendu. A la suite de cette révélation, le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone a annoncé dans un communiqué une prochaine révision des statuts des groupes parlementaires « pour permettre l’exercice d’un contrôle sur l’utilisation qu’ils font des dotations qui leur sont versées ».   Ce très proche de Jean-François Copé, président déchu de l’UMP pour cause d’affaire Bygmalion, a assuré que ce prêt, est « complètement » légal. Et qu’il n’était pas obligatoire, pour lui, de prévenir les autres députés. « Parce que j’ai pris mes responsabilités de président de groupe. On n’est pas sur un don, on est sur un prêt… Je ne vois pas ce qu’il y a d’illégal là-dedans ». Ce prêt à échéance de 2017 a ensuite  été annexé à un « pool bancaire » (un prêt groupé de plusieurs banques, ndlr) « lors du refinancement de l’UMP à l’automne 2013″, a détaillé Christian Jacob. « Cela a fait l’objet d’une convention qui est connue du pool bancaire, du trésorier de l’UMP de l’époque, Catherine Vautrin, du président (Jean-François Copé à l’époque)  » a-t-il poursuivi. A l’heure actuelle, environ 540.000 euros ont été remboursés par l’UMP au Groupe parlementaire d’après le président du groupe parlementaire UMP à l’Assemblée. Juste après les révélations de Mediapart, le président de l’Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone, a annoncé qu’il souhaitait mettre fin à l’absence de contrôle sur la façon dont les groupes parlementaires utilisent leurs moyens financiers.

 

UMP : Non à Sarkozy (Xavier Bertrand)

UMP : Non à Sarkozy (Xavier Bertrand)

C’est pas gagné pour Sarkozy, de plus en plus de leader de l’UMP ne veulent pas le voir revenir à l’UMP, cette fois c’est Xavier Bertrand (lui auusi candidat à la candidature pour 2017). Refus catégorique de Xavier Bertrand pour le retour  de Sarkozy dans une interview au JDD : « La présidence de l’UMP pourrait, si l’ex-Président se présente, se transformer en primaire à la place de la primaire… Vouloir conduire l’UMP n’est pas la même chose que vouloir conduire la France. J’ai toujours été persuadé que personne ne remettrait en cause le principe de la primaire, car c’est un principe démocratique. Nos adhérents l’ont voulu et voté. Tout le monde peut constater qu’il n’y a pas d’homme providentiel aujourd’hui à droite. Personne n’est incontestable. Il faut donc que notre famille politique évolue et épouse une certaine modernité dans le choix de ceux qui doivent porter un projet pour la France. La primaire est un moyen efficace de choisir sans contestation possible de légitimité notre candidat, de mobiliser nos électeurs bien au-delà de nos adhérents et de confronter des idées et des projets. Personne ne devrait en avoir peur. Sarkozy veut « tout changer ». Est-ce crédible après cinq ans à la tête de la France? Lui ne changera donc jamais! Tout changer, la rupture, c’était déjà la promesse de 2007. Et c’est parce que cette promesse n’a pas été tenue que nous avons perdu en 2012. ».

UMP : Lavrilleux exclu, attention à la grande lessive !!

UMP : Lavrilleux exclu, attention à la grande lessive !!

 

L’UMP est  sans doute en train de faire une nouvelle grosse bêtise en excluant Lavrilleux de l’UMP, cela pour lui faire porter seul le chapeau de ce qu’il fat bien appeler un détournement de fonds puisque des sommes colossales ont fait l’objet de fausses factures pour un montant de l’ordre de 17 millions. L’homme-clé de l’affaire Bygmalion sera vraisemblablement exclu de l’UMP lors du prochain bureau politique du parti. Mais il ne compte pas renoncer pour autant à son mandat européen. Ou alors il pourrait bien se mettre à table car jusqu’à maintenant il a protégé Copé et Sarkozy, nécessairement au courant et forcément soit très impliqués soit alors complètement irresponsables (ou les deux). Donc  Sauf surprise, Jérôme Lavrilleux ne sera plus membre de l’UMP la semaine prochaine. Le bureau politique du parti va être appelé à se prononcer sur son exclusion. La question sera inscrite à l’ordre du jour de la réunion du mardi 24 juin. C’est ce qu’indiquent à RTL des sources proches de la direction provisoire. Selon un de ses collègues député européen, si Jérôme Lavrilleux était exclu du parti, « il devrait en tirer les conséquences, au minimum en se mettant en retrait du groupe PPE au Parlement de Strasbourg. » Le groupe PPE rassemble les députés de la droite européenne.  Les dirigeants UMP espèrent secrètement qu’il renonce à son mandat de parlementaire. Mais Jérôme Lavrilleux n’entend pas leur donner satisfaction. Son mandat constitue aujourd’hui son unique source de revenu. Jérôme Lavrilleux n’est plus rémunéré par l’UMP. Comme trois autres salariés, il fait l’objet depuis 8 jours d’une mise à pied en vue d’un possible licenciement. Selon plusieurs membres de la direction provisoire, Jérôme Lavrilleux n’a pas formellement démissionné de son poste de directeur de cabinet de Jean-François Copé, alors que ce dernier n’est plus président de l’UMP depuis le 15 juin.  « Nous n’avons trouvé aucune lettre », s’étonne un cadre du parti. « La logique voudrait qu’il parte de lui-même. Il est en CDI. Mais pour le moment, il n’en a rien fait. »

 

Bygmalion : la grosse magouille qui va faire sauter l’UMP et tuer Sarko

Bygmalion : la grosse magouille qui va faire sauter l’UMP et tuer Sarko

 

 

 

 

C’est évidemment une magouille énorme d’abord pour s’affranchir des règles financières de la campagne électorale ensuite pour financer des copains ; Qui était au courant ? Sans doute beaucoup ou alors ce sont des irresponsables quand on ne peut pas gérer l’argent d’un parti, on peut encore moins gérer les intérêts économiques d’un pays. L’UMP devra certainement changer de nom et Sarko est cuit par ce scandale (en plus des autres casseroles). L’UMP ne pourra pas sortir indemne de cette énorme magouille financière.  L’enquête sur de fausses facturations émises dans le cadre de la campagne présidentielle 2012 s’oriente de plus en plus vers les proches de l’ancien président de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) Jean-François Copé, d’une part, et vers la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy, d’autre part. Une nouvelle occasion pour les membres du parti de demander une opération de nettoyage plus ou moins étendue et ciblée. A la question « qui a fauté ? », chacun a sa propre réponse. Lors de sa garde à vue, Jérôme Lavrilleux, l’homme par qui le scandale Bygmalion est arrivé, assume ses responsabilités dans ce système et pointe la responsabilité du directeur de la campagne, Guillaume Lambert. Mais l’ancien directeur de campagne de M. Sarkozy et ancien bras droit de Jean-François Copé, veut dédouaner ces deux derniers. Il affirme au Monde que, face aux enquêteurs, il a « confirmé » aux policiers n’avoir jamais parlé de ce système « ni à Jean-François Copé ni à Nicolas Sarkozy ».  Cependant, un SMS dévoilé par Le Figaro, envoyé par Jérôme Lavrilleux à Guillaume Lambert le 28 avril 2012, montrerait que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy auraient été tous les deux mis au courant que les comptes de campagne étaient dans le rouge. Dans une lettre adressée au parquet de Paris, que Le Figaro s’est procurée, M. Lambert cible M. Lavrilleux. Selon le directeur de campagne, c’était au bras droit de Jean-François Copé à l’UMP qu’incombait l’organisation matérielle de la campagne.

UMP affaire « Piquemillion »: Lavrilleux en garde à vue

UMP affaire « Piquemillion »:  Lavrilleux en garde à vue

Jérôme Lavrilleux, ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, était en garde à vue depuis mardi matin dans l’enquête sur « l’affaire Bygmalion », un système présumé de fausses factures à l’UMP destiné à masquer un surplus de dépenses estimé entre 11 et 17 millions d’euros. Elu député européen le 25 mai, l’ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé à la tête de l’UMP est entendu par la police judiciaire. Il ne bénéficie pas pour l’heure de l’immunité parlementaire, censée prendre effet lors de la session inaugurale du Parlement de Strasbourg début juillet. Jérôme Lavrilleux a admis le 26 mai un montage de fausses facturations à l’UMP afin d’absorber une « dérive » des frais de campagne pour un montant, précisait-il, de l’ordre de 10 à 11 millions d’euros. Selon des documents comptables de la filiale événementielle de Bygmalion, société de communication fondée par deux proches de Jean-François Copé, publiée mardi par Mediapart, le dépassement s’élèverait à quelque 17 millions d’euros.   »Il y a eu un engrenage irrésistible d’un train qui file à grande vitesse et les personnes qui auraient dû tirer le signal d’alarme ne l’ont pas fait », avait déclaré Jérôme Lavrilleux sur BFM TV, précisant, sans citer de noms, qu’il n’était pas « le seul dans le wagon ». Guillaume Lambert, chef de cabinet de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, fut le directeur de la campagne de 2012, Jérôme Lavrilleux s’occupant de la logistique. Eric Cesari, directeur général des services de l’UMP, veillait également à la gestion de la campagne, notamment. Il a été écarté lundi de son poste par la direction collégiale qui a succédé à Jean-François Copé.

 

UMP affaire « Piquemillion » : 17 millions dissimulé par Sarkozy (Médiapart)

UMP affaire « Piquemillion » : 17 millions dissimulé par Sarkozy (Médiapart)

 

D’après Mediapart, l’ancien chef de l’État aurait dissimulé 17 millions d’euros à la commission des comptes de campagne, soit six millions d’euros de plus que ce qui était jusque-là soupçonné. Le média en ligne dit avoir eu accès au détail des factures réglées à Event & Cie (article payant), une filiale de la société d’événementiel, Bygmalion. Alors qu’elle est censée lui avoir versé 4,3 millions d’euros, l’équipe de Nicolas Sarkozy lui aurait en réalité adressé 21,2 millions d’euros. L’intégralité des meetings organisés pour le président-candidat aurait donc été sous-évaluée de plusieurs centaines de milliers d’euros. Ainsi un meeting à Villepinte annoncé à 444.206 euros aurait-il, par exemple, coûté plus de 1,8 million d’euros. Pis, deux réunions publiques organisées à la Concorde et au Trocadéro ne figurent dans aucun document. Selon Mediapart, ces deux événements auraient respectivement coûté 1.877.989 euros et 576.241 euros. Des chiffres contenus dans une clef USB découverte par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption, le 26 mai dernier. Interrogé par MediapartJérôme Lavrilleux, qui a reconnu le dépassement du budget et sa dissimulation par le biais de l’UMP, met en cause Guillaume Lambert, directeur de campagne, et Eric Césari, le directeur général des services du parti.  Selon lui, la décision d’établir de fausses factures aurait été prise « lors d’une réunion dans le bureau d’Eric Césari, en présence de Guillaume Lambert, de Franck Attal, de Bygmalion, et Fabienne Liadzé, la directrice financière de l’UMP ».

 

Sarko : OK pour une primaire à l’UMP

Sarko : OK pour une primaire à l’UMP

Nicolas Sarkozy devait s’imposer naturellement comme l’unique candidat. Sauf que le message n’a pas pris. Ni politiquement, ni médiatiquement. Alors les sarkozystes ajustent leur communication. Brice Hortefeux, celui qui ne parle jamais sans l’aval de Nicolas Sarkozy, l’expliquait début juin au Monde :  » Une primaire est utile lorsqu’il y a incertitude. Elle devient inutile lorsqu’un choix s’impose naturellement car elle encourage des combats stériles. » Sous-entendu : Nicolas Sarkozy n’est pas de ce niveau-là. Ultra-sarkozyste et co-fondateur de la Droite forte, Geoffroy Didier, quelques jours plus tôt, était sur la même longueur d’onde : « Tout exercice démocratique est salutaire mais si Nicolas Sarkozy décidait librement de revenir à la politique à l’occasion du Congrès UMP, il s’imposerait naturellement comme le prochain candidat à la présidentielle. Les primaires sont saines par principe mais elles peuvent devenir superflues du fait des circonstances politiques. » Mais leur message n’a pas entraîné une vague de soutien parmi les cadres de l’UMP. Au contraire, Bruno Le Maire s’est lancé dans une campagne pour la présidence du parti. Même le très sarkozyste Christian Estrosi s’est déclaré candidat pour la primaire de 2016, sauf si son ami se présente. Roger Karoutchi, proche de l’ancien chef d’Etat et fervent partisan de la primaire, n’a pas changé d’avis. Les « prises de guerre » de Nicolas Sarkozy comme François Baroin ou Gérald Darmanin continuent de rouler pour leur champion, François Fillon et Xavier Bertrand. Du coup, le message a changé. Invité de RTL dimanche, Brice Hortefeux a dit ne pas être « opposé au principe » d’une primaire. « J’ai souvent exprimé des réserves » mais « jamais d’hostilité ». « Si cela permet d’aider à ce qu’il y ait une candidature » unique « de l’opposition, je pense qu’il ne faut rien écarter », a-t-il déclaré. Il y a trois jours, au Talk du Figaro, Geoffroy Didier assurait que la primaire devait « avoir lieu ». En privé, d’autres sarkozyste encore assurent que leur patron devra passer par cette étape, devenue obligatoire. Reste à convaincre Nicolas Sarkozy lui-même.

 

UMP « Piquemillion « : « Lavrilleux un rouage dans une organisation plus large »

UMP «  Piquemillion « : « Lavrilleux un rouage dans une organisation plus large »

Bastien Millot, l’un de ses fondateurs de Bygmalion, explique que l’ancien bras droit de Jean-François Copé « Jérôme Lavrilleux n’a pas monté tout cela tout seul, ni n’avait les capacités pour le faire, il n’a été qu’un rouage dans une organisation plus large ». Un autre cadre de l’entreprise assure que la directrice financière de l’UMP était impliquée.   »On a décidé de jouer cartes sur table avec la justice, tout ce qu’on sait, on l’a dit, comme ça, c’est clair. » Devant les enquêteurs, Guy Alves, le patron de Bygmalion  et son collaborateur Franck Attal, responsable de la filiale Event & Cie, ont assuré qu’outre Jérôme Lavrilleux, Fabienne Liadzé, la directrice des affaires financière de l’UMP, était impliquée dans le système de double facturation. Au JDD, Bastien Millot, proche de Jean-François Copé et fondateur de Bygmalion, explique que « Jérôme Lavrilleux n’a pas monté tout cela tout seul, ni n’avait les capacités pour le faire, il n’a été qu’un rouage dans une organisation plus large ». Devant plusieurs de ses proches, Jérôme Lavrilleux a assuré ces derniers jours que « Eric Cesari et Guillaume Lambert étaient parfaitement au courant ». Ce que ces derniers nient. D’ultimes factures, dont un chèque d’un million d’euros, ont été payées par l’UMP en novembre 2012. Jean-François Copé, alors secrétaire général de l’UMP, a-t-il pu passer à côté de cette affaire pendant toute cette période?

 

2017: « Sarkozy, c’est du passé »( Arlette Grosskost, UMP)

« Sarkozy, c’est du passé »( Arlette Grosskost, UMP)

« Ne regardons pas le rétroviseur, allons de l’avant », lance Arlette Grosskost au cours d’un entretien avec Mediapart diffusé mercredi 11 juin. Dans cette interview vidéo, la députée UMP du Haut-Rhin affirme que « Sarkozy, c’est du passé pour l’instant ». Et d’insister : « Je ne pense pas qu’il faille le revoir sur le devant de la scène. » Si elle reconnaît que l’ancien président de la République « avait une capacité à gouverner extraordinaire », elle rappelle que « les Français l’ont décrié lors du dernier vote » en 2012. Arlette Grosskost estime que donner des conférences « réussit » à Nicolas Sarkozy. « Je lui souhaite qu’il puisse continuer dans cette voie », déclare-t-elle. Et d’après elle, elle n’est « pas la seule » à penser que le retour de l’ancien président n’est pas opportun pour l’UMP. « Je ne suis pas la seule parmi mes collègues, et pas la seule non plus parmi nos électeurs, nos concitoyens et nos sympathisants. » Et si Nicolas Sarkozy parvient à revenir à la tête de l’UMP, et qu’il ne passe pas par la case primaire avant 2017 ? « Je démissionne », répond aussitôt la députée du Haut-Rhin.

Le Maire candidat à la présidence de l’UMP ou le charisme d’une limande

Le Maire candidat à la présidence de l’UMP ou le charisme d’une  limande

Encore une énarque comme candidat à la présidence de l’UMP, celui-là a le charisme d’une limande. Mercredi matin, l’UMP devrait en effet connaître un nouveau candidat pour la présidence, dont le sort se décidera lors du congrès, à l’automne. Invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV à 8h30, Bruno Le Maire devrait annoncer,  qu’il brigue la tête du parti. Il n’en faisait déjà pas mystère la semaine dernière. En coulisses, il se préparait à franchir cette étape. Déterminé, il expliquait au JDD :  »Sur le marché du renouveau, je suis le seul. Il faut rompre avec les pratiques politiques du passé. L’hypothèse que j’aille à la présidence de l’UMP est forte. Y compris contre Sarkozy. » Dimanche soir, il glissait sur BFMTV :  »Tout est ouvert, ce n’est pas la peine de se précipiter dans la vie, laissons les choses se faire au bon rythme ». L’ancien ministre de l’Agriculture s’est prévu un véritable plan média pour annoncer sa candidature. Après, il doit filer à Vernon, dans l’Eure, son département, pour un déjeuner militant auxquels plusieurs journalistes sont conviés.

 

UMP : sauvetage provisoire ?

UMP : sauvetage provisoire ?

 

Une bel unanimité pour sauver le parti mais jusqu’à quand ? Premier défi : redéfinir une ligne politique pour arrêter de faire le grand écart entre les libéraux et les populistes réactionnaires. Deuxième défi : gérer le cas Sarkozy. Sans conteste Sarko pourrait obtenir la majorité pour la présidence de l’UMP et au-delà pour se présenter en 2017. Problème toutefois avec ses casseroles juridiques, Sarko risque d’entrainer tout l’UMP vers l’effondrement. Dernier défi mettre fin à la guerre des chefs (prétendants aux hautes fonctions en 2017) L’UMP a donc affiché mardi son unité en s’accordant à l’unanimité sur une période de transition, encore incertaine, qui la mènera d’ici novembre à un congrès de refondation dont les sarcocystes pourraient faire une rampe de lancement pour l’ancien président. Au terme de plus de deux heures de débats, le bureau politique du parti a entériné l’installation d’un « triumvirat » composé des anciens Premiers ministres Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon et doté de larges pouvoirs. Il assurera l’intérim à compter du 15 juin, date effective de la démission du président Jean-François Copé, emporté par l’affaire Bygmalion. Le trio sera assisté du vice-président délégué sortant Luc Chatel au poste de secrétaire général. Le congrès extraordinaire appelé à désigner le futur président du parti aura lieu « au plus tard en novembre ». « Il y a eu un vote unanime sur une résolution qui précise le rôle, la place des anciens Premiers ministres, le calendrier, le périmètre de leur action qui est très important », a dit à Reuters le député Bernard Accoyer. Les trois « sages » ont proposé au bureau politique, qui l’a acceptée, la nomination de Luc Chatel au poste de secrétaire général, précise la motion. Des secrétaires généraux adjoints et un trésorier national seront nommés le 17 juin à leur initiative, lors d’un nouveau bureau politique. D’autres nominations seront actées « sans délai » pour assurer la transition.

L’UMP à vendre (NKM)

L’UMP à vendre (NKM)

 

Finalement il faut tout bazarder à l’UMP, le siège, le nom, les anciens dirigeants sans doute d’après Nathalie Kosciusko-Morizet La présidente du groupe UMP au Conseil de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet dit souhaiter un changement de nom et la vente du siège de l’UMP, dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France publié ce mardi, avant un bureau politique à haut risque. »L’UMP d’aujourd’hui a déçu. Le congrès de l’automne doit être celui de la refondation », déclare l’ancienne porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy. « Je suis favorable à des actes symboliques forts comme le changement de nom de l’UMP. Je souhaite aussi que l’on vende notre siège, rue de Vaugirard. Il est froid, glacial, à présent il rappelle de mauvais souvenirs, et nous avons de toute façon besoin d’argent ». La députée de l’Essonne appelle également à « retrouver l’ADN de l’UMP, c’est à dire privilégier l’alliance entre la droite et le centre pour une alternative majoritaire et une alternative gagnante ». « Nous n’avons plus le droit à l’erreur », martèle NKM. « Il faut tourner la page et ne pas laisser l’UMP aux mains de ceux qui l’ont abîmée ». L’UMP, déstabilisée par le scandale de l’affaire Bygmalion et en proie à une véritable guerre des chefs, doit tâcher de panser ses blessures, lors d’un bureau politique à haut risque aujourd’hui qui doit fixer la date du prochain congrès et désigner une direction intérimaire. Derrière les divergences politico-juridiques entre sarkosyste, copéistes, fillonistes, juppéistes ou non-alignés autour de la future direction du mouvement, se profile le véritable enjeu de la bataille : le nom du candidat UMP à la présidentielle de 2017.

Bygmalion : un juge pour enterrer Sarko et l’UMP

Bygmalion : un juge pour enterrer Sarko et l’UMP

 

L’UMP est cuite comme Sarko. L’UMP ne se relèvera pas de cette affaire d’argent détournée (sans parler de l’argent des parlementaires… et du reste). Hollande, là, va vraiment mettre son énergie (et  » l’indépendance de la justice « ! ) pour enfoncer définitivement Sarko. C’est d’ailleurs la seule stratégie qui lui reste : empêcher Sarko de se présenter en 2017 pur finir deuxième et compter sur le reflexe républicain pour être réélu. Une vrai démarche de putassier ; D’abord il n’est pas certain de finir jusqu’en 2017, ensuite il n’est pas sût d’être choisi aux primaires enfin, il pourrait bien finir troisième même en l’ absence de Sarkozy. La bagarre judiciaire s’annonce donc sanglante comme la bagarre politique à ‘intérieur de l’UMP Pour l’heure, après les perquisitions opérées chez ¬Bygmalion dans le cadre de l’enquête préliminaire, le parquet de Paris n’a pas encore décidé s’il ouvrait ou non une information judiciaire. « Cela va se faire rapidement », indique au JDD un haut magistrat. En attendant, après la double comptabilité saisie chez Bygmalion (nos informations du 1er juin), qui tendrait à démontrer que la campagne présidentielle de 2012 a bel et bien dépassé les plafonds autorisés de 11 millions d’euros, les hommes de l’ancien président affûtent leurs arguments. Ils seront trois en première ligne face à l’enquête judiciaire : le directeur de campagne, Guillaume Lambert, actuel préfet de Lozère ; le trésorier, Philippe Briand, député UMP d’Indre-et-Loire ; et Éric Cesari, l’actuel directeur général de l’UMP. Aucun des trois ne souhaite pour l’heure s’exprimer. Mais les trois, selon leurs proches, entendent démontrer, « le moment venu », que la version jusque-là défendue tant par le copéiste Jérôme Lavrilleux que par les hommes de Bygmalion « cache une autre réalité ». « Il y en a qui ont tout simplement pété les plombs et d’autres qui se sont servis largement », pronostique-t-on, unanimement, dans l’entourage des trois hommes. Ambiance tendue donc… Côté Philippe Briand, le coût réel des 42 meetings de Nicolas Sarkozy à 19 millions d’euros (ventilés ensuite pour 5 millions en officiels et 14 millions via l’UMP, dont 11 millions en fausses factures, selon nos informations du 1er juin) paraît « parfaitement irréaliste ». « Les meetings ont réellement coûté 85.000 euros pour les petits, et 150.000 euros pour les plus gros et pas du tout 250.000 euros et 450.000 euros, ce qui serait délirant », assure un proche du trésorier. « D’ailleurs, ajoute-t-il, ces coûts sont dans la norme, tant de ce qu’a déclaré François Hollande en 2012 que NKM pour sa campagne de Paris en 2014. »

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