Archive pour le Tag 'UMP'

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Dallas UMP : dernier épisode ?

Dallas UMP : dernier épisode ?

Possible dernier épisode du feuilleton UMP aujourd’hui. Fillon et Copé se rencontrent à nouveau. Ils sont en désaccord sur l’essentiel. Pour contourner l’ultimatum de Sarkozy ( également en concurrence avec eux pour 2017), ils risquent  de faire semblant de se mettre d’accord.  De toute manière la scission sera entérinée aujourd’hui avec la création du groupe parlementaire de Fillon. . François Fillon et Jean-François Copé vont donc poursuivre mardi leurs discussions pour tenter de trouver une solution à la crise qui mine l’UMP, alors qu’arrive à échéance l’ultimatum que leur a fixé Nicolas Sarkozy pour s’entendre.  Mardi était la date-butoir fixé par l’ex-président Nicolas Sarkozy pour que les deux hommes trouvent un accord, plus de deux semaines après le scrutin militant contesté pour la présidence de l’UMP du 18 novembre.  A 10H00, l’ex-Premier ministre représentera son groupe R-UMP (72 députés) à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, qui fixe chaque semaine l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. L’existence même de ce groupe, qualifié de « dissident » par M. Copé, est l’un des points durs qui les oppose.  François Fillon côtoiera les six autres présidents de groupe, dont le président de groupe UMP Christian Jacob, un ami de Jean-François Copé.   »François Fillon assistera demain (mardi) à la conférence des présidents: pour valider le R-UMP ou pour ajourner sa création? », s’interroge un filloniste, Lionel Tardy.  Par la suite, l’ex-Premier ministre doit rencontrer les députés qui lui sont fidèles à 11H30, indique l’un d’eux.  Les discussions entre les deux hommes butent principalement sur la date d’un nouveau vote des militants pour désigner leur président.  M. Copé, proclamé deux fois de suite président élu du mouvement, notamment par sa Commission nationale des recours (considérée comme copéiste par les fillonistes), a proposé, dimanche de revoter en 2014, après les élections municipales, proposition qu’il envisage de soumettre aux militants lors d’un référendum en janvier prochain.  Lors de ce référendum, les militants se prononceraient également sur un changements de statuts de leur parti.

 

UMP: Copé pour de nouvelles élections, en 2050 !

UMP: Copé pour de nouvelles élections, en 2050 !

Copé a trouvé la solution de nouvelles élections mais en 2014 ou 2050. Copé ne lâchera pas à moins d’être acculé. L’enjeu : maitriser l’appareil en vue de 2017. Même  Sarkozy n’est plus écouté et pour les mêmes raisons : ses vues sur 2017. Idem pour Juppé qui en faiat n’avait pas renoncé à se prononcer. Dans l’entourage de l’ex-Premier ministre, certains ont qualifié à chaud d’ »inacceptable » la proposition de M. Copé d’un nouveau vote en 2014.  Mais M. Fillon dans son communiqué veut surtout « se féliciter du consensus autour du principe d’un nouveau vote et de la nécessité de redonner la parole aux adhérents de l’UMP pour sortir notre mouvement de l’impasse ».   »Nous ne nous reconnaissons pas dans le terme inacceptable car ce n’est pas la dialectique de François Fillon, qui a toujours tendu la main », a décrypté un lieutenant de François Fillon, Jérôme Chartier.  En déplacement dans le fief de M. Chartier à l’Abbaye de Royaumont, François Fillon avait déclaré dès la mi-journée que ses équipes se tenaient prêtes à rencontrer « dès lundi » celles de M. Copé.  Vendredi, Nicolas Sarkozy avait mis la pression sur les deux rivaux en leur donnant jusqu’à mardi pour trouver une solution à la crise, faute de quoi il dira « publiquement » qu’ils sont « disqualifiés » pour diriger le parti.  Mardi est la date-butoir pour l’installation à l’Assemblée d’un groupe filloniste dissident, qui concrétiserait la cassure à l’UMP. Groupe baptisé Rassemblement-UMP, fort de 72 membres et apparentés, soit un gros tiers de l’ancien groupe UMP, réduit à 122 députés.  Le camp Fillon maintient la pression mais rappelle que « le Rassemblement-UMP est un groupe à durée déterminée ». « A la minute même où l’accord se fera » sur les conditions d’un nouveau vote pour le présidence de l’UMP « le groupe sera dissous », affirme Jérôme Chartier.  Faute d’accord, les députés devraient notamment décider mardi s’ils changent de places dans l’hémicycle pour se rassembler sous leurs nouvelles couleurs.   »Il est hypocrite de dire que ce groupe parlementaire sera provisoire. S’il est installé, ce sera pour toute la législature », prévient Luc Chatel (pro-Copé), qui souhaite lui aussi un nouveau vote.  L’avocat de l’ancien Premier ministre, Me François Sureau, a affirmé dans le JDD que la plainte en justice de François Fillon sur les conditions de l’élection à la tête de l’UMP « est prête » et qu’il peut « la déposer à tout moment ».  Dans son intervention en Lorraine, M. Copé a aussi souhaité que celle ou celui qui présidera l’UMP en 2016 ne soit pas candidat à la primaire ouverte pour désigner le candidat UMP à l’élection présidentielle de 2017.  Pendant tous ces débats, Hervé Morin se faisait réélire dimanche président du Nouveau centre avec 94,18% des voix. Il était seul en lice. « C’est la solution », ironisait un twitto.

 

UMP: Chatel, proche de Copé, veut un nouveau vote

UMP: Chatel, proche de Copé, veut un nouveau vote

Changement de ton chez les proches de Copé. En fait Sarkozy a mis les pieds dans le plat et on se rend compte progressivement qu’aussi bien la situation actuelle qu’un nouveau vote dans les mêmes conditions seraient mortels pour l’UMP. Dès lors, Chatel (et Sarkozy en sous-main) proposent autre chose, de nouvelles modalités et sans doute de nouveaux candidats. Un problème toutefois, Copé n’est pas sûr du tout d’être élu et il va s’accrocher jusqu’au bout quitte à détruire l’UMP.  Luc Chatel, vice-président de l’UMP, proche de Jean-François Copé, estime qu’ »il faut redonner la parole aux militants » et se rallie à la solution d’un nouveau vote pour la présidence du parti, dans une interview dans Le Journal du Dimanche. « Je propose (…) l’installation immédiate d’un groupe de travail sur les statuts et sur l’organisation d’un nouveau scrutin. On ne peut pas revoter avec les règlements et les statuts actuels. Les mêmes causes produiront les mêmes effets », déclare l’ancien ministre de l’Education nationale. Selon lui, « revoter Fillon-Copé dans les quinze jours, c’est l’implosion assurée » des fédérations UMP, « le risque d’y importer cette guerre d’apparatchiks ». « Il faudra prendre le temps de donner la parole aux militants mais il faut se mettre au travail tout de suite » pour définir les conditions d’un nouveau vote, explique Luc Chatel, pour qui « cela doit être le fruit du travail commun des deux équipes ». L’ex-ministre soutient « à 100% » les initiatives prises ces derniers jours par l’ancien président Nicolas Sarkozy pour mettre fin à la crise. « Les ultimes tentatives » pour résoudre le différend Copé-Fillon doivent selon lui « intervenir avant mardi », pour empêcher la création d’un groupe parlementaire filloniste dissident à l’Assemblée nationale. A la question « Jean-François Copé va-t-il se rallier à votre proposition ? » (d’un nouveau vote pour désigner le président de l’UMP), Luc Chatel affirme qu’il lui a indiqué cette semaine qu’il lui « semblait utile de redonner la parole aux militants ». Copé doit s’exprimer publiquement

 

Crise UMP : Sarkozy laisse tomber

Crise UMP : Sarkozy laisse tomber

 

« Il n’est pas prévu de communiqué de Nicolas Sarkozy ce matin » assure mercredi l’entourage de l’ancien président, démentant une information diffusée plus tôt dans la matinée par I-Télé. Alors que Jean-François Copé, le président déclaré de l’UMP a posé un ultimatum à François Fillon pour retirer son groupe parlementaire, la plus grande confusion règne au sein du parti d’opposition. Nicolas Sarkozy semble chercher la bonne distance avec les protagonistes de cette crise.  Arbitre en début de semaine, Nicolas Sarkozy a poussé l’idée d’un référendum sur un nouveau vote. Une sortie de crise acceptée dans un premier temps par les deux camps, avant d’échouer mercredi. Jean-François Copé estime en effet que les « conditions » pour l’organisation d’un référendum n’étaient pas réunies. Raison de ce revirement: la publication au JO de la déclaration du groupe parlementaire dissident « Rassemblement-UMP » de François Fillon. Il faudrait qu’il soit tout le temps derrière Copé et Fillon, ce n’est pas possible  Une fin de non recevoir qui provoque la colère des « non alignés ». »On n’a pas le droit de faire un bras d’honneur à Sarkozy ni aux militants », a réagi l’ancien ministre Xavier Bertrand en réunion de groupe UMP, et en présence de Jean-François Copé.  Dans les bureaux de l’ancien président, c’est la tristesse et le désarroi qui dominent ce matin. Son entourage est consterné. « Nicolas Sarkozy suit les évolutions de la crise, bien sûr, mais cela devient totalement irrationnel », confie un proche.   Au dire de ses collaborateurs, Nicolas Sarkozy a aujourd’hui fait le choix d’une « nouvelle vie ». Et à aucun moment, insistent-ils, il ne s’inscrirait dans la perspective de 2017. « Il faudrait qu’il soit tout le temps derrière Copé et Fillon, ce n’est pas possible ».  « Quoi qu’il arrive, pour gagner une élection, il faut avoir une famille en ordre de marche. Si on casse l’instrument pour arriver au pouvoir, la victoire est compromise », analyse un ancien conseiller du président. 

 

Copé-UMP : « pas de referendum »

Copé-UMP : « pas de referendum »

 

Le président proclamé du parti UMP, Jean-François Copé, engagé dans un bras de fer avec François Fillon pour la direction du premier parti d’opposition français, a estimé mercredi qu’un référendum des militants sur un nouveau vote n’était pas possible. « La ligne rouge a été franchie, j’en tire les conséquences« , a déclaré à la radio Europe 1 Jean-François Copé après la création officielle d’un groupe parlementaire Rassemblement-UMP par l’ancien Premier ministre, François Fillon, à l’Assemblée nationale. »Désormais, je ne vais plus être que le premier opposant à François Hollande » et « je le dirai tout à l’heure au bureau politique » de l’UMP, a également affirmé Jean-François Copé, en regrettant « le spectacle lamentable qu’on offre aux Français« .Le secrétaire général sortant de l’UMP, officiellement vainqueur de l’élection interne du 28 novembre dont les résultats sont contestés par François Fillon, a affirmé que « les conditions » pour l’organisation d’un référendum n’étaient « pas réunies« . Ce référendum visait à demander aux militants s’ils souhaitaient un nouveau vote pour l’élection du président de l’UMP.

Sondage : Le FN profite de la crise à l’UMP

Sondage : Le FN profite  de la crise à l’UMP

 

Le spectacle navrant de l’UMP discrédite ce parti et c’est le FN qui devrait tirer les marrons du feu. La crise à l’UMP profite avant tout au Front national de Marine Le Pen : 38% des personnes interrogées étant de cet avis, selon un sondage de l’institut CSA pour BFMTV publié jeudi Interrogés pour savoir « à qui profite le plus la crise que traverse aujourd’hui l’UMP », 38% des répondants ont mentionné le FN, 20% l’UDI de Jean-Louis Borloo, 17% le Parti socialiste. 25% des personnes interrogées sont sans opinion. La mention du Front National arrive en tête auprès de toutes les catégories de population.

 

UMP : un referendum suicidaire

UMP : un referendum suicidaire

 

La solution du referendum semble donner satisfaction pour sortir de cette crise qui n’en finit pas. Apparence seulement, car les politologues vont mettre quelques jours ou quelques semaines pour se rendre compte du caractère suicidaire de la démarche. En effet ce referendum sera précédé d’une campagne avec les partisans du oui (chez Fillon)  et du Non (chez Copé). Avec quels arguments ? Pour les partisans de Fillon, parce que Copé à triché, pour les partisan de Copé parce que Fillon n’accepte pas la démocratie et que de toute façon lui aussi, il a triché. Encore un beau déballage et pendant plusieurs semaines. Un temps suffisant pour rendre irrémédiable la fracture créée au sein de l’UMP. Sans parler du dépouillement des résultats et de leur proclamation. En réalité les liste des adhérents dans les partis sont très approximatives sur la base du paiement des cotisations, c’est valable pour tous les partis. En fait d’anciens adhérents qui ne sont pas à jour de  leur cotisation sont conservés dans les fichiers et certaines fédérations gonflent leurs chiffres pour peser davantage au plan national. Campagne, référendum, re-campagne et réélection, de quoi tuer définitivement un parti comme l’UMP. La solution existe pourtant, imposer un tiers immédiatement à la tête du parti – même provisoirement (Sarkozy, Juppé un autre) ; pas sûr aujourd’hui cette solution puisse être acceptée par les apparatchiks. par les militants sans doute.

UMP : rien n’est réglé et Sarkozy doit agir vite pour sauver les meubles

UMP : rien n’est réglé et Sarkozy doit agir vite pour sauver les meubles  

La scission de l’UMP est en route, un seul peut encore l’empêcher : Sarkozy ; S’il attend, pas sûr alors que le camp Fillon soit décidé à se raccommoder avec le camp Copé. Une raison : Fillon veut être candidat en 2017.  Dans la soirée des sources UMP, issues des camps Fillon et Copé, ont affirmé à l’AFP que Nicolas Sarkozy estimait préférable d’organiser une nouvelle élection pour sortir le parti de l’impasse, et déconseillait à François Fillon de saisir la justice, comme celui-ci menace de le faire.   »Je pense que rien n’est réglé en fait », avait résumé en fin de journée Alain Juppé, le maire de Bordeaux qui avait échoué la veille à jouer les médiateurs entre les deux rivaux, devenus adversaires irréconciliables.  Peu avant, la commission des recours de l’UMP, dont les fillonistes ne reconnaissent pas la légitimité, avait de nouveau proclamé M. Copé président de l’UMP, cette fois avec 952 voix d’avance, et non plus 98 comme lors de la proclamation des premiers résultats le 19 novembre.  Immédiatement, au siège de l’UMP M. Copé a appelé « à choisir le pardon plutôt que la division », en tendant la main à M. Fillon. Mais ce dernier a dénoncé un « coup de force » de son rival. L’ex-Premier ministre a de nouveau récusé les résultats, en dénonçant le manque de neutralité des membres de la commission, dont six sur neuf avaient soutenu un candidat pendant la campagne (4 pro-Copé, 2 pro-Fillon).  La commission des recours a accédé à davantage de demandes du camp Copé, en faisant notamment annuler les résultats des bureaux 1 et 3 de Nice ou ceux de Nouvelle-Calédonie, où M. Fillon l’emportait, et où les copéistes dénonçaient des fraudes. Les contestations de M. Fillon ont, pour leur grande majorité, été rejetées, au motif qu’elles n’auraient pas été suffisamment argumentées.   »Toutes les questions seront évoquées », y compris celle d’un nouveau groupe parlementaire, a déclaré le député Jérôme Chartier, tout en assurant que « jamais François Fillon ne se fera l’artisan de la division de l’UMP ».  L’intervention directe de Nicolas Sarkozy -une première depuis le début de la crise- n’a pas changé la donne dans l’immédiat, mais elle pourrait avoir du poids dans les jours à venir.

 

UMP : la scission avec deux groupes parlementaires

UMP : la scission avec deux groupes parlementaires

Après l’échec de la médiation Juppé, certains députés fillonistes, à l’instar de Lionel Tardy, appellent à la scission du groupe UMP à l’Assemblée nationale. Cette question sera débattue mardi matin, lors d’une réunion de crise entre François Fillon et les parlementaires qui le soutiennent. Et la décision pourrait être annoncée dans la foulée.

• Lionel Tardy à la manoeuvre. « Toutes les conditions sont réunies pour qu’il y ait une scission au sein du groupe UMP à l’Assemblée ». « Je souhaite qu’au minimum, il y ait un groupe différent de celui de Jean-François Copé à l’Assemblée nationale, a déclaré, dimanche soir, Lionel Tardy, soutien de François Fillon.

• Jacob en opération dissuasion. Le patron du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, juge cette proposition insensée. « Créer un groupe parlementaire UMP (NDLR : propre à Fillon), ce serait prendre la responsabilité de faire exploser le parti. Ce serait suicidaire », a prévenu, dimanche soir, ce très proche de Copé.

• Les pour, les contre. Pour constituer un groupe autonome à l’Assemblée, les fillonistes doivent rassembler au minimum 15 députés. Rien d’insurmontable, selon Lionel Tardy. « Il y aura énormément de monde, sans doute plus de monde qu’avec Jean-François Copé », fanfaronne même le député. D’ici mardi, il va surtout falloir convaincre. Damien Meslot, député UMP du Territoire de Belfort, ne veut pas en entendre parler. « La scission au sein du groupe UMP à l’Assemblée Nationale impliquerait une explosion de notre mouvement et ce serait le meilleur cadeau que l’on pourrait faire à l’extrême droite », a déclaré l’élu, lundi matin. D’autres n’écartent pas cette hypothèse. « Je discute actuellement avec ceux qui me sont proches », a confié lundi le député UMP pro-Fillon Michel Piron, en chiffrant leur nombre à au moins 15 à 20 députés.

• Le scénario. Dans le camp Fillon, on imagine déjà l’image à l’Assemblée. D’un côté, le groupe UMP présidée par Jean-François Copé, de l’autre, le canal dissident avec François Fillon et ses troupes. Reste que les dissidents auront des moyens limités. Car un nouveau groupe parlementaire doit attendre le début de la session ordinaire suivante pour jouir pleinement de ses droits à l’Assemblée. Les dissidents fillonistes devraient donc attendre octobre 2013 avant de pouvoir disposer d’une journée pour défendre leurs propositions de lois au sein du Palais Bourbon.

• L’argent, nerf de la guerre. Derrière la création d’un groupe dissident à l’Assemblée, il y a une question d’argent. D’ici vendredi, chaque député doit déclarer à quel groupe parlementaire il adhère. Or, chaque parlementaire rapporte 42.000 euros par an à sa formation politique. Si une centaine de parlementaires décidaient de suivre François Fillon, ce serait un manque à gagner de 4 à 5 millions pour le parti, alors que l’UMP est déjà lourdement endetté. En 2013, le financement public du parti va passer d’un peu plus de 30 millions d’euros par an, à environ 20 millions.

 

Dallas-UMP : l’épisode de lundi

Dallas-UMP : l’épisode de lundi

• Copé déclaré (de nouveau) vainqueur. La commission nationale des recours de l’UMP a confirmé lundi la victoire de Jean-François Copé sur son rival François Fillon par 952 voix d’écart. La CONARE a notamment annulé les résultats contestés de Nouvelle-Calédonie et ceux des premier et troisième bureaux des Alpes-Maritimes. Quelques minutes après cette annonce, Jean-François Copé a estimé qu’il « appartient en conscience de choisir le pardon plutôt que la division » et a affirmé que l’UMP avait « besoin » de François Fillon.

• Fillon dénonce un « coup de force ». François Fillon a récusé ces résultats. « Une nouvelle fois Jean-François Copé se fait proclamer président par un coup de force », a écrit François Fillon dans un communiqué, pour qui la décision de la Commission nationale de recours de l’UMP « est illégale », cette commission n’offrant « aucune garantie d’impartialité ».

• Sarkozy aurait estimé préférable de revoter. L’ancien chef de l’État serait partisan de l’organisation d’un nouveau vote, selon plusieurs sources concordantes citées par l’AFP. Nicolas Sarkozy déconseillerait par ailleurs à François Fillon de saisir la justice, pour contester les résultats de l’élection de Jean-François Copé à la présidence de l’UMP, selon ces mêmes sources. Il aurait prodigué ses conseils durant le déjeuner de lundi avec l’ancien Premier ministre.

• Un recours en justice ? Sur Europe 1, Éric Ciotti a de nouveau évoqué un recours en justice. Quand ? « François Fillon rassemblera demain (mardi) ses amis pour décider » des recours et d’une éventuelle constitution d’un groupe de parlementaires autour de lui. Rendez-vous mardi à 9h30.

 

Elections UMP : devant la justice

Elections UMP : devant la justice

 

Suspicion, discrédit et éclatement, le processus est irrémédiable Copé continue son coup de force au risque d’une explosion de son parti. Il refuse en faiat la médiation de Hupé par peur de perdre le contrôle de l’appareil. De son coté Fillon va saisir la justice. Un grand déballage qui aboutira à l’éclatement. La médiation d’Alain Juppé dans la crise déclenchée à l’UMP par l’élection contestée à la présidence du parti a donc échoué dimanche et le conflit entre Jean-François Copé et François Fillon menace de s’aggraver lourdement en arrivant devant les tribunaux. François Fillon, ancien Premier ministre, a en effet annoncé qu’il allait demander aux tribunaux de « rétablir la vérité des résultats », un litige judiciaire concernant un grand parti de gouvernement sans précédent en France et qui pourrait préluder à un éclatement du principal parti d’opposition français. Président-fondateur de l’UMP en 2002, Alain Juppé a annoncé peu après le début d’une réunion avec les deux rivaux à l’Assemblée nationale vers 19h00 que les conditions de sa médiation n’étaient pas réunies et que sa mission était terminée. Jean-François Copé a annoncé à la presse ensuite qu’il s’en tenait à l’examen du litige par la commission des recours internes à l’UMP, une instance dont François Fillon conteste la légitimité. « Il n’y a à ce stade pas de médiation en tant que telle, la médiation viendrait plutôt ultérieurement, après la proclamation des résultats par la commission », a-t-il dit. François Fillon a répliqué par un communiqué au ton très dur dans lequel il estime que son rival « porte seul la responsabilité d’un échec qui touche (le) parti et compromet au-delà, l’image de l’action politique ». « Soucieux de sortir de l’impasse dans laquelle les coups de force successifs de Jean-François Copé ont plongé notre parti, je saisirai la justice pour rétablir la vérité des résultats et rendre la parole aux militants », ajoute François Fillon. Nicolas Sarkozy était auparavant intervenu pour la première fois en faisant savoir qu’il s’était entretenu par téléphone avec Alain Juppé et qu’il était « favorable à toute initiative qui peut permettre de régler la situation », a dit son entourage à l’Agence France-Presse.

Copé pour remplacer JR dans Dallas

Copé pour remplacer JR dans Dallas

 

 

Un bon feuilleton pour durer doit présenter de nombreux rebondissements. C’est le cas à l’UMP ou Copé pourrait remplacer JR dans la série Dallas. Le méchant, c’est lui ; séducteur, cynique, affabulateur (le pain au chocolat), il a tout pour tenir le rôle. Il est d’accord avec la médiation Juppé mais souhaite que celui ne change rein au résultat ; Du coup le sheriff Juppé s’interroge : Fillon est-il victime ou a-t-il aussi une part de responsabilité ? Dans un sondage du JDD, les téléspectateurs ont choisi Fillon. Après une journée de trêve médiatique samedi, le feuilleton né il y a une semaine du vote des militants pour désigner un nouveau président à leur formation va sans nul doute connaître de nouveaux rebondissements.  Premier rendez-vous: à 09h30 au siège du parti démarre une réunion de la Commission des recours. Censée dire le droit en cas de contentieux électoral, celle-ci se trouve au centre d’une bagarre entre fillonistes et copéistes.  Les partisans de l’ancien Premier ministre jugent qu’elle est aux mains de leurs adversaires et ne veulent pas prendre ses décisions pour argent comptant, préférant s’en remettre à Alain Juppé pour arbitrer.  Les amis de Jean-François Copé jouent au contraire le légalisme à fond: de leur point de vue cette commission est la seule valable au vu des statuts du parti et son jugement sera souverain. Ils émettent en revanche les plus grandes réserves sur la proposition d’arbitrage d’Alain Juppé.  De ce qu’il dira dépendra beaucoup de la suite: qu’il désigne un gagnant sans autre forme de procès et c’en est aussitôt fini de la médiation Juppé, indique-t-on dans l’entourage du maire de Bordeaux. Derrière les deux prétendants pour 2017, l’ancien président Nicolas Sarkozy « suit l’affaire de très près », selon un proche de l’ancien chef de l’Etat. Soucieux de se ménager la possibilité de revenir sur le devant de la scène, ce dernier « n’acceptera jamais qu’Alain Juppé s’empare des rênes de l’UMP », selon le même. Un scénario de remise en selle du maire de Bordeaux qui en inquiète plus d’un dans le parti.  Le suspens est insoutenable. On attend avec impatience ‘épisode de dimanche. Le spectacle de la politique continue.

 

UMP : Juppé siffle la fin d’une partie pathétique

UMP : Juppé siffle la fin d’une partie pathétique

 

Juppé n’a pas mâché ses mots sur la responsabilité des deux acteurs et sur la raison du conflit, c’est-à-dire la présidentielle de 2017. Il a même indiqué que compte tenu de ces événements ni Fillon, ni Copé n’avait de chances pour cette échéance. On peut lui faire confiance car en réalité Juppé n’a pas renoncé à se présenter lui-même. Il va aussi remettre au pas les extrémistes qui s’épanchent sur les ondes pour discréditer certains responsables de l’UMP. En clair, il va faire le ménage ; Il est en outre conforté par un sondage.; 84% des sympathisants UMP estiment qu’une présidence provisoire de l’UMP confiée à Alain Juppé serait «une bonne chose» et 84% souhaitent que François Fillon reste à l’UMP si Jean-François Copé devait rester président, selon un sondage Harris Interactive pour 20 minutes. L’incroyable psychodrame qui se joue depuis dimanche soir à l’UMP est reparti de plus belle jeudi. Après les contestations du camp Fillon et l’appel à la commission de recours du camp Copé, Alain Juppé a été chargé de jouer les médiateurs.    L’ancien Premier ministre et fondateur de l’UMP va diriger une «instance collégiale» pour «réexaminer l’ensemble des résultats» alors que la Cocoe a reconnu avoir oublié trois fédérations ultramarines. «Ce qui est désormais en cause, ce n’est plus la présidence de l’UMP, c’est l’existence même de l’UMP», s’est alarmé Alain Juppé. La commission Juppé se réunira dès le début de la semaine prochaine et devra rendre ses conclusions sous 15 jours. La tâche ne sera pas simple, au vu de la capacité qu’ont les deux camps à s’accuser mutuellement de tricherie. Au-dessus de cette situation ubuesque plane toujours l’ombre de Nicolas Sarkozy. Adulé par les sympathisants UMP – dont un sur deux estime qu »il serait le meilleur candidat UMP en 2017, selon un sondage CSA pour BFM TV - l’ancien chef de l’Etat a échappé à une mise en examen dans l’affaire Bettencourt et a été placé sous statut de «témoin assisté». Son retour au centre du jeu reste possible.

UMP : Copé et Fillon acceptent la médiation de Juppé

UMP : Copé et Fillon acceptent la médiation de Juppé

 

L’ex-premier ministre va présider une instance collégiale pour réexaminer les résultats de l’élection, contestés par les camps Fillon et Copé. Alain Juppé leur donnait jusqu’à ce soir 20h00 pour accepter.

UMP : Copé plie, Juppé médiateur

UMP : Copé plie, Juppé médiateur

Jérôme Lavrilleux, bras-droit de Jean-François Copé, vient d’annoncer que le président proclamé de l’UMP acceptait la proposition d’Alain Juppé de mettre en place une instance collégiale indépendante. « Jean-François Copé est prêt à accepter le verdict qui sera prononcé par Alain Juppé », a assuré Jérôme Lavrilleux lors d’un point presse au siège du parti. « Nous nous plierons aux résultats prononcés et nous espérons que la sagesse va s’imposer », a-t-il ajouté.

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