Archive pour le Tag 'ultralibéraux'

Un retour du plan: une idée loufoque pour les ultralibéraux

Un retour du plan: une idée loufoque pour les ultralibéraux

C’est une idée loufoque pour les ultra libéraux et ceux qui les servent comme Jean-Marc Daniel. La démonstration de l’inutilité du plan ‘n’est  même pas une caricature mais la preuve que l’idéologie peut rendre idiot. Jean-Marc Daniel, le prophète de l’ultra libéralisme qui  hante les repas- copieux -des organisations professionnelles plutôt à droite démolit le concept de plan avec des arguments complètement contradictoires. Il affirme avec force que le bilan de l’action prospective du plan constitue un échec total. Et d’en expliquer les causes avec des références évidemment aux communistes et à l’URSS. Et d’affirmer comme un prophète évangéliste que »… L’idée qu’il faut maîtriser l’avenir par la technostructure a été totalement démentie et détruite par l’histoire. » Pourtant quelques lignes plus loin le même ultra libéral reconnaît

« que La planification telle qu’elle était conçue en France n’était pas directive mais indicative ». N’empêche qu’il lui attribue la responsabilité » du dirigisme inflationniste! Rien que cela, bref la caricature. Certes les ultra libéraux ont raison  de noter que la France ne manque pas d’institutions chargées d’analyser la situation économique voire de faire des scénarios. En fait ce que ne disent pas les ultralibéraux c’est qu’ils ne veulent surtout pas d’association des acteurs économiques aux grandes orientations stratégiques. Or chacun sait que le temps du politique n’est pas le temps de la prospective. Chacun sait que des grandes orientations économiques et technologiques n’ont pu être prises justement qu’avec une mise en perspective dans le temps.

Or aucun parti politique, aucun expert ne parvient à prendre la hauteur et le champ  nécessaire pour réfléchir aux mutations interactives qui affectent l’espace économique, social, technologique, environnementale et même sociétal. La plupart des experts résonnent par bout de truc, bouts de pensée. Jusqu’au bout même inimaginable de la médiocrité pour affirmer que le marché est là pour répondre aux grandes évolutions . Comme si le marché avait pour vocation de gérer à long terme et même à moyen terme: la biodiversité par exemple ou la pollution  !

Le plan en France n’a jamais été un outil de gestion mettant l’économie sous tutelle mais un outil d’éclairage à caractère tout à fait indicatif. Il est plus que temps de rétablir l’exercice de prospective en prenant en compte les interactions systémiques entre l’économie, le social au sens large, les technologies et l’environnement. L’autre hypothèse, on devrait dire l’autre renoncement, c’est effectivement de confier le futur des 20 années qui viennent au marché et notamment aux Gafa.

La planification ne nous préparera pas non plus aux chocs futurs, inimaginables à l’avance. « Si un astéroïde frappe la terre, si un cyber terroriste attaque notre système énergétique, que fera-t-on avec nos masques en papier, interroge Radu Vranceanu autre prophète de l’ultralibéralisme . Il ne faut pas de planification mais de la flexibilité, et la seule chose qui permet à l’économie de s’adapter rapidement, c’est le marché. ». Ce n’est plus de l’idéologie mais de l’évangélisme Trumpiste.

Le « signal prix » cher aux économistes ultralibéraux : une fumisterie

Le « signal prix » cher aux économistes ultralibéraux : une fumisterie

 

Le signal prix cher aux économistes ultra libéraux constitue une sorte de récupération par les mécanismes de marché de la problématique environnementale. L’argumentation consiste à affirmer qu’il convient de limiter les émissions polluantes en leur donnant un prix afin de favoriser la seule régulation marchande. Si l’économie de marché est encore la meilleure chose pour équilibrer l’offre et la demande,  il en va différemment lorsqu’il s’agit des champs sociétaux environnementaux. Certes on peut comprendre l’absolue nécessité d’une transition écologique notamment dans le domaine du transport. Encore faudrait-il qu’il existe une alternative pour permettre le changement de comportement. Or une politique des transports ne peut se conduire que sur le long terme pour  développer à la fois les transports collectifs, le concept du véhicule individuel et son utilisation. En l’absence de ces conditions,  la fiscalité dite écologique se réduit à un impôt classique qui au demeurant vient en plus affecter  le pouvoir d’achat, donc la croissance et l’emploi. Notons aussi que ces mesures carburant touche surtout les moins favorisés qui ne peuvent pas disposer d’une liberté d’horaire pour prendre un autre moyen de transport que leur véhicule individuel. Il y a évidemment d’autres moyens de réguler que l’arme de la fiscalité et des prix : la régulation par les normes et le développement système alternatif. Mais dans le contexte actuel des transports,  la fiscalité écologique constitue une fumisterie environnementale qui n’a d’autre objet que de donner une fausse légitimité à un impôt qui va se perdre dans le trou du budget.




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