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Pétition pour le climat: François de Rugy, l’écolo soluble dans le productivisme ultralibéral

Pétition pour le climat: François de Rugy, l’écolo soluble dans le productivisme ultralibéral

 

 

Il est clair que la France prononce les plus beaux discours relatifs à la protection de l’environnement y compris au plan international. Dans la pratique, c’est autre chose puisque malheureusement les émissions polluantes continuent d’augmenter en particulier dans les villes dont certaines sont devenues irrespirables. Ce qui par parenthèse n’empêche pas d’ailleurs de continuer de militer pour un univers concentrationnaire dans des supers métropoles ingérables. La pétition en ligne «l’affaire du siècle» pour soutenir un recours en justice contre l’État français pour inaction climatique, lancée par quatre ONG, qui a recueilli environ 2 millions de signatures est une manière de mettre les pieds dans le plat de nos contradictions. Mais la réaction du ministre de la transition économique a été pour le moins surprenante. Une forme de récupération politique très douteuse : « J’ai été agréablement surpris. Je suis heureux que les citoyens s’expriment pour lutter contre le dérèglement climatique », a tout d’abord expliqué François de Rugy avant de critiquer l’objectif même de la pétition : « Une pétition pour le climat, oui je signe. Une pétition pour attaquer l’Etat, non. (…) Les ONG sont dans leur rôle d’aiguillon de l’opinion… Mais ce n’est pas dans un tribunal qu’on va faire baisser les émissions de gaz à effet de serre. ». Ce n’est sans doute pas non plus ce ministre de l’écologie qui va s’attaquer aux vrais problèmes. Le carriériste de Rudy est en effet passé des différents courants écolos au productivisme néo libéral sans trop d’états d’âme. Son action est à la hauteur de sa popularité. En effet dans le tout dernier sondage, c’est le ministre qui recueille la plus faible cote de confiance avec seulement 12 %. De Rugy c’est le champion de la courtisanerie et de la langue de bois. Bref un écolo caractéristique de ces hommes politiques qui confondent l’intérêt général et leur propre intérêt. Mais de Rugy  ira loin car s’il ne fait preuve d’aucune originalité, s’il est aussi charismatique qu’une planche à repasser par contre rare sont les aspérités susceptibles de contrarier le  pouvoir. Malheureusement, avec lui on ne court pas non plus le risque de voir contrarier la logique de destruction de nos équilibres environnementaux.

Futur : ultralibéral et ultrasocial ! (Alexandre Mars, Epic)

Futur : ultralibéral et  ultrasocial !  (Alexandre Mars, Epic)

Pour un Futur : ultralibéral et  ultrasocial, Une espérance pour Alexandre Marsqui  a fondé Epic, une startup à but non lucratif qui promeut le partage et la transparence  à l’aide du numérique. Peut-être cependant que cette démarche philanthropie ne suffira pas pour rééquilibrer social et économique et qu’il faudra surtout d’autres relations entre entreprises, producteurs, distributeurs et consommateurs !

 

LA TRIBUNE – Selon vous, peut-on imaginer un capitalisme plus responsable ?

ALEXANDRE MARS - Il n’y a pas d’alternative. Le monde dans lequel nous vivons est ultralibéral, c’est un fait. Par conséquent il devra être ultrasocial. On ne peut plus choisir entre soit faire du bien soit faire de l’argent, parce que ne survivront que ceux qui feront les deux, en même temps. Et aujourd’hui, il existe des solutions innovantes et simples, il suffit de les mettre en oeuvre.

En quoi l’engagement des entreprises devient-il une nécessité ?

Les entreprises sont entrées dans une ère nouvelle et ce, sous l’influence principalement de la génération Y, mais pas seulement. Aujourd’hui, une grande majorité des salariés accordent une importance au sens dans le travail. Plus de

60 % des jeunes souhaitent que leurs employeurs soutiennent une cause sociale. Les attentes vis-à-vis du monde du travail, de la consommation et des loisirs sont fondées sur certaines valeurs positives. Une entreprise portant des valeurs marque des points vis-à-vis de ses salariés comme de ses partenaires extérieurs. Quand on doit choisir entre deux entreprises dont les propositions se valent sur le terrain économique, c’est l’aspect social qui peut contribuer à faire la différence.

En quoi la philanthropie fait-elle bouger les lignes en matière de solidarité ?

Pour moi, la générosité ne doit pas se calculer en « ou » mais en « et ». En effet, elle n’est pas l’affaire de la seule philanthropie ou de l’État, ou de la religion. Elle est l’affaire de tous. Aussi, il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui les richesses sont majoritairement entre les mains des entreprises. Et la philanthropie peut apporter des solutions pour mieux donner. C’est ce que nous faisons à Epic.

Dans votre livre, La Révolution du partage, vous évoquez « le manque de confiance dans les entreprises : à l’ère de l’ultralibéralisme, nous n’avons pas toujours tort de les soupçonner de greenwashing quand elles mettent en avant leurs initiatives en faveur du bien social ». Est-ce un blocage culturel selon vous ?

Il s’agit davantage d’une question de confiance. En effet, de manière générale, nous avons tous beaucoup de raisons de manquer de confiance. Pas assez confiance dans les gouvernements, les ONG, les entreprises… Bref, nous nous méfions de tout, même de ce que nous avons dans notre assiette. Or, la confiance est un élément indispensable qui permet d’avancer dans la vie, même si elle porte un risque en elle. En tout cas, c’est sur la confiance que j’ai personnellement bâti mon existence.

Comment réconcilier la société avec l’entreprise ? Pensez-vous que la transparence pourrait lever cette défiance ?

Au-delà de la question de la transparence qui me paraît évidemment indispensable, les entreprises ne doivent plus se contenter de définir une politique de responsabilité sociale. Il faut la vivre. Aujourd’hui, On ne peut plus choisir entre soit faire du bien soit faire de l’argent.  Les consommateurs ne se contentent plus de deux paragraphes dans un rapport que l’entreprise rend public, ils exigent une présence continue, quasiment quotidienne, du bien social au sein et en dehors de l’entreprise. La bonne nouvelle, c’est que des solutions simples, innovantes et indolores existent.

À Epic, nous appliquons les principes et les méthodes du business au monde philanthropique. En créant cette startup à but non lucratif il y a quatre ans, j’ai eu la même approche qu’en créant chacune de mes précédentes entreprises : mener une étude de marché pour identifier les besoins du secteur et développer des solutions innovantes pour y répondre. Nous avons tout d’abord identifié les principaux freins au don : le manque de temps, de connaissance dans la sélection des organisations sociales à qui donner et de confiance dans le suivi des dons. Pour répondre à ces problématiques, Epic sélectionne des organisations sociales exceptionnelles et à fort impact au travers d’une méthodologie sophistiqué et selon 45 critères de sélection. À ce jour, nous avons retenu dans notre portefeuille 30 organisations sociales dans 12 pays à travers le monde.

Par ailleurs, nous avons réinventé l’expérience du don grâce aux nouvelles technologies. Nous avons créé une application mobile permettant aux donateurs de rester informés en temps réel des dernières actualités des organisations qu’ils soutiennent. Nous avons également réalisé une série de films en réalité virtuelle qui transportent instantanément les donateurs sur le terrain afin d’avoir une meilleure perception de l’impact de leur don. Une façon de vivre sa philanthropie de façon inégalée. Enfin, nous proposons d’autres solutions qui s’adaptent aux profils économiques des donateurs comme l’arrondi sur salaire, le don sur les transactions ou encore la promesse du partage, « Epic Sharing Pledge », qui permet aux entrepreneurs de s’engager à donner un pourcentage de la vente future de leur startup, ou aux sociétés de private equity de donner un pourcentage de leurs frais de gestion et/ou de leurs plus-values.




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