Archive pour le Tag '‘UIMM'

La caisse noire de l’UIMM : pour qui ?

La caisse noire de l’UIMM : pour qui ?

 

Procès en appel pour la caisse noire de l’ UIMM qui servait à fluidifier les relations sociales avec de l’argent liquide. Visiblement il y avait quelques fuites.  Les syndicats ont-ils bénéficié de la caisse noire du patronat ? L’ex-patron Denis Gautier-Sauvagnac et trois cadres de l’UIMM, la puissante fédération de la métallurgie, sont rejugés en appel à partir de lundi pour le détournement de millions d’euros destinés. En première instance, Denis Gautier-Sauvagnac avait créé la surprise à l’audience en désignant clairement les syndicats représentatifs comme les bénéficiaires de ces enveloppes d’argent liquide, mais sans en apporter la preuve. En réplique, les responsables CGT, CFDT FO et CFTC l’avaient mis au défi de donner des noms, Laurent Berger (CFDT) s’interrogeant sur ce que cachait ce « syndicalisme bashing » consistant pour le patronat à désigner « à la vindicte populaire les syndicats ». Retraits d’importantes sommes d’argent liquide, destruction des traces comptables, omerta sur les bénéficiaires… Au centre du procès, qui se tiendra jusqu’au 4 novembre, figure l’une des plus anciennes et influentes fédérations patronales françaises, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Regroupant les puissantes entreprises de l’automobile, du nucléaire, comme de la construction navale, aéronautique ou ferroviaire, elle est prépondérante dans les négociations sociales et l’élection du patron des patrons français. Parmi les prévenus rejugés en appel figurent un de ses anciens patrons, Denis Gautier-Sauvagnac, condamné en première instance à trois ans de prison dont un ferme et 375.000 euros d’amende, et l’UIMM en tant que personne morale, condamnée à 150.000 euros d’amende. Dans ses attendus, le tribunal avait estimé que M. Gautier-Sauvagnac avait eu « une participation centrale, en connaissance de cause et pendant des années », au fonctionnement d’un « système occulte de distribution d’importants fonds en espèces ».  Les trois autres cadres de l’époque appelés à comparaître sont Dominique de Calan, délégué général de l’UIMM condamné à un an avec sursis et 150.000 euros d’amende en première instance, Dominique Renaud, chef comptable condamnée à huit mois avec sursis, et Jacques Gagliardi, cadre condamné à six mois de prison avec sursis.

 

 

Croissance: « pas de vraie reprise » Alexandre Saubot-(UIMM)

 

Le patronat ne voit dans de vraie reprise d’après Alexandre Saubot , président de l’UIMM ( interview  le  Figaro)

Le gouvernement ne cesse d’annoncer la reprise. La voyez-vous dans l’industrie?

Alexandre Saubot – L’économie française connaît un choc externe positif d’une ampleur considérable. Les ingrédients d’une reprise forte sont là, mais l’ampleur du rebond n’est pas à la hauteur du choc. Avec un euro qui a baissé de 20 % par rapport au dollar, un baril de pétrole dont le prix a été divisé par deux en moins d’un an et des taux d’intérêt faibles qui rendent les conditions d’accès au crédit plus faciles, l’effet devrait être plus radical. C’est la preuve qu’il faut enfin engager les réformes structurelles dont le pays a besoin.

Comment?

Le retour de la croissance ne suffira pas à inverser durablement la courbe du chômage. Notre pays a besoin d’un triple choc. Un choc fiscal d’abord, en commençant par garantir que le gouvernement ira jusqu’au bout du pacte de responsabilité. Beaucoup a été annoncé, mais tout n’a pas encore été voté. Or, on entend régulièrement des débats dans la majorité sur une remise en cause ou une réorientation du contenu du pacte, alors même que les entreprises industrielles ne ressentiront ses effets qu’en 2016 ou 2017. Les débats sont légitimes, mais cela contribue à créer un environnement instable. Il faut ensuite un choc réglementaire. Deux années après le «choc» de simplification, la machine à produire de la norme tourne toujours à plein régime. Où est le choc promis? Au quotidien, les chefs d’entreprise ne voient aucune amélioration. Il faut aller au-delà des discours. L’UIMM demande que l’on s’interdise pendant deux ans la production de toute nouvelle norme qui serait une contrainte supplémentaire pour les entreprises. Enfin, il faut, et c’est le plus important, un choc de confiance. Ce qui permettra la reprise durable, c’est de présenter une vision à long terme, de la visibilité pour les chefs d’entreprise et une stabilité à échéance d’au moins cinq ans.

Le gouvernement a tout de même annoncé un plan pour doper les investissements…

Les mesures prises vont dans le bon sens, mais il faut rester lucide. 500 millions par an sur un total de 250 milliards d’investissements, cela fait 0,2 % du volume global. Il faudra plus que cela pour relancer l’investissement en France.

 

UIMM: l’ex-patron Denis Gautier-Sauvagnac condamné à un an ferme pour l’instant !

UIMM: l’ex-patron Denis Gautier-Sauvagnac condamné à un an ferme pour l’instant !

 

Pour l’instant la justice a frappé et l’ex patron de l’UIMM écope d’un an de prison ferme ( avec aménagement de peine). Résumons, environ 15 millions ont été retirées des caisses du syndicat patronal «  pour fluidifier les relations sociales », en faiat une utilisation non expliquée, avec sans doute un arrosage de certains syndicats mais aussi des détournements. Comme intéressé a fait appel tout cela pourrait finir en eau de boudin et se terminer peut-être avec seulement du suris. Pour une telle somme, un petit voyou ordinaire aurait certainement pris  10 ans de prison. L’ancien leader patronal, reconnu coupable « d’abus de confiance et de travail dissimulé » a également été condamné à verser une amende de 375.000 euros. La présidente a précisé que M. Gautier-Sauvagnac pourra « bénéficier d’un aménagement de peine ».  Le procureur avait requis une peine de 2 ans de prison avec sursis et 250.000 euros d’amende à son encontre.  Le tribunal a également condamné Dominique de Calan, délégué général de l’UIMM, à 1 an avec sursis et 150.000 euros d’amende, la chef comptable Dominique Renaud à 8 mois avec sursis et l’ex-directeur administratif, Bernard Adam, à 2 mois avec sursis. L’UIMM en tant que personne morale a été condamnée à 150.000 euros d’amende.  Enfin, un ex-cadre, Jacques Gagliardi, qui avait bénéficié de 100.000 F (15.000 euros) par an pendant 10 ans après son départ à la retraite pour « qu’il garde un bon souvenir de la maison », a été condamné à 6 mois de prison avec sursis. Les quatre derniers prévenus ont été relaxés.  Dans ses réquisitions, la procureur avait réclamé une peine de 8 mois avec sursis contre de Calan et 6 mois à l’encontre de Dominique Renaud et Bernard Adam et 150.000 d’amende pour l’UIMM. La défense avait plaidé la relaxe des dix prévenus.  Dans ses attendus, le tribunal a notamment estimé que M. Gautier-Sauvagnac avait eu « une participation centrale, en connaissance de cause et pendant des années », au « fonctionnement d’un système occulte de distribution d’importants fonds en espèces ».  Pour les juges, ces pratiques, contrairement à ce qu’a soutenu à l’audience M. Gautier-Sauvagnac, « ne concourraient pas à une meilleure régulation de la vie sociale mais concourraient à alimenter des soupçons de financement occulte de partis politiques, d’achats de parlementaires, d’achat de la paix sociale, d’enrichissement personnel, à jeter le discrédit sur tous les décideurs de la vie politique et économique du pays, de telle sorte qu’elles sont extrêmement négatives pour l’intérêt général ».  Me Jean-Yves Le Borgne, avocat de M. Gautier-Sauvagnac, a dénoncé « une peine démesurée, un jugement d’une sévérité sans pareil » et annoncé son intention de faire appel. L’UIMM a aussi décidé de faire appel de sa condamnation.  La justice reprochait notamment aux prévenus d’avoir détourné ou bénéficié de quelque 16 millions d’euros retirés en liquide entre 2000 et 2007 des caisses de l’Epim, une structure d’entraide créée en 1972 par l’UIMM pour apporter « un appui moral et matériel » à ses adhérents subissant un conflit du travail.  Si le procès a permis de confirmer qu’une partie des sommes incriminées avait servi à des compléments de salaire, la destination de la plus grosse part, estimée à plus de 15 millions d’euros par le tribunal, n’a jamais été clairement identifiée.  Selon certains témoins, l’argent aurait servi à « fluidifier les relations sociales », pour d’autres, contribué « au rayonnement » de la fédération patronale, en pointe dans les négociations sociales. Les uns ont parlé des syndicats, d’autres ont évoqué des partis politiques, parlementaires, intellectuels ou journalistes…  Après six années de silence, Denis Gautier-Sauvagnac a créé la surprise en désignant à la barre les syndicats comme les vrais bénéficiaires de ces enveloppes.   »Le patronat avait besoin de syndicats solides. Quand on a des grèves avec séquestration, on est bien content d’avoir un syndicat capable de canaliser ces débordements et de favoriser une reprise du travail », avait-il expliqué.  

 

La caisse noire du patronat UIMM

La caisse noire du patronat UIMM

L’organisation dispose de plusieurs dizaines de millions d’euros, réunis grâce aux cotisations des entreprises adhérentes au prorata de leur masse salariale. Cette « caisse de secours », créé en 1972 après les grandes grèves de 1968, a pour objectif officiel d’aider les entreprises du secteur confrontées à des conflits sociaux à tenir face aux gévistes. PSA a, par exemple, admis avoir touché plus de 500.000 euros pour tenir pendant six semaines de grève des ouvriers de Citroën-Aulnay sans céder à leurs revendications. Denis Gautier-Sauvagnac (DGS) parle de sommes destinées à « fluidifier le dialogue social ».  En 2007, ce matelas de secours était doté de 160 millions d’euros. La justice, elle, ne s’intéresse qu’à 16,5 millions de retraits en liquide, dont la destination reste toujours mystérieuse. Au juge d’instruction chargé de l’enquête, l’ex-patron de la plus puissante fédération du Medef disait faire trois usages distincts de ces espèces. Un pour des « compléments de rémunération », un autre pour « dépenses de caisses et frais de mission ». La justice y voit des faits de « travail dissimulé » puisque les sommes ainsi versées sont des rémunérations sur lesquelles aucune charge n’a pu être prélevée.Denis Gautier-Sauvagnac évoque pour le troisième usage une « tradition de l’UIMM depuis des décennies d’apporter son concours financier à des organismes qui participent à notre vie sociale ». Mais il refuse de donner les noms de bénéficiaires. Plusieurs syndicats soupçonnés d’avoir profité de ses largesses sont perquisitionnés : FO, la CFDT, la CGC, la CFTC et les syndicats étudiants de droite (UNI), et d’extrême-droite (GUD). Les enquêteurs y cherchent des traces de versements occultes.DGS, le prédécesseur de Frédéric Saint-Geours, lui, garde le silence durant toute l’instruction, pourtant particulièrement longue. Le vice-président puis président de l’UIMM entre 1995 et 2007, comparaît pour abus de confiance et travail dissimulé.Le juge d’instruction considère son rôle dans cette affaire comme central car « non seulement car il a été le dernier à détenir les sommes dont il refuse d’indiquer l’affectation, mais il a organisé la pratique des retraits d’espèces, [et autorisé] la destruction des pièces comptables afférentes ».

 

 

Le président de l’UIMM opposé au putsch de Parisot au Medef

Le  président de l’UIMM opposé au putsch de Parisot au Medef

Parisot qui défend la démocratie participative ne s’embarrasse pas de ce principe pour le Medef. En fait elle tente un véritable putsch au MEDEF en voulant changer les statuts à quelques mois des élections. Pas vraiment une surprise car depuis longtemps le Medef a laissé tomber l’industrie en servant surtout les intérêts du CAC 40 et des services. Un des facteurs d’ailleurs explicatifs (pas le seul évidemment)  de la perte d’importance de l’industrie dans notre pays. Le président de la puissante Fédération patronale de la Métallurgie (UIMM), Frédéric Saint-Geours, s’est dit opposé à une modification des statuts du Medef qui pourrait permettre à sa présidente Laurence Parisot de prolonger son mandat, dans un entretien samedi au Figaro. Elue en 2005 pour un premier mandat de cinq ans puis reconduite en 2010 pour une durée de trois ans, conformément aux statuts actuels de l’organisation patronale, Laurence Parisot doit quitter son poste le 1er juillet.  Mais elle a confirmé le 15 janvier avoir saisi le comité statutaire du Medef pour revoir les règles internes, dans une tentative de modifier les statuts pour se maintenir au-delà de la fin de son mandat.   »Il est normal que des organisations se demandent si leurs statuts sont encore adaptés. Mais il y a un temps pour le faire et il est surprenant que cette question se pose pour le Medef à six mois d’une élection », estime le président de la fédération.   »Je ne suis pas satisfait du démarrage du processus que j’ai découvert par surprise. Cela dit, il est lancé et nous discuterons du fond lorsque le comité statutaire aura rendu un avis », a-t-il ajouté.  M. Saint-Geours indique que lors d’un conseil de l’UIMM jeudi, il a été « convenu qu’une réforme des statuts ne peut s’appliquer qu’à l’avenir ».  Interrogé sur une éventuelle opposition de sa part à ce que Laurence Parisot reste en poste, M. Saint-Geours répond que « ce n’est pas une question de personne ».   »La présidente du Medef a beaucoup oeuvré depuis 2010 pour faire progresser la position des entreprises mais, je le répète, quand on réforme les statuts, c’est pour l’avenir. Cette révision peut même être un élément de la campagne électorale du Medef », précise-t-il.  La Fédération de la Métallurgie doit synthétiser le 6 mars, lors de sa convention annuelle, son « projet pour le Medef, qui sera sa grille de lecture pour échanger avec chaque candidat. Je suis sûr qu’il y aura un candidat soutenu par l’UIMM », souligne son président.

 




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