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IA et risque de précarité au Sud

IA et risque de précarité au Sud

Clément Le Ludec
Sociologie du numérique, Télécom Paris – Institut Mines-Télécom

Maxime Cornet
Doctorant en sociologie de l’IA, Télécom Paris – Institut Mines-Télécom

Il n’y a pas que des robots derrière l’intelligence artificielle (IA) : en bout de chaîne, on trouve souvent des travailleurs des pays du sud. Récemment une enquête du Time révélait que des travailleurs kényans payés moins de trois euros de l’heure étaient chargés de s’assurer que les données utilisées pour entraîner ChatGPT ne comportaient pas de contenu à caractère discriminatoire.

Les modèles d’IA ont en effet besoin d’être entraînés, en mobilisant une masse de données extrêmement importante, pour leur apprendre à reconnaître leur environnement et à interagir avec celui-ci. Ces données doivent être collectées, triées, vérifiées et mises en forme. Ces tâches chronophages et peu valorisées sont généralement externalisées par les entreprises technologiques à une foule de travailleurs précaires, généralement situés dans les pays des suds.

Ce travail de la donnée prend plusieurs formes, en fonction des cas d’usage de l’algorithme final, mais il peut s’agir par exemple d’entourer les personnes présentes sur les images capturées par une caméra de vidéosurveillance, pour apprendre à l’algorithme à reconnaître un humain. Ou encore corriger manuellement les erreurs produites par un modèle de traitement automatique de factures.

Nous proposons, à travers une enquête menée entre Paris et Antananarivo, capitale de Madagascar, de nous pencher sur l’identité de ces travailleurs de la donnée, leurs rôles et leurs conditions de travail, et de proposer des pistes pour enrichir les discussions autour de la régulation des systèmes d’IA.

L’intelligence artificielle, une production mondialisée
Nos recherches appuient l’hypothèse que le développement de l’intelligence artificielle ne signifie pas la fin de travail due à l’automation, comme certains auteurs l’avancent, mais plutôt son déplacement dans les pays en voie de développement.

Notre étude montre aussi la réalité de « l’IA à la française » : d’un côté, les entreprises technologiques françaises s’appuient sur les services des GAFAM pour accéder à des services d’hébergement de données et de puissance de calcul ; d’un autre côté les activités liées aux données sont réalisées par des travailleurs situés dans les ex-colonies françaises, notamment Madagascar, confirmant alors des logiques déjà anciennes en matière de chaînes d’externalisation. La littérature compare d’ailleurs ce type d’industrie avec le secteur textile et minier.

Un constat initial a guidé notre travail d’enquête : les conditions de production de l’IA restent mal connues. En nous appuyant sur des recherches antérieures sur le « travail numérique » (digital labour), nous avons cherché à comprendre où et comment sont façonnés les algorithmes et les jeux de données nécessaires à leurs entraînements ?

Intégrés au sein du groupe de recherche Digital Platform Labor, notre travail consiste à analyser les relations d’externalisation entre entreprises d’intelligence artificielle françaises et leurs sous-traitants basés dans les pays d’Afrique francophone et à dévoiler les conditions de travail de ces « travailleurs de la donnée » malgaches, devenus essentiels au fonctionnement des systèmes intelligents.

Notre enquête a débuté à Paris en mars 2021. Dans un premier temps, nous avons cherché à comprendre le regard que les entreprises françaises productrices d’IA entretenaient sur ces activités liées au travail de la donnée, et quels étaient les processus mis en œuvre pour assurer la production de jeux de données de qualité suffisante pour entraîner les modèles.

Le lac Anosy Central à Antananarivo, capital de Madagascar. Sascha Grabow/Wikipedia, CC BY
Nous nous sommes ainsi entretenus avec 30 fondateurs et employés opérant dans 22 entreprises parisiennes du secteur. Un résultat a rapidement émergé de ce premier travail de terrain : le travail des données est dans sa majorité externalisé auprès de prestataires situés à Madagascar.

Les raisons de cette concentration des flux d’externalisation vers Madagascar sont multiples et complexes. On peut toutefois mettre en avant le faible coût du travail qualifié, la présence historique du secteur des services aux entreprises sur l’île, et le nombre élevé d’organisations proposant ces services.

Lors d’une seconde partie de l’enquête d’abord menée à distance, puis sur place à Antananarivo, nous nous sommes entretenus avec 147 travailleurs, managers, et dirigeants de 10 entreprises malgaches. Nous avons dans le même temps diffusé un questionnaire auprès de 296 travailleurs des données situés à Madagascar.

Les emplois du numérique : solution précaire pour jeunes urbains éduqués
Dans un premier temps, le terrain révèle que ces travailleurs des données sont intégrés à un secteur plus large de production de service aux entreprises, allant des centres d’appels à la modération de contenu web en passant par les services de rédaction pour l’optimisation de la visibilité des sites sur les moteurs de recherche.

Les données du questionnaire révèlent que ce secteur emploie majoritairement des hommes (68 %), jeunes (87 % ont moins de 34 ans), urbains et éduqués (75 % ont effectué un passage dans l’enseignement supérieur).

Quand ils évoluent au sein de l’économie formelle, ils occupent généralement un poste en CDI. La moindre protection offerte par le droit du travail malgache comparée au droit du travail français, la méconnaissance des textes par les travailleurs, et la faiblesse des corps intermédiaires (syndicats, collectifs) et de la représentation en entreprise accentuent néanmoins la précarité de leur position. Ils gagnent en majorité entre 96 et 126 euros par mois, avec des écarts de salaires significatifs, jusqu’à 8 à 10 fois plus élevés pour les postes de supervision d’équipe, également occupés par des travailleurs malgaches situés sur place.

Ces travailleurs sont situés à l’extrémité d’une longue chaîne d’externalisation, ce qui explique en partie la faiblesse des salaires de ces travailleurs qualifiés, même au regard du contexte malgache.

La production de l’IA implique en effet trois types d’acteurs : les services d’hébergement de données et de puissance de calcul proposés par les GAFAM, les entreprises françaises qui vendent des modèles d’IA et les entreprises qui proposent des services d’annotations de données depuis Madagascar, chaque intermédiaire captant une partie de la valeur produite.

Ces dernières sont de plus généralement très dépendantes de leurs clients français, qui gèrent cette force de travail externalisée de manière quasi directe, avec des postes de management intermédiaire dédiés au sein des start-up parisiennes.

L’occupation de ces postes de direction par des étrangers, soit employés par les entreprises clientes en France, soit par des expatriés sur place, représente un frein important aux possibilités d’évolution de carrière offertes à ces travailleurs, qui restent bloqués dans les échelons inférieurs de la chaîne de valeur.

Cette industrie profite d’un régime spécifique, les « zones franches », institué en 1989 pour le secteur textile. Dès le début des années 1990, des entreprises françaises s’installent à Madagascar, notamment pour des tâches de numérisation liées au secteur de l’édition. Ces zones, présentes dans de nombreux pays en voie de développement, facilitent l’installation d’investisseurs en prévoyant des exemptions d’impôts et de très faibles taux d’imposition.

Aujourd’hui, sur les 48 entreprises proposant des services numériques dans des zones franches, seulement 9 sont tenues par des Malgaches, contre 26 par des Français. En plus de ces entreprises formelles, le secteur s’est développé autour d’un mécanisme de « sous-traitance en cascade », avec, à la fin de la chaîne des entreprises et entrepreneurs individuels informels, moins bien traités que dans les entreprises formelles, et mobilisés en cas de manque de main-d’œuvre par les entreprises du secteur.

En plus du coût du travail, l’industrie de l’externalisation profite de travailleurs bien formés : la plupart sont allés à l’université et parlent couramment le français, appris à l’école, par Internet et à travers le réseau des Alliances françaises. Cette institution d’apprentissage du français a été initialement créé en 1883 afin de renforcer la colonisation à travers l’extension de l’utilisation de la langue du colonisateur par les populations colonisées.

Ce schéma rappelle ce que le chercheur Jan Padios désigne comme le « colonial recall ». Les anciens pays colonisés disposent de compétences linguistiques et d’une proximité culturelle avec les pays donneurs d’ordres dont bénéficient les entreprises de services.

Rendre visibles les travailleurs de l’intelligence artificielle
Derrière l’explosion récente des projets d’IA commercialisés dans les pays du nord, on retrouve un nombre croissant de travailleurs de la donnée. Alors que la récente controverse autour des « caméras intelligentes », prévues par le projet de loi relatif aux Jeux olympiques de Paris, s’est principalement focalisée sur les risques matière de surveillance généralisée, il nous semble nécessaire de mieux prendre en compte le travail humain indispensable à l’entraînement des modèles, tant il soulève de nouvelles questions relatives aux conditions de travail et au respect de la vie privée.

Rendre visible l’implication de ces travailleurs c’est questionner des chaînes de production mondialisées, bien connues dans l’industrie manufacturière, mais qui existent aussi dans le secteur du numérique. Ces travailleurs étant nécessaires au fonctionnement de nos infrastructures numériques, ils sont les rouages invisibles de nos vies numériques.

C’est aussi rendre visible les conséquences de leur travail sur les modèles. Une partie des biais algorithmiques résident en effet dans le travail des données, pourtant encore largement invisibilisé par les entreprises](https://milamiceli.com/wp-content/uploads/2021/10/GROUP2022_CRv1.pdf). Une IA réellement éthique doit donc passer par une éthique du travail de l’IA.

Présidentielle 2022: les vieux croûtons des Républicains et du PSE rejoignent Macron

Présidentielle 2022: les vieux croûtons des Républicains et du PS rejoignent Macron

 

Curieusement nombre de vieux croûtons républicains et du parti socialiste trouvent  désormais de grandes vertus chez Emmanuel Macon. Un mois avant la date des élections, leurs convictions ont soudain changé. Il faut dire que la plupart de vieux croûtons oligarques qui ont passé une grande partie de leur vie dans le système politique. Âgé entre 60 et 80 ans, ils espèrent toujours un marocain !Ou une investiture pour les législatives !

 

On objectera qu’il y a aussi quelques jeunes sortit la plupart des instituts politiques qui formeront le clergé politicien de demain. Macron de ce point de vue en est le parfait exemple lui qui n’avait jamais milité en quoi que ce soit avant de rejoindre le cabinet de Hollande et de devenir président.

 

 

Davantage qu’Emmanuel Macron lui-même, ce sont ses soutiens - anciens et nouveaux - qui prennent la parole pour défendre sa réélection. N’ayant accordé aucun entretien à la presse depuis l’annonce de sa candidature, le président candidat laisse des figures de droite et de gauche se déployer dans les médias. Avec un même argument répété en boucle: il ne serait pas opportun de changer de président au moment où l’Europe est confrontée à la guerre. «Il a l’envergure et la crédibilité d’un chef d’État. Et la crise ukrainienne en est une nouvelle illustration», avance le maire PS de Dijon, François Rebsamen.

 

D’autres nonagénaires rejoignent Macon comme Philippe Douste-Blazy qui ne dit pas autre chose dans le JDD : «Dans ces temps si sombres, nous avons besoin de stabilité et d’expérience.» On peut y ajouter Alliot-Marie, Raffarin qui requinqués par un éventuel ministère espèrent  ainsi reculer l’âge d’entrée en EHPAD.

 

Des ralliements assez lamentables qui montrent le peu de fiabilité des convictions de ses oligarques surtout intéressés par leur avenir personnel.

 

Immigration: Origines politiques et criminelles (Premier ministre du Kurdistan irakien)

Immigration: Origines politiques et criminelles (Premier ministre du Kurdistan irakien)

 

Premier ministre du Kurdistan irakien, Masrour Barzani attribue, dans une tribune au « Monde », la responsabilité de la tragédie des 27 personnes noyées dans la Manche à la complicité de dirigeants politiques avec des réseaux de trafiquants et incrimine « des groupes comme le PKK ».

 

Tribune.

 

 A travers les âges, les Kurdes ont été un peuple de migrants. De chaque point de nos terres, nos filles et nos fils ont fui la guerre et la persécution, la peste – et même le génocide. Les Kurdes n’ont jamais été hésitants ni aveugles devant les épreuves.

Au cours du mois dernier, la fuite de migrants kurdes vers l’Europe et les situations désespérées auxquelles ils ont été confrontés dans les forêts gelées de Biélorussie et sur les rives de la Manche ont été horribles. Ces derniers jours, la tragédie de la Manche nous a bouleversés. La mort de 27 personnes – en majorité originaires de la région du Kurdistan d’Irak – noyées dans des eaux glaciales n’aurait jamais dû se produire.

Nous avons beaucoup d’informations sur le parcours de nombreuses victimes, et nous sommes en train d’en apprendre davantage. Mais ce que je peux dire à ce stade, c’est que ceux qui sont morts ont été trompés et trahis. Ils ont été des pions dans un jeu de pouvoir politique, dont les architectes ne prêtent aucune attention à leurs souffrances et aucune valeur à leur vie.

Nous attendons des réponses de nos amis Britanniques pour savoir si le navire qui a coulé se trouvait dans leurs eaux territoriales lorsque les premiers appels de détresse ont été lancés. Nous espérons également une coopération complète de nos partenaires en France. Cela ne doit plus jamais se reproduire.

Les réseaux de passeurs à l’origine de cette atrocité visent à inonder la zone euro de migrants afin de faire pression sur les dirigeants politiques dans un conflit entre la Biélorussie et Bruxelles. Ils ont saisi l’occasion d’utiliser notre peuple et de prendre certains de ses membres en otages, dans une pantomime cynique à peine déguisée, restant indifférents à l’humanité de ceux qu’ils ont induits en erreur.

Les origines de cette crise sont politiques et criminelles

Nous avons pris des mesures fermes pour empêcher les nôtres de s’embarquer dans des voyages facilités par des dirigeants politiques en complicité avec des trafiquants d’êtres humains et des gangs criminels. Les agents de voyages qui ont aidé à la migration ont été arrêtés et seront poursuivis. L’octroi automatique des visas a été stoppé, et nous aiderons tous ceux qui voudront retourner au Kurdistan irakien. Jusqu’à présent, près de 2 000 de nos citoyens sont revenus, beaucoup parmi eux portant le message que ce qui leur avait été vendu comme une promesse de vie meilleure était plutôt un piège mortel – et que personne ne devrait essayer de les suivre.

Sahel : encore 47 personnes tuées au Burkina

Sahel : encore 47 personnes tuées au Burkina

 

 

Les attentats terroristes se multiplient au Niger, au Mali et au Burkina. Alors que la France donne des leçons sur la manière de gérer le conflit en Afghanistan, elle en oublie que le même processus est en route dans la région du Sahel où la force Barkhane se montre incapable de contrôler la situation. Pire après la prise de pouvoir par les militaires maliens, la force Barkhane  se replie sur des objectifs beaucoup moins ambitieux . Pendant ce temps-là l’insécurité monte dans la région. Pour preuve encore 47 personnes dont trente civils, quatorze soldats et trois supplétifs de l’armée ont été tuées mercredi 18 août lors d’une attaque par des djihadistes présumés contre un convoi militaire, escortant des civils, dans le nord du Burkina Faso, a annoncé le gouvernement burkinabè.

La commune de Gorgadji est située dans la province du Séno, dans le nord du Burkina Faso, zone dite des trois frontières, à cheval sur le Mali et le Niger. La zone des trois frontières est la région la plus touchée par les violences. Les morts, civils comme militaires, s’y comptent par milliers.

Cette attaque est la troisième d’une série qui a fait à chaque fois plus d’une dizaine de morts en deux semaines contre des soldats engagés dans la lutte anti-djihadiste dans le nord et le nord-ouest du Burkina Faso.

Une filière de 560 immigrés clandestins

Une  filière de 560 immigrés clandestins

Une enquête a permis de mettre au jour une filière d’immigration clandestine d’envergure, lancée en mars dernier. Les passeurs organisaient des allées et venues en Europe, transportant à chaque fois des clandestins du Pakistan, du Bangladesh, de l’Inde ou d’autres pays de la région indienne, afin d’obtenir des titres de séjour.

Le 22 mai, en plus des deux véhicules arrêtés, d’autres voyages avaient lieu, avec un total de 35 personnes emmenées entre France, Allemagne et Portugal. Chaque passager payait 500 euros pour voyager entre ces pays et à chaque fois, y tenter sa chance. 560 immigrés ont profité de cette filière.

Des passeurs ont été punis par un an de prison dont ils ne feront peut-être pas la moitié…. ou même rien du tout. Quant aux 560 immigrés la plupart resteront en France.

Un projet d’Hydrogène de France à Bordeaux Métropole en 2022, quel avenir ?

Un projet d’Hydrogène de France à Bordeaux Métropole en 2022, quel  avenir ?

Un  site industriel, d’une capacité de 50 MW de production annuelle à terme, devrait être installé à Bordeaux Métropole ou à proximité immédiate. Pour  HDF, les travaux pourraient démarrer début 2021 pour une mise en service potentiellement en 2022. Le site nécessite 8.000 m2 dont la moitié pour la production et l’autre pour le stockage. L’investissement s’élève à 15 M€ ce qui est considérable pour l’entreprise HDF , créée en 2012 à Lormont, qui emploie 18 salariés et affiche 2,5 M€ de chiffre d’affaires. « Nous disposons de 2M€ de fonds propres, l’entreprise est rentable et nous visons 7,5 M€ de chiffre d’affaires en 2020. Nous avons aussi six projets sécurisés de centrale qui nous permettent de voir l’avenir sereinement », fait valoir Damien Havard, le président et fondateur de HDF.

L’hydrogène est déjà utilisé dans des trains, des autocars, des automobiles ou même des scooters. L’hydrogène peut être utilisé dans le transport mais aussi comme moyen de chauffage. Ila question de la sécurité est de mieux en mieux prise en charge ;  se pose surcout le problème de sa compétitivité car produire de l’hydrogène coute cher. .Une voiture a hydrogène coute le double d’uen voiture purement électrique.  Il s’agit de questions techniques mais aussi d’économie d’échelle car l’hydrogène est utilisé aujourd’hui de manière très marginale.   La question est de savoir si cette filière peut prendre une dimension de masse voir éventuellement se substituer à la voiture purement électrique utilisant des batteries ( sources Natura sciences et  le Figaro).

 

L’hydrogène est l’élément chimique le plus abondant de l’univers. Il s’agit d’un corps simple, gazeux, qui entre notamment dans la composition de l’eau. «Chaque molécule d’eau est le fruit de la combinaison entre 1 atome d’oxygène et 2 atomes d’hydrogène. On trouve aussi de l’hydrogène dans les hydrocarbures (pétrole et gaz) qui sont issus de la combinaison d’atomes de carbone et d’hydrogène», explique l’IFP énergie nouvelle (IFPEN), sur son site. L’hydrogène n’est pas une source d’énergie directe mais plutôt un vecteur énergétique. Dans les transports il est par exemple utilisé dans une pile à combustible pour générer de l’énergie.

 

L’hydrogène n’existe pas à l’état pur. Pour le produire, il faut utiliser des procédés chimiques pour séparer l’hydrogène des éléments auxquels il est associé. Il faut pour cela une source d’hydrogène et une source d’énergie. L’hydrogène peut ainsi être fabriqué par «vaporeformage de gaz naturel, électrolyse de l’eau, gazéification et pyrolyse de la biomasse, décomposition thermochimique ou photochimique de l’eau, production biologique à partir d’algues ou de bactéries», énumère l’Ademe,

Avant d’utiliser l’hydrogène, il faut le produire. Et c’est là que le bât blesse ! Il est aujourd’hui synthétisé à hauteur de 95 % à partir d’énergies fossiles. Pour ce faire, il faut beaucoup d’énergie et les émissions de CO2 sont importantes. Les techniques les plus utilisées sont le reformage, le vaporeformage et la gazéification. Une transition est donc à effectuer vers des modes de productions plus « propres ».

Replacer le pétrole et le gaz par l’hydrogène ne présente un intérêt que lorsqu’on peut le produire de façon décarbonée. Air Liquide a mis en place l’initiative Blue Hydrogen afin que 50 % de ses applications d’hydrogène énergie soient couvertes par des moyens bas carbone ou zéro carbone d’ici 2020. « On essaye de trouver le juste compromis entre faible teneur carbone et les contraintes économiques acceptables pour l’ensemble des applications », affirme Jean-Baptiste Mossa.

De nombreux travaux sont menés pour produire de l’hydrogène plus « propre » à partir de méthane, de biomasse et de déchets. En effet, il est possible de faire fermenter des bioressources. Les gaz de fermentations sont récupérables et filtrables pour concentrer le méthane qui servira à produire l’hydrogène. Couplé à un mode de capture du CO2, les émissions seraient nulles. Des travaux sont menés en France sur cette technique.L’hydrogène peut également être produit par électrolyse de l’eau. En utilisant de l’électricité d’origine renouvelable, il est possible de produire de l’hydrogène décarbonée. Des démonstrateurs sont en cours. D’autres solutions de stockage sont à l’étude. Au Canada, par exemple, un barrage hydraulique alimente un électrolyseur pour produire de l’hydrogène. L’hydrogène est aussi produit dans des process industriels : il s’agit de l’l’hydrogène « fatal » produit, par exemple, lors de la fabrication du chlore ou de l’ammoniac. Faute de valorisation, cette hydrogène est aujourd’hui brûlé et donc perdu. « Rien qu’en Europe, il y a moyen de faire rouler 2 millions de véhicules de piles à hydrogène avec de l’hydrogène fatal ; en France, 330 000 véhicules ! », affirme Bertrand Chauvet, Responsable du marketing de SymbioFCell. Pourquoi ne pas le récupérer ?Mais finalement, la révolution de l’hydrogène proviendra peut-être de la croûte terrestre. Alors que l’on pensait que l’hydrogène n’existait pas pur à l’état naturel, à part dans des sources inexploitables découvertes en mer, IFP Energies nouvelles a mis en évidence des émanations naturelles continues d’hydrogène sur terre.

Comme le précise l’IFPEN, «la molécule d’hydrogène, composée de deux atomes d’hydrogène, est particulièrement énergétique: 1 kg d’hydrogène libère environ trois fois plus d’énergie qu’1 kg d’essence». De plus, l’hydrogène, lorsqu’il est produit à partir de ressources renouvelables, est considéré comme non polluant. «Les rejets d’un véhicule à hydrogène sont composés uniquement d’eau. Il n’y a aucune émission de particule nocive ou de Co²», affirme Erwin Penfornis, directeur du marché hydrogène chez Air Liquide. Autre avantage selon le spécialiste: «Avec l’hydrogène, il y a plus d’autonomie et c’est plus rapide à recharger. Il faut compter un temps de recharge d’environ 3 minutes dans une station de remplissage».

 

L’hydrogène est aussi considéré comme un moyen durable de stocker de l’énergie. «On peut stocker les surplus d’énergies renouvelables pour pouvoir les réutiliser plus tard, ce qui n’est pas possible avec l’électricité. C’est un enjeu énorme permettant d’intégrer plus de renouvelable dans la consommation énergétique», assure Erwin Penfornis. «Des pays comme le Japon ont compris qu’ils allaient avoir besoin de ce vecteur énergétique qui peut être produit ailleurs, stocké et transporté par navire, camion ou par pipeline. C’est pour cela que le Japon est le pays le plus avancé dans ce secteur de l’hydrogène», explique-t-on chez Air Liquide. Le groupe a d’ailleurs annoncé l’an dernier la création d’une société commune avec 10 entreprises japonaises pour accélérer le développement du réseau de stations de recharge d’hydrogène dans l’archipel. Objectif: construire un réseau de 320 stations d’ici 2025, et 900 d’ici 2030.

 

Pour le moment, la consommation mondiale d’hydrogène reste encore faible: environ 56 millions de tonnes, soit moins de 2% de la consommation mondiale d’énergie. Mais d’après une étude réalisée par le Hydrogen Council avec McKinsey, l’hydrogène pourrait représenter près d’un cinquième de l’énergie totale consommée à l’horizon 2050. «Cela permettrait de contribuer à hauteur de 20% à la diminution requise pour limiter le réchauffement climatique à 2°C», explique l’Hydrogen Council, qui considère que l’hydrogène pourrait alimenter 10 à 15 millions de voitures et 500.000 camions d’ici à 2030. Selon cette étude, la demande annuelle d’hydrogène pourrait globalement être multipliée par dix d’ici à 2050 et représenter 18% de la demande énergétique finale totale dans le scénario des 2°C. À cet horizon, l’hydrogène pourrait générer un chiffre d’affaires de 2500 milliards de dollars et créer plus de 30 millions d’emplois.

«Cette molécule est utilisée depuis longtemps dans l’industrie comme matière première. Air Liquide par exemple en fournit depuis 50 ans à des secteurs comme le raffinage, la chimie ou le domaine spatial. L’hydrogène est notamment le carburant de lancement de la fusée Ariane depuis des décennies», explique Erwin Penfornis. Mais son utilisation est très large. «L’hydrogène a la capacité d’alimenter tous les usages énergétiques comme le transport ou le chauffage», ajoute le spécialiste.

 

Maths en breton au bac : non, ! (Jean-Michel Blanquer)

Maths en breton au bac : non, ! (Jean-Michel Blanquer)

 

Sans soute parce que la langue bretonne n’est pas assez pratiquée (par 2% des habitants contrairement par exemple au basque ou à l’alsacien)  ou  peut-être mal adaptée pour rendre compte des concepts, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a opposé une fin de non-recevoir aux élèves du lycée Diwan de Carhaix, dans le Finistère, qui avaient rédigé leur épreuve de mathématiques du baccalauréat en breton, a indiqué samedi l’association Bak e Brezhoneg « Les lycéens des filières Diwan, publique et privée, peuvent passer l’épreuve d’histoire et de géographie ainsi qu’une épreuve optionnelle en langue bretonne. Les autres épreuves du baccalauréat doivent être passées en français », écrit Jean-Michel Blanquer dans un courrier adressé au ministre de l’Écologie François de Rugy le 8 octobre, dont le lycée de Carhaix a obtenu copie le 9 novembre. Avant d’être nommé ministre, François de Rugy avait été sollicité par les lycéens en qualité de député de Loire-Atlantique pour porter leur demande auprès du ministère. Il avait envoyé un courrier à Jean-Michel Blanquer pour faire valoir leur demande. Sur les quinze élèves concernés, « l’un a été recalé, deux ont obtenu le bac au rattrapage et douze auraient pu avoir une meilleure mention », a détaillé Ismaël Morvan, président de l’association Bak e Brezhoneg, pour qui « ce n’est pas logique de ne pas pouvoir passer les épreuves en breton alors que tout le programme scolaire est en breton ». « Ça n’avance pas. Le ministre nous répond la même chose que ce que nous avait dit le rectorat en début d’année, ce qui n’explique pas pourquoi les Basques ont une dérogation pour passer les épreuves de mathématiques du bac en basque », a souligné Ismaël Morvan, ajoutant que le collectif, devenu association, avait mandaté un avocat pour défendre ses droits.  En France, l’épreuve d’histoire-géographie peut être passée dans d’autres langues que le français, ce qui n’est pas le cas des mathématiques, sauf dérogation contraire. Concernant le brevet, toutes les épreuves peuvent être passées en breton, sauf celle de sciences. Entre 60 et 80 élèves de troisième ont également passé cette année les épreuves de sciences du brevet en breton. Créé il y a 40 ans, le réseau Diwan d’écoles privées (laïques et gratuites) propose un enseignement « immersif » en breton. Il compte six collèges et un lycée.

 

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Système U : dans la gueule du loup Amazon ?

Système U : dans la gueule du loup Amazon ?

On comprend bien que la grande distribution veuille développer la vente  rendue à domicile. Mais les alliances qui se nouent avec de grandes plateformes étrangères pourraient bien constituer uen sorte d’entrée du loup dans la bergerie. Une fois que les grandes plates formes auront maitrisé le portefeuille clients, elles pourront commercialiser d’autres produits, d’autres marques, d’autres origines et d’autres distributeurs.  D’une certaine manière, les grandes plateformes internationale, pourraient ubériser la distribution et mettre donc la grande distribution en situation de dépendance. Par exemple, Système U poursuit des discussions sur une éventuelle alliance avec Amazon, a déclaré mercredi le président du groupement de commerçants indépendants.  Un tel accord permettrait à Amazon d‘avoir accès à la centrale d‘achat de Système U, mise en commun avec celle d‘Auchan, une nécessité pour le service “Prime Now” de livraison express d‘Amazon qui doit trouver des accords d‘approvisionnement qui lui ont été jusqu‘ici refusés. L‘accord pourrait aussi voir Système U offrir ses produits de marque propre sur le site d‘Amazon. Les manoeuvres d‘approche d‘Amazon témoignent des ambitions du géant américain du e-commerce dans l‘alimentaire et obligent les distributeurs à accélérer leur transformation digitale. Leclerc, numéro un de la distribution alimentaire en France, avait déclaré à Reuters en octobre 2017 avoir été approché par l‘américain et n‘avait pas exclu de nouer des partenariats avec lui. Face aux ambitions d‘Amazon, les distributeurs ont décidé d‘accélérer le pas dans le digital. Auchan s‘est allié au chinois Alibaba, Casino au britannique Ocado et Carrefour a noué une alliance en Chine avec Tencent et annoncé un plan d‘investissement de 2,8 milliards d‘euros pour rattraper son retard dans le e-commerce. Leclerc a quant à lui annoncé pour les prochains mois un service de vente à domicile à Paris.

Samu social : de plus en plus d’appel au secours

Samu social : de plus en plus d’appel au secours

 

La très grande pauvreté est sans doute loin d’être éradiquée en France si l’on en juge par la croissance des appels au SAMU social. . Le ministère de la Cohésion du territoire a débloqué jeudi une enveloppe de 200 millions d’euros d’aide. « La situation nécessitait une réaction et on est content de cette réaction même si une partie de ce budget, c’est du rattrapage », a réagi Eric Pliez, président du Samu social, dimanche 6 août sur franceinfo. 

200 millions d’euros, c’est un geste qui va dans le bon sens ?

Eric Pliez : Plus 9% d’appels en Ile-de-France au mois de juin, 600 personnes en moyenne par jour que nous ne pouvons pas prendre en charge pendant cette période, la moitié sont en famille… Oui, la situation nécessitait une réaction et on est content de cette réaction même si une partie de ce budget c’est du rattrapage par rapport à un réajustement budgétaire, on va dire, mais il y a un vrai effort qu’il faut saluer.  Nous avons aujourd’hui à la rue des personnes qui ont des profils très divers. Nous avons des travailleurs pauvres qui ont besoin d’un logement, nous avons des femmes battues qui ont besoin d’un soutien psychologique, nous avons des clochards qui ont besoin d’un long accompagnement et de soins et d’une remise au travail quand ils seront soignés. Il faut un plan ambitieux qui permette d’avancer et de sortir de cette logique de la création de places dans l’urgence qui sont utiles, indispensables mais qui ne vont pas résoudre le fond.

 

 

 

Emmanuel Macron a-t-il pris conscience selon vous de l’immensité du travail à accomplir ?

J’espère. J’ai entendu des propos rassurants. Vous savez, les publics que l’on reçoit au 115 viennent de partout : on y trouve des exilés, de futurs demandeurs d’asile, d’autres qui ne le seront pas. Les gens de toute façon, seront toujours mieux avec un toit sur la tête, avec un repas dans le ventre et un accompagnement qu’en restant à la rue, exposés à toutes les maladies, à tous les risques. Il me semble que le président de la République l’a dit. Il vient de faire un geste fort avec ces 200 millions donc nous attendons impatiemment la suite.

Comment expliquez-vous l’augmentation du nombre d’appels ?

Je pense que le 115 c’est le dernier filet quand les gens tombent. Et comme je le disais, des publics divers, des situations d’expulsions à la fin de l’hiver, des fermetures de places à la fin de l’hiver alors que la fédération des acteurs de la solidarité le répète régulièrement, c’est toute l’année que le besoin est là.

Les contrôles de vitesse délégués au privé !! Non !

 

Les contrôles de vitesse délégués au privé !! Non !

 

 

Plus de 3000 morts, 35 000 blessés graves, des statistiques en progression (surtout pour les délits) et c’est à ce moment là qu’on envisage le désengagement de l’Etat pour recruter les effectifs de police et de gendarmerie vers des missions jugées plus prioritaires !! Sil y a une mission régalienne c’est bien celle-là. Par contre il n’est pas nécessaire de payer des fonctionnaires pour planter des pensées dans les massifs publics ou pour faire la cuisine dans les cantines (ou les hôpitaux). Oui la reforme de l’Etat et la gestion des fonctionnaires est à repenser entièrement, non pas à partir de réformes partielles ; contradictoires voire non conformes  au droit.  Le problème c’est que la politiques de sécurité est conduite par des responsables incompétents, ignorants de facteurs explicatifs de l’insécurité, ignorants du laxisme généralisé des contrôles, ignorants enfin du coût social au sens marge des accidents de la route. Il faut revoir bien sûr entièrement la politique de sécurité, sa philosophie, ses modalités, les contrôles mais pas en transférant cette tache au privé. Il y a bien d’autres secteurs pour supprimer la moitié des fonctionnaires inutiles.  Que «les contrôles de vitesse» soient gérés par les sociétés d’autoroutes. Voilà l’idée tordue proposée en début semaine par Nicolas Sarkozy, dans un entretien au Parisien. L’ancien chef de l’État veut permettre aux employés d’autoroute «de constater les infractions» liées à la vitesse et «de transmettre ces constats à l’autorité de police, administrative ou pénale». C’est-à-dire: dresser un PV au vu d’une infraction. . Sur cette question, le syndicat Unsa Police s’est également montré réticent. «C’est une mission régalienne de l’État. Si on leur confie la gestion complète des autoroutes, rien ne les empêchera de décider de changer les règles de limitation de vitesses sur telle ou telle portion de route», craint le syndicaliste Philippe Capon.  Vendredi matin, c’est au tour de Bernard Cazeneuve de mettre sur la table une proposition auusi saugrenue. Son idée: déléguer à «des réservistes de la gendarmerie, ou à des sociétés privées, dans le cadre d’un cahier des charges maîtrisé par l’État», la mission de conduire les radars mobiles, ceux qui sont embarqués dans des véhicules de police ou de gendarmerie banalisés en circulation, a expliqué le ministre de l’Intérieur, interrogé sur BFMTV-RMC. Comme Nicolas Sarkozy, un des objectifs du ministre est d’externaliser certains contrôles routiers, afin de concentrer les forces de l’ordre sur d’autres missions. «Ces contrôles son extraordinairement chronophages et prennent beaucoup de temps aux forces de l’ordre. »

Taubira encore comparée à un singe

Taubira encore comparée à un singe

Le racisme se banalise même et peut être surtout dans les petites communes rurales là où pourtant les étrangers se font rares. Du coup le racisme vaut aussi pour les français de couleur. C’est encore une fois Taubira la cible. Une attaque d’une conseillère municipale qui n’a sans doute pas inventé la poudre mais qui est significative de la banalisation du racisme tout autant que de la crétinerie.  Nouvelle attaque raciste à l’encontre de Christiane Taubira. Selon une information rapportée par La Nouvelle République, la ministre de la Justice a une nouvelle fois été comparée à un singe. L’antenne de SOS Racisme d’Indre-et-Loire a dénoncé le « racisme vulgaire » d’une élue municipale de Saint-Martin-le-Beau, Roseline Dagnas. Sur son compte Facebook, ouvert au public, cette conseillère municipale a partagé la photo de la ministre, tirant la langue à l’Assemblée nationale, associée à celle d’un singe ayant le même rictus.  SOS Racisme n’est pas restée sans réponse, publiant cette photo ainsi qu’un second montage où était écrit « C’est un ministre de la Justice ça, ou c’est…? » Une question à laquelle n’a pas hésité à répondre Roseline Dagnas dans un commentaire parlant alors d’un « singe qui attend sa banane ». Si les partages et les commentaires ont depuis disparu du profil de la conseillère municipale, des captures viennent appuyer ses idées tranchées. SOS Racisme va déposer plainte pour « incitation à la haine raciale », a commenté pour le quotidien régional le président de l’association, Pierre Nzinda.

Volkswagen -Autos: l’Europe au courant du truquage

Volkswagen Auto: l’Europe  au courant du truquage

Il ya a longtemps qu’on sait que le truquage est généralisé pour mesurer les émissions polluantes simplement par que la méthodologie est complètement tordue. On mesure en effet les émissions dans des conditions de circulation qui n’existent pas dans la pratique. S’y ajoutent  évidemment le cas Volkswagen qui a en outre utilisé  un logiciel pour limiter artificiellement le volume démissions polluantes. La commission européenne était au courant depuis longtemps et la preuve est apportée avec un échange de lettres entre le commisaire à environnement et ses autres collègues, notamment en 2013. Le commissaire européen à l’Environnement a en effet averti dès 2013 ses collègues que des constructeurs automobiles truquaient des moteurs pour fausser les tests antipollution, bien avant que le scandale Volkswagen n’éclate, affirme dimanche le Financial Times. Le groupe Volkswagen, numéro un mondial de l’automobile, a reconnu en septembre qu’il avait équipé des millions de véhicules de moteurs diesel dotés d’un logiciel permettant de fausser les contrôles officiels de niveau de pollution.  Les dirigeants de l’UE étaient au courant du problème deux ans avant sa révélation et l’ont laissé persister, selon le Financial Times, qui cite un échange de lettres entre responsables de l’UE.

 

Sondage régionales : 7 régions à droite, 3 à gauche et 2 au FN (BVA)

Sondage régionales : 7 régions à droite, 3 à gauche et 2 au FN (BVA)

 

Dans le Nord c’est à peu près sûr pour le FN, en Paca probable mais pas certain. Le reste sera très serré la droite remporterait sept régions, la gauche en garderait trois et le Front national en conquerrait deux, selon l’institut de sondages BVA, qui insiste toutefois sur la marge d’incertitude très importante qui pèse sur les résultats pour quatre régions. Au second tour, le 13 décembre, le PS et ses alliés garderaient assez facilement la Bretagne, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes et Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, avec au moins dix points d’écart par rapport à la droite, selon cette étude d’opinion publiée, aujourd’hui, par des quotidiens régionaux. Les Républicains et leurs alliés centristes remporteraient quant à eux un peu moins aisément quatre régions, Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire et Auvergne-Rhône-Alpes, ajoute le sondeur. Le résultat serait très serré en Normandie, Ile-de-France et Bourgogne-France-Comté, que BVA attribue à la droite mais avec deux points d’écart seulement sur la gauche et classe donc en ballottage. La présidente du Front national, Marine Le Pen, serait assurée de conquérir le Nord-Pas-de-Calais-Picardie avec 46% des voix au second tour, contre 29% à la droite et 25% à la gauche. Sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen arriverait en tête en Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec 37% des voix, mais la marge est très faible (36% à la droite et 27% à la gauche).  Au total, en France métropolitaine (la Corse ne fait toutefois pas partie de l’étude), les listes de gauche et de droite font jeu égal (36%) et le FN ferait 28% des voix.

Ile de France ! Marie-Pierre de La Gontrie à la place de Huchon ou la sociologie du PS

Ile de France ! Marie-Pierre de La Gontrie à la place de Huchon ou la sociologie du PS

 

Elle veut remplacer Huchon pour apporter du « renouveau ». En faiat le concept de renouveau vécu par le PS, une bourgeoise qui remplace un bourgeois.  Marie-Pierre de La Gontrie  est la fille de Pierre Mossion de la Gontrie, avocat, adhérent du Parti radical, qui fut président du conseil général de la Savoie, fondateur et maire de Courchevel, président du groupe de la gauche démocratie au Sénat. Elle est mariée à Jean-Philippe Denis Verret, énarque, ancien directeur général d’Aérospatial Matra, ancien conseiller technique de Laurent Fabius au ministère de l’Industrie et de la Recherche (1984-1986). Bref, toute la problématique du PS qui fait représenter la gauche par la bourgeoisie et/ou  la mafia des carriéristes politiques. Le PS sans doute le seul parti socialiste en Europe qui ne comprend aucun ouvrier, aucun employé du privé, aucun petit patron, aucun agriculteur. Bref la gauche comme on la conçoit depuis l’origine du PS. Pas étonnant que les électeurs de gauche soit auusi décontenancé.  Le numéro deux PS de la région IDF estime donc qu’Huchon ne doit pas briguer un quatrième mandat et se dit prête à le remplacer. Le numéro deux du conseil régional d’Ile-de-France, la socialiste Marie-Pierre de La Gontrie, a appelé samedi 20 décembre sur France 3 Paris Ile-de-France le président de la région Jean-Paul Huchon (PS) à ne pas briguer de quatrième mandat, lors des élections régionales de décembre 2015. « Je pense qu’il faut écrire une nouvelle page (…) Je souhaite que le président actuel soit dans cet état d’esprit, et que nous fassions comme l’a fait Bertrand Delanoë à Paris avec Anne Hidalgo, comme Pierre Mauroy (…) avec Martine Aubry, que nous écrivions une nouvelle page, et que nous proposions une nouvelle étape à la région », a déclaré la première vice-présidente de la région, en charge des Finances. « Demain, avec l’arrivée de la Métropole du Grand Paris, une nouvelle page de l’histoire de cette région va être écrite. J’ai aussi regardé le résultat des élections municipales (…) J’ai vu certains de nos maires socialistes sortants, des hommes formidables (…) être balayés parce qu’à un moment il faut une nouvelle étape« , a dit de La Gontrie, citant Bernard Poignant à Quimper et Michel Delebarre à Dunkerque. Interrogée sur le fait se savoir si elle briguerait l’investiture des militants PS, l’élue a éludé. « Je suis prête à débattre« , a-t-elle répondu, tout en soulignant que ce débat se passerait quoi qu’il arrive « dans de bonnes conditions ». Les candidats aux élections régionales pourront se déclarer à partir du 15 janvier, pour une investiture des têtes de liste du 5 au 7 janvier. Jean-Paul Huchon devrait être candidat à sa réélection, selon son entourage. Huchon aurait d’ores et déjà le soutien de la grande majorité des fédérations (socialistes franciliennes), un point d’interrogation demeurant sur le positionnement du Val-de-Marne et de Paris. Le maire de Paris, Anne Hidalgo, avait apporté début juillet son soutien à l’hypothèse d’une candidature de Marie-Pierre de la Gontrie à la région, notant qu’elle ferait une « bonne candidate » face à l’UMP Valérie Pécresse. Mais cette dernière reste favorite selon un récent sondage. Interrogée sur ce qui différencierait sa candidature de celle de Huchon, au côté duquel elle est élue depuis 1998, de La Gontrie a une nouvelle fois évoqué la Métropole du Grand Paris.  »Je souhaite que soient instaurées des relations très apaisées, les plus constructives possibles, mais très fermes, sur la question de la Métropole du Grand Paris, avec l’ensemble des départements qui vont avoir besoin que la région soit forte à leurs côtés, et qui sont inquiets », pas de quoi justifier que Huchon soit viré, il pourra l’être cependant car c’est Valerie Pécresse la favorite.

 

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