Archive pour le Tag 'tutelle'

Dette : risque de mise en tutelle de la France ( Baverez)

 

 

Selon les derniers éléments communiqués par le Gouvernement dans le cadre du programme de stabilité d’avril 2024, le poids de la charge de la dette de l’État devrait connaître une forte croissance dans les prochaines années, pour quasiment doubler à l’horizon 2027, atteignant 72,3 milliards d’euros, contre 39 milliards . La question de la mise en tutelle financière pourrait être poser comme le souligne Nicolas Baverez. Depuis plus de vingt ans, Nicolas Baverez* alerte sur le décrochage économique de la France. Cela ne l’empêche pas de croire encore que le pays peut éviter le déclassement, s’il accepte de se réformer en profondeur. Il détaille les conditions de ce «sursaut» dans son dernier livre.

* Historien et économiste de formation, Nicolas Baverez est avocat et éditorialiste au « Figaro » et au « Point »

NICOLAS BAVEREZ. - Depuis quatre décennies, la France décroche. Mais dresser le constat de son long déclin et proposer une stratégie de redressement national pour y mettre un terme a paradoxalement été considéré comme un crime de lèse-majesté ou un mauvais coup porté au pays. Démosthène rappelait à bon droit qu’« il est d’un bon citoyen de préférer les paroles qui sauvent aux paroles qui plaisent ». Le diagnostic que j’ai formulé sur l’état de la France et sur son refus de s’adapter aux bouleversements du XXIe siècle est aujourd’hui largement partagé. La crise, au départ économique, est devenue sociale, politique, diplomatique. Elle a explosé avec Emmanuel Macron, qui a fait de notre pays, comme à la fin de la IIIe et de la IVe République, l’homme malade de l’Europe.

 

 

Risque de mise sous tutelle financière de la France ?

Risque de mise sous tutelle financière de la France ?

 

 

,Le ministre de l’économie, Bruno le Maire, n’a pas tort d’indiquer que la France risque la mission tutelle financière à terme avec l’application de certains programmes électoraux. Certes lui-même a contribué à la fuite en avant de l’endettement de la France qui dépasse aujourd’hui 3000 milliards d’euros. Il y a encore quelques jours , il indiquait  qu’il était nécessaire de rechercher encore 10 milliards d’économies alors que dans les différents programmes on annonce surtout des dépenses supplémentaires sans ressources équivalentes.

On objectera cependant que le ministre n(est peut-être pas le mieux placé pour donner des leçons de rigueur ceci étend ses craintes ne sont pas sans pertinence

En cas de victoire du Rassemblement national ou du Nouveau Front populaire aux législatives des 30 juin et 7 juillet, la France risquerait d’être «mise sous tutelle» par la Commission européenne et le FMI, a prévenu ce mardi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

Le pays connaîtra «une crise de la dette, si leurs programmes étaient intégralement appliqués», a déclaré Bruno Le Maire dans un entretien au journal Le Monde , fustigeant l’«insoutenable légèreté financière» des propositions du RN et du front rassemblant différentes forces de gauche, dont le PS et LFI.

 

En 2023, le déficit public avait dérapé à 5,5% du PIB, plus que prévu par le gouvernement, qui avait revu à la hausse sa prévision pour 2024, à 5,1% du PIB, espérant toutefois toujours le ramener sous le seuil de 3% en 2027. Sur la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron à l’issue des élections européennes le 9 juin, Bruno Le Maire a déclaré ne pas en avoir été informé par le président. «C’est la décision d’un seul homme», a-t-il déclaré. Une manière claire de se positionner contre la décision du président.

FOOT-La Fédération espagnole mise sous tutelle du gouvernement

FOOT- Fédération espagnole mise sous tutelle du gouvernement

Le gouvernement de Pedro Sanchez a annoncé, jeudi 25 avril, la mise sous tutelle de la Fédération espagnole de football, dont l’état-major est visé par une enquête pour corruption, pour « redresser la grave situation dans laquelle se trouve la RFEF », dans « l’intérêt de l’Espagne », organisatrice de la Coupe du monde 2030 conjointement avec le Portugal et le Maroc.

Une décision inédite qui témoigne de la grave crise que traverse le football espagnol

Cette affaire porte sur des irrégularités dans les contrats signés par la fédération espagnole au cours des cinq dernières années, notamment les conditions dans lesquelles la Supercoupe d’Espagne a été délocalisée en Arabie saoudite.

De plus, le Tribunal administratif du sport (TAD) a estimé dans un rapport récent que Pedro Rocha, actuel président de la fédération, et sa direction par intérim avaient commis des fautes « très graves ».

 

Sondage Remaniement : mettre Macron sous tutelle des « Républicains « 

Sondage Remaniement : mettre Macron sous tutelle des « Républicains  »

D’une certaine manière on peut se demander si les Français ne souhaitent pas une clarification de la vie politique avec une alliance entre macro et les républicains. Sans doute pour stopper l’hémorragie des catastrophes économiques, sociales et sociétales d’un président incontrôlable complètement hors sol. Sans parler de son gouvernement qui chaque jour distribue un nouveau chèque à telle ou telle catégorie ou par exemple autorise les jeunes à conduire une automobile par pure démagogie.

Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone consulting, réalisé pour Le Figaro, le pays ne dirait d’ailleurs pas non à un vaste changement de l’équipe gouvernementale. Quelque deux-tiers des Français (63%) estiment en effet qu’Élisabeth Borne doit démissionner, treize mois après sa nomination.

Visiblement peu satisfaits par le bilan du gouvernement, les Français ne citent que trois ministres à conserver selon eux : Bruno Le Maire (Économie et Finances), Gabriel Attal (Comptes publics) et Sébastien Lecornu (Armées). Quant à Marlène Schiappa (Économie sociale et solidaire), fragilisée notamment par l’affaire du «Fonds Marianne», elle se distingue comme étant la plus impopulaire de tous ses collègues.

Résultat, plutôt qu’un énième changement de casting à la marge, les Français réclament surtout un changement de ligne : 56% d’entre eux se disent favorables à un accord de gouvernement avec Les Républicains. Scénario ardemment soutenu par l’ancien président, Nicolas Sarkozy, ou l’ex-premier ministre Édouard Philippe, qui ont tous deux récemment échangé en tête à tête avec Emmanuel Macron. Idée également défendue par le peuple de droite (86%) – et la Macronie (83%) -, bien qu’Éric Ciotti refuse d’envisager tout rapprochement ou coalition avec l’exécutif.

Bruno Le Maire suscite «le moins de rejet»
Si tant est qu’un nouveau premier ministre soit nommé dans ce contexte, seuls 48% des sondés s’attacheraient à ce que celui-ci soit issu des rangs de la droite. Quant aux personnalités en elles-mêmes, aucune n’apparaît à ce jour comme étant plébiscitée «par plus de 30% de nos concitoyens», souligne Gaël Sliman. L’institut Odoxa fait donc le choix de classer les «premier-ministrables» en fonction de ceux qui «suscitent le moins de rejet». Avec en tête Bruno Le Maire (30% le verraient bien diriger le gouvernement ; contre 50%), et le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (24% contre 52%).

Régulièrement cité pour Matignon, l’ancien ministre macroniste Julien Denormandie est «nettement moins rejeté» que les autres (39%). Il suscite toutefois très peu d’adhésion (7%) car «beaucoup de Français ne pensent pas suffisamment le connaître pour juger de sa capacité à occuper un tel poste». Arrivent ensuite la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun Pivet, le ministre Sébastien Lecornu et enfin l’ancien président du Palais Bourbon, Richard Ferrand. Quant au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et au patron du MoDem, François Bayrou, ils suscitent respectivement le rejet de 62% et 63% des sondés.

Paris bientôt sous tutelle financière de l’État ?

Paris bientôt sous tutelle financière de l’État ?

En dépit des hausses d’impôt significatives, la ville de Paris ne cesse de s’enfoncer dans une situation financière ingérable . Visiblement, la maire de Paris a perdu contrôle sur nombre de dépenses qui s’alimentent d’elles-mêmes.Malgré sa promesse de ne pas augmenter les impôts locaux, la maire de la capitale Anne Hidalgo a annoncé début novembre une augmentation de la taxe foncière de 7 points en 2023, soit une hausse de plus de 50%.

Dernière tentative en date d’endiguer une dette galopante, passée de zéro euro à l’arrivée de Bertrand Delanoë en 2001 à 7,7 milliards aujourd’hui.

Interrogé à ce sujet ce dimanche dans le Grand rendez-vous sur Europe 1 et CNews, Clément Beaune a estimé que «la situation financière est grave et n’est pas liée au Covid, contrairement à ce que dit Anne Hidalgo». Le scénario d’une mise sous tutelle n’est donc «pas exclu», a poursuivi le ministre des Transports. «Pour la capitale, c’est gravissime et je ne le souhaite pas, ce serait un ultime recours», a-t-il ajouté en invitant la maire de Paris à «prendre ses responsabilités».

«Pour les Parisiens, la page d’Anne Hidalgo est déjà tournée», a-t-il enfoncé, invoquant le résultat de l’ex-candidate PS à l’élection présidentielle, de «moins de 2% dans sa propre ville». Soit 23.000 voix à Paris quand Emmanuel Macron en obtenait 380.000, rappelle une enquête du Figaro. «C’est une espèce de fin de règne qui s’est installée», a enfin affirmé Clément Beaune.

Données personnelles: sous la tutelle des Etats-Unis ?

Données personnelles: sous la tutelle des Etats-Unis ?  

Fondateur d’une start-up informatique, Alain Garnier s’inquiète, dans une tribune au « Monde », d’un accord passé en catimini entre Bruxelles et Washington sur le transfert de données entre les deux continents, craignant un troc « données contre gaz ».(le Monde)

 

Tribune.

 

Vendredi 25 mars, dans une relative indifférence, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Joe Biden, président des Etats-Unis, annonçaient qu’ils étaient parvenus à un accord portant sur un nouveau cadre pour le transfert des données personnelles entre les deux continents.

Une annonce dont les contours doivent encore être précisés, mais qui pourrait ruiner des années d’efforts pour instaurer notre souveraineté numérique. Reste un espoir, celui que cet accord ne soit en réalité qu’un leurre pour profiter du gaz américain le temps que la crise ukrainienne s’apaise et avant que la Commission européenne, une fois encore, ne le retoque.

Car le transfert de données personnelles entre l’Europe et les Etats-Unis n’a jamais vraiment été une évidence. Le Safe Harbor mis en place par l’Union européenne en l’an 2000, autorisait ce transfert vers les Etats-Unis, considérant que la législation américaine offrait des garanties suffisantes quant à la protection de la vie privée.

Annulé par un arrêt de la Cour de justice européenne en 2015, cet accord renaissait tel le phénix un an plus tard sous le nom de Privacy Shield. Mais, nouveau coup de tonnerre en 2020, ce dernier était à son tour déclaré caduque, car incompatible avec l’article 5 du réglement général sur la protection des données (RGPD).

Ces revirements successifs font écho à la politique américaine qui n’a cessé d’assouplir ses lois sur la surveillance des données personnelles depuis vingt ans. Chaque évolution – Patriot Act en 2001, Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) en 2008 et Cloud Act en 2018 – a donné toujours plus de nouveaux pouvoirs aux instances juridiques et gouvernementales sur les données personnelles hébergées par les entreprises américaines, que leurs serveurs soient situés dans le pays ou ailleurs dans le monde. Une vision incompatible avec les règles européennes strictes en matière de protection des données.

La fin du Privacy Shield avait durement secoué les géants américains du numérique. Et les premiers effets commençaient tout juste à se faire sentir. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) avait ainsi appelé en 2021 le gouvernement à écarter le choix de Microsoft Azure pour l’hébergement des données de santé de son fameux Health Data Hub.

Plus récemment, elle mettait en garde les établissements d’enseignement supérieur quant à l’utilisation des suites collaboratives proposées par les éditeurs américains. Enfin, début février, elle mettait en demeure un éditeur de site Web utilisant Google Analytics, considérant le transfert de ces données vers les Etats-Unis comme illégal.

La tech chinoise sous la tutelle du parti communiste

La tech chinoise sous la tutelle du parti communiste

 

 

Editorial du « Monde » (extrait).

 

 La mise au pas du high-tech chinois par le régime de Xi Jinping n’est pas nouvelle mais elle est en train de prendre une ampleur inédite. Ces derniers jours, les fleurons du secteur ont subi un sérieux tour de vis réglementaire qui a provoqué une vague de défiance parmi les investisseurs internationaux. Alors que ces entreprises promettaient jusque-là des taux de croissance attractifs, l’heure est au doute aujourd’hui. En quelques jours, leur capitalisation boursière s’est effondrée de plusieurs centaines de milliards d’euros.

Les attaques portées contre ces géants chinois de l’Internet sont tous azimuts. Il y a quelques mois, Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, le numéro un du commerce électronique, avait déjà subi les foudres du régime, l’obligeant à renoncer brutalement à l’introduction en Bourse d’Ant, sa filiale spécialisée dans les prêts financiers.

Aujourd’hui, d’autres entreprises sont dans le collimateur du gouvernement. Didi, le leader chinois de services de voitures de transport avec chauffeur, a fait l’objet d’une enquête approfondie de cybersécurité, jetant ainsi le discrédit sur la société au lendemain de ses débuts en Bourse. De leur côté, les entreprises du secteur de l’éducation privée doivent se transformer en sociétés à but non lucratif. Quant aux jeux vidéo, ils sont désormais considérés par la propagande officielle comme un « opium du peuple ». Tencent, qui réalise un tiers de son chiffre d’affaires dans cette activité, a lourdement chuté en Bourse.

 

Pour justifier son offensive régulatrice, Pékin dit vouloir lutter contre des entraves à la concurrence, tout en veillant à la sécurité des données personnelles et au respect des droits des utilisateurs. La formulation est surprenante de la part d’un pouvoir qui multiplie les atteintes à la vie privée pour asseoir son propre monopole politique.

Par ailleurs, il est légitime de s’interroger sur la valeur à accorder au droit de la concurrence dans un pays où les règles peuvent changer d’une semaine à l’autre en fonction des intérêts du pouvoir politique. Quant à la sécurité nationale, invoquée à tout bout de champ, les contours sont si flous sur le plan juridique qu’ils laissent libre cours à toutes les interprétations.

 

Que le high-tech soit sous la surveillance grandissante des gouvernements n’est pas spécifique à la Chine. Depuis des années, l’Union européenne et, plus récemment, les Etats-Unis cherchent à réguler le secteur. La différence est que cette reprise en main se déroule dans le cadre d’un Etat de droit, parfois au prix de procédures longues et fastidieuses mais qui garantissent le respect de la propriété privée.

Xi Jinping a choisi une autre voie, plus radicale. Les investisseurs occidentaux doivent plus que jamais se poser la question de la compatibilité de la nature du régime avec le fonctionnement d’une économie de marché. En Chine, celle-ci a tendance à se transformer en un théâtre d’ombres.

Le parti communiste chinois veut mettre sous tutelle les géants de la tech

Le parti communiste chinois veut mettre sous tutelle les géants de la tech

 

Pékin vient d’annoncer que les plates-formes avec plus d’un million d’utilisateurs devraient désormais se soumettre à des contrôles de sécurité avant toute cotation à l’étranger.

L’Administration chinoise du cyberespace (CAC)e vient d’annoncer que les plates-formes de plus d’un million d’utilisateurs devraient désormais se soumettre à des contrôles de sécurité avant toute cotation à l’étranger. La Chine accentue ainsi sa mainmise sur les géants nationaux de la tech.

L’autorité de régulation précise que ces inspections porteront sur les risques de compromission, de contrôle ou manipulation de données par des gouvernements étrangers. Les entreprises concernées devront également soumettre aux autorités tout projet d’introduction en Bourse.

 

« Pékin est mécontent de voir ses champions (du numérique) s’acoquiner avec des actionnaires étrangers », estime l’analyste du cabinet Eurasia Group, Lu Xiaomeng, interrogé par l’agence Bloomberg. Les autorités chinoises « veulent que les entreprises technologiques conservent leurs principaux actifs – données et algorithmes – en Chine », a-t-il ajouté.

 

Lagardère en tutelle jusqu’en 2026

Lagardère en tutelle jusqu’en 2026

Pendant cinq ans le groupe Lagardère risque d’être en tutelle de ses actionnaires à savoir notamment Bernard Arnault, Vincent Bolloré et le fonds Ambert qui ont pris l’engagement de ne pas démanteler le groupe avant 2026.. Cet accord devrait modifier la structure capitalistique du groupe mais surtout éviter tout démantèlement pendant 5 ans. Dans le cas de cet accord Lagardère conserve la présidence mais avec comme contrepartie la suppression de la commandite. Autrement dit, il sera en tutelle de ces gros actionnaires.

 

Liban: sous tutelle financière?

Liban:  sous tutelle financière?

Le FMI propose la restructuration des banques en favorisant des concentrations et en faisant entrer au capital de nouveaux actionnaires parmi les détenteurs d’avoirs grugés. Cela passera aussi par des fusions-acquisitions. Il y a plus de 40 banques au Liban pour quatre millions d’habitants.

Pour le FMI, ceux qui ont bénéficié de rendements excessifs passés doivent partager le fardeau de la recapitalisation des banques, pour protéger l’épargne de la majorité des déposants. D’autres mesures d’austérité sont attendues comme la refonte complète de la production énergique et des tarifs d’électricité. Les autorités devraient aussi substituer progressivement la production interne aux importations. Une récession de 14 % est attendue en 2020 et la dette s’élèverait à 92 milliards de dollars, soit 170 % du Produit intérieur brut. «Le FMI exige la viabilité de la dette comme condition de prêt ​», souligne la patronne du FMI, Kristalina Georgieva. Les négociations sur les réformes devraient prendre du temps en l’absence de consensus politique. Le lobby bancaire, appuyé par certains hommes politiques qui sont directement intéressés, s’y oppose car cela signifie l’érosion du système clientéliste.

Données numériques : l’Europe sous la tutelle du cloud américain

Données numériques : l’Europe sous la tutelle du cloud américain

Le cloud (computing ) , nuage en français, est la technique informatique qui consiste à permettre  l’accès des informations via Internet. Les principaux services proposés en cloud computing sont le SaaS (Software as a Service), le PaaS (Platform as a Service) et le IaaS (Infrastructure as a Service) ou le MBaaS (Mobile Backend as a Service). Généralement sur trois niveaux, le cloud public — accessible par Internet —, le cloud d’entreprise ou privé — accessible uniquement sur un réseau privé —, le cloud intermédiaire ou hybride — qui est un mix entre le cloud public et le cloud privé. Cela grâce aux   services des géants de l’informatique américains; l’Europe est en quelque sorte en tutelle des grands du numérique qui fournisse ses services du cloud. Claude

« La plupart des données européennes sont stockées hors de l’Europe, ou, si elles sont stockées en Europe, sur des serveurs appartenant à des sociétés non européennes », s’alarmaient à la mi-juillet des experts et responsables de médias, dans un rapport d’une trentaine de pages écrit sous la direction notamment de l’ancien dirigeant du grand éditeur de logiciels allemand SAP, Henning Kagermann.

L’UE est en train de « perdre son influence sur la sphère numérique, à un moment où elle a pris un rôle central dans l’économie du continent », déploraient-ils.

Au début du mois, un haut fonctionnaire français livrait un diagnostic encore plus abrupt, lors d’une réunion de professionnels de l’informatique à laquelle l’AFP assistait sous condition de respecter l’anonymat des interlocuteurs.

 

« On a un énorme sujet de sécurité et de souveraineté autour des clouds », expliquait-il.

« Dans beaucoup de cas, c’est une facilité, voire une trahison » pour des entreprises ou institutions européennes que d’aller « se débarrasser de tout cela » auprès d’acteurs non-européens « parce c’est plus simple », a-t-il dit, sans donner toutefois d’exemple spécifique. « Pourtant nous avons de très bons acteurs dans le cloud et le traitement de données. »

L’une des sources d’inquiétude des Européens vient du « Cloud Act », la législation américaine qui permet aux puissantes agences de sécurité des Etats-Unis d’avoir accès dans certains cas aux données hébergées par les fournisseurs américains, où qu’elles se trouvent sur la planète.

Si en Europe « on est juste capable de produire des données, en ayant besoin d’autres pour parvenir à les exploiter, alors on va être dans la même situation que les pays qui ont des ressources minières mais qui ont donné la capacité à d’autres de s’enrichir avec, avec des retombées extrêmement faibles » pour eux-mêmes, expliquait le haut fonctionnaire français cité plus haut. Bref il s’agit aussi d’un enjeu de souveraineté.

Informatique : l’Europe sous la tutelle du cloud américain

Informatique : l’Europe sous la tutelle du cloud américain

Le cloud (computing ) , nuage en français, est la technique informatique qui consiste à permettre  l’accès des informations via Internet. Les principaux services proposés en cloud computing sont le SaaS (Software as a Service), le PaaS (Platform as a Service) et le IaaS (Infrastructure as a Service) ou le MBaaS (Mobile Backend as a Service). Généralement sur trois niveaux, le cloud public — accessible par Internet —, le cloud d’entreprise ou privé — accessible uniquement sur un réseau privé —, le cloud intermédiaire ou hybride — qui est un mix entre le cloud public et le cloud privé. Cela grâce aux   services des géants de l’informatique américains; l’Europe est en quelque sorte en tutelle des grands du numérique qui fournisse ses services du cloud. Claude

« La plupart des données européennes sont stockées hors de l’Europe, ou, si elles sont stockées en Europe, sur des serveurs appartenant à des sociétés non européennes », s’alarmaient à la mi-juillet des experts et responsables de médias, dans un rapport d’une trentaine de pages écrit sous la direction notamment de l’ancien dirigeant du grand éditeur de logiciels allemand SAP, Henning Kagermann.

L’UE est en train de « perdre son influence sur la sphère numérique, à un moment où elle a pris un rôle central dans l’économie du continent », déploraient-ils.

Au début du mois, un haut fonctionnaire français livrait un diagnostic encore plus abrupt, lors d’une réunion de professionnels de l’informatique à laquelle l’AFP assistait sous condition de respecter l’anonymat des interlocuteurs.

 

« On a un énorme sujet de sécurité et de souveraineté autour des clouds », expliquait-il.

« Dans beaucoup de cas, c’est une facilité, voire une trahison » pour des entreprises ou institutions européennes que d’aller « se débarrasser de tout cela » auprès d’acteurs non-européens « parce c’est plus simple », a-t-il dit, sans donner toutefois d’exemple spécifique. « Pourtant nous avons de très bons acteurs dans le cloud et le traitement de données. »

L’une des sources d’inquiétude des Européens vient du « Cloud Act », la législation américaine qui permet aux puissantes agences de sécurité des Etats-Unis d’avoir accès dans certains cas aux données hébergées par les fournisseurs américains, où qu’elles se trouvent sur la planète.

Si en Europe « on est juste capable de produire des données, en ayant besoin d’autres pour parvenir à les exploiter, alors on va être dans la même situation que les pays qui ont des ressources minières mais qui ont donné la capacité à d’autres de s’enrichir avec, avec des retombées extrêmement faibles » pour eux-mêmes, expliquait le haut fonctionnaire français cité plus haut. Bref il s’agit aussi d’un enjeu de souveraineté.

Sortir l’Afrique de sa confortable tutelle

Sortir l’Afrique de sa confortable tutelle

Amadou Sadjo Barry, professeur de philosophie, fait le bilan de gouvernance de soixante ans d’indépendance des Etats africains et soutient que l’Afrique se satisfait de sa confortable tutelle notamment politique.  Une analyse pertinente qui rompt avec les sempiternelles responsabilités de la colonisation qui concerne aussi surtout les imaginaires. .

Tribune.

 

Dans la grande majorité des pays d’Afrique, le droit à l’autodétermination des peuples, autour duquel s’est mobilisé le mouvement des indépendances, n’a pas affranchi les structures de la gouvernance de l’imaginaire colonial. Soixante ans après les indépendances, la précarisation, la violence et la domination structurent toujours le rapport entre les Etats et leurs populations. Ce qui non seulement confine les Etats dans une inefficacité structurelle et normative, mais surtout érige la procuration et l’extraversion comme les modalités privilégiées de l’exercice de la souveraineté.

Par procuration, il faut entendre que les gouvernements africains passent, pour gérer les questions liées à la justice sociale, à la santé et à la sécurité, par l’intermédiaire de la communauté internationale ou des politiques d’aide au développement des gouvernements occidentaux. L’extraversion consiste dans le fait de solliciter constamment l’aide extérieure. C’est une forme de gouvernance tournée exclusivement vers le soutien des pays riches.

C’est très exactement cette dynamique contradictoire de la souveraineté, qui allie dans une même logique la souveraineté et la dépendance, que manifestent les problématiques soulevées par l’opération « Barkhane », le franc CFA, l’aide au développement ou encore la lutte contre l’épidémie Ebola. Mais comment expliquer que les prérogatives qui définissent véritablement l’institution de la souveraineté font l’objet de troc entre les gouvernements africains et les puissances qui dominent l’environnement international ?

Pour comprendre, il importe tout d’abord de relever que l’institution de la souveraineté de l’Etat en Afrique n’a aucun fondement endogène. Loin d’être le résultat d’une interrogation sur les principes normatifs censés garantir l’existence d’un peuple pensé comme une communauté d’intérêts, l’idée d’un Etat souverain y est juste la conséquence d’une transformation de l’ordre légal international. C’est en effet l’instauration du régime de la souveraineté « négative » au niveau international qui a obligé à reconnaître comme Etats souverains les pays décolonisés. Alors que traditionnellement, c’est la souveraineté « positive », c’est-à-dire la capacité de gouvernance et l’indépendance effective qui déterminaient l’acquisition de la souveraineté au niveau international, le droit à l’autodétermination des peuples allait faire de la non-soumission à une entité extérieure une condition essentielle à la reconnaissance internationale des Etats.

Ainsi, sous l’effet de la décolonisation de l’après-guerre, l’instauration de ce nouveau régime de la souveraineté « négative » a conduit à la création d’Etats, souverains au regard du droit international, mais en réalité lourdement amputés de la dimension positive de la souveraineté. En fait, le droit à l’autodétermination des peuples a donné naissance à ce que Robert Jackson a admirablement appelé les « quasi-States » : des Etats qui existent légalement, mais dont la réalité empirique demeure une illusion, car ces dits Etats sont structurellement incapables d’assumer les prérogatives liées entre autres à la justice sociale, à la sécurité et à l’unité nationale. Paradoxalement donc, l’indépendance s’est traduite par l’institution d’Etats souverains dépendants, sous perfusion internationale, consacrant une forme de souveraineté assujettie. Le philosophe politique allemand Thomas Pogge a déjà analysé, dans World Poverty and Human Rights, les conséquences négatives sur les populations africaines et le système international lui-même de cette dynamique contradictoire de la souveraineté des Etats africains.

Mais ce qui interpelle davantage aujourd’hui, c’est l’entretien et la longévité de cette forme de souveraineté assujettie de l’Etat en Afrique. Nous y sommes encore, soixante ans après les indépendances. Ainsi, au-delà des considérations liées au rapport de pouvoir au niveau international, c’est tout d’abord les idéologies des indépendances et les pratiques de gouvernance auxquelles celles-ci ont donné lieu qu’il faudrait interroger. Comment expliquer que le panafricanisme et le socialisme africain n’aient pas favorisé l’émergence d’un Etat effectif et représentatif ? Comment comprendre cette étrange cohabitation entre ces idéologies et les pratiques du pouvoir qui ont démembré structurellement et normativement l’Etat en Afrique ?

En effet, les idéologies de l’indépendance n’ont pas pris au sérieux les problèmes éthiques et politiques de la vie commune. L’erreur a été de croire que la contestation du colonialisme et le rappel incessant de la nécessité de valoriser la culture africaine suffisaient à fonder une communauté d’intérêts mue par le désir de vivre ensemble selon des principes normatifs discutés et acceptés par tous.

Derrière, c’est toute la question du politique, en tant qu’elle s’apparente à une mise en ordre des interactions humaines d’une manière qui rende possible l’institution d’un espace public régi par une morale minimale commune, qui a été oblitérée par le panafricanisme et le socialisme des indépendances. Cette négation du politique a eu son lieu d’expression privilégié dans la conception d’une nation et d’une unité nationale véhiculée par les tenants du panafricanisme et du socialisme.

La définition de la nation impliquait a priori le rejet du pluralisme et une suspicion à l’égard des dispositifs de contestation publique : la nation, c’était exclusivement le chef. Or cette identification entre la personne du chef et celle de la nation a non seulement dépossédé le peuple de son pouvoir symbolique, mais elle a enraciné des modes de gouvernance contraires à l’épanouissement d’un Etat souverain : néopatrimonialisme, criminalité, recours à l’aide au développement et tripatouillage constitutionnel.

A bien des égards, l’Afrique contemporaine s’inscrit dans la continuité de ces pratiques de la gouvernance qui ne se maintiennent qu’à la faveur de l’inefficacité et donc de l’assujettissement de l’Etat.

C’est pourquoi la lucidité à l’égard de soi-même exigerait que la jeunesse africaine ne se trompe pas en s’enlisant dans une éternelle dénonciation de la « Françafrique ». Si l’Afrique n’est pas encore souveraine, c’est parce qu’elle refuse, politiquement, de sortir de cet état de minorité, de tutelle, dans laquelle elle s’est volontairement installée. Le temps est venu de savoir ce que peut l’Afrique pour elle-même, indépendamment du monde. Ainsi s’amorcera le début de la décolonisation de l’Afrique par elle-même.

Amadou Sadjo Barry est professeur de philosophie au Collège d’enseignement général et professionnel de Saint-Hyacinthe, au Québec.

Valls et Hollande mettent La Cour de cassation sou la tutelle du gouvernement

Valls et Hollande mettent  La Cour de cassation sou la tutelle du gouvernement

Une bien inquiétante décision de Valls peu avant son départ avec cette décision de mettre la cour de cassation (instance judiciaire suprême) sous la tutelle du gouvernement. Une curieuse conception de l’indépendance de la justice. Du coup la cour de cassation demande des explications sérieuses au gouvernement. Le premier président de la Cour de cassation Bertrand Louvel et le procureur général Jean-Claude Marin ont rendu public un courrier réclamant des « explications » au nouveau Premier ministre Bernard Cazeneuve. « Nous vous serions obligés de bien vouloir nous recevoir », écrivent les deux plus hauts magistrats de France. Ils mettent en cause un décret signé ce lundi 5 décembre réformant « l’inspection générale des services judiciaires », en d’autres termes le contrôle par l’exécutif des juridictions judiciaires. Alors qu’auparavant ce contrôle se limitait aux juridictions « du premier et du second degré », en clair les tribunaux de grande instance et les cours d’appel, le décret du 5 décembre supprime cette précision, faisant de facto entrer la Cour de cassation dans le champ. Or jusqu’ici la plus haute juridiction française se contrôlait elle-même, faisant une fois par an un rapport sur son fonctionnement à l’occasion de sa rentrée solennelle. Il est très rare que les chefs de la Cour de cassation interpellent l’exécutif. Bertrand Louvel et Jean-Claude Marin l’avaient toutefois fait en octobrepour reprocher au président François Hollande des propos sur la « lâcheté » des magistrats, cités dans un livre des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

 

Accord Grèce : austérité et tutelle

Accord Grèce : austérité et tutelle

Finalement comme c’était prévisible un accord a été signé mais on aura perdu du temps pour rien avec en plus l’humiliation des grecs. Tsipras a du avaler des couleuvres. Alors qu’il avait réussi son référendum pour dire non à l’austérité, il est aujourd’hui contraint de dire oui à des mesures encore davantage draconiennes. Une erreur stratégie que reconnait m^me le gouvernement grec. « Clairement l’Europe de l’austérité l’a emporté », a ainsi déclaré le ministre des Réformes Georges Katrougalos à la radio BBC. « Soit nous allons accepter ces mesures draconiennes, soit c’est la mort subite de notre économie du fait de la non-réouverture des banques. C’est donc un accord qui nous est pour ainsi dire imposé ». Les banques grecques, fermées depuis le 29 juin, devraient rouvrir jeudi, ont dit des sources bancaires à l’issue d’une réunion au ministère des Finances à Athènes.  Après cinq mois d’âpres négociations qui ont failli dégénérer à la réunion de l’Eurogroupe ayant précédé le sommet de dimanche à Bruxelles, un échec aurait acculé Athènes à la faillite et plongé la zone euro dans l’inconnu. « L’accord a été laborieux mais il a été conclu. Il n’y a pas de Grexit », a annoncé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à l’issue des 17 heures de tractations. Il a nié que Tsipras ait été humilié même si le communiqué final insiste à plusieurs reprises sur la surveillance dont feront l’objet les mesures grecques. « Dans ce compromis, il n’y a pas de gagnant et de perdant », a dit Juncker. « Je ne pense pas que le peuple grec ait été humilié, ni que les autres Européens aient perdu la face. » Tsipras lui-même, élu il y a à peine six mois sur la promesse d’en finir avec cinq années d’austérité, a dit avoir mené une « dure bataille » et réussi à faire échec à « un plan d’étranglement financier. »

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