Archive pour le Tag 'turcs'

Sondage Turquie dans l’Union européenne : 56 % des Turcs pour mais 52 % n’y croient pas

Sondage Turquie dans l’Union européenne : 56 % des Turcs pour mais 52 %  n’y croient pas

Selon  une enquête d’opinion publique menée conjointement dans ce pays par le German Marshall Fund of United States, un think tank américain, et l’Union des chambres de commerce et des bourses de Turquie (TOBB). C’est ainsi que si 56 % des personnes interrogées (la proportion est de 66 % ches les jeunes) se montrent favorables à une adhésion et que 60,1 % (69 % pour les jeunes) voteraient « oui » dans le cadre de l’organisation d’un éventuel référendum, 40 % (34 % de jeunes) pensent que cela ne se fera jamais, 19 % estimant en tout cas que cela ne se produira pas au mieux avant cinq ans. Aux yeux de 52,1 % des sondés, l’Union européenne n’a en fait pas vraiment l’intention d’accueillir la Turquie dans ses rangs.

Darmanin ne veut rien négocier avec la fédération des musulmans turcs

Darmanin ne veut rien négocier avec la fédération des musulmans turcs

En janvier, l’association Millî Görüs, le Comité de coordination des musulmans turcs de France et le mouvement Foi et Pratique, proche des prédicateurs rigoristes du Tabligh, ont refusé, au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM), de signer la «Charte des principes de l’islam de France».

«Que certaines associations n’aient pas souhaité la signer lève le voile sur le théâtre d’ombres des ingérences étrangères et des mouvements extrémistes qui opèrent sur notre sol», affirme le ministre de l’Intérieur dans un entretien à l’hebdomadaire Le Point jeudi. «Il n’y a rien à négocier avec ces gens-là et nous mobiliserons tous les leviers de l’Etat pour empêcher l’installation de ceux qui n’ont pas signé la charte», ajoute-t-il.

Fortement poussée par Emmanuel Macron pour lutter contre le «séparatisme»la charte dénonce notamment «l’instrumentalisation» politique de l’islam, proscrit «l’ingérence» d’États étrangers dans le culte et réaffirme la «compatibilité» de la foi musulmane avec la République. Gérald Darmanin, qui a demandé aux préfets d’organiser prochainement des «assises territoriales avec les acteurs de l’islam»souligne que ceux-ci «ont deux mois pour formuler des propositions concrètes».

«Ces assises territoriales (…) vont permettre la départementalisation de l’islam de France, qui jusqu’à présent était plutôt organisé au niveau national ou régional, faisant la part belle à des gens qui n’étaient pas toujours très représentatifs»explique-t-il, déplorant que «près de la moitié des mosquées en France ne sont pas affiliées à une fédération et (que) beaucoup de musulmans ne se reconnaissaient pas dans ce système».

 

Dissolution des loups gris turcs en France : Erdogan menace !

Dissolution des loups gris turcs en France : Erdogan menace !

 

Le groupe extrémiste appelé les loups gris qui représentent les radicaux turcs très proches Erdogan doit être dissous d’après l’annonce de ministre de l’intérieur. Un groupe qui participe à des mouvements violents et formes des milices armées en France. Le pire c’est que la Turquie considère cette dissolution comme une provocation.

 

Inutile de préciser que la Turquie ne prend pas de gants pour supprimer les organisations et les religions non conformes aux souhaits du gouvernement. N’est d’ailleurs pas possible à d’autres religions que l’islam de s’implanter en Turquie d’une manière ou d’une autre. En appeler à la provocation de la part de la relève évidemment du ridicule le plus total en même temps que la méconnaissance du droit. La Turquie a prévenu, mercredi 4 novembre, qu’elle allait donc riposter à la dissolution par la France de l’organisation ultranationaliste turque des Loups gris, qualifiant cette décision de « provocation »« Nous soulignons qu’il est nécessaire de protéger la liberté d’expression et de réunion des Turcs de France (…) et que nous répliquerons de la plus ferme des manières à cette décision », a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères.

Suspension des exemptions de visas pour les Turcs

Suspension des exemptions de visas pour les Turcs

 

Comme on pouvait s’y attendre l’exemption des visas pour les turcs pose problème (exemption prévu contre l’engagement des Turcs de participer à la régulation des migrations). Du coup l’union européenne a décidé de mettre  en place un mécanisme de suspension de l’exemption de ces visas qui touchera d’autres pays mais qui vise surtout la Turquie.   Les ministres européens de l’Intérieur se sont prononcés vendredi pour l’adoption d’un mécanisme de suspension rapide des exemptions de visas accordées à des pays tiers et ont exclu d’allonger à court terme la liste des bénéficiaires, du fait des craintes suscitées par la crise migratoire. L’Union a promis d’exempter les Turcs de visas pour les courts séjours, dans le cadre de l’accord sur les migrants conclu en mars avec Ankara, mais elle réclame au préalable une réforme de la législation antiterroriste, ce que le gouvernement turc a exclu et les négociations sont dans l’impasse. Plusieurs Etats membres craignent en outre d’ouvrir leurs frontières à 79 millions de Turcs, musulmans à 97%. Pour dissiper ces craintes, un mécanisme de suspension rapide de l’exemption a donc été imaginé. La mesure, approuvée vendredi par les ministres, est également soutenue au Parlement européen, dont l’aval est nécessaire. « L’exemption de visas présente de grands avantages pour l’UE et les pays tiers. Nous devons toutefois (…) nous assurer qu’elle ne provoque pas d’abus. Je suis ravi que nous nous soyons entendus aujourd’hui sur un mécanisme qui facilite l’action contre ces abus », a déclaré Klaas Dijkhoff, ministre néerlandais de l’Immigration, dont le pays occupe la présidence tournante de l’UE.  L’exemption de visas concerne pour le moment une soixantaine de pays, dont le Japon, les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Venezuela, Israël et le Canada. L’UE est par ailleurs en discussions avec l’Ukraine, la Géorgie et le Kosovo, en plus de la Turquie.

 

(Avec Reuters)

Exemption de visas pour les turcs : l’aventure totale

 

Exemption de visas pour les turcs : l’aventure totale

 

Dans le cadre du grand marchandage entre l’Allemagne et la Turquie avalisée par l’union européenne, Bruxelles s’apprête à autoriser la suppression des visas pour les Turcs qui se rendent en Europe. Un curieux marchandage exigé par la Turquie qui met un pied dans l’ouverture de la porte qui conduit à l’union européenne. Nombre de pays sont encore opposés à cette suppression des visas soutenus par l’Allemagne et la commission. Pas étonnant car cette suppression des visas constitue une aventure totale. Passant outre aux appréhensions de certains pays membres, la Commission européenne devrait déclarer mercredi que la Turquie satisfait aux critères fixés par l’UE pour l’exemption des visas, indiquent plusieurs sources européennes. Bruxelles honorera ainsi l’une des promesses faites à Ankara lors de la conclusion de l’accord du 18 mars visant à stopper l’afflux de migrants et réfugiés en Europe grâce à l’aide des autorités turques. L’exécutif européen recommandera aux gouvernements des Etats membres et au Parlement européen d’approuver sa décision d’ici à la fin juin. « Nous n’avons pas abaissé nos critères, c’est la Turquie qui a élevé le niveau », a assuré un haut responsable européen au fait des négociations. Il cherchait ainsi à expliquer comment la Commission européenne pourra certifier que la Turquie remplit les 72 critères techniques et légaux fixés par l’UE alors qu’il y a deux semaines à peine, elle disait aux députés européens qu’Ankara ne respectait pas la moitié de ces normes. Le Parlement turc a promis de voter lundi une série de mesures destinées à satisfaire aux exigences européennes. Mais la réalité politique est que Bruxelles ne peut pas dire « non » à Ankara sans risque de faire capoter l’accord sur les migrants. Il lui manque sans doute le soutien des Etats membres pour un « oui » mais le gouvernement turc a déjà prévenu qu’il ne se contenterait pas d’un « plus tard » comme réponse. Reste que plusieurs pays fondateurs de l’Union comme l’Allemagne, la France ou les Pays-Bas, où une partie de l’opinion publique est hostile à cette libéralisation des visas pour les Turcs, soulignent qu’ils examineront au microscope les mesures prises par Ankara.

(Avec Reuters)




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol