Archive pour le Tag 'tueurs'

Cinq pesticides tueurs d’abeilles interdits

Cinq pesticides tueurs d’abeilles interdits

Cinq substances tueuses d’abeilles interdites à partir du 1er septembre 2018.  Ces substances appartiennent à la famille décriée des “néonicotinoïdes” – l’acétamipride, l’imidaclopride, le clothianidine, le thiaclopride et le thiaméthoxame. L’interdiction avait été adoptée par le précédent gouvernement, en 2016. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a confirmé en juin que le gouvernement ne reviendrait pas sur ces dispositions malgré les tensions qu’elles ont suscitées entre le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, et celui de l’Agriculture, Stéphane Travert. Les syndicats agricoles, dont la puissante FNSEA et l’Association générale des producteurs de blé (AGPB), ont dénoncé dans un communiqué commun la publication du décret alors même que, selon eux, les dérogations promises pour certaines filières n’ont pas encore été précisées. L’Union européenne a imposé des restrictions en avril à l’utilisation de trois des substances mentionnées : l’imidaclopride, le clothianidine ainsi que le thiamétoxame. Elles seront interdites pour toutes les cultures en plein champ mais autorisés dans les serres.

L’UE interdit trois pesticides tueurs d’abeilles

L’UE interdit trois pesticides tueurs d’abeilles

 

Trois  insecticides seront interdits pour toutes les cultures en plein champ mais autorisés dans les serres, a précisé la Commission européenne dans un communiqué (l’imidaclopride, produit par l’allemand Bayer CropScience, du clothianidine de Takeda Chemical Industries et Bayer CropScience, ainsi que du thiaméthoxame du suisse Syngenta.) L’UE avait déjà imposé en 2013 des restrictions pour ces trois insecticides, décision contestée en justice par Bayer et Syngenta devant la Cour européenne de justice qui rendra sa décision le 17 mai. Le groupe Bayer a déploré “une journée noire pour les agriculteurs «. Pourtant les résultats d’études, conduites au Canada et en Europe  publiées jeudi dans la revue américaine Science, révèlent aussi que l’environnement local et l’état de santé des ruches peuvent moduler les effets des néonicotinoïdes, dits pesticides « tueurs d’abeilles » et largement utilisés dans l’agriculture. Mais ces substances chimiques, qui agissent sur le système nerveux des insectes, ont dans l’ensemble « des effets nettement délétères » sur ces pollinisateurs essentiels à de nombreuses récoltes, dont une nette réduction de leur taux de reproduction et une forte augmentation de leur mortalité, concluent ces travaux. Après ces études, « on ne peut plus continuer à affirmer que les néonicotinoïdes dans l’agriculture ne sont pas nuisibles aux abeilles », a réagi David Goulson, professeur de biologie à l’université britannique de Sussex. La première expérience, conduite sur un total de 3.000 hectares au Royaume-Uni, en Allemagne et en Hongrie, a exposé trois espèces d’abeilles à des récoltes de colza d’hiver dont les semences avaient été traitées avec de la clothianidine de Bayer Crop Science, ou avec du thiaméthoxame de Syngenta. Il s’agit de deux des trois néonicotinoïdes interdits temporairement dans l’Union européenne en 2013 en raison des craintes de leurs effets sur la santé des abeilles. Le nouveau projet européen prévoit de les bannir complètement dans les champs mais pas dans les serres !

Deux produits tueurs d’abeilles interdites

 Deux produits  tueurs d’abeilles interdites  

Deux produits  contenant du sulfoxaflor, un principe actif soupçonné de tuer les abeilles, ont  été suspendues par le tribunal administratif de Nice, a-t-on appris vendredi auprès de la juridiction. Ces produits avaient pourtant reçu l’autorisation de mise sur le marché français de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le 27 septembre dernier. Cette structure avait estimé qu’en l’état actuel des connaissances scientifiques l‘un et l‘autre ne présentaient “aucun danger pour la santé publique ou l’environnement”. De l’ordre de 35 000 tonnes par an au début des années 90, la production annuelle française de miel est aujourd’hui d’environ 15 000 tonnes, soit une diminution de plus de 50% sur cette période.   Depuis quelques années, la population d’abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale sur certaines zones. Ce phénomène porte le nom de « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » ou CCD (Colony Collapse Disorder) : subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité. Ce syndrome est très préoccupant en raison de l’importance écologique de l’abeille en tant que pollinisatrice. Les études en cours montrent que plusieurs causes sont responsables de cette disparition progressive : traitements pesticides, infections parasitaires, maladies, pollution, réduction de la ressource alimentaire (quantité et diversité des fleurs fournissant nectar et pollen) et des habitats, compétition avec des espèces invasives, changement climatique, multiplication des émissions électromagnétiques, nouveaux prédateurs…

 

Les abeilles et autres insectes pollinisateurs représentent par leur action :

  • la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales
  • la production de plus de trois quarts des cultures dans le monde – majorité des cultures fruitières, légumières, oléagineuses et protéagineuses, de fruits à coques, d’épices et de stimulants (café, cacao)
  • 35 % de la production alimentaire mondiale en tonnage
  • 10 % du chiffre d’affaires de l’agriculture mondiale
  • 153 milliards d’euros par an
  • 20 000 personnes en France dans la filière apicole (miel et autres produits de la ruche), dont 2 000 apiculteurs professionnels
  • 98 000 éleveurs amateurs en France

 

Biodiversité : l’Assemblée vote l’interdiction des pesticides tueurs d’abeilles

Biodiversité : l’Assemblée vote l’interdiction des pesticides tueurs d’abeilles

L’interdiction des insecticides néonicotinoïdes, jugés nocifs notamment pour les abeilles, a été votée par l’assemblée nationale dans le cadre de loi sur la biodiversité. Il était temps !   40% d’apiculteurs en moins en 20 ans et moitié moins d’abeilles. Le dépérissement des abeilles est observé depuis les années 90, mais le premier signal d’alarme remonte à l’automne 2006 : les abeilles commencent alors à disparaître de manière inquiétante aux Etats-Unis avec plus de la moitié des états touchés et des pertes de population comprises entre 30 % et 90 %, on parle alors de « syndrome d’effondrement des colonies  » (« colony collapse disorder » ou CCD). Ce phénomène très inquiétant, qui a débuté progressivement deux ans plus tôt, ne cesse de s’intensifier : les abeilles quittent leurs ruches, vraisemblablement pour aller mourir un peu plus loin, laissant derrière elles la reine et quelques jeunes. Loin de rester localisé, ce phénomène est observé en Europe (Grande-Bretagne, France, Belgique, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Grèce, Pologne, Pays-Bas…) depuis le début des années 2000. Là aussi, certaines colonies d’abeilles perdent jusqu’à 90% de leurs population… Par exemple, en Italie, de nombreuses ruches sont restées désespérément vides selon rancesco Panella, président du Syndicat des apiculteurs professionnels italiens, du jamais vu… En Grande-Bretagne, le plus important apiculteur a perdu plus de la moitié de ses ruches, sans qu’une confirmation du phénomène n’ait été donnée pour l’ensemble du pays. Dans de nombreuses régions du monde, les populations d’abeilles sont en fort déclin, avec des variabilités suivant les années, mais la tendance est lourde et inquiétante depuis quelques années. Les conséquences sont désastreuses pour la pollinisation qui permet, depuis des millions d’années, d’assurer la reproduction des plantes à fleurs. De plus, 35 % de notre nourriture dépend de la pollinisation : fruits et légumes. Les fameux aliments conseillés par tous les nutritionnistes… D’ailleurs, dans certaines régions du monde comme au Sichuan (Chine), la disparition d’insectes pollinisateurs oblige les agriculteurs à poloniser manuellement, tous les insectes pollinisateurs ont été décimés par les pesticides … La mortalité a déjà beaucoup frappé les abeilles ces dernières années mais on devrait battre des records cet hiver. Les apiculteurs s’inquiètent en effet de la diminution importante de leurs colonies. En Charente et en Charente-Maritime, la mortalité peut aller jusqu’à 100% dans certaines ruches. Isabelle Garnier, apicultrice charentaise, constate le drame en ouvrant une de ses ruches : « En tapant sur ma ruche, je devrais entendre un bourdonnement et je ne l’entends pas ». « Maintenant, en l’ouvrant, normalement, sur l’hivernage, j’ai 10 à 15.000 abeilles alors que là, il me reste 100 abeilles dans ma ruche », poursuit-elle. Pour elle, « généralement, l’hiver se passe bien avec 5% de mortalité ». Aujourd’hui, elle déplore « 66% », « 80% » et parfois « 100% » de mortalité.   Et le recensement ne fait que commencer. Le président du syndicat apicole de la Charente-Maritime, Christian Girodet, est inquiet : « nous pensons qu’elles sont probablement mortes intoxiquées durant l’automne ». « Durant cette période, les apiculteurs ont constaté que des traitements ont été faits sur la vigne notamment et aussi sur certaines céréales qui avaient des pucerons et l’abeille va souvent butiner après les pucerons », explique-t-il à Europe 1. Les abeilles « absorbent alors l’insecticide et meurent sur le coup puisque ce sont des produits très puissants », ajoute-t-il. Cette surmortalité inédite est un nouveau coup dur pour les apiculteurs français qui produisent déjà de moins en moins. En 1995, ils ont fabriqué 32.000 tonnes de miel. En 2011, la production est tombée à 20.000 tonnes et en 2013, ils n’en fournissaient plus que 15.000 tonnes.  Les apiculteurs sont par conséquent de plus en plus nombreux à mettre la clef sous la porte. En 1994, on comptait en France près de 85.000 apiculteurs. En 2010, ils n’étaient plus que 42.000, soit une baisse de 40% en 20 ans. Et pour l’environnement, la conséquence est tout aussi dramatique. Les abeilles sont les maîtres d’œuvre principaux de la pollinisation dont dépendent pourtant les agriculteurs.  Selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), sur les 100 cultures qui produisent 90% de l’alimentation mondiale, 71 dépendent du travail des abeilles. Selon la revue scientifique britannique The Lancet, la civilisation humaine a prospéré mais s’expose désormais à des risques importants en matière de santé », peut-on lire dans le rapport. Le changement climatique, l’acidification des océans, l’épuisement des sources, les sols pollués, la surpêche, la perte de biodiversité posent de sérieux problèmes en matière de santé publique, en particulier dans les pays pauvres, alerte le rapport de 60 pages.  Si les « services de pollinisation » devaient s’arrêter demain, les approvisionnements mondiaux en fruits pourraient réduire de 22,9%, ceux des légumes de 16,3% et ceux des noix et graines de 22,9%. Cette situation entraînerait des carences en vitamine A chez 71 millions de personnes dans les pays en voie de développement. On enregistrerait 1,4 millions de morts en plus dans le monde.

Le passé trouble de Mohamed Abdeslam, le frère des deux tueurs

Le passé trouble de Mohamed Abdeslam, le frère des deux tueurs

Le soir des attentats, le frère des deux tueurs de la fratrie Abdeslam, Mohamed s’est largement expliqué dans les médias pour affirmer qu’il était complètement étranger aux attentats et que sa vie témoignait de son comportement de citoyen modèle. La vérité est moins belle puisqu’on apprend 15 jours après les événements tragiques que Mohamed a lui aussi connu un parcours de délinquant pour des actes graves et répétés. Du coup ses déclarations de transparence et de vérité se trouvent  gravement entachées  par l’oubli relatif de son passé. Cela n’en fait pas forcément un coupable mais des interrogations sur les liens avec les deux tueurs sont légitimes. Après sa garde à vue, Mohamed Abdeslam s’était en effet vigoureusement défendu. «J’étais accusé d’actes terroristes (…) mais en aucun cas je n’ai été lié de près ou de loin à une intervention à Paris. Je suis employé communal depuis dix ans, je n’ai jamais eu de problème avec qui que ce soit. Les gens de la commune savent de quoi je suis capable et de quoi je ne suis pas capable. Je n’ai jamais eu d’ennuis avec la justice. J’avais un alibi. (…) Nous sommes une famille ouverte qui n’a jamais eu de problème avec la justice. Mes parents sont sous le choc de la tragédie. Mes deux frères sont normaux, je n’ai jamais rien remarqué», avait-il déclaré Le problème est qu’il a menti. Car il a déjà eu affaire à la justice de son pays. Selon plusieurs médias belges, en 2005, quelques ambulanciers avaient été suspectés de détrousser les défunts lors des transferts vers la morgue ou le funérarium. Le plus souvent, il s’agissait de dépouilles mortelles de personnes âgées. Quatorze braquages post-mortem ont ainsi été recensés.  En 2010, sept personnes ont été renvoyées devant le tribunal correctionnel dans cette affaire dite des «ambulanciers charognards». Parmi elles, Mohamed Abdeslam, alors âgé de 18 ans, sera condamné par défaut à une peine de deux ans de prison avec sursis. Nathalie Gallant, son avocate, a réagi auprès du journal La Dernière Heure, indiquant que son « client a été jugé par défaut. Il a encore la possibilité de faire opposition et reste donc présumé innocent. De plus, les faits remontent à plus de dix ans.» Mohamed Abdeslam a tenté d’éteindre l’incendie auprès de la RTBF, le groupe audiovisuel public belge. Le jeune homme, qui s’exprime très bien face aux caméras, a évoqué une époque où il «ne réfléchissait pas trop». «C’est une affaire qui date de plus de 11 ans et des faits commis à l’âge de 18 ans. J’étais encore un jeune garçon immature et pas très responsable», se défend-il, parlant d’une «grosse erreur de jeunesse».  Le frère de Salah et Brahim Abdeslam prétend ne plus avoir jamais fait parler de lui sur le plan judiciaire.

 

Charlie Hebdo : les tueurs sont des « héros » pour l’Etat islamique

 

Charlie Hebdo : les tueurs sont   des « héros » pour l’Etat islamique

 

C’est bien la preuve de la dynamique criminelle qui est en route. Des individus tarés endoctrinés tuent pour obtenir une légitimité et une reconnaissance auprès de l’Etat  islamique et ce dernier leur confère le titre de héros pour encourager la diffusion de tels actes criminels. Un dynamique redoutable pour soutenir voire déclencher toutes les folies meurtrières d’individus asociaux, délinquants le plus souvent, bref un encouragement à tous les tarés au nom d’une religion néandertalienne.  Alors que les auteurs présumés de l’attentat contre Charlie Hebdo semblent s’être réclamés d’Al-Qaïda, l’organisation État islamique a estimé jeudi 8 janvier, sur sa radio, que les deux hommes étaient des « héros ». « Des héros djihadistes ont tué douze journalistes et blessé plus de dix autres travaillant dans le journal Charlie Hebdo et cela pour venger le prophète Mahomet« , a indiqué le bulletin de la radio al Bayane de l’EI, qui contrôle de larges pans de territoire en Irak et en Syrie. Douze personnes ont été tuées dans l’attaque contre Charlie Hebdo: huit collaborateurs de l’hebdomadaire satirique, dont cinq dessinateurs, un invité du journal, un agent d’entretien et deux policiers. La radio de l’EI rappelle que ce journal « n’a cessé de porter atteinte au prophète depuis 2003″, dans une allusion à la publication de caricatures de Mahomet. L’attaque n’a pas été revendiquée mais les agresseurs ont tiré en criant: « Nous avons vengé le prophète! » et « Allah akbar », selon un survivant. Deux frères djihadistes, Chérif et Saïd Kouachi, étaient activement recherchés jeudi dans le nord de la France. Le premier avait été condamné en 2008 pour participation à une filière d’envoi de combattants en Irak.

Etat islamique : un agglomérat de détraqués, de mafieux et de tueurs

Etat islamique : un agglomérat de détraqués, de mafieux et de tueurs

 

A priori on peut évidemment s’étonner de la puissance de cet Etat islamique qui n’a d’Etat et d’islamique que le nom. En fait c’est le résultat d’un agglomérat de tous les détraqués de la terre, des mafieux et des tueurs. Des détraqués d’abord parce que croire qu’on peut imposer au monde entier (c’est le projet) la même religion, les mêmes règles, la même autorité relève de la folie pure. Sans parler évidemment du déni de liberté, de justice et de démocratie. Certes certains djihadistes sont cultivés  mais la plupart sont incultes même en matière de religion, ce sont des  malades révoltés et surtout des êtres asociaux mal dans leur peau, dans leur civilisation, dans leur religion, dans leur communauté, dans leur pays. Ces gens là sont des fous qui soignent leur pathologie par la violence. Mais beaucoup sont auusi des mafieux car l’Etat islamique autorise toutes les exactions pour se procurer de l’argent qui bénéficient ainsi  aux voyous « révolutionnaires » ,  aux petits et grands chefs de bande. Nombre d’ailleurs de ceux qui combattent en particulier en provenance des pays occidentaux ont déjà fait l’objet de condamnations dans leur propre pays. De ce point de vue,  les prisons françaises sont gisement de recrutement pour les djihadistes. Des révolutionnaires qui tuent surtout des civils et en premier lieu les populations musulmanes qui ne partagent pas leur point de vue y compris des femmes sans défense, des ados des enfants. Certes il y a quelques affrontements entre militaires mais la plupart des victimes sont des civils. Des civils victimes d’assassins qui assument leurs pulsions. Tout est irrationnel chez ces révolutionnaires qui méprisent tout concept d’humanité. La première bataille à mener est d’ordre culturelle  elle doit dénoncer ce déni de civilisation en même temps prendre des mesures à la hauteur de l’enjeu car une ne combat pas une telle folie avec les armes classiques.




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