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L’inflation qui va tuer le pouvoir d’achat, la consommation et la croissance

L’inflation qui va tuer le pouvoir d’achat, la consommation et la croissance

 

 

L’inflation a  atteint un pic de 2,3 % en juillet, sur l’année la hausse des prix devrait être d’environ 2 %. Alors que l’inflation reprend parallèlement, la croissance se tasse (1.7 au lieu de 2%) L’inflation s’est envolée en juillet (sur un mois) avec plus de, 3 %. Sur l’année la hausse devrait atteindre 2 %.  C’est une première depuis la fin 2011 qui a des conséquences économiques importantes sur la vie quotidienne des Français. Sur douze mois, les prix ont augmenté plus vite que les salaires en juin.  Selon la Direction de la recherche du ministère du Travail (Dares), dans les entreprises de plus de 10 salariés,  le salaire mensuel de base a progressé de 1,5 % sur un an à la fin juin alors que, au cours de la même période, l’inflation, elle a augmenté de 1.7%. Parallèlement la croissance se tasse et le chômage va se dégrader. Du coup, il ne faut guère espérer d’augmentation significative des salaires et le pouvoir d’achat devrait quasiment stagner surtout si on tient compte de la hausse réelle des prix à la consommation. Un pouvoir d’achat qui a déjà perdu 0,6 % au dernier trimestre et qui explique largement le tassement de la consommation des ménages et au-delà de la croissance. Cette hausse de l’inflation n’a pas été constatée de manière aussi forte depuis 2012. ; Hausse de l’inflation et tassement de la croissance un effet de ciseau qui n’est pas particulièrement vertueux. Le gouvernement est pour une part responsable de cette inflation   Ce retour de l’inflation s’explique d’abord par la hausse de la fiscalité indirecte, puisque le gouvernement a augmenté les taxes sur le tabac et les carburants. La hausse du prix du pétrole, dont le baril frôle les 80 dollars soit son plus haut depuis près de quatre ans, renforce la tendance. La question est de savoir si les salaires pourront être augmentés afin de suivre l’inflation. Rien n’est certain puisqu’on constate un repli du taux de croissance de l’activité générale. Reste à savoir si le gouvernement va aussi autoriser le relèvement des pensions qui ont déjà été bloquées pendant des années. (Entre 2010 et 2016).

 

Ces plateformes numériques qui vont tuer l’économie

 Ces plateformes numériques qui vont tuer l’économie

 

On peut évidemment se perdre dans la technique numérique pour ignorer les vrais enjeux qui consistent en fait à  créer une intermédiation entre le consommateur et le producteur, cela avec des milliers de références, des milliers de producteurs et des milliards de consommateurs. Produire  conduit rarement à la richesse, ce qui enrichit c’est le détournement de la valeur ajoutée. Ce que font les plateformes qui se mettent comme intermédiaire en position oligopolistique, bref qui domine par les données les marchés, c’est à dire les producteurs et les consommateurs. Dans un premier temps, les plateformes passent des accords avec la grande distribution pour récupérer les données clients et progressivement s’affranchissent pour distribuer leur propre produit (en fait des produits d’autres producteurs). En l’état de la compétitivité français peu de productions pourront résister à cette concurrence accrue qu’il s’agisse de l’agriculture mais aussi de l’industrie ou des services ( banques , assurances, commerces). Pour toute répons,e les gouvernements –très divisés sur la question- étudient une taxe européenne  de 3% sur le chiffre d’affaire des GAFA et autres. Une mesure fiscale mieux que rien mais qui ne répond pas aux risques de domination qui va d’abord faire disparaître ce qui reste du petit commerce puis la grande distribution classique enfin les producteurs. Curieusement alors que les normes pullulent aussi bien dans la production que dans la distribution (hygiène, sécurité, environnement etc.), les plates formes elles ne sont soumises à aucune contrainte réglementaire. Il suffit simplement de disposer des milliards nécessaires pour s’installer (et en plus sans payer d’impôt). Et ce ne sont pas les microscopiques startups françaises qui peuvent faire le poids face au Gafa et autres. L’enjeu n’est pas technologique, il est économique et il serait temps que les responsables politiques arrêtent de faire joujou avec la technique pour mesurer les vrais enjeux économiques.

Faut-il tuer les zadistes de Bure ?

Faut-il tuer les zadistes de Bure ?

 

 

 

Ce que suggère ou presque  certains partisans de l’enfouissement de déchets nucléaires pendant des milliers voire des millions d’années. Pas les tuer mais les priver de leurs droits sociaux et les expulser manu militari. C’est la proposition d’un internaute (qui n’indique qu’un prénom) que publie le complaisant site de Boursorama.

«  E.Macron peut envoyer 5 escadrons Gendarmerie mobile commandés par un capitaine ou un chef d’escadron. 1 escadron de gendarmerie mobile (EGM) est composé d’environ 110 militaires regroupés en cinq pelotons.  Je pense que 550 gendarmes mobiles (5 escadrons) ça devrait suffire pour balayer en peu de temps tous ces opposants. Identification rapide des individus avec les plaques d’immatriculation de leurs véhicules avec suppression d’office du RSA pendant 3 mois ainsi que les autres allocations, puis suppressions pendant 6 mois si il y a récidive, puis ensuite suppression pendant 3 ans. Les opposants devraient se faire rare, et ceci sans violence. Quant-à moi, je suis obliger de payer mes impôts pour tout ce petit monde de zadistes. »Le mieux serait sans doute de les éliminer définitivement ! Le site de Boursorama évoque uen participation de 100 manifestants seulement (source EDF !)  Quand l’AFP en compte 500. Et qui indique :

« Quelque 500 opposants au projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs à Bure (Meuse), se sont réunis samedi dans un bois devenu le symbole de leur mobilisation et dont ils risquent d’être bientôt expulsés, ont annoncé les organisateurs.
Réunis derrière le mot d’ordre « qu’ils nous expulsent ou pas, on sera dans le bois« , ces militants ont « construit de nouvelles cabanes et des barricades » dans le bois Lejuc, explique Michel, opposant. Les opposants à Cigéo estiment que l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, porteuse du projet) a entamé illégalement des travaux dans ce bois, site retenu pour l’installation des cheminées d’aération de galeries souterraines. Ils l’occupent depuis plusieurs mois pour empêcher leur poursuite. « Pour gagner face à l’Andra, il faut s’ancrer sur ce territoire, ce n’est pas avec des manifestations ponctuelles qu’on va la faire reculer », estime Michel, pointant une agence « qui joue les gros bras sur le terrain alors qu’elle est en difficultés sur le plan juridique ». Les opposants à Cigéo ont reçu samedi matin le soutien du candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot. « Le stockage des déchets nucléaires doit être réversible, tout mon soutien aux manifestants de ce samedi », a tweeté le député européen. Les semaines à venir s’annoncent cruciales pour les militants anti-Cigéo: le 22 février, la justice doit se prononcer sur l’expulsion d’un militant installé dans le bois Lejuc. Quelques jours plus tard, le tribunal de Bar-le-Duc devra dire, en appel, si des travaux de défrichement entrepris par l’Andra dans ce bois étaient légaux. En première instance, le tribunal avait ordonné l’arrêt des travaux. Le 28, ce sera au tribunal administratif de Nancy de dire si la cession du même bois à l’Andra s’est faite, ou non, dans les règles. Le projet Cigéo consiste à enfouir à 500 m sous terre, à la frontière de la Meuse et de la Haute-Marne, quelque 4% des déchets radioactifs produits en France, qui représentent à eux seuls 99% de la radioactivité de l’ensemble. Vieux de déjà presque 20 ans, ce projet a suscité la controverse dès le premier jour, les opposants craignant, entre autres, des déversements de matière radioactive dans le sous-sol, ainsi que des incendies. ». Il ne s’agit pas de cautionner la violence mais pour le moins les enjeux méritent uen débat démocratique  et le respect du droit à manifester.

Wauquiez va finir de tuer les Républicains

Wauquiez va finir de tuer les Républicains

 

Injures, fausses accusations contre ses concurrents politiques (et même dans son propre camp), vulgarité, provocations, Wauquiez voudrait de liquider les Républicains qu’il ne s’y prendrait pas autrement. La brutalité et la manipulation caractérisent  un personnage bien peu recommandable.   . En plus Vauquiez veut maintenant  poursuivre en justice l’étudiant qui a enregistré ses propos trash.  Samedi, l‘ancien député a menacé d‘engager des poursuites. Les propos “ont été enregistrés de façon illégale, avec des méthodes peu déontologiques qui ouvrent la voie à des suites judiciaires”, peut-on lire sur son compte Twitter. On peut se demander ce que faisait Wauquiez dans une école de commerce pour parler des enjeux contemporains. Dune façon générale les politiques n’ont d’ailleurs rein à faire dans les écoles surtout pour traiter de la cuisine politicienne France.   Dans l‘enregistrement, le chef des Républicains déclare que Nicolas Sarkozy, quand il était à l‘Elysée, “mettait sur écoutes” et “contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en conseil des ministres”.  Laurent Wauquiez “s‘est excusé” samedi auprès de l‘ex-chef de l‘Etat, qui en “a pris note”, a rapporté à Reuters l‘entourage de Nicolas Sarkozy, qui “dément formellement et bien évidemment cette grotesque histoire d’écoutes.” La diffusion des propos du leader de la droite républicaine a suscité moult réactions, entre indignation et ironie.

Écriture inclusive ou comment tuer définitivement la langue française (Denise Bombardier)

Écriture inclusive ou comment tuer définitivement la langue française (Denise Bombardier)

Dans une  tribune du JDD, l’écrivaine québécoise  Denise Bombardier  estime que écriture inclusive est la meilleure façon d’achever la langue française.

« Au Québec, quelques irréductibles ultra-idéologisés ont débarqué dans le décor pour féminiser cette langue machiste qu’est le français. Des trolls s’excitent devant cette tâche révolutionnaire sur les réseaux sociaux et deux jeunes juristes viennent de publier une Grammaire non sexiste de la langue française (M Editeur). Ils prônent une féminisation générique en soutenant que cela permettrait aux hommes d’expérimenter la discrimination que les femmes subissent depuis des siècles. Tout en regrettant que cette féminisation n’inclue pas les personnes transgenres, ce qui nécessitera une suite à leur œuvre de salubrité publique. Pendant ce temps, une majorité de Québécois francophones estiment que le vrai combat pour l’égalité des sexes passe par des actions autrement plus concrètes. Le pragmatisme anglo-saxon correspond davantage à notre culture. Le combat pour l’écriture inclusive est la meilleure façon d’achever le français. Notre langue est suffisamment accablée par l’anglomanie galopante, en France en particulier, pour qu’on ne tente pas de résister aux tirs des fondamentalistes féministes, cette excroissance pathologique du féminisme. La langue inclusive souffre de plusieurs maux, dont le premier, et non le moindre, est qu’elle ne peut être parlée sans être ridicule, enlaidie et besogneuse. Comment l’enseigner à des enfants qui peinent à écrire des mots simples ne ressemblant pas aux formules géométriques de la novlangue? Qui veut lire un texte bourré de mots comportant des points milieux tels que les « électeur·rice·s » ou les « intellec­tuel·le·s »? Quelques Québécoises, et je suppose quelques Françaises aussi, souhaitent aller plus loin encore en changeant le genre des mots. Le vagin, réservé aux femmes, on en conviendra, devrait se dire « vagine » et le clitoris « clitorisse ». On n’arrête pas le progrès. On ne peut pas créer un genre neutre en français, mais les Québécois ont réglé depuis longtemps le problème. Peu importe ce qu’en pensait l’Académie française, le mot « écrivaine », par exemple, a été adopté en douceur. « Mais le ‘vaine’ de l’écrivaine ne vous ennuie pas? », m’a demandé un jour un intellectuel germanopratin, foulard de soie au cou. « Pas plus que le ‘vain’ de l’écrivain ne vous agace », ai-je répondu. Ce débat sur l’écriture et l’académisme de la langue est réservé au Québec à de petites chapelles. On dirait, dans notre langue, qu’il n’a rien pour nous exciter le poil des jambes. Le vrai combat demeure la protection du français face à la langue anglaise. Depuis des décennies, l’anglicisation s’est glissée insidieusement dans l’esprit des nouvelles générations. Chez les chanteurs français, en particulier, qui chantent en anglais mais pour un public français puisqu’ils n’arrivent pas à faire carrière aux Etats-Unis. Céline Dion est la seule francophone à s’être imposée sur la planète entière. Chaque génération cherche à s’émanciper de la précédente. Le féminisme, cause noble et juste, est revendiqué par ceux qui souhaitent créer le buzz, comme disent les réseaux sociaux. Déconstruire le français, le désexer pour parler dru, est la dernière nouveauté. Elle correspond à notre monde d’apparences, elle a des relents de vertu et de rectitude politique. Tous ces éléments qui nous donnent bonne conscience révèlent notre impuissance à résoudre les problèmes graves auxquels nous faisons face. En nous déchirant sur les mots plutôt qu’en renversant les inégalités entre hommes et femmes, l’on s’illusionne et se distrait. Une philosopheuse, une rectrice ou une « vagine » sont des hochets pour enfants. Ils maintiennent les femmes dans une fausse autonomie. C’est en occupant les fonctions jadis réservées aux hommes que les femmes se libèrent. Le vocabulaire suivra. »

Grève des fonctionnaires pour tuer service public

Grève des fonctionnaires pour tuer service public

 

Encore une nouvelle grève à la participation insignifiante chez les fonctionnaires à l’appel des syndicats gauchistes  CGT, FO, Solidaires et FA-FP. Une grève évidemment complètement irresponsable d’une part parce qu’il discrédite encore un peu plus un mouvement syndical déjà bien affaibli ensuite parce qu’il amalgame l’avenir du service public et la situation sociale des fonctionnaires. Ces syndicats voudraient tuer le service public qu’ils  ne s’y prendraient t pas autrement. Pour l’éviter, il faudrait d’abord qu’ils aient le courage et la lucidité de distinguer ce  qui relève du service public et ce qui relève des intérêts corporatifs des salariés. Certes dans certains secteurs, dans certains services la tension relative aux conditions de travail et réelle. C’est le cas dans les services soignants par exemple. Pour autant dans d’autres services y compris à l’hôpital, les conditions de travail sont loin d’être déplorables. Dans beaucoup de cas la productivité et notoirement insuffisante. À dessein, les syndicats gauchistes confondent le concept de service public avec la défense du statut des travailleurs et avec les conditions de travail. L’enflure du discours et l’amalgame des problématiques discréditent  cette forme de syndicalisme « Asphyxiée par les déremboursements, les dérégulations, les suppressions de postes et les réorganisations permanentes, auxquels s’ajoutent les regroupements d’hôpitaux imposés par la loi Touraine, le secteur de la santé est en péril en terme d’égalité d’accès aux soins », estiment-ils. Egalement dans le collimateur des syndicats, la réforme territoriale « et ses conséquences, fusion de communes, de conseils régionaux, création de métropoles entraînent des mobilités forcées et des inquiétudes grandissantes chez les agents et dégradent le service public». Les syndicats réclament aussi une augmentation de la valeur du point d’indice « pour compenser les pertes subies depuis des années », une refonte des carrières « pour redonner de l’attractivité à l’emploi public » et un arrêt des suppressions de postes et des restructurations. Un discours bien peu crédible même aux yeux des fonctionnaires qui se sont bien peu mobilisés pour cet appel irresponsable à la grève.

Air France : nouvelles grèves pour tuer la compagnie

 

Air France : nouvelles grèves pour tuer la compagnie

 

 

Une nouvelle grève du personnel navigant d’Air France pour contribuer à tuer la compagnie. Cette fois il s’agit des les hôtesses et stewards d’Air France mécontents des conditions sociales qui seront offertes dans la nouvelle compagnie à bas coûts. Une compagnie qui pourtant assure une stabilité salariale pour au moins quatre ans.  une grève lancée comme d’habitude par les syndicats corpos irresponsables. Il faudra sans doute aussi prévoir des perturbations de la part du syndicat des pilotes (SNPL) prochainement ;  lui aussi en opposition avec la nouvelle compagnie alors que les pilotes par référendum l’ont approuvé majoritairement. Il est clair qu’avec de tels syndicats corpos Air France ne pourra jamais s’en sortir. Le scénario ce sera : soit le lent dépérissement, soit la délocalisation. Observons que les syndicats de  l’autre compagnie du groupe, à savoir KLM, sont en totale opposition avec la radicalisation observée à Air France. Une radicalisation qui menace l’ensemble du groupe Les syndicats de Les hôtesses et stewards d’Air France sont donc appelés à la grève du 18 au 20 mars à l’initiative de deux de leurs principaux syndicats, le SNPNC et l’Unsa-PNC, pour protester contre les efforts qui leur sont demandés et la création d’une nouvelle compagnie long-courrier à coûts réduits. « Il s’agit d’un premier mouvement d’une longue série si Air France persiste dans ses demandes d’efforts totalement démesurés et disproportionnés par rapport aux autres catégories professionnelles », a dit à Reuters Françoise Redolfi, présidente de l’Unsa chez Air France. La compagnie a proposé au personnel de cabine un nouvel accord collectif pluriannuel pour succéder à celui qui s’est terminé le 28 février, en leur donnant jusqu’au 15 mars pour le signer, avait déclaré mardi le vice-président du troisième grand syndicat, l’Unac, qui y est favorable. La CFTC, Sud Aérien et le SNGAF, qui ne sont pas représentatifs chez Air France, ont de leur côté indiqué à Reuters avoir lancé un préavis de grève pour l’ensemble du mois de mars, avec un « temps fort » du 18 au 20 mars. « C’est très difficilement compréhensible sachant les garanties que nous avons données », a déclaré un porte-parole d’Air France. « Il n’y a pas de baisse de salaires, mais une stabilité garantie sur quatre ans. » Il a rappelé que la revendication d’un accord collectif de longue durée était la principale raison de la précédente grève des hôtesses et stewards d’Air France l’été dernier. Quant à la nouvelle compagnie, son périmètre sera bien limité à 28 avions avec du personnel recruté « au prix du marché », a encore indiqué le porte-parole. Le préavis de grève lancé pour le 7 mars, le jour où démarreront les négociations salariales annuelles, n’a pas, lui, convaincu les principaux syndicats de la compagnie, en particulier la CFE-CGC, le plus puissant, et la CFDT. Les principaux syndicats de pilotes (SNPL et Spaf) ont, quant à eux, rendez-vous lundi avec la direction d’Air France pour discuter des conditions de la création de la nouvelle compagnie à coûts réduits, connue sous le nom de projet « Boost ». Les pilotes ont voté en faveur du principe de la nouvelle compagnie lors d’un référendum organisé par le SNPL, mais le bureau de celui-ci a rejeté la semaine dernière les conditions de cette entité, ouvrant la voie à un nouveau bras-de-fer avec la direction. Pour que la nouvelle compagnie soit réellement économique, Air France prévoit de réduire d’environ 15% les coûts de ses pilotes et de l’ordre de 40% ceux de ses hôtesses et stewards.

Bartolone lance Valls pour tuer Hollande

Bartolone lance Valls pour tuer Hollande

 

Nouveau malaise au parti socialiste Claude Bartolone veut se venger de François Hollande après les propos de celui-ci considérant que le président de l’Assemblée nationale n’avait guère d’envergure et de charisme. Blessé dans son ego, Bartolone se venge en ajoutant encore un peu plus de pagaille à gauche et au parti socialiste. D’un côté c’est l’incantation pour l’unité de toute la gauche dans le cadre de la même primaire et de l’autre l’invitation à Valls de semer la zizanie au sein du PS. Une position évidemment complètement incohérent et irresponsable de la part de ce bobo de gauche qui appartient aux couches très aisées et qui avait par ailleurs opposé son refus à une transparence du patrimoine des élus. Ce qui ne l’empêche pas de vouloir se marquer à gauche tendance Fabius, lui aussi bobo aisé parfois gauchisant mais en réalité social libéral, comme Bartolone. Pour ajouter à la crise et mettre encore davantage le parti socialiste dans l’embarras,  on se demande pourquoi Bartolone n’a pas appelé aussi Fabius ou Jospin à se présenter à la primaire de gauche avec Valls et Hollande   »Je souhaite que Valls participe à la primaire, je souhaite que Hollande participe à la primaire, je préférerais qu’ils participent tous les deux à la primaire plutôt que l’un puisse se dire ‘là je suis éliminé sur le tapis vert, donc je m’éloigne de la campagne, je m’éloigne des socialistes, je m’éloigne de l’action gouvernementale », a déclaré à la presse l’élu socialiste de Seine-Saint-Denis à son arrivée au Carrefour citoyen des gauches et de l’écologie organisé par Martine Aubry à Bondy, au nord de Paris. « Puisque depuis maintenant quinze jours il semble y avoir un débat entre le président de la République et le Premier ministre, qu’ils aillent devant les militants de gauche et soient tous les deux aussi candidats à la primaire », a-t-il poursuivi, en ajoutant « on ne peut pas continuer avec les petites phrases ». Pourtant Bartolone qui prône l’union propose encore davantage de division. Du coup à ce rythme de déchirement interne le parti socialiste pourrait recueillir moins de 10 % en 2017 et voir ses députés passer de 250 à 50. Bartolone organise un peu plus la division en utilisant la dialectique de l’union. Bref une rhétorique qui nous rappelle Guy Mollet et la SFIO. Une rhétorique et surtout une pratique qui feront  connaître au PS  le même sort que la  SFIO.

i Télé et canal + : Morandini et Hanouna pour finir de tuer ces chaînes

i Télé et canal + : Morandini et Hanouna pour finir de tuer ces chaînes

Par son intransigeance, Bolloré va réussir à tuer définitivement I tél qui avait déjà du mal à exister. La direction de Canal a en effet refusé d’écarter Morandini. En outre le traumatisme est immense à I télé qui devrait voir partir de l’ordre de 30% de ses journalistes ; Pour Canal+, l’arrivée de Hanouna pourrait également bien être le signe du début de la fin d’autant quel’  hémorragie d’abonnés n’est pas endiguée.  Hanouna anime en effet désormais une émission  type ados attardés qui rompt évidemment avec la programmation plus intello de la chaine. Bref Bolloré  est en train d’aligner Canal+ sur TFI et RMC.  Jean-Marc Morandini se prépare sans doute à retrouver les plateaux d’i Télé dans une ambiance glaciale. « Nous avons obtenu que son travail soit très encadré et qu’aucun collaborateur d’i Télé ne soit contraint de travailler avec lui contre son gré, une disposition sans précédent dans une entreprise de presse », ont expliqué mercredi les grévistes dans un « texte de combat » publié sur le site Les Jours. La rédaction d’i Télé exigeait au départ une mise en retrait définitive de l’antenne de Jean-Marc Morandini, mais la direction n’a pas cédé sur ce point.  Jean-Marc Morandini a été mis en examen pour « corruption de mineurs aggravée » par l’utilisation d’un moyen de communication électronique en raison de deux plaintes portées à son encontre par deux jeunes hommes âgés de moins de 18 ans au moment des faits qui lui sont reprochés.

Air France : nouvelle grève des pilotes pour tuer définitivement la compagnie

Air France : nouvelle grève des pilotes pour tuer définitivement la compagnie

Les pilotes d’Air France voudraient tuer la compagnie qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. En effet un nouvel appel à la grève du 11 au 14 juin risque d’être mortel pour l’image du transporteur et pour son avenir. Première conséquence à très court terme : une nouvelle dégradation d’une image commerciale déjà bien atteinte. Seconde conséquence à moyen terme : encore une détérioration des résultats financiers pour une compagnie qui sort à peine la tête de l’eau. Dernière conséquence : la perspective d’une délocalisation de la compagnie pour des motifs sociaux mais aussi fiscaux. Les pilotes n’acceptent toujours pas le plan de productivité transforment 2015 pourtant complètement soldés pour le personnel au sol et les stewards. Un plan qui pourtant devrait en appeler un autre tellement la compétitivité de l’entreprise est affectée. Une attitude évidemment complètement irresponsable de la part de syndicats corporatistes complètement ignorante des évolutions structurelles du marché. Pourtant L’intersyndicale des pilotes d’Air France a appelé jeudi à la grève du 11 au 14 juin pour défendre les rémunérations, un mouvement qui commencera au lendemain du coup d’envoi de l’Euro de football en France et au moment où le groupe vient à peine de renouer avec les bénéfices. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), le Syndicat des pilotes d’Air France (Spaf) et Alter précisent dans un communiqué commun que ce préavis de grève pourrait être suivi par d’autres arrêts de travail « quelques jours plus tard » si nécessaire. La compagnie avait perdu plus de 400 millions d’euros à la suite des 15 jours de grève de ses pilotes contre un projet avorté de développement européen de sa low cost Transavia en septembre 2014. « La situation d’Air France demeure fragile », souligne la compagnie. « Une grève des pilotes de quatre jours, au moment où la société redevient bénéficiaire après huit années de pertes, nuira à cette dynamique positive. » Une grève des pilotes d’Air France au mois de juin s’apparenterait à un « sabotage », a répété jeudi à Dublin Alexandre de Juniac, le PDG sortant d’Air France-KLM.

(Avec Reuters)

Air France : nouvelle grève des pilotes pour tuer la compagnie ?

Air France : nouvelle grève des pilotes pour tuer la compagnie ?  

 

Le principe d’une nouvelle grève très longue a été voté au sein du syndicat des pilotes d’Air France. Une action pour s’opposer aux efforts qui leur sont demandés en matière de rémunération. Une protestation qui s’ajoute à celles déjà nombreuses constatées dans de nombreux secteurs notamment celui du transport. Le risque évidemment c’est de porter à nouveau coup à l’image mais aussi à la rentabilité de la compagnie. Une attitude auto destructrice de la part du syndicat corporatiste alors que les conditions sociales des pilotes sont parmi les plus avantageuses au monde. Une action une nouvelle fois complètement irresponsable et qui pourrait conduire un jour à la délocalisation de la société. Les pilotes d’Air France ont en effet voté en faveur d’une grève longue mais aucune date n’a encore été décidée pour un éventuel mouvement, a déclaré lundi à Reuters le président du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire au sein de la compagnie. Ce coup de semonce du SNPL, déjà à l’origine des 15 jours de grève de septembre 2014 contre un projet avorté de développement européen de la « low cost » Transavia, s’ajoute aux arrêts de travail prévus et en cours contre la loi Travail, à quelques jours du coup d’envoi, le 10 juin, de l’Euro de football. Cette fois, les pilotes veulent s’opposer à l’application le 1er juin par la compagnie de mesures réduisant leurs rémunérations. Le SNPL et le Syndicat des pilotes d’Air France (Spaf) discutent actuellement d’un possible mouvement synchronisé « au mois de juin », sans encore de décision sur le début de la grève, a dit de son côté à Reuters le président du Spaf, Grégoire Aplincourt. Le conseil du SNPL avait approuvé en avril le principe d’un arrêt de travail, mais ses statuts prévoient une consultation préalable des pilotes pour un mouvement dépassant six jours. « Le référendum est positif sur le fait que les pilotes y sont prêts mais ça n’a pas été décidé encore », a précisé le président du SNPL, Philippe Evain. Les pilotes ont voté à 68% en faveur de la possibilité d’une grève longue « si nécessaire » lors d’un référendum lancé le 12 mai, précise le syndicat dans un communiqué, faisant état d’un taux de participation de 78%. Une nouvelle grève dure des pilotes d’Air France s’apparenterait à un « acte de sabotage », a estimé Alexandre de Juniac, le président sortant d’Air France-KLM, maison mère d’Air France, lors de l’assemblée générale annuelle du 19 mai. Le président du Spaf devrait de son côté rencontrer mercredi Frédéric Gagey, le PDG d’Air France. A l’issue de cet entretien, le Spaf pourrait lancer un préavis de grève à moins d’un engagement du PDG sur un « assouplissement » des nouvelles mesures, a-t-il précisé.

 

(Avec Reuters)

Air- France : énième grève des pilotes pour tuer la compagnie ?

Air- France : énième grève des pilotes pour tuer la compagnie ?

 

Il se pourrait bien qu’on assiste une nouvelle fois à un mouvement de contestation de la part des pilotes qui refusent de voir leurs rémunérations diminuer de 2 à 5 %, mesure qui découle du plan de modernisation de l’entreprise « transforme 2015 ». Il faut sans doute rappeler que les pilotes d’Air France sont parmi les mieux payés du monde alors que leur durée de travail est l’une des plus réduites. Les rémunérations évoluent de 10 000 euros en moyenne à 20 000 selon les catégories d’avion. Une nouvelle grève pourrait dégrader un peu plus une image déjà très affectée de la compagnie, une compagnie qui se caractérise par très haut niveau technique mais par un niveau très faiblard tant  sur le plan commercial que sur celui de la négociation sociale. À ce rythme de perturbation il ne faudra pas s’étonner un jour Air France est totalement délocalisé pour éviter les turbulences récurrentes du syndicat corporatiste SNPL. Cependant Les syndicats de pilotes d’Air France ont fait savoir mercredi qu’ils se préparaient à appeler à la grève dans les prochains jours contre la décision de la compagnie de mettre en oeuvre le 1er juin des mesures réduisant leurs rémunérations. Le directeur des ressources humaines de la filiale d’Air France-KLM a annoncé mardi soir l’application des ultimes mesures du plan « Transform 2015″, qui n’était pas encore soldé pour les pilotes au contraire des personnels au sol et des hôtesses et stewards. Air France espère économiser 20 à 30 millions d’euros par an en réduisant la rémunération des heures de vol de ses pilotes, notamment en ramenant la majoration des heures de nuit de 50% à 40%, a précisé le DRH Gilles Gateau, ex-directeur de cabinet de Manuel Valls, arrivé début janvier. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL, majoritaire) chiffre la baisse des salaires à 2%-5% pour les pilotes, a déclaré à Reuters son porte-parole Emmanuel Mistrali. « La grève n’est pas à exclure et nous y serons prêts. On va se préparer plus concrètement dans les jours à venir », a-t-il dit, soulignant que le conseil du SNPL du 20 avril avait déjà donné son feu vert si nécessaire. « Après, il y aura éventuellement une consultation des pilotes selon la durée qu’on souhaitera donner à cette grève », a-t-il ajouté.

FED : une hausse des taux …pour tuer la croissance mondiale ?

FED : une hausse des taux …pour tuer la croissance mondiale ?

 

 

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La FED s’apprête peut être à faire la plus grosse erreur de son histoire en relevant ses taux. Certes une perspective qui devait être atteinte une fois la situation de l’emploi améliorée. Ce qui est le cas. Cependant la conséquence directe sera la montée du dollar alors que l’économie américaine commence à être affectée par le ralentissement mondial. La contagion des taux serait alors inévitable et pèserait encore une peu plus sur la croissance des régions engluée dans la croissance molle (l’Europe, le Japon ou nombre de pays émergents).  L’économie américaine a créé beaucoup plus d’emplois que prévu en octobre, montrent les statistiques publiées vendredi par le département du Travail, qui renforcent l’hypothèse d’un relèvement des taux d’intérêt dès le mois prochain aux Etats-Unis. A 271.000, les créations d’emploi le mois dernier ont été les plus nombreuses depuis décembre 2014. Elles dépassent nettement les attentes puisque les économistes interrogés par Reuters en prévoyaient en moyenne 180.000. Elles sont même supérieures à la plus optimiste des 101 estimations du consensus, qui était de 240.000.  Les chiffres cumulés d’août et septembre ont été légèrement révisés à la hausse pour montrer 12.000 créations d’emploi supplémentaires par rapport aux annonces précédentes. Le taux de chômage, calculé sur la base d’une enquête distincte de celle servant à mesurer les créations de postes, s’établit à 5,0%, au plus bas depuis avril 2008, après 5,1% en septembre. Les économistes l’attendaient inchangé. L’euro a cédé 1,35% face au billet vert, autour de 1,0734 dollar, après la publication de ces statistiques. Sur le front obligataire, les rendements des Treasuries à 10 ans ont touché un pic de plus de trois mois à 2,338%. Les marchés estiment désormais à 72% la probabilité d’un relèvement le mois prochain, contre 58% avant la publication des chiffres de l’emploi.

Une grève pour tuer Air France

Une grève pour tuer Air France

 

On voudrait tuer Air-France qu’on ne s’y prendrait pas autrement ; une compagnie déjà en délicatesse financière qui va payer chèrement l’entêtement du syndicat corpo des pilotes ; Des pilote pourtant choyés, très bien payés et qui travaillent  moins que les autres ; Ils ont obtenu l’annulation du projet Transavia Europe mais ils continuent Les pilotes poursuivent donc leur grève samedi après le refus du gouvernement et de la direction du groupe de nommer un médiateur pour sortir d’un conflit qui met l’entreprise dans une situation « extrêmement délicate », selon la direction. Malgré les pressions pour cesser le mouvement, dont le nouvel appel du Premier ministre Manuel Valls à arrêter une grève « insupportable », les pilotes ont récusé les dernières propositions de la direction. Depuis le 15 septembre, ils protestent contre les conditions de développement de la filiale low cost d’Air France Transavia. S’ils ont obtenu l’abandon du projet de Transavia Europe, ils réclament des garanties sur les conditions de travail à Transavia France.  Un avion sur deux en moyenne reste au sol depuis le début du mouvement. Comme au premier jour, les grévistes resteront majoritaires samedi, à 57%, selon la compagnie aérienne. Sans doute un peu plus de grévistes dimanche. La direction proposait de maintenir la nécessité d’employer les pilotes « aux conditions d’exploitation et de rémunération de Transavia France, afin de garantir la compétitivité de cette dernière ainsi que son développement en complémentarité avec le réseau Air France ».  « Les propositions faites par la direction d’Air France ne répondent pas aux préoccupations de la profession », a réagi dans la soirée le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL, majoritaire), estimant que le PDG du groupe d’Air France-KLM Alexandre de Juniac « a démontré son incapacité à mener un dialogue social respectueux ». Pour mettre un terme à la situation, « nous demandons que le gouvernement nomme au plus vite un médiateur indépendant », a indiqué le porte-parole du SNPL, Guillaume Schmid, à l’AFP.   Une proposition aussitôt rejetée par Matignon, qui a jugé qu’une solution de sortie du conflit était déjà « sur la table ».  »Les médiations sont utiles lorsque le dialogue social n’a pas lieu, dans le cas d’Air France il a eu lieu. Depuis 12 jours la négociation a été intense,  des avancées ont été faites par la direction. La négociation est maintenant arrivée à son terme », a fait savoir le cabinet du Premier ministre Manuel Valls  dans une déclaration à l’AFP.  »Il n’y a pas lieu de relancer une nouvelle négociation avec un médiateur. Chacun est maintenant face à ses responsabilités », a-t-on précisé.  Manuel Valls avait dans l’après-midi stigmatisé « l’attitude égoïste » des pilotes de ligne, en grève depuis le 15 septembre contre les conditions de développement de la filiale low cost de la compagnie aérienne, Transavia. Il avait demandé aux grévistes de renoncer à leur revendication principale — un « contrat unique » pour les pilotes d’Air France et de Transavia –, car incompatible avec le modèle du low cost.  Les pilotes redoutent de voir leur statut Air France (avantages au comité d’entreprise, couverture santé, temps de récupération plus longs) fondre au profit de celui proposé chez Transavia, moins avantageux. Le préavis de grève du SNPL court jusqu’à mardi 30 septembre inclus. Le Spaf, deuxième syndicat représentatif, s’est aligné vendredi sur cette date, accusant la direction d’être « responsable du pourrissement de la situation ».   La direction d’Air France a également rejeté la nomination d’un médiateur et s’est dite surprise de voir les représentants des pilotes quitter la salle des négociations vendredi alors que « la discussion se passait bien ». « Nous n’étions pas loin de trouver une solution », a assuré Eric Schramm, porte-parole.  Il a surtout souligné que la situation de l’entreprise devenait « extrêmement délicate » avec des pertes de 20 millions d’euros par jour, soit déjà 240 millions.  À la Bourse de Paris, l’enlisement des négociations s’est traduit par une chute de 15% du titre Air France-KLM depuis le 11 septembre. 

 

Bygmalion : la grosse magouille qui va faire sauter l’UMP et tuer Sarko

Bygmalion : la grosse magouille qui va faire sauter l’UMP et tuer Sarko

 

 

 

 

C’est évidemment une magouille énorme d’abord pour s’affranchir des règles financières de la campagne électorale ensuite pour financer des copains ; Qui était au courant ? Sans doute beaucoup ou alors ce sont des irresponsables quand on ne peut pas gérer l’argent d’un parti, on peut encore moins gérer les intérêts économiques d’un pays. L’UMP devra certainement changer de nom et Sarko est cuit par ce scandale (en plus des autres casseroles). L’UMP ne pourra pas sortir indemne de cette énorme magouille financière.  L’enquête sur de fausses facturations émises dans le cadre de la campagne présidentielle 2012 s’oriente de plus en plus vers les proches de l’ancien président de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) Jean-François Copé, d’une part, et vers la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy, d’autre part. Une nouvelle occasion pour les membres du parti de demander une opération de nettoyage plus ou moins étendue et ciblée. A la question « qui a fauté ? », chacun a sa propre réponse. Lors de sa garde à vue, Jérôme Lavrilleux, l’homme par qui le scandale Bygmalion est arrivé, assume ses responsabilités dans ce système et pointe la responsabilité du directeur de la campagne, Guillaume Lambert. Mais l’ancien directeur de campagne de M. Sarkozy et ancien bras droit de Jean-François Copé, veut dédouaner ces deux derniers. Il affirme au Monde que, face aux enquêteurs, il a « confirmé » aux policiers n’avoir jamais parlé de ce système « ni à Jean-François Copé ni à Nicolas Sarkozy ».  Cependant, un SMS dévoilé par Le Figaro, envoyé par Jérôme Lavrilleux à Guillaume Lambert le 28 avril 2012, montrerait que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy auraient été tous les deux mis au courant que les comptes de campagne étaient dans le rouge. Dans une lettre adressée au parquet de Paris, que Le Figaro s’est procurée, M. Lambert cible M. Lavrilleux. Selon le directeur de campagne, c’était au bras droit de Jean-François Copé à l’UMP qu’incombait l’organisation matérielle de la campagne.

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