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SNCF: la guerre des gauchistes pour tuer définitivement l’entreprise

SNCF: la guerre des gauchistes pour tuer définitivement l’entreprise

 

 

La course du radicalisme entre Sud rail et la CGT conduit à envisager uen grève reconductible qui pourrait bien à terme contribuer à la mort de l’entreprise. L’instrumentalisation du droit de retrait, puis les grèves spontanées enfin cette grève « illimitée » constituent autant de coups  portés contre ce dernier bastion du radicalisme corpo.  Il est clair que les cheminots comme l’opinion d’ailleurs maîtrisent  mal l’environnement économique du transport ;  la SNCF est complètement engluée dans les problèmes financiers depuis  des dizaines d’années. De nombreuses réformes sont intervenues de nature juridique et organisationnelle mais la question de la dette n’a jamais été totalement résolue. Une dette de 46 milliards et qui est imputable d’une part à l’Etat qui a imposé des investissements que la SNCF ne pouvait pas financer, d’autre part à la gestion calamiteuse de l’entreprise.

Théoriquement la dernière réforme met fin au statut  des cheminots pour les nouveaux entrants  et transforme à nouveau l’entreprise en société anonyme ( régime juridique qui ne changera pas grand-chose).  l’État a promis une partie de prendre à sa charge une partie cette dette à partir de 2020. Mais une partie seulement; on  ne connaît pas exactement ni le montant ni les modalités. À la différence par exemple de ce qui a été décidé en Allemagne où l’État a réussi la modernisation de sa société de  chemin de fer, la DB, en reprenant la totalité de la dette et en même temps en imposant des critères de très rigoureux de gestion. La dette de SNCF Réseau devrait s’élever à 50 à 55 milliards d’euros en 2020 et l’Etat, qui s’est engagé à la reprendre progressivement et au moins partiellement, à partir de cette date, ne peut donc pas aborder cette question à la légère, a prévenu jeudi Bruno Le Maire. Ce n’est sans doute pas par hasard si le gouvernement rappelle le caractère assez exceptionnel de l’endettement , sans doute pour peser sur les velléités revendicatives de certains cheminots.

« Si on rajoute l’endettement futur, on va arriver à une dette de l’ordre de 50 à 55 milliards d’euros (…) au moment où (…), à partir de 2020, nous pourrions envisager de traiter le problème de cette dette », a-t-il ajouté en conditionnant une nouvelle fois cette éventualité à une « transformation de la SNCF ».Au-delà de l’intérêt du contribuable, qui impose selon le gouvernement que l’entreprise redevienne rentable pour que sa dette soit reprise, « la deuxième (préoccupation), c’est veiller à ce que ça n’ait pas un impact sur le déficit public, parce que nous voulons respecter nos engagements », a souligné Bruno Le Maire. Notons que dans les documents préparatoires pour le budget 2020 aucune disposition n’est prévue pour reprendre le moindre centime de la dette. Bref c’est l’hypocrisie la plus générale concernant cette entreprise.

D’un côté, les gouvernements successifs laissent la SNCF écrasée par le poids des charges financières dont elle n’est pas totalement responsable, de l’autre côté certain cheminots veulent complètement ignorer l’environnement économique et financier et  maintenir leurs avantages acquis. Pour cela par exemple on a instrumentalisé  la question de la sécurité avec le détournement du droit de retrait concernant les trains régionaux de la province équipés avec un seul agent alors que dans le même temps de nombreux autres trains notamment en banlieue parisienne, ne comprennent que le seul conducteur. Cette fois, ce sont les conditions de travail qui seraient en  cause dans la filière entretien du matériel. Ces mouvements dits spontanés ( en réalité impulsés par Sud rail) alimentent la chronique d’un  mécontentement social dans le pays qu’on ne peut contester. Pour autant à moyen et long terme, ces actions à la SNCF  condamnent un peu plus  l’avenir de l’entreprise. Une entreprise soumise à la concurrence  qui perdu le marché des express, de la messagerie d’une très grande partie du trafic en wagon complet et qui sera bientôt concurrencée sur les créneaux de marché voyageurs.

 

Grève sauvage SNCF: un mouvement de plus pour tuer l’entreprise

 

En instrumentalisant le droit de retrait, les gauchistes des syndicats ont porté un coup supplémentaire à une entreprise qui ne cesse de décliner et qui finira par disparaître du fait d’un corporatisme complètement irresponsable.

Le trafic des TGV Atlantique est de nouveau  perturbé ce jeudi en raison d’une grève spontanée ( en fait suscitée par Sud rail) dans un technicentre de la SNCF. « La réaction épidermique des agents est à la hauteur de la violence des annonces de la direction de la SNCF », explique sur BFMTV Erik Meyer, secrétaire fédéral Sud Rail.qui dénonce la violence de la SNCF suite à une modification des conditions de travail  de 200 agents spécialisés dans la maintenance en banlieue parisienne. Certes les questions de dialogue social se posent sans doute dans l’entreprise mais il ne faut pas être dupes les raisons essentielles de la mobilisation liée à la concurrence à acharnée que se livrent les gauchistes de Sud rail dune part,  de la CGT d’autre part. Une CGT qui en quelque sorte marque  à la culotte Sud rail et veut se montrer aussi radicale au moins pour conserver son poids électoral dans l’entreprise . Pour l’instant l’opinion public adhère globalement aux préoccupations de sécurité mais en ignorant évidemment la problématique précise. En effet, il y a longtemps que les trains régionaux sont équipés avec un seul agent notamment en région parisienne où la circulation est autrement plus importante, plus complexe et plus dangereuse .

On ne fera croire à personne que le droit de retrait massivement pratiqué par des roulants SNCF repose sur un mouvement spontané. C’est clairement un mouvement de grève des syndicats gauchistes qui veulent prendre leur revanche après l’échec des actions contre la réforme de la SNCF. Pour preuve il y a longtemps que de nombreux trains circulent avec un seul conducteur notamment les trains régionaux de la banlieue parisienne où les conditions de circulation sont autrement plus difficiles qu’en province. Notons que parmi ceux qui  nt exercé leur droit de retrait figurent  des agents conduisant des trains équipés de plusieurs agents ! En fait cette stratégie gauchiste accélère le naufrage dune entreprise menacée de disparition. Pour ce qui concerne précisément les TER (trains régionaux) déjà subventionnés à hauteur de 75%, le retour à l’équipement avec deux agents condamnerait l’équilibre économique de ce type de transport au profit sans doute du car. (Comme nombre d’anciens trains omnibus). Il est clair que le camion d’une part, l’automobile d’autre part ont largement participé à  la régression du rail. Mais les forces conservatrices et corporatistes internes y ont aussi largement contribué. Certes, le rail est encore très dynamique sur certains créneaux de marché comme le TGV (mais rentable seulement sur les grands corridors). Globalement cependant, la SNCF n’a cessé de perdre des parts de marché par rapport à ses concurrents. Le boulet de la dette, le manque chronique de compétitivité, l’archaïsme culturel de l’entreprise ont affaibli un outil qui paradoxalement pourrait retrouver des raisons d’exister et de se développer du fait des nouvelles préoccupations environnementales. Sud rail s’est développé sur ce terreau de l’archaïsme culturel, une sorte de cocktail de gauchiste au sommet du syndicat et de basistes corpos sur le terrain. Et la CGT en baisse régulière depuis des dizaines d’années est contrainte d’emboiter le pas de Sud pour tenter de sauver ses positions. Bref une vraie fuite en avant qui contribue à tuer l’entreprise. Au plan économique  Le frein, c’est évidemment le coût. Le rail est plombé par une dette dont une part revient aux pouvoirs publics qui imposent des investissements que l’entreprise ne peut financer et par la gestion calamiteuse de la SNCF. Les deux cumulés aboutissent au fait qu’à la louche on peut considérer que la SNCF est presque subventionnée à hauteur de 50% de ses coûts (chiffrage de la Cour des comptes). A ce niveau, la question est de savoir si la SNCF est une entreprise ou une administration ; Culturellement la SNCF est plus proche d’une administration que d’une entreprise affrontée à un environnement concurrentiel. Et la défense d’un mode de fonctionnement obsolète par les syndicats comme par la direction (un terme inapproprié car on se demande où est le pouvoir quand on compte autant de directeurs) est le meilleur moyen d’enfoncer un peu plus depuis des dizaines d’années une entreprise en sursis. Pour boucher le trou apparent de la gestion, la philosophie est toujours la même, réduire la taille du service. A ce petit jeu le service du transport express par train a d’abord disparu. Ensuite, c’est le service de messagerie qui a été bradé (avec l’étape Sernam). Le transport de marchandises par wagon complet est devenu marginal, la plupart des triages ont été fermés faute de volume à traiter. En transport de voyageurs, on a supprimé des petites lignes et de services. Nombre de voies ferrées qui participaient à l’aménagement du territoire sont envahie par les ronces ou ont même été déposées. Les cheminots se recroquevillent, ils étaient plus de 500 000 en 1935, ils sont moins de 150 000. Paradoxe, l’entreprise détient l’un des plus grands groupe privé de transport, logistique, transport routier de personnes et d’ingénierie. Un groupe de 650 filiales dont la gestion, elle, est exemplaire et qui ne cesse de se développer. Au point que la SNCF -purement ferroviaire- honteuse agglomère les résultats de ces filiales avec l’activité SNCF pour mieux masquer ses déficiences. (Un CA global d’environ 33 MMF en 2018). Dans les faits il n’y a pratiquement pas de convergences technique ou économique entre ces filiales et la SNCF traditionnelle. En cause, l’archaïsme de la gestion et la culture corporatiste. Les dirigeants argumentent en considérant que l’entreprise fait régulièrement des progrès en matière de gestion. Le problème, c’est que la concurrence, elle avance encore plus vite. En fait, l’entreprise vit toujours dans un monde en retard d’une vingtaine d’année voire plus. Il suffit pour s’en persuader d’écouter les discours désuets et destructeurs de certains responsables syndicaux. On se croirait encore dans les années 50. Le gouvernement porte bien sûr une lourde responsabilité par rapports aux choix d’investissements imposés et non financés mais aussi pour avoir laissé pénétré partout dans l’entreprise la culture énarchique à la place de l’ancienne culture des ingénieurs des mines. Pour tuer une entreprise il n’y a pas mieux : nommer des anciens fonctionnaires à la direction. Jadis, on résumait l’esprit de entreprise avec ce raccourci : » la SNCF, c’est l’armée avec la discipline en plus » maintenant on pourrait convenir que « c’est toujours l’armée mais avec la discipline en moins. »

Grève SNCF: un mouvement de plus pour tuer l’entreprise

Grève  SNCF: un mouvement de plus pour tuer l’entreprise

En instrumentalisant le droit de retrait, les gauchistes des syndicats ont porté un coup supplémentaire à une entreprise qui ne cesse de décliner et qui finira par disparaître du fait d’un corporatisme complètement irresponsable.

Le trafic des TGV Atlantique est de nouveau  perturbé ce jeudi en raison d’une grève dans un technicentre de la SNCF. « La réaction épidermique des agents est à la hauteur de la violence des annonces de la direction de la SNCF », explique sur BFMTV Erik Meyer, secrétaire fédéral Sud Rail.qui dénonce la violence de la SNCF suite à une modification des conditions de travail  de 200 agents spécialisés dans la maintenance en banlieue parisienne. Certes les questions de dialogue social se posent sans doute dans l’entreprise mais il ne faut pas être dupes les raisons essentielles de la mobilisation liée à la concurrence à acharnée que se livrent les gauchistes de Sud rail dune part,  de la CGT d’autre part. Une CGT qui en quelque sorte Marque  à la culotte Sud rail et veut se montrer aussi radicale au moins pour conserver son poids électoral dans l’entreprise . Pour l’instant l’opinion public adhère globalement aux préoccupations de sécurité mais en ignorant évidemment la problématique précise. En effet, il y a longtemps que les trains régionaux sont équipés avec un seul agent notamment en région parisienne où la circulation est autrement plus importante, plus complexe et plus dangereuse .

On ne fera croire à personne que le droit de retrait massivement pratiqué par des roulants SNCF repose sur un mouvement spontané. C’est clairement un mouvement de grève des syndicats gauchistes qui veulent prendre leur revanche après l’échec des actions contre la réforme de la SNCF. Pour preuve il y a longtemps que de nombreux trains circulent avec un seul conducteur notamment les trains régionaux de la banlieue parisienne où les conditions de circulation sont autrement plus difficiles qu’en province. Notons que parmi ceux qui  nt exercé leur droit de retrait figurent  des agents conduisant des trains équipés de plusieurs agents ! En fait cette stratégie gauchiste accélère le naufrage dune entreprise menacée de disparition. Pour ce qui concerne précisément les TER (trains régionaux) déjà subventionnés à hauteur de 75%, le retour à l’équipement avec deux agents condamnerait l’équilibre économique de ce type de transport au profit sans doute du car. (Comme nombre d’anciens trains omnibus). Il est clair que le camion d’une part, l’automobile d’autre part ont largement participé à  la régression du rail. Mais les forces conservatrices et corporatistes internes y ont aussi largement contribué. Certes, le rail est encore très dynamique sur certains créneaux de marché comme le TGV (mais rentable seulement sur les grands corridors). Globalement cependant, la SNCF n’a cessé de perdre des parts de marché par rapport à ses concurrents. Le boulet de la dette, le manque chronique de compétitivité, l’archaïsme culturel de l’entreprise ont affaibli un outil qui paradoxalement pourrait retrouver des raisons d’exister et de se développer du fait des nouvelles préoccupations environnementales. Sud rail s’est développé sur ce terreau de l’archaïsme culturel, une sorte de cocktail de gauchiste au sommet du syndicat et de basiste corpos sur le terrain. Et la CGT en baisse régulière depuis des dizaines d’années est contrainte d’emboiter le pas de Sud pour tenter de sauver ses positions. Bref une vraie fuite en avant qui contribue à tuer l’entreprise. Au plan économique  Le frein, c’est évidemment le coût. Le rail est plombé par une dette dont une part revient aux pouvoirs publics qui imposent des investissements que l’entreprise ne peut financer et par la gestion calamiteuse de la SNCF. Les deux cumulés aboutissent au fait qu’à la louche on peut considérer que la SNCF est presque subventionnée à hauteur de 50% de ses coûts (chiffrage de la Cour des comptes). A ce niveau, la question est de savoir si la SNCF est une entreprise ou une administration ; Culturellement la SNCF est plus proche d’une administration que d’une entreprise affrontée à un environnement concurrentiel. Et la défense d’un mode de fonctionnement obsolète par les syndicats comme par la direction (un terme inapproprié car on se demande où est le pouvoir quand on compte autant de directeurs) est le meilleur moyen d’enfoncer un peu plus depuis des dizaines d’années une entreprise en sursis. Pour boucher le trou apparent de la gestion, la philosophie est toujours la même, réduire la taille du service. A ce petit jeu le service du transport express par train a d’abord disparu. Ensuite, c’est le service de messagerie qui a été bradé (avec l’étape Sernam). Le transport de marchandises par wagon complet est devenu marginal, la plupart des triages ont été fermés faute de volume à traiter. En transport de voyageurs, on a supprimé des petites lignes et de services. Nombre de voies ferrées qui participaient à l’aménagement du territoire sont envahie par les ronces ou ont même été déposées. Les cheminots se recroquevillent, ils étaient plus de 500 000 en 1935, ils sont moins de 150 000. Paradoxe, l’entreprise détient l’un des plus grands groupe privé de transport, logistique, transport routier de personnes et d’ingénierie. Un groupe de 650 filiales dont la gestion, elle, est exemplaire et qui ne cesse de se développer. Au point que la SNCF -purement ferroviaire- honteuse agglomère les résultats de ces filiales avec l’activité SNCF pour mieux masquer ses déficiences. (Un CA global d’environ 33 MMF en 2018). Dans les faits il n’y a pratiquement pas de convergences technique ou économique entre ces filiales et la SNCF traditionnelle. En cause, l’archaïsme de la gestion et la culture corporatiste. Les dirigeants argumentent en considérant que l’entreprise fait régulièrement des progrès en matière de gestion. Le problème, c’est que la concurrence, elle avance encore plus vite. En fait, l’entreprise vit toujours dans un monde en retard d’une vingtaine d’année voire plus. Il suffit pour s’en persuader d’écouter les discours désuets et destructeurs de certains responsables syndicaux. On se croirait encore dans les années 50. Le gouvernement porte bien sûr une lourde responsabilité par rapports aux choix d’investissements imposés et non financés mais aussi pour avoir laissé pénétré partout dans l’entreprise la culture énarchique à la place de l’ancienne culture des ingénieurs des mines. Pour tuer une entreprise il n’y a pas mieux : nommer des anciens fonctionnaires à la direction. Jadis, on résumait l’esprit de entreprise avec ce raccourci : » la SNCF, c’est l’armée avec la discipline en plus » maintenant on pourrait convenir que « c’est toujours l’armée mais avec la discipline en moins. »

Les échanges agricoles pour tuer les petits producteurs ? (Anne-Cécile Suzanne)

Les échanges agricoles pour tuer les  petits producteurs ? (Anne-Cécile Suzanne)

Dans une tribune au monde, Anne-Cécile Suzanne, Agricultrice en polyculture-élevage,  estime que les traités commerciaux avec le Canada (CETA) et le Mercosur sont incompatibles avec la nécessaire mutation de l’agriculture et de l’alimentation vers plus de qualité et la préservation de la diversité. (Extraits)

 

«  Nous avons demandé à notre agriculture de s’industrialiser depuis maintenant plus de cent ans. Elle a pourtant résisté ; les remembrements et l’augmentation de la taille des exploitations ont pris dans notre pays beaucoup plus de temps que chez nos voisins. La famille, le village, le canton sont encore dans beaucoup de territoires l’échelle à laquelle se pense une exploitation, et la main-d’œuvre familiale est majoritaire dans 95 % des exploitations françaises. Notre agriculture est ainsi encore en moyenne une agriculture de petite taille, où les productions traditionnelles ont leur place. La question est de savoir pour combien de temps encore.

L’industrialisation et l’uniformisation de l’agriculture contre laquelle nos campagnes résistent ont pourtant du bon. Les standards de production permettent l’allègement des coûts et l’exportation de la production, contribuant ainsi directement à la survie des exploitations. Le coût de l’alimentation diminue pour le consommateur final du fait des gains de productivité. L’industrialisation progressive de l’agriculture est bien le levier qui nous a permis de mettre quasiment fin à la pauvreté alimentaire dans les pays développés. C’est aussi un impératif économique, qui contribue à renforcer notre balance commerciale et à maintenir une activité au sein de la ruralité.

Mais ces bienfaits s’accompagnent d’une perte croissante des particularismes locaux et régionaux : ce qui est unique ne peut correspondre aux quotas d’exportations négociés, ni aux étals des supermarchés. Ce mouvement n’épargne pas nos produits sous appellations de qualité qui, pour se vendre à grande échelle, doivent absolument s’uniformiser. A mesure que la production standardisée devient la norme, les plus petits et les plus traditionnels disparaissent.

Nos agriculteurs se trouvent ainsi confrontés à un dilemme : s’industrialiser et avoir davantage de chance de perdurer, ou conserver leurs traditions et leurs produits tant aimés, mais risquer, s’ils ne trouvent pas leur niche de consommateurs éclairés, de ne pas pouvoir continuer leur activité. Quel que soit le modèle choisi, la réponse est insatisfaisante, car on ne peut trouver d’injonction plus paradoxale que celle-ci : industrialise-toi ou disparais, verdis ou tu seras détesté.

Notre politique commerciale doit entrer en transition, vers un modèle orienté vers la conservation des modes de production auxquels on tient, l’exportation de ce dont on est fier et l’importation de ce qu’on désire vraiment. »

Le CETA va finir de tuer agriculture et environnement

Le CETA va finir de tuer agriculture et environnement

 

 

 

Le Ceta constitue d’abord une bizarrerie juridique. Il a d’abord été négocié dans le plus grand secret par l’UE avec le Canada. Ensuite, il a immédiatement été appliqué et cela avant la ratification. Cet accord commercial présente un double danger : un danger pour l’agriculture et un danger pour l’environnement. D’une certaine manière l’agriculture constitue la variable d’ajustement de ce traité destiné à accélérer les échanges de produits manufacturés surtout sur le dos de l’agriculture française qui ne peut être compétitive vis-à-vis du Canada en raison des normes aussi en raison du caractère encore artisanal de nombre des cotations françaises. (Même si l’industrialisation est largement en cours dans les grandes exploitations). Il n’y aura pour la France aucune disposition et forcément aucun moyen pour s’opposer notamment aux OGM, aux hormones, aux farines animales, aux pesticides et autres produits chimiques autorisés là-bas au Canada. Sans parler du fait que le Canada pourra aussi servir de porte discrète pour des productions des États-Unis. (Où on trouve par exemple des les élevages de 100 000 têtes). ’ Pour le ministère de l’Agriculture, cette crainte «n’est pas fondée»: «Quand on parle de farines animales, on fait référence aux farines de ruminants, qui ont été à l’origine de la maladie de la vache folle», estime le ministère, faisant valoir que ces produits sont interdits au Canada. Les éleveurs français s’inquiètent aussi de l’utilisation, outre-Atlantique, d’antibiotiques comme activateurs de croissance. Une pratique qui concerne, selon le ministère «l’ensemble des pays tiers qui fournissent l’UE en viande». A moyen terme (pourquoi attendre !  NDLR), l’Europe pourrait légiférer sur le sujet: un règlement décidé par le Parlement européen et le Conseil, publié début 2019, «demande à la Commission de prendre des dispositions visant à interdire l’importation à partir de pays tiers qui continuent à autoriser les antibiotiques comme promoteurs de croissance», selon le ministère, qui table sur une entrée en vigueur en janvier 2022. Enfin les éleveurs bovins n’ont de cesse de dénoncer des conséquences économiques désastreuses pour leur filière, compte tenu des contingents de bœuf que pourront exporter les Canadiens, des contingents en provenance du Canada voire des États-Unis. Le second risque et pas le moindre c’est celui du développement de flux parasite. Une contradiction totale avec les préoccupations environnementales. En effet l’accélération des échanges va permettre à des produits d’effectuer des milliers de kilomètres inutiles et dont le bilan carbone viendra poser sur la qualité du climat et les émissions polluantes. Dans une problématique écologique,  c’est au contraire l’économie circulaire qu’il convient de favoriser.

Amazon : la pieuvre qui va tuer l’économie française

Amazon : la pieuvre qui va tuer l’économie française

 

 

Il est clair qu’Amazon  (capitalisation supérieure à 300 milliards !) et d’autres plates-formes du même type ont trouvé la martingale pour réaliser des profits exorbitants. L’idée n’est pas nouvelle. Au lieu de produire,  on se contente de commercialiser la production des autres en écrasant le prix d’achat ces produits (et certains experts de s’extasier devant cette »innovation majeure !). . On sait bien que ce n’est pas le travail de production qui est le plus rémunérateur mais sa commercialisation. Du coup,  de plus en plus de petits malins s’infiltrent  dans le processus de commercialisation avec pour objectif de mettre en place une intermédiation obligatoire et à caractère dominant. On objectera que les professions et les entreprises n’ont sans doute pas été assez attentives aux phénomènes de développement de la vente par Internet. Pour autant cela ne saurait  justifier les abus de domination et d’exploitation des plates-formes de distribution vis-à-vis des fournisseurs. D’une certaine manière,  ces fournisseurs maintenant sont en posture de sous-traitance de ces plates-formes. Un procédé utilisé depuis longtemps par la grande distribution mais cette fois réalisée au plan mondial. Non seulement Amazon écrase ses fournisseurs au plan tarifaire mais transfère sur eux nombreux de charges qui devraient incomber au distributeur. La force d’Amazon c’est évidemment de disposer d’une cible de 3,5 millions de visiteurs par jour. De quoi peser de manière monopolistique sur les vrais créateurs de biens. Plus de 10 000 entreprises françaises sont inscrites comme fournisseurs d’Amazon. Les plus de 10.000 entreprises hexagonales inscrites sur le site sont soumises à plusieurs clauses qui peuvent parfois les pousser à la faillite : modifications de contrat unilatérales, prise en charge de tous les problèmes de livraison et possibilité pour Amazon de suspendre le contrat à tout moment.  En France, Amazon est le leader des plateformes de e-commerce dans presque tous les domaines. Le dernier baromètre Médiamétrie classe le site en tête pour la mode, les produits culturels, l’électronique, l’électroménager, mais aussi les meubles et la décoration. Le pire c’est qu’Amazon est capable de déceler les produits les plus vendus pour leur substituer des produits de sa propre marque (ou de marques concurrentes).

Amazon : la pieuvre qui va tuer l’économie française

Amazon : la pieuvre qui va tuer l’économie française

 

 

Il est clair qu’Amazon  (capitalisation supérieure à 300 milliards !)e t d’autres plates-formes du même type ont trouvé la martingale pour réaliser des profits exorbitants. L’idée n’est pas nouvelle. Au lieu de produire on se contente de commercialiser la production des autres en écrasant le prix d’achat ces produits. On sait bien que ce n’est pas le travail de production qui est le plus rémunérateur mais sa commercialisation. Du coup,  de plus en plus de petits malins s’infiltrent  dans le processus de commercialisation avec pour objectif de mettre en place une intermédiation obligatoire et à caractère dominant. On objectera que les professions et les entreprises n’ont sans doute pas été assez attentives aux phénomènes de développement de la vente par Internet. Pour autant cela ne saurait  justifier les abus de domination et d’exploitation des plates-formes de distribution vis-à-vis des fournisseurs. D’une certaine manière,  ces fournisseurs maintenant sont en posture de sous-traitance de ces plates-formes. Un procédé utilisé depuis longtemps par la grande distribution mais cette fois réalisée au plan mondial. Non seulement Amazon écrase ses fournisseurs au plan tarifaire mais transfère sur eux nombreux de charges qui devraient incomber au distributeur. La force d’Amazon c’est évidemment de disposer d’une cible de 3,5 millions de visiteurs par jour. De quoi peser de manière monopolistique sur les vrais créateurs de biens. Plus de 10 000 entreprises françaises sont inscrites comme fournisseurs d’Amazon. Les plus de 10.000 entreprises hexagonales inscrites sur le site sont soumises à plusieurs clauses qui peuvent parfois les pousser à la faillite : modifications de contrat unilatérales, prise en charge de tous les problèmes de livraison et possibilité pour Amazon de suspendre le contrat à tout moment.  En France, Amazon est le leader des plateformes de e-commerce dans presque tous les domaines. Le dernier baromètre Médiamétrie classe le site en tête pour la mode, les produits culturels, l’électronique, l’électroménager, mais aussi les meubles et la décoration. Le pire c’est qu’Amazon est capable de déceler les produits les plus vendus pour leur substituer des produits de sa propre marque (ou de marques concurrentes).

 

 

Ligue des champions ; Manchester : une défaite qui peut tuer le PSG

Ligue des champions ;  Manchester : une défaite qui peut tuer le PSG

 

La défaite du PSG n’est pas seulement dramatique pour le bilan de la défaite qui s’ajoute à l’élimination en coupe de la ligue, en effet elle met aussi en cause l’avenir du club qui pour la troisième année contigüe consécutive se fait éliminer  en huitième de finale.  Médiatiquement le PSG se veut un grand club européen mais il est encore loin d’atteindre le statut des grands clubs espagnols, anglais ou allemands. Certes le PSG est capable d’exploits mais sur la durée sa faiblesse est récurrente. Ce qui manque au club c’est d’une véritable mentalité de champion. Psychologiquement ce club a toujours été trop fragile ; dans les moments importants, il a trop souvent craqué. Peut-être l’environnement parisien n’est-il pas idéal pour préparer les joueurs aux plus grandes échéances. Pour schématiser à outrance, le PSG est un club à prétention européenne mais qui jusque-là se caractérise surtout par des victoires  sur des équipes de seconde zone du championnat national. À ce manque de mentalité de guerrier, s’ajoute aussi des défaillances récurrentes notamment de la défense t. Pourtant le PSG ne manque pas de moyens financiers, c’est même l’un des clubs les mieux dotés grâce à l’argent du Qatar. Mais le Qatar ne soutiendra pas longtemps une équipe incapable de réellement émerger au plan européen. Avec cette défaite inadmissible, l’avenir du PSG pourrait être en cause d’autant que certains joueurs pourraient avoir la tentation de rejoindre les vrais grands clubs européens entre (Neymar, Mbappé, d’autres). Les faiblesses du PSG sont récurrentes ; une trop grande fragilité de la défense et des attaquants qui jouent à la baballe avec une possession proche de 80 % mais qui ne marque pas. Bref la tare récurrente du PSG. Peut-être serait-il aussi nécessaire que le PSG se dote d’un président qui connaisse un peu le football et qui impulse cette mentalité de guerrier qui manque tellement à cette équipe de stars médiatiques mais footballistiquement trop impuissants.  

 

Maxime Nicolle et Eric Drouet vont tuer le mouvement des gilets jaunes

 

 

Maxime Nicolle  et Eric Drouet vont tuer le mouvement des gilets jaunes 

Les deux principaux leaders radicaux des gilets jaunes sont en train de tuer le mouvement. Finalement ils n’ont pu résister au parfum médiatique très éphémère qui peut donner l’impression à un individu d’atteindre la notoriété éternelle et de prétendre au rôle de leader majeur dans la société. Finalement, ils sont tombés dans le piège du système qu’ils dénoncent eux-mêmes, celui de la personnalisation, de la médiatisation et du star-system. Ils ont d’abord largement dénaturé la nature.et l’objet du mouvement fondé sur une revendication de justice sociale et de justice fiscale. Cela pour y substituer des revendications plus politiques notamment l’illusoire référendum d’initiative citoyenne qui se substituerait est au fonctionnement démocratique actuel. Certes un fonctionnement très critiquable mais qui appelle des transformations autrement plus élaborées que le seul recours à un référendum. Ces deux leaders autoproclamés ont certes des soutiens nombreux mais ce sont essentiellement les plus radicaux. Plus la mobilisation s’affaiblit et plus le mouvement se radicalise, ce  qui du coup découragent les plus modérés. Tout cela se termine en général par des actions  qui ne reposent plus que sur les plus extrémistes. Un phénomène bien connu dans le mouvement social : plus l’action devient minoritaire et plus on propose des formes d’action dure et cela jusqu’à l’extinction des forces. Bref le contraire d’une gestion responsable d’une action collective. En plus du caractère extrémiste des deux leaders évoqués,  il faut noter  leur grande insuffisance en matière de connaissances économiques sociales voir sociétales. Leur expression est particulièrement confuse et contradictoire. Aujourd’hui l’opinion publique n’approuve plus les manifestations répétées chaque week-end non seulement en raison des violences mais aussi du manque total de perspective de ce mouvement conduit de manière totalement anarchique et irresponsable. Finalement la très grande majorité des gilets jaunes avait bien raison de se méfier de tous les leaders autoproclamés et de leur dérive. Le mouvement des gilets jaunes méritait mieux.

 

Gilets jaunes aux Européennes : La politisation va tuer le mouvement

Gilets jaunes aux Européennes : La politisation va tuer le mouvement

Au rythme actuel on pourrait bien se retrouver avec cinq ou six listes des gilets jaunes aux élections européennes. De quoi évidemment ridiculiser le mouvement et le tuer. Il y a la liste donts les médias ont beaucoup parlé :  celle de l’aide-soignante Ingrid le Vavasseur. Aussi la liste Patrick Cribouw de Nice, ancien directeur commercial. , baptisée “Union jaune”. , une troisième liste intitulée “Rassemblement des Gilets jaunes citoyens” a vu le jour. Emmenée par Thierry-Paul Valette, un habitant du Calvados, elle compte pour l’heure dix candidats dont un agriculteur, un assureur et une étudiante. Une quatrième liste pourrait apparaître autour de Jacqueline Mouraud sans parler de celle constituée autour de Francis Lalanne. Conclusion la dispersion va nécessairement nuire aux chances de réussite de conversion du mouvement en organisation politique. Notons que ces listes se présentent à peu près toutes comme apolitique,  ce qui constitue en soi un contresens sémantique puisque le faite de se présenter constitue clairement une acceptation du système politique. C’est même l’acte le plus symbolique. En réalité, se  pose la question de savoir ce que doit être le devenir du mouvement des gilets jaunes : soit un mouvement de type syndicat de citoyens soit finalement une organisation politique comme les autres. Il est clair que la force de gilets jaunes vient de sa capacité de contestation et de proposition. Une fois entrés dans le système les gilets jaunes auront comme les autres partis  à rendre compte de leur gestion est nécessairement seront prisonniers des contraintes politiques, économiques et victimes aussi comme les autres de déviances personnelles. Une liste politique des gilets jaunes par ailleurs n’a pas de sens politique tellement l’éventail des sensibilités est large. Un éventail qui va de l’extrême gauche à l’extrême droite en pensant par le populisme et l’apolitisme. En outre chez les  gilets jaunes, les questions européennes n’ont pratiquement pas été abordées.Et pour cause les leaders des gilets jaunes ont les pires diffcultés à maîtriser les problématiques sur les terrains sociaux économiques, environnementaux et sociétaux. S’il veulent  continuer d’exister et de rassembler, les gilets jaunes doivent demeurer un mouvement à caractère social, une sorte de syndicat des citoyens. Faute de cela il risque d’être de se discréditer  voire même de se ridiculiser

Européennes : liste gilets jaunes, l’erreur fatale qui va tuer le mouvement

Européennes : liste gilets jaunes, l’erreur fatale qui va tuer le mouvement

 

Les gilets jaunes viennent sans doute de commettre l’erreur fatale en décidant de se transformer en parti politique avec présentation de candidats aux élections européennes. Ce mouvement appelé RIC (ralliement d’initiative citoyenne)  se présente comme apolitique comme s’il était possible de faire de la politique en déclarant ne pas en faire. La première conséquence de cette politisation d’une partie du mouvement sera de le diviser. Nombre de gilets jaunes ne souhaitaient justement pas cette évolution politique. Ainsi à Marseille des gilets jaunes avaient-ils protesté lorsque se préparait la politisation du mouvement. De nombreuses contradictions traversent les gilets jaunes mais en gros on peut tenter de faire un essai de typologie avec d’un côté les radicaux de type à anarcho gauchiste, des radicaux penchant plutôt à droite, des apolitiques qui refusent justement la transformation du mouvement en parti et des réformistes comme ceux qui veulent se présenter aux européennes. La plus grande partie du mouvement initial est opposée à cette évolution politique. Le mélange des genres est en effet toujours fatal. Les gilets jaunes fondamentalement constituent une sorte de syndicat de citoyens qui veulent à la fois contester la politique actuelle et l’influencer mais non mettre les doigts dans la gestion. En effet la gestion implique toujours des compromis, des alliances voir des compromissions sans parler des déviances personnelles que connaissent tous les partis. Les syndicats qui ont voulu monter sur le terrain politique en ont payé lourdement le prix. La CGT en particulier qui dominait et de loin le paysage syndical a vu son audience se rétrécir du fait de sa proximité avec le parti communiste. C’est  le même sort pour l’extrême gauche politique qui anime le syndicat Sud. On ne peut pas à la fois être en situation de contestation, de contrôle de la vie publique et en même temps se situer dans la gestion. Dernier élément de la fragilité du mouvement des gilets jaunes : l’absence de responsables ayant à la fois les compétences et l’expérience. On le voit bien dans les émissions télévisées, la plupart ne tiennent pas le choc face aux politiques chevronnées, aux journalistes ou aux experts. Le dernier élément qui pourrait tuer définitivement le mouvement des gilets jaunes serait la présentation d’autres listes qui confirmeraient ainsi les contradictions internes. Notons aussi que finalement cette liste est fortement encouragée par le pouvoir pour affaiblir le rassemblement national.«L’idée est que cette liste soit portée par des gens qui ont fait cette mobilisation depuis le début sur les ronds-points, pas des technocrates. On a déjà refusé plusieurs grandes personnalités, assure au Figaro Hayc Shahinyan, autre figure du mouvement qui assurera la fonction de directeur de campagne.  «Il y a beaucoup de positions différentes au sein du mouvement des “gilets jaunes” sur cette question des élections, mais rien qui ne puisse faire l’objet d’un dialogue. À partir du moment où l’on refuse les partis traditionnels, il y avait trois options, détaille le jeune homme. Soit faire la politique de la chaise vide aux européennes, ce qui à terme aurait permis aux partis de faire leur jeu habituel. Soit rejoindre une liste existante, ce qui revient à soutenir un parti. Où, troisième solution, rester indépendant, assumer nos différences pour porter notre message sur le long terme», plaide Hayc Shahinyan, qui verrait bien le «RIC» présenter également des candidats aux prochaines élections locales comme aux législatives.

Amazon va tuer les producteurs nationaux

Amazon va tuer les producteurs nationaux

 

 

Il y a deux manières de tuer le commerce national en mettant sous dépendance économie les producteurs, en écrasant les prix, ou en les éliminant de la plate-forme, soit encore en les mettant en concurrence déloyale dans la place de marché Il est clair qu’Amazon est d’autres plates-formes du même type ont trouvé la martingale pour réaliser des profits exorbitants. L’idée n’est pas nouvelle. Au lieu de produire on se contente de commercialiser la production des autres en écrasant le prix d’achat ces produits. On sait bien que ce n’est pas le travail de production qui est le plus rémunérateur mais sa commercialisation. Du coup,  de plus en plus de petits malins s’infiltrent  dans le processus de commercialisation avec pour objectif de mettre en place une intermédiation obligatoire et à caractère dominant. On objectera que les professions et les entreprises n’ont sans doute pas été assez attentives aux phénomènes de développement de la vente par Internet. Pour autant cela ne saurait  justifier les abus de domination et d’exploitation des plates-formes de distribution vis-à-vis des fournisseurs. D’une certaine manière,  ces fournisseurs maintenant sont en posture de sous-traitance de ces plates-formes. Un procédé utilisé depuis longtemps par la grande distribution mais cette fois réalisée au plan mondial. Non seulement Amazon écrase ses fournisseurs au plan tarifaire mais transfère sur eux nombreux de charges qui devraient incomber au distributeur. La force d’Amazon c’est évidemment de disposer d’une cible de 3,5 millions de visiteurs par jour. De quoi peser de manière monopolistique sur les vrais créateurs de biens. Plus de 10 000 entreprises françaises sont inscrites comme fournisseurs d’Amazon. Du coup la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes dénonce les  pratiques abusives du leader mondial du commerce en ligne envers ses fournisseurs français « La plate-forme impose un rapport déséquilibré avec ses vendeurs », expliquait  Loïc Tanguy, directeur de cabinet de la DGCCRF, cité par le Parisien. Selon le journal, pour vendre sur la plate-forme et profiter de ses 3,5 millions de visiteurs par jour en France, les plus de 10.000 entreprises hexagonales inscrites sur le site sont soumises à plusieurs clauses qui peuvent parfois les pousser à la faillite : modifications de contrat unilatérales, prise en charge de tous les problèmes de livraison et possibilité pour Amazon de suspendre le contrat à tout moment. Cerise sur le gâteau, Amazon et autres Gafa ne payent  pratiquement rien comme impôt dans les lieux de commercialisation !

La hausse des prix qui va tuer le pouvoir d’achat

La hausse des prix qui va tuer le pouvoir d’achat

 

 L’inflation  atteint de 2,2 % sur un an.  Alors que l’inflation reprend, parallèlement, la croissance se tasse (autour de 1,6% au lieu de 2%). L’augmentation de 0.4%du PIB au troisième trimestre ne compense pas la quasi stagnation des deux premiers trimestres.   L’inflation  s’en envole alors que la croissance ralentit sérieusement cette année et probablement en 2019.  C’est une première depuis la fin 2011 qui a des conséquences économiques importantes sur la vie quotidienne des Français. Du coup, il ne faut guère espérer d’augmentation significative des salaires et le pouvoir d’achat devrait quasiment stagner surtout si on tient compte de la hausse réelle des prix à la consommation. Un pouvoir d’achat qui a déjà perdu 0,6 % au premier semestre et qui explique largement le tassement de la consommation des ménages et au-delà de la croissance. Théoriquement le pouvoir d’achat des ménages devait augmenter de 1.7% d’après le gouvernement mais c’était sans compter sur la renaissance de l’inflation. Cette hausse de l’inflation n’a pas été constatée de manière aussi forte depuis 2012. ; Hausse de l’inflation et tassement de la croissance, un effet de ciseau qui n’est pas particulièrement vertueux. Le gouvernement est pour une part responsable de cette inflation   Ce retour de l’inflation s’explique d’abord par la hausse de la fiscalité indirecte, puisque le gouvernement a augmenté les taxes sur le tabac et les carburants. La hausse du prix du pétrole, dont le baril a été au plus depuis près de quatre ans, renforce la tendance. La question est de savoir si les salaires pourront être augmentés afin de suivre l’inflation. Quant aux pensions, qui ont déjà été bloquées pendant des années (entre 2010 et 2016) elles ne seront revalorisées que de 0.3%.

 

La reprise de l’inflation qui va tuer le pouvoir d’achat

La reprise de l’inflation qui va tuer le pouvoir d’achat

 

 L’inflation  atteint de 2,2 % sur un an.  Alors que l’inflation reprend, parallèlement, la croissance se tasse (autour de 1,6% au lieu de 2%). L’augmentation de 0.4%du PIB au troisième trimestre ne compense pas la quasi stagnation des deux premiers trimestres.   L’inflation  s’en envole alors que la croissance ralentit sérieusement cette année et probablement en 2019.  C’est une première depuis la fin 2011 qui a des conséquences économiques importantes sur la vie quotidienne des Français. Du coup, il ne faut guère espérer d’augmentation significative des salaires et le pouvoir d’achat devrait quasiment stagner surtout si on tient compte de la hausse réelle des prix à la consommation. Un pouvoir d’achat qui a déjà perdu 0,6 % au premier semestre et qui explique largement le tassement de la consommation des ménages et au-delà de la croissance. Théoriquement le pouvoir d’achat des ménages devait augmenter de 1.7% d’après le gouvernement mais c’était sans compter sur la renaissance de l’inflation. Cette hausse de l’inflation n’a pas été constatée de manière aussi forte depuis 2012. ; Hausse de l’inflation et tassement de la croissance, un effet de ciseau qui n’est pas particulièrement vertueux. Le gouvernement est pour une part responsable de cette inflation   Ce retour de l’inflation s’explique d’abord par la hausse de la fiscalité indirecte, puisque le gouvernement a augmenté les taxes sur le tabac et les carburants. La hausse du prix du pétrole, dont le baril a été au plus depuis près de quatre ans, renforce la tendance. La question est de savoir si les salaires pourront être augmentés afin de suivre l’inflation. Quant aux pensions, qui ont déjà été bloquées pendant des années (entre 2010 et 2016) elles ne seront revalorisées que de 0.3%.

Air France : les corpos du SNPL veulent tuer leur compagnie

Air France : les corpos du  SNPL veulent tuer leur compagnie

 

Pour des motifs dérisoires et surtout de concurrence interne  au SNPL, les pilotes corpos veulent porter un nouveau coup à leur compagnie en menaçant de faire grève.  Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a en effet envoyé un courrier au nouveau directeur général d’Air France-KLM dans lequel il menace de lancer une grève prochainement si les négociations salariales catégorielles ne débutaient pas « dans les plus brefs délais ». La direction les a fixées au 5 novembre. Le SNPL souhaitait la date du 29 octobre. La raison de cet activisme irresponsable : les prochaines élections du bureau du SNPL où il faut présenter des résultats alors qu’un  un accord salarial a été signé avec des syndicats représentant 76% des voix des salariés,  Non signataire de l’accord salarial au même titre que la CGT, le SNPL est furieux de la date d’ouverture officielle des négociations catégorielles, concernant chaque catégorie de personnels. La direction l’a fixée au 5 novembre, quand le SNPL souhaitait le 29 octobre. Mécontent de ce calendrier, le SNPL a adressé le 23 octobre un courrier au nouveau directeur général d’Air France-KLM, Ben Smith, pour le prévenir de « la potentialité d’un prochain conflit avec les pilotes », si les négociations n’étaient pas ouvertes « dans les plus brefs délais». Pour protester aussi contre le SPAF, deuxième syndicat des pilotes qui justement à fait repousser la négociation du 29 octobre au 6 novembre.

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