Archive pour le Tag 'Tsipras)'

Tsipras contre la loi Travail de Hollande

Tsipras contre  la loi Travail de Hollande

Le Premier ministre grec et Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, ont choisi de faire front commun pour parler d’Europe mais aussi de leur opposition au principe de la loi travail en France. Sous le slogan « L’Europe doit changer! », les deux hommes ont tenu une conférence, aux côtés de l’eurodéputée allemande Ska Keller (écologiste), de son homologue portugaise Marias Matias (bloc de gauche) et de Cayo Lara, le coordinateur de la gauche unie espagnole.  « L’Europe est fermée à la misère et ouverte à la rigueur », a dénoncé Alexis Tsipras, qui a parlé, comme Pierre Laurent, d’un « moment critique » pour une Union européenne « à la croisée des chemins ». « L’heure n’est pas à ériger des murs, des frontières, mais à une politique ambitieuse de paix et d’accueil », a complété le communiste français, dénonçant une nouvelle fois les récents propos – « indignes d’un pays comme la France » – de Manuel Valls en Allemagne. Concernant la loi travail. « A chaque fois qu’on a mis plus de flexibilité dans le marché du travail, nous avons vu un échec patent de cette politique », a dénoncé Alexis Tsipras. « En aucun cas, la flexibilité ne renforce la compétitivité de nos économies », a fait valoir le leader de Syriza. Et à ceux qui choisissent les thèses néolibérales, comme François Hollande, il lance une mise en garde : « Ils doivent réfléchir et étudier le cas grec. » « Notre mission est de créer une Union sociale, pas un simple marché », a estimé Ska Keller. « Ces politiques ont nourri un monstre, celui de l’extrême droite, du fascisme, qui grandit près de nous », a complété Alexis Tsipras.   »Même si aujourd’hui, nous sommes désespérés devant la politique menée,  nous continuerons à lutter à l’intérieur de l’Europe, pas en la quittant« , a lancé Alexis Tsipras, qui veut « sonner l’alarme ».  « Changer d’Europe n’a rien d’impossible, mais il nous faut trouver des majorités politiques », a résumé Ska Keller. « Un pays seul ne peut pas changer le cours » des choses, a également plaidé Cayo Lara, qui a apporté son soutien, comme tous les intervenants, à ceux qui, en France, s’opposent en ce moment à la loi Travail. « Il faut se battre pour préserver nos acquis. »

Grèce : victoire de Tsipras

Grèce : victoire de  Tsipras

 

 

C’est assurément une  victoire pour Syrisa. Après les consultations contradictoires du peuple grec concernant le nouveau plan d’austérité on pouvait craindre que Syriza ne  se soit nettement discrédité. Certes la participation n’a pas été aussi forte que dans les votes précédents  mais Syrisa  débarrassé de ces gauchistes trouve une légitimité nouvelle chez les Grecs. La crédibilité Syrisa à est aussi renforcé en n’Europe. Hier considéré comme un parti gauchiste irresponsable Syrisa  semble aujourd’hui bénéficier d’un a priori favorable chez les responsables européens y compris en Allemagne.  Selon les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, portant sur le dépouillement d’un quart des bulletins, Syriza obtient 35,3% des suffrages et 144 députés sur 300. Le parti de gauche devance les conservateurs de Nouvelle démocratie (ND) dont le chef de file Vangelis Meimarakis a reconnu sa défaite. « Les résultats des élections semblent indiquer un avantage pour Syriza et pour M. Tsipras. Je le félicite et je l’exhorte à former le gouvernement nécessaire et à venir au Parlement », a dit Meimarakis. Une source au sein de Syriza a déclaré qu’Alexis Tsipras estimait être en mesure de constituer dans les trois jours un cabinet de coalition. Pour ce faire, il entend se tourner vers la droite et les Grecs indépendants (AN.EL), ranimant l’alliance qui l’avait porté au pouvoir il y a neuf mois. Le parti d’extrême-droite Aube dorée arrive en troisième position de ces élections avec 7,2% des voix, selon un décompte encore partiel, ce qui devrait lui valoir une petite vingtaine de députés au Parlement. La victoire d’Alexis Tsipras apparaît plus large que ne le laissaient prévoir les enquêtes d’opinion qui plaçaient ces dernières semaines Syriza au coude à coude avec Nouvelle démocratie.

 

Grèce: démission de Tsipras et recomposition politique

Grèce:  démission de Tsipras et recomposition politique

 

La démission de Tsipras était prévisible car le Premier ministre ne disposait plus de majorité au sein de son propre parti. Dès lors  une recomposition politique est à prévoir avec des réformistes de Cyrisa , des socialistes des membres du centre et même de la droite. Cyrisa ne rassemblant plus que l’extrême gauche et les anciens communistes. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, confronté à une fronde de l’aile gauche de son parti, a donc remis jeudi soir sa démission, sept mois après sa prestation de serment, et ouvert ainsi la voie à des élections législatives anticipées.  Ce scrutin, dont il espère sortir renforcer, pourrait avoir lieu le 20 septembre, selon un responsable gouvernemental qui s’est exprimé plus tôt dans la journée. « Le mandat que j’ai reçu le 25 janvier a atteint ses limites et le peuple grec a désormais son mot à dire », a déclaré Alexis Tsipras lors d’une allocution retransmise à la télévision.   »Le Parlement actuel ne permet pas de dégager un gouvernement majoritaire, ni un gouvernement d’union nationale », a-t-il dit ensuite au président, Prokopis Pavlopoulos, auquel il a remis formellement sa démission.  Le parti de gauche Syriza, la formation du Premier ministre, traverse des turbulences depuis que ce dernier a conclu un accord avec les créanciers d’Athènes sur l’octroi d’un nouveau plan d’aide financière, le troisième depuis 2010, en échange de mesures d’austérité supplémentaires. La perspective d’élections anticipées à l’automne occupait les esprits depuis plusieurs semaines mais Alexis Tsipras a dû précipiter son calendrier après le refus la semaine dernière d’un tiers des élus de Syriza de soutenir le nouveau programme gouvernemental, le privant virtuellement de sa majorité au Parlement. Lors de son intervention à la télévision grecque, le chef du gouvernement a défendu le compromis trouvé avec les créanciers, tout en affirmant qu’il n’était pas à la hauteur de ses propres attentes. « Je vais être honnête avec vous: nous n’avons pas obtenu l’accord que nous voulions avant les élections de janvier », a-t-il reconnu.

 

Objectif virer la Grèce et Tsipras

Objectif virer la  Grèce et Tsipras

Finalement les concessions du gouvernement grecs n’ont aucune importance, l’objectif pour certains pays notamment l’Allemagne c’est de virer la Grèce et son gouvernement. On peut les comprendre car d’une  certaine manière les allemands devront être solidaires de la dépréciation à terme de l’euro ‘(déjà commencée, on est proche de la parité avec le dollar). Les allemands devront payer comme d’autres ont payés pour leurs dette s antérieures (guerres mondiales, réunification). Les dettes européennes ne pourront être remboursées les taux vont monter, l’inflation avec , à terme ce sera la dévaluation de fait de l’euro. Ce que l’Allemagne ne veut pas, la France lui imposera car derrière l’affaire Grecque c’est la France qui est visée. Des sources au sein du gouvernement grec estiment « évident que certains pays » européens ne veulent pas qu’un accord soit trouvé pour sauver Athènes de la banqueroute, rapporte dimanche l’agence de presse grecque ANA.  »Il est évident que certains pays, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec les réformes et le programme, ne veulent pas d’un accord », déclarent ces sources citées par ANA.  Elles affirment que les ministres des Finances de la zone euro s’étaient mis d’accord sur « un calendrier pertinent » et qu’un « accord de principe » avait été trouvé, mais qu’un « groupe de pays ont soulevé la question de la ‘confiance’, sans toutefois préciser ce qui devrait être fait« . Dans un climat de défiance envers Athènes, et avec certains pays évoquant ouvertement un Grexit, les ministres ont échoué samedi 11 juillet à Bruxelles à accoucher d’un texte qui servirait de base au sommet des chefs d’État et de gouvernement européens dimanche, régulièrement présenté comme la dernière limite pour sauver la Grèce de l’effondrement financierLes travaux doivent reprendre dimanche 12 juillet à 9h00.  « Il y a plusieurs pays qui bloquent » et ne veulent pas d’un troisième plan d’aide, a résumé une source européenne, alors qu’Allemagne et Finlande, deux faucons vis-à-vis d’Athènes, semblent près de dire ouvertement qu’ils ne veulent plus de la Grèce dans la zone euro.

 

Grèce : Tsipras plie devant les créanciers

Grèce : Tsipras plie devant les créanciers

 

Cette fois la balle est dans le camp des créanciers car Tsipras a cédé devant les exigences des créanciers exprimées notamment dans le projet du 25 juin. Le plan Tsipras prévoit un excédent primaire (avant service de la dette) de 1% en 2015, 2 % en 2016, 3 % en 2017 et 3,5 % en 2018.  Pour parvenir à ces objectifs, il sera imposé un taux normal de TVA de 23 %, notamment sur les restaurants et un taux réduit de 13 % sur les hôtels, l’alimentation de base et l’énergie. La décote de 30 % dans les îles sera progressivement supprimée en partant des îles les plus riches. Si les objectifs sont atteints, elle sera maintenue dans les îles les plus pauvres. Une revue aura lieu fin 2016. Concernant les retraites, la proposition grecque prévoit une réduction des dépenses de 0,25 % à 0,5 % du PIB en 2015 et de 1 % du PIB en 2016. L’âge de départ à la retraite sera de 67 ans en 2022. Le gouvernement demande que la suppression du complément de retraite pour les plus fragiles, l’EKAS soit reportée à fin 2019 au lieu de fin 2018. Mais sa suppression commencera immédiatement par les 20 % qui touchent le plus. La retraite complémentaire sera gelée jusqu’en 2021. Les cotisations santé des retraités seront portées de 4 % à 6 %. Le programme prévoit par ailleurs des réformes ambitieuses (mais acceptée par le gouvernement depuis longtemps) de l’administration fiscale, notamment. Les réformes du marché du travail seront mise en place en accord avec les standards de l’OCDE qui sont acceptés par Athènes. Enfin, des hausses de taxes et d’impôts sont prévues : sur les sociétés (de 26 % à 28 %), sur les compagnies maritimes ou le luxe. Davantage de privatisations sont aussi proposées. Les dépenses militaires sont réduites de 100 millions d’euros en 2015 et de 200 millions d’euros en 2016. Moins que ce que demandaient les créanciers. En tout, les mesures s’élèvent à 13 milliards d’euros sur trois ans, soit en moyenne plus que les 8 milliards d’euros de la proposition de Syriza du 22 juin. Politiquement, la pilule sera difficile à faire accepter par Syriza, le parti au pouvoir.. Le texte proposé ressemble, il est vrai, à une victoire posthume du « oui » puisque le plan légèrement modifié du 25 juin est désormais proposé par Alexis Tsipras. Selon le Guardian, le premier ministre interpréterait ce « non » de dimanche avant tout comme le renouvellement de son mandat, qui le renforcerait dans sa capacité à prendre le « meilleur parti » pour le pays. Or, faute de liquidités, l’économie grecque se meurt rapidement. La situation s’aggrave de jour en jour. Et le premier ministre ne veut pas prendre le risque, ni l’initiative, d’un Grexit. Il doit donc faire des concessions importantes. Reste un élément essentiel ‘l’indispensable restructuration la dette, concession que doivent accepter  les créanciers pour que la plan d’austérité de Tsipras puisse être voté et accepté en Grèce. En fait pour des questions d’affichage Bruxelles et l’Allemagne vont refuser la restructuration, c’est à dire l’amputation de la dette mais accepter sans doute un allongement de la maturité (ce qui en fait revient au m^me).

Grèce : « Tsipras doit partir » (Sarkozy)

Grèce : « Tsipras  doit partir » (Sarkozy)

 

Comme d’habitude Sarkozy ne faiat pas dans la dentelle, il veut que Tsipras parte en cas de oui comme de non eu referendum. L’argumentaire est spécieux et uniquement destiné à prendre le contrepied de Hollande (par ailleurs au discours très ambigu). Accessoirement il sait sans complexe sur la démocratie grecque.  Quant à sa proposition de gouvernement économique européen, c’est l’arlésienne. Si les Grecs répondent « non » au référendum organisé dimanche sur le plan d’aide européen à leur pays, alors leur Premier ministre Alexis Tsipras devra « partir », a donc déclaré, samedi, l’ancien président français Nicolas Sarkozy devant environ 4.00O sympathisants et militants. Il était l’invité d’honneur, dans le Loir-et-Cher, de la Fête de la Violette, le rassemblement annuel de la Droite Forte, courant conservateur du parti Les Républicains. Selon lui, « M. Tsipras s’est mis dans une situation impossible. Si le peuple grec dit oui au plan que propose l’Europe, Tsipras est obligé de partir. Si les Grecs disent non, Tspiras ne peut plus négocier, parce qu’alors, il reviendrait négocier avec ses partenaires européens avec un mandat encore plus dur que celui d’avant le référendum ». « Aujourd’hui, la question est moins de savoir comment protéger la Grèce que comment on protège les 18 autres pays actuellement membres de la zone euro », a affirmé M. Sarkozy. Quel que soit le résultat du référendum, l’Union européenne devra se doter rapidement d’un gouvernement économique (…) pour poser les conditions d’une harmonisation de nos politiques économiques. Ça doit être fait vite et sur la base d’un axe franco-allemand indestructible », a déclaré samedi l’ancien président français. « Quelle que soit la décision des Grecs, je demande que soit convoqué un sommet des chefs d’Etats de la zone euro sans tarder et que nous décidions à 18 ou 19 de tirer les conséquences de tout ce qu’il s’est passé depuis la création de la monnaie unique », a-t-il poursuivi.  Nicolas Sarkozy a fustigé le gouvernement grec d’Alexis Tsipras, qui a appelé les Grecs à voter « non » au plan « argent frais contre réformes » proposé par les créanciers d’Athènes.  »Avec Mme (Angela) Merkel, nous avons tout fait pour que la Grèce ne sombre pas », a-t-il dit, en se référant à la première crise de la dette grecque, dans les années 2010-2012. « Mais il y a eu un fait nouveau (…) c’est que la Grèce s’est dotée d’un premier ministre qui ne partage aucune de nos valeurs », a-t-il poursuivi. « Un homme qui dit aux créanciers qu’il a peu à faire de ce qu’ils pensent. »  »Mais moi je veux dit au premier ministre grec, prenez garde monsieur, parce que les créanciers, ce sont les contribuables français et européens », a-t-il lancé. « Vous n’avez pas le droit de les insulter et vous n’avez pas le droit de fuir les responsabilités qui sont les vôtres. »

FMI : faire payer la dette grecque à l’Europe et virer Tsipras

FMI : faire payer  la dette grecque à l’Europe et virer Tsipras

 

Derrière les arguments techniques se cachent  les véritables objectifs du FMI, d’abord et surtout virer Tsipras et son gouvernement qui se mettent en travers des logiques financières ; Virer la Grèce de l’euro ensuite si Athènes ne plie pas aux exigences du FMI. Une sorte de guerre idéologique beaucoup plus importante que les sommes en jeu. D’autant que le sentiment nationaliste monte partout dans les Etats de l’UE°. Accessoirement faire payer l’Europe pour la dette grecque ( et pas le FMI°). Comme par hasard le FMI i sort uen rapport non prévu qui avance un chiffre de près de 40 milliards dans les trois ans mais  ne tient las compte de la restructuration.  Une sorte d’amicale pression sur les électeurs grecs.  La campagne éclair pour ce référendum, annoncé le week-end dernier, a ainsi vraiment débuté jeudi, par cette pression sur le gouvernement. La question posée aux Grecs dimanche est simple en apparence: êtes-vous d’accord avec la proposition des créanciers faite en date du 25 juin?  Pour le gouvernement, qui n’a aucune intention de sortir de la zone euro, un non servirait surtout à être « mieux armé » pour la poursuite des négociations avec les créanciers. Mais ces derniers soutiennent qu’un non équivaudrait à un choix contre l’euro, de quoi impressionner des Grecs déjà très inquiets de la situation.  Même le président français François Hollande, parmi les plus compréhensifs pourtant, a estimé que si le non l’emportait, on entrerait « dans une forme d’inconnu ». « La situation se dégrade en raison du comportement du gouvernement grec », a affirmé de son côté le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. « Selon moi, la Grèce ne sortira pas de l’euro, elle fera tout pour parvenir à un accord », a toutefois pronostiqué jeudi soir le chef du gouvernement italien Matteo Renzi. « Quoi qu’il arrive, la Grèce devra retourner à la table des négociations et négocier un programme d’aide », a-t-il ajouté.

 

Tsipras : non à cette Europe là

Tsipras : non à cette Europe là

 

Ce n’est pas vraiment une sortie de l’Europe que propose Tsipras dans son referendum mais un non à cette Europe là. Deux raisons, les propositions de Bruxelles ne permettent pas d’aborder la question fondamentale de la dette globale ensuite la Grèce a été humiliée. Par les eurocrates mais aussi par Juncker, oligarque luxembourgeois depuis 60 ans qui n’a jamais travaillé,  président de la commission qui adopte uen posture de clown pour faire alterner encouragement à la Grèce et condamnation. Un vrai comédien , organisateur de  l’exil fiscal de masse en faveur du  Luxembourg maintenant dépositaire de la morale et de l’orthodoxie européenne. En fait u politicard sulfureux et grossier au surplus condescendant. «  je me sui senti trahi » a-t-il déclaré à-propos des grecs ! «  il aurait pu ajouté dans ma conscience, dans mon âme et dans ma chair », théâtralement c’est meilleur ! . Le référendum de dimanche prochain a pour objectif de prolonger les négociations entre la Grèce et ses créanciers et non de la faire sortir de la zone euro, a déclaré lundi Alexis Tsipras, ajoutant que si les Grecs se prononçaient pour la poursuite de l’austérité, il ne faudrait pas compter sur lui pour appliquer une politique en ce sens. Lors d’une déclaration à la télévision d’Etat, le Premier ministre grec a appelé ses compatriotes à voter massivement en faveur du « non », en faisant valoir que le rejet de la dernière proposition des créanciers à une nette majorité permettrait à son gouvernement d’être mieux armé pour négocier. Alexis Tsipras, qui s’exprimait alors que des milliers de Grecs étaient rassemblés dans le centre d’Athènes en soutien au « non », a implicitement répondu à tous ceux qui s’interrogent sur son avenir politique en cas de victoire du « oui ». « Si les Grecs veulent continuer avec les plans d’austérité à perpétuité, ce qui nous empêchera de relever la tête… nous respecterons leur choix mais nous n’appliquerons pas (cette politique) », a-t-il déclaré.  Le chef de la gauche radicale s’est à nouveau dit convaincu du fait que les créanciers ne souhaitent pas la sortie de la Grèce de la zone euro en raison du « coût considérable » qu’aurait une telle initiative. « Je ne pense pas que leur intention soit de pousser la Grèce hors de l’euro mais de mettre fin aux espoirs qu’il puisse y avoir une politique différente en Europe », a-t-il souligné. Le Premier ministre a assuré que si les créanciers faisaient une nouvelle proposition acceptable aux yeux de son gouvernement ce lundi, Athènes rembourserait comme prévu l’échéance de 1,6 milliard d’euros due au Fonds monétaire international (FMI) ce mardi. Un responsable gouvernemental grec a indiqué lundi que la Grèce n’honorerait pas cette échéance, alors que les créanciers ont exclu toute nouvelle proposition ou négociation d’ici au référendum.   »Mon téléphone reste allumé toute la journée. Quiconque appelle, je décroche toujours », a conclu Alexis Tsipras.

 

Grèce : les créanciers veulent virer Tsipras

 

 

 

Aujourd’hui les créanciers ont déserté le terrain financier pour g lisser sur le terrain politique. La preuve, on refuse même d’examiner toute proposition grecque ( ou alors comme Juncker on dit qu’on a rien reçu). Le jeu du chat et de la souris. Mais le chat européen n’a plus pour objectif la mise au point d’un plan financier pour la Grèce mais de discréditer définitivement Tsipras aux yeux des grecs et de virer ce parti du paysage politique. On donc changé de problématique. Avec des risques toutefois, car il faudrait trouver les bons arguments juridiques  pour éjecter la Grèce de L’union européenne et de l’euro ; d’autres risques encore plus importants ceux-là : discréditer la fiabilité du système monétaire, affecter un peu plus la confiance dans un environnement mondial déjà très fragile. Voire créer une crise financière mondiale.  La  stratégie des créanciers a été en partie révélée par un article de la Süddeutsche Zeitung (SZ) de ce mardi. Ce dernier dévoile la stratégie mise au point par les dirigeants de l’Eurozone après le défaut. Selon la SZ, les chefs de gouvernement se retrouveraient dans une réunion d’urgence. Ils demanderaient à Athènes d’imposer un contrôle des capitaux et des limitations aux retraits des guichets bancaires au cours d’un week-end. Les banques devraient alors rester fermées quelques jours. Si le gouvernement grec refuse de faire passer une loi spéciale – nécessaire pour la réalisation de ce plan -, le système financier grec sera « isolé » de l’Eurosystème. Autrement dit, on coupera l’accès à la liquidité d’urgence (programme ELA) des banques grecques. Le but est fort clair : une telle procédure rendra extrêmement impopulaire le gouvernement d’Alexis Tsipras. L’objectif des dirigeants de la zone euro reste donc le même : renverser ce gouvernement, coûte que coûte. Et obtenir un gouvernement obéissant tout en évitant le Grexit.  Du reste, cette information – qui n’a été ni démentie, ni confirmée par le gouvernement allemand, ce qui revient à la confirmer – risque de provoquer une panique sur les dépôts puisque les Grecs connaissent parfaitement le précédent chypriote de mars 2013. Là encore, c’est un moyen de pression sur le gouvernement grec pour qu’il capitule avant le 30 juin. Ce qui est certain, c’est que le défaut du 30 juin ne fait plus aucun doute désormais. Yanis Varoufakis, le ministre grec des Finances, a indiqué qu’il n’y aurait pas de nouvelle liste de réformes présentée par les Grecs lors de la réunion de l’Eurogroupe jeudi 18 juin. Chacun pense donc à l’après-défaut. Et tente de faire peur à l’autre camp. Progressivement, c’est une confrontation directe qui semble se mettre en place avec  les risques que cela comporte.

Grèce : propositions absurdes de Bruxelles ( Tsipras)

Grèce : propositions absurdes de Bruxelles ( Tsipras)

 

Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, a qualifié d’absurdes les propositions de Bruxelles ( et des créanciers). Le jeu du chat et de la souris continue. Schématisons : la Grèce ne peut pas rembourser ses dettes à cours terme sans les prêts de Bruxelles et Bruxelles pourra dire adieu à la dette grecque en cas de défaut. Finalement tout le monde est coincé. En outre en  l’état de croissance molle de l’Europe, de la probable remontée des taux américains, la sortie de l’euro par la Grèce serait un mauvais coup pour la confiance et l’activité européenne. En fait tout cela est du temps perdu car il faudra un accord. Tsipras joue sur cette contrainte pour envoyer balader Bruxelles.  Dans un discours d’une demi-heure devant le Parlement grec, Alexis Tsipras a rejeté avec force le plan de réformes proposé mercredi par ces créanciers, l’Union Européenne et le FMI. « Je suis là pour expliquer où l’on va et où l’on peut aller, a d’emblée annoncé le Premier ministre grec, ce vendredi soir, en direct sur toutes les télévisions et radios du pays. La proposition que m’a remise Jean-Claude Juncker m’a désagréablement surpris. » Les pistes évoquées en début de semaine par les créanciers d’Athènes prévoyaient des économies supplémentaires de trois milliards d’euros. Elles toucheraient notamment les régimes de retraites et obligeraient le gouvernement grec à augmenter énormément la TVA. Pour Alexis Tsipras, tout cela est totalement « absurde » et « irréaliste » et doit être retiré de tout plan éventuel. Alexis Tsipras marque ainsi sa détermination et veut prouver aux Grecs qu’il n’a pas oublié ses engagements de campagne.  Le Premier ministre a avoué que les négociations ont reculé ces derniers jours, pour autant il estime qu’Athènes, l’Union européenne et le Fond Monétaire International sont « plus proches que jamais d’un accord ». Il demande donc à ses créanciers de prendre au sérieux le plan soutenu par son gouvernement pour que les négociations se poursuivent sereinement dans les prochains jours.

Grèce : alléger la dette ( Tsipras)

Grèce : alléger la dette ( Tsipras)

 

Dune certaine manière Tsipras s’appuie sur l’OCDE pour réclamer une restructuration de la dette grecque, en fait une restructuration qui signifie un allégement.  Alexis Tsipras s’exprimait au siège de l’OCDE à Paris, où il a signé un accord d’assistance technique pour l’identification et la mise en œuvre de réformes de l’économie grecque par son gouvernement issu des élections de mi-janvier. Certes l’OCDE ne va pas s’immiscer dans la gestion de la dette mais elle pourrait apporter uen certaine caution aux réformes structurelles que promet la Grèce. Tsipras pourraiat se servir de cette caution pour exiger une restructuration de la dette, une dette effectivement impossible à rembourser dans les conditions actuelles. Selon l’Agence grecque de la dette publique (PDMA), le pays doit rembourser cette année 16 milliards d’euros au titre du principal de sa dette, auxquels s’ajoutent 5,87 milliards d’euros au titre des intérêts. Mais Athènes n’a plus accès aux marchés obligataires et ses émissions de bons du Trésor sont plafonnées, tandis que les banques du pays ne peuvent compter que sur les liquidités de la banque centrale nationale dans le cadre d’un mécanisme d’urgence. Alexis Tsipras a une nouvelle fois exprimé sa volonté de rompre de manière « irréversible » avec les années d »‘austérité » imposée par la « troïka » constituée par l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le FMI en échange de leur aide à la Grèce. Il a indiqué qu’Athènes souhaitait nouer avec ses partenaires européens une nouvelle relation « fondée sur la sincérité et la compréhension mutuelle », l’accord conclu avec l’OCDE devant permettre, selon lui, de faire progresser les choses sur ce point. « Nous sommes ici pour que l’OCDE mette son sceau sur les réformes que le gouvernement grec compte introduire et je pense que son visa sur notre passeport sera très significatif pour établir une confiance mutuelle avec nos créanciers », a-t-il dit. Cette confiance est mise à mal par des polémiques entre la Grèce d’une part, l’Allemagne et la BCE de l’autre, cette dernière ayant été accusée par le ministre des Finances Yanis Varoufakis de mener une politique « asphyxiante » envers Athènes. Pour Alexis Tsipras, les nouvelles réformes « structurelles » que les Grecs entendent mettre en œuvre doivent permettre de rétablir la justice sociale et la croissance. Des discussions techniques ont repris mercredi à Bruxelles entre représentants grecs et les « institutions », la nouvelle dénomination de ce qui formait initialement la troïka, sur la nature des réformes envisagées, censées permettre le déblocage d’une nouvelle aide. La Grèce a jusqu’à la fin avril pour détailler son programme.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol