Rugby France-Afrique du Sud : un match truqué ?
L’étroitesse du score en quart de finale de la coupe du monde de rugby ovale (28–29) montre d’abord que les deux équipes étaient ce soir-là à peu près du même niveau. Reste qu’on peut s’interroger à juste titre sur l’influence d’un arbitrage très partial de la part de l’arbitre néo-zélandais et de ses collègues qui l’ assistaient à la télévision au board. Ce n’est pas nouveau il y a déjà des dizaines et des dizaines d’années que les anglo-saxons acceptent difficilement la montée en puissance de la France dans le rugby.
Progressivement le rugby français a fait son trou en dépit d’un arbitrage assez souvent défavorable. La fédération française découvre aujourd’hui un peu naïvement que lors de ce match décisif entre la France et l’Afrique du Sud les instances dirigeantes avaient choisi un arbitre néo-zélandais et des néo-zélandais également au board. Alors que normalement la diversité s’impose dans le choix des arbitres d’après les règles internationales.
De fait, les anglo-saxons noyautent les instances de la fédération internationale. Il est grand temps dans l’intérêt même du rugby s’il veut s’internationaliser comme d’autres sports que d’autres pays que les anglo-saxons soient représentés dans les instances de direction au plan international.
La France a perdu mais elle aurait pu gagner avec un arbitrage plus impartial. Notons aussi que les médias une nouvelle fois se sont enflammées bien imprudemment considérant que la France était grande favorite et dans ce cas, on sait parfaitement que les Français sont psychologiquement plus fragiles que lorsqu’ils sont en situation d’outsiders.
Les joueurs du XV de France ont fustigé l’arbitrage du quart de finale perdu face aux Springboks dimanche soir à Saint-Denis (28-29). Interpellé sur les décisions très litigieuses de l’arbitre Néo-Zélandais Ben O’Keeffe durant la rencontre, le président de la Fédération française de rugby Florian Grill constate sur son compte X (ex-Twitter) que la France n’est pas encore assez bien représentée dans les instances de World Rugby.
«Nous avons un énorme travail à faire pour que la France soit représentée dans les instances de World Rugby. Un seul arbitre de champ, personne au board, presque personne dans les commissions… Du pain sur la planche !», a estimé le patron de la FFR.