Archive pour le Tag 'trouille'

Navalny: la grande trouille de Poutine

Navalny: la grande trouille de Poutine

Après déjà une condamnation déjà de neuf années Poutine condamne Navalny, le représentant du courant démocratique, à une peine de 19 ans supplémentaires. Une condamnation qui pourra encore être augmentée pour autant de motifs bidon.

La vérité c’est que ce militant démocrate anti corruption est la bête noire de Poutine.

Il faut vraiment que Poutine soit apeuré pour martyriser à ce point son principal opposant. Il faut dire que Poutine n’a jamais manifesté un grand courage contrairement à son adversaire. Poutine, l’ancien petit bureaucrate du KGB, continue d’utiliser la torture pour réguler le chocs des idées et des projets.

Navalny, militant anticorruption de 47 ans, devra purger sa peine dans une colonie à « régime spécial », soit l’un des établissements pénitentiaires à la plus sinistre réputation en Russie, d’ordinaire destiné aux criminels les plus dangereux et aux condamnés à perpétuité.

Alexeï Navalny, régulièrement placé à l’isolement et confronté à des problèmes de santé, avait dit jeudi s’attendre à une « peine longue, stalinienne ».

Comble du ridicule, Navalny a subi 17 fois la cellule disciplinaire, où on l’oblige à écouter des discours de Vladimir Poutine ! Décidément Poutine devient de plus en plus dément et il le porte même sur sa tête .

Politique-Référendum : la grande trouille des élites politiques et médiatiques

Politique-Référendum : la grande trouille des élites politiques et médiatiques

Il est pour le moins curieux que ceux qui détiennent le pouvoir du peuple et ceux qui ont pour mission de rendre compte de la vie démocratique s’unissent avec une telle unanimité pour dénoncer le référendum dont l’objet est justement de permettre l’expression des citoyens.

Il faut écouter les arguments mondains pour justifier cette position : « vous comprenez mon cher, cette affaire de référendum n’est pas sérieuse….. d’abord il n’y a pas de majorité alternative….. ensuite quelles questions poser…. c’est totalement impossible »

En vérité, un positionnement qui n’est pas complètement surprenant évidemment de la part des politiques actuellement au pouvoir mais aussi des éditorialistes de la grande presse à peu près tous au service des intérêts financiers. Ou des intérêts du gouvernement.

Il est évident qu’un référendum dont le résultat donnerait par exemple à propos de la politique sociale et au-delà économique du gouvernement un résultat de 70 % contre et seulement 30 % pour( évaluation de certains organismes de sondage) bouleverserait profondément le paysage démocratique et les hiérarchies établies dans le monde politique, économique et médiatique.

On se demande de quelle légitimités peuvent se prévaloir ces éditorialistes qui participent tous les soirs à ces tables rondes des télés d’information pour parler sans compétence de tout et de rien. Un jour de la crise sanitaire, le lendemain de la Défense nationale, le surlendemain de l’école, de la sécurité et du développement économique. En fait, ils répètent tous avec quelques nuances le discours superficiel ambiant dans les salons parisiens. Une sorte d’avant-goût du GPT !.

Dans la crise démocratique il y a aussi cette crise médiatique où les journalistes pour la plupart sont clairement du côté du pouvoir et derrière la finance qui les rémunère.

Référendum : la grande trouille des élites politiques et médiatiques

Référendum : la grande trouille des élites politiques et médiatiques

Il est pour le moins curieux que ceux qui détiennent le pouvoir du peuple et ceux qui ont pour mission de rendre compte de la vie démocratique s’unissent avec une telle unanimité pour dénoncer le référendum dont l’objet est justement de permettre l’expression des citoyens.

Il faut écouter les arguments mondains pour justifier cette position : « vous comprenez mon cher, cette affaire de référendum n’est pas sérieuse….. d’abord il n’y a pas de majorité alternative….. ensuite quelles questions poser…. c’est totalement impossible »

En vérité, un positionnement qui n’est pas complètement surprenant évidemment de la part des politiques actuellement au pouvoir mais aussi des éditorialistes de la grande presse à peu près tous au service des intérêts financiers. Ou des intérêts du gouvernement.

Il est évident qu’un référendum dont le résultat donnerait par exemple à propos de la politique sociale et au-delà économique du gouvernement un résultat de 70 % contre et seulement 30 % pour( évaluation de certains organismes de sondage) bouleverserait profondément le paysage démocratique et les hiérarchies établies dans le monde politique, économique et médiatique.

On se demande de quelle légitimités peuvent se prévaloir ces éditorialistes qui participent tous les soirs à ces tables rondes des télés d’information pour parler sans compétence de tout et de rien. Un jour de la crise sanitaire, le lendemain de la Défense nationale, le surlendemain de l’école, de la sécurité et du développement économique. En fait, ils répètent tous avec quelques nuances le discours superficiel ambiant dans les salons parisiens. Une sorte d’avant-goût du GPT !.

Dans la crise démocratique il y a aussi cette crise médiatique où les journalistes pour la plupart sont clairement du côté du pouvoir et derrière la finance qui les rémunère.

la grande trouille des élites politiques et médiatiques

Référendum : la grande trouille des élites politiques et médiatiques

Il est pour le moins curieux que ceux qui détiennent le pouvoir du peuple et ceux qui ont pour mission de rendre compte de la vie démocratique s’unissent avec une telle unanimité pour dénoncer le référendum dont l’objet est justement de permettre l’expression du peuple.

Il faut écouter les arguments mondains pour justifier cette position : « vous comprenez mon cher, cette affaire de référendum n’est pas sérieuse….. d’abord il n’y a pas de majorité alternative….. ensuite quelles questions poser…. c’est totalement impossible »

En vérité, un positionnement qui n’est pas complètement surprenant évidemment de la part des politiques actuellement au pouvoir mais aussi des éditorialistes de la grande presse à peu près tous au service des intérêts financiers. Ou des intérêts du gouvernement.

Il est évident qu’un référendum dont le résultat donnerait par exemple à propos de la politique sociale et au-delà économique du gouvernement un résultat de 70 % contre et seulement 30 % pour( évaluation de certains organismes de sondage) bouleverserait profondément le paysage démocratique et les hiérarchies établies dans le monde politique, économique et médiatique.

On se demande de quelle légitimités peuvent se prévaloir ses éditorialistes qui participent tous les soirs à ces tables rondes des télés d’information pour parler sans compétence de tout et de rien. Un jour de la crise sanitaire, le lendemain de la Défense nationale, le surlendemain de l’école, de la sécurité et du développement économique. En fait il répète tous avec quelques nuances le discours superficiel ambiant dans les salons parisiens. Une sorte d’avant-goût du GPT qui va supprimer ces médiateurs partiaux.

Dans la crise démocratique il y a aussi cette crise médiatique où les journalistes pour la plupart sont clairement du côté du pouvoir et derrière la finance qui les rémunère.

Confinement Covid-19 : Macron a la trouille

  • Confinement Covid-19 : Macron a la trouille
  • Inutile de tourner autour du pot, Macron a eu la trouille de décréter un nouveau confinement qui aurait mécontenté un certain nombre de Français à un moment où sa popularité est sérieusement bousculée. À tel point que les sondages pour les présidentielles de 2022 n’évacuent plus l’hypothèse d’un éventuel succès de Marine Le Pen. Les deux principaux prétendants sont en effet coude à coude dans les sondages et jamais Marine Le Pen n’a atteint de tels scores: 52 % pour Macon et 48 % pour Marine Le Pen. Un sondage forcément fragile car la préoccupation électorale n’est pas la priorité du moment dans l’opinion publique. En outre d’ici la présidentielle nombre d’événements sociaux, économiques voire politiques peuvent se produire et renverser les pronostics.
  • C’est cette fragilité de popularité qui a conduit le président de la république a repousser au dernier moment l’hypothèse d’un recours au  confinement. En fait,  le premier ministre n’a pratiquement rien annoncé de neuf. En effet,  le contrôle des voyageurs internationaux par avion est une foutaise dans la mesure où 80 % de ses déplacements s’effectuent par la route et par le rail ou strictement rien n’est contrôlé. La seule mesure est la fermeture d’environ 400 grands centres commerciaux surtout pour faire un peu plaisir aux petits commerces. Pour le reste, Macron a chargé Castex d’annoncer la non décision. Et pour se dédouaner le président de la république s’est fendu d’un tweet samedi où il se lave un peu les mains:
  •  «J’ai confiance en nous. Les heures que nous vivons sont cruciales. Faisons tout pour freiner
  • l’épidémie ensemble», a-t-il exhorté.
  •  On pouvait difficilement faire plus banal et plus insipide. La vérité sans doute c’est que Macron a peur. C’est d’ailleurs ce qui le caractérise ;à chaque tension dans la société, Macron semble paralysé, il fait un pas en avant, un autre en arrière et finalement choisit  l’immobilisme. Ainsi en est-il des principales réformes aujourd’hui embourbées et qui devaient changer le pays. Macron n’est pas un décideur, c’est davantage un commentateur bavard mais peureux.

 

Caricatures: la trouille de Trudeau

Caricatures: la trouille de Trudeau

 

Comme nombre de responsables politiques qui se barricadent dans de prudentes positions vis-à-vis du TERRORISME, le premier ministre canadien n’a pas fait preuve d’un grand courage en se mettant du côté de ceux QUI CONDAMNENT LES CARICATURES.  Une manière sans doute de protéger son pays mais qui ne grandit pas la démocratie et les valeurs universelles. Notons que même en France certains commencent à lâcher la bride comme ces deux intellectuels catholique ( ANCIENS RESPONSABLES DE LA REVUE ESPRIT) auteurs d’une tribune dans le monde qui ,eux aussi, rejoignent le monde des frileux alors qu’on se situe clairement dans une guerre de civilisation.

Le Premier ministre canadien, interrogé vendredi sur la liberté de critiquer le prophète Mahomet comme l’a fait Charlie Hebdo, avait estimé que la liberté d’expression n’était «pas sans limite», et ne devait pas «blesser de façon arbitraire et inutile» certains groupes ou communautés. Tout en condamnant les récents attentats terroristes en France, Justin Trudeau prenait ainsi ses distances avec la position du président français, qui a fermement défendu le droit à la caricature au nom de la liberté d’expression. Les prises de position de Justin Trudeau, chantre du multiculturalisme et du respect des minorités, ont également été dénoncées par plusieurs députés d’opposition lors d’un débat sur la liberté d’expression à la Chambre des communes. «La formation politique que je représente se dissocie sans équivoque (…) du grave manque de courage exprimé par le Premier ministre du Canada quant à l’étendue de la liberté d’expression», a lancé le chef du Bloc Québécois (Indépendantistes), Yves-François Blanchet.

Démocratie numérique: la grande trouille des élites

Démocratie numérique: la grande trouille des élites

 

 

 

 

De manière plus ou moins larvée  est en train de monter une contestation par les élites de la démocratie numérique. Une attitude à la fois réactionnaire et corporatiste un peu de même nature que la critique qui portait sur l’intérêt du chemin de fer par exemple au début du XXe siècle ou plus loin sur l’imprimerie. D’un certain point de vue,  la plupart du temps les technologies sont neutres, tout dépend de leur usage. La critique s’appuie surtout sur le manque de transparence de l’information et le développement de fake news et de la haine sur certains réseaux sociaux. . Certes on ne peut contester que le net constitue une sorte d’auberge espagnole où se côtoient le pire et le meilleur, l’intelligence et la nullité parfois même l’insulte et la haine (comme sur certains réseaux sociaux). Mais la mise en cause répond aussi à une sorte de réflexe corporatiste de la part des élites qui n’apprécient pas sans doute que la connaissance puisse être accessible à tous et que chacun puisse devenir aussi un citoyen réellement actif et conscient. Ainsi on entend souvent des phrases du type : « chaque internaute se prend pour un journaliste ou pour un expert » ! La remarque est particulièrement excessive car il n’y a pas de la part des internautes une volonté générale d’être plus pertinents que ne  le seraient les médias classiques ou les spécialistes d’un sujet. La réaction des internautes correspond d’abord à un phénomène d’appropriation des problématiques posées par les principaux enjeux de société ensuite sur la volonté d’apporter une contribution sans doute parfois et même assez souvent insuffisamment pertinente. Ceci étant même si 80 % de ses contributions présentent  un intérêt très secondaire voir aucun intérêt du tout, reste 10 ou 20 % qui ont ainsi multiplié par 100, par 1000 ou  par 10 000 les sources classiques d’informations et de connaissances. D’abord un extraordinaire progrès pour l’accès à cette connaissance. Ensuite un outil de communication et de vie démocratique. Bref un phénomène qui remet en cause les espaces protégés des journalistes, des experts, aussi des politiques. Justement parce que précisément des internautes possèdent un savoir-faire journalistique certain, voir la multitude de sites d’information par exemple aussi la possibilité pour des experts non labellisés d’apporter un éclairage qui ne s’inscrit pas forcément dans la mode du moment. Il est clair que les journalistes classiques et les experts patentés sont bousculés dans leur zone de confort et de certitude. Si leurs remarques vis-à-vis de nombreuses déviances  d’Internet sont   justifiées, pour autant la technologie ne doit pas être condamnée de manière aussi simpliste. On peut notamment imaginer que des progrès seront réalisés en matière de déontologie pour éviter le développement d’excès comme la haine ou l’intox.  La vraie démocratie passe d’abord par un développement de la connaissance et l’outil numérique y contribue.

Démocratie et internet: la grande trouille des élites

Démocratie et  internet: la grande trouille des élites

 

 

 

 

De manière plus ou moins larvée  est en train de monter une contestation par les élites de la démocratie numérique. Une attitude à la fois réactionnaire et corporatiste un peu de même nature que la critique qui portait sur l’intérêt du chemin de fer par exemple au début du XXe siècle ou plus loin sur l’imprimerie. D’un certain point de vue,  la plupart du temps les technologies sont neutres, tout dépend de leur usage. La critique s’appuie surtout sur le manque de transparence de l’information et le développement de fake news et de la haine sur certains réseaux sociaux. . Certes on ne peut contester que le net constitue une sorte d’auberge espagnole où se côtoient le pire et le meilleur, l’intelligence et la nullité parfois même l’insulte et la haine (comme sur certains réseaux sociaux). Mais la mise en cause répond aussi à une sorte de réflexe corporatiste de la part des élites qui n’apprécient pas sans doute que la connaissance puisse être accessible à tous et que chacun puisse devenir aussi un citoyen réellement actif et conscient. Ainsi on entend souvent des phrases du type : « chaque internaute se prend pour un journaliste ou pour un expert » ! La remarque est particulièrement excessive car il n’y a pas de la part des internautes une volonté générale d’être plus pertinents que ne  le seraient les médias classiques ou les spécialistes d’un sujet. La réaction des internautes correspond d’abord à un phénomène d’appropriation des problématiques posées par les principaux enjeux de société ensuite sur la volonté d’apporter une contribution sans doute parfois et même assez souvent insuffisamment pertinente. Ceci étant même si 80 % de ses contributions présentent  un intérêt très secondaire voir aucun intérêt du tout, reste 10 ou 20 % qui ont ainsi multiplié par 100, par 1000 ou  par 10 000 les sources classiques d’informations et de connaissances. D’abord un extraordinaire progrès pour l’accès à cette connaissance. Ensuite un outil de communication et de vie démocratique. Bref un phénomène qui remet en cause les espaces protégés des journalistes, des experts, aussi des politiques. Justement parce que précisément des internautes possèdent un savoir-faire journalistique certain, voir la multitude de sites d’information par exemple aussi la possibilité pour des experts non labellisés d’apporter un éclairage qui ne s’inscrit pas forcément dans la mode du moment. Il est clair que les journalistes classiques et les experts patentés sont bousculés dans leur zone de confort et de certitude. Si leurs remarques vis-à-vis de nombreuses déviances  d’Internet sont   justifiées, pour autant la technologie ne doit pas être condamnée de manière aussi simpliste. On peut notamment imaginer que des progrès seront réalisés en matière de déontologie pour éviter le développement d’excès comme la haine ou l’intox.  La vraie démocratie passe d’abord par un développement de la connaissance et l’outil numérique y contribue.

 

 

Démocratie numérique : la grande trouille des élites

Démocratie numérique : la grande trouille des élites

 

 

 

 

De manière plus ou moins larvée,  est en train de monter une contestation par les élites de la démocratie numérique. Une attitude à la fois réactionnaire et corporatiste un peu de même nature que la critique qui portait sur l’intérêt du chemin de fer par exemple au début du XXe siècle. La critique s’appuie surtout sur le manque de transparence de l’information et le développement de fake news. Certes on ne peut contester que le net constitue une sorte d’auberge espagnole où se côtoient le pire et le meilleur, l’intelligence et la nullité parfois même l’insulte et la haine. Mais la mise en cause répond aussi à une sorte de réflexe corporatiste de la part des élites qui n’apprécient pas sans doute que la connaissance puisse être accessible à tous et que chacun puisse devenir aussi un citoyen réellement actif et conscient. Ainsi on entend souvent des phrases du type : « chaque internaute se prend pour un journaliste ou pour un expert » ! La remarque est particulièrement excessive car il n’y a pas de la part des internautes une volonté générale d’être plus pertinent que ne  le seraient les médias classiques ou les spécialistes d’un sujet. La réaction des internautes correspond d’abord à un phénomène d’appropriation des problématiques posées par les principaux enjeux de société ensuite sur la volonté d’apporter une contribution sans doute parfois et même assez souvent insuffisamment pertinente. Ceci étant même si 80 % de ses contributions présentent  un intérêt très secondaire voir aucun intérêt du tout, reste 20 % qui ont ainsi multiplié par 100, par 1000 ou  par 10 000 les sources classiques d’informations et de connaissances. D’abord un extraordinaire progrès pour l’accès à cette connaissance. Ensuite un outil de communication et de vie démocratique. Bref un phénomène qui remet en cause les espaces protégés des journalistes aussi des experts, aussi des politiques. Justement parce que précisément des internautes possèdent un savoir-faire journalistique certain .voir la multitude de sites d’information par exemple aussi la possibilité pour des experts non labellisés d’apporter un éclairage qui ne s’inscrit pas forcément dans la mode du moment. Il est clair que les journalistes classiques et les experts patentés sont bousculés dans leur zone de confort et de certitude. Si leurs remarques vis-à-vis de nombreuses déviances  d’Internet sont   justifiées, pour autant la technologie ne doit pas être condamné de manière aussi simpliste. On peut notamment imaginer que des progrès seront réalisés en matière de déontologie pour éviter le développement d’excès comme la haine ou l’intox.la vraie démocratie passe d’abord par un développement de la connaissance et l’outil numérique y contribue.

Gilets jaunes : la grande trouille de l’insurrection

Gilets jaunes : la grande trouille de l’insurrection

 

 

D’une manière générale les médias accordent une certaine place au mouvement des gilets jaunes mais en manifestant parfois une certaine condescendance surtout avec le tassement de la mobilisation. . Quelque chose « comme on approuve mais ….. ». C’est vrai de la plupart des institutionnels qu’ils soient politiques, syndicaux, élus, experts. La vérité, c’est que ce type de manifestation constitue aussi une remise en cause de l’intermédiation classique d’organisations qui ont tendance à se scléroser. Ce mouvement comprend en effet des aspects sociaux, économiques mais aussi sociétaux en ce sens que c’est une contestation également de la démocratie telle qu’elle est pratiquée. Contestation du pouvoir en place bien entendu qui s’arroge le pouvoir de matraquer fiscalement les moins nantis mais contestation aussi des institutions, des partis, des syndicats. Une contestation des organisations tout autant que de la pensée culturelle dominante. Une pensée par ailleurs, comme la mode, très évolutive, voir à cet égard l’évolution concernant le diesel. Peut-être demain sur la filière bois aujourd’hui encensée, peut-être demain mise au pilori. Et cette fameuse taxe carbone dont les économistes, Bercy et les écolos attendent des merveilles. Comme si soudain tous s’étaient convertis à la monétarisation des nuisances comme mode de régulation. Or l’environnement est une question sociétale qui ne peut être régulée par le seul signal prix et par le seul marché. La vraie régulation de ce type de problématique passe par une politique de normes et par une politique d’offre industrielle. Une politique qui doit être cohérente et qui ne peut être que progressive. Ce mouvement constitue une sorte de coup de pied dans la fourmilière des institutions qui au mieux roupillent au pire participent à la dégradation économique et sociale du pays. La grande trouille des institutions c’est que, le même phénomène ce reproduise. La trouille même de l’insurrection qui remettrait en cause les privilèges des élites. Une remise en cause partiellement possible à condition qu’il n’y ait pas de récupération politique par les extrêmes de droite ou de gauche, à condition que ce mouvement conserve son essence originelle et ne se transforme pas en organisation politique. Bref qu’il demeure une forme d’expression de démocratie vivante. 

 

La trouille des élites

La trouille des élites

 

Deux pépés, anciens directeurs de recherches au CNRS, respectivement 75 et 68 ans font un procès en légitimité des gilets jaunes mais à l’inverse font un plaidoyer pour Macron, sa politique. Ils expriment surtout leur peur de ce mouvement inédit des gilets jaunes qui évidemment remet en cause les confortables convictions des élites. Ils ne sont pas les seuls. Nombre d’hommes politiques, de journalistes, d’experts commencent  à avoir sérieusement la trouille de cette insurrection, sans doute davantage culturelle que politique. Certes certains demandent la démission de Macron ou la suppression du sénat mais pour l’essentiel les gilets réclament davantage de justice sociale et fiscale. Ils demandent à être entendus par des élites qui les prennent pour des demeurés.  Mais qu’est-ce que vous proposez alors ? demandent souvent les journalistes aux gilets jaunes ? Et les gilets jaunes de répondre : aussi de nouvelles élections. Pour les élites c’est la révolution, le complot, la faction ! Il est clair que ce mouvement affole  nombre d’institutionnels des élus bien sûr, des partis politiques mais aussi les médias tellement habitués à dialoguer avec des caciques, des oligarques et des experts à vieilles barbes qui radotent plus souvent. Bref des interlocuteurs dont la sociologie est proche de celle des journalistes qui  partagent  les mêmes idées à la mode concernant la régulation économique et sociale. D’une manière générale les médias accordent une certaine place au mouvement des gilets jaunes mais en manifestant parfois une certaine condescendance, une grande incompréhension aussi. Quelque chose « comme on approuve mais ….. ». C’est vrai de la plupart des institutionnels qu’ils soient politiques, syndicaux, élus, experts. La vérité, c’est que ce type de manifestation constitue aussi une remise en cause de l’intermédiation classique d’organisations qui ont tendance à se scléroser. Ce mouvement comprend en effet des aspects sociaux, économiques mais aussi sociétaux en ce sens que c’est une contestation également de la démocratie telle qu’elle est pratiquée. Contestation du pouvoir en place bien entendu qui s’arroge le pouvoir de matraquer fiscalement les moins nantis mais contestation aussi des institutions, des partis, des syndicats. Une contestation des organisations tout autant que de la pensée culturelle dominante. Une pensée par ailleurs, comme la mode, très évolutive, voir à cet égard l’évolution concernant le diesel. Peut-être demain sur la filière bois aujourd’hui encensée, peut-être demain mise au pilori. Et cette fameuse taxe carbone dont les économistes, Bercy et les écolos attendent des merveilles. Comme si soudain tous s’étaient convertis à la monétarisation des nuisances comme mode de régulation. Or l’environnement est une question sociétale qui ne peut être régulée par le seul signal prix et par le seul marché. La vraie régulation de ce type de problématique passe par une politique de normes et par une politique d’offre industrielle. Une politique qui doit être cohérente et qui ne peut être que progressive. Ce mouvement constitue une sorte de coup de pied dans la fourmilière des institutions qui au mieux roupillent, au pire participent à la dégradation économique et sociale du pays. La grande trouille des institutions c’est que, le même phénomène se reproduise. Bref qu’il devienne une forme d’expression de démocratie vivante sur tous les grands sujets d’intérêt général.  

 

Gilets jaunes-La trouille des élites, exemples Elie Cohen et Gérard Grunberg du CNRS

Gilets jaunes-La trouille des élites, exemples   Elie  Cohen et Gérard Grunberg du CNRS

 

 

Nourrie au lait du libéralisme (et aussi à la fiscalité qui finance le CNRS), les deux médiatiques directeurs de recherche au CNRS, Elie Cohen et Gérard Grunberg  manifestent leur trouille vis-à-vis des gilets jaunes ; Une réaction qui confirme leur religion libérale ; réaction  aussi cohérente avec le conformisme de l’âge, l’un a 75 ans et l’autre 68 ans. Bref deux pépés qui depuis longtemps sont davantage présents sur les plateaux télé que dans les labos de recherche. Malheureusement c’est du discours de bistrot, pas de bistrot de quartier mais  du café de Flore. Extraits : « Mais là n’est pas la trace la plus saillante qui restera de ce conflit. Une double image s’impose au cœur du mouvement des « gilets jaunes ». La première est celle de citoyens affirmant avec fierté leur qualité de détachement avancé du peuple souverain et revendiquant à ce titre la démission de tel ou tel ministre, l’annulation d’une loi, ou l’institution d’une assemblée citoyenne, bref c’est un peuple « en armes » qui à nouveau s’exprime et entend même congédier le « petit marquis » siégeant à l’Élysée. ; Des  sujets revendiquant au souverain qui une hausse du smic, qui une baisse d’impôts, qui des équipements supplémentaires, et souvent les trois à la fois, bref de quoi remplir les frigos, gâter les petits enfants à Noël, et mieux vivre comme si l’Etat riche dont on ne sait quel trésor caché pouvait prodiguer des libéralités infinies à des sujets en demande. Une double régression économique et politique …. Trente ans de diagnostics, sans cesse confirmés, sur les raisons de la désindustrialisation, du fort chômage structurel, du caractère non soutenable d’une dépense publique financée par la dette avaient fini par créer un consensus centre gauche centre droit, consacré par l’élection de Macron, sur au moins trois orientations de politiques publiques. La première porte sur la nécessité d’améliorer la compétitivité, d’accroître l’attractivité du site productif France en allégeant la fiscalité pesant sur le capital, en améliorant le taux de marge des entreprises, en assouplissant les règles de fonctionnement du marché du travail, en incitant à investir dans le capital humain, la R&D, l’équipement industriel et les infrastructures de l’ère numérique. La suppression de l’ISF était bienvenue quand on sait les ravages provoqués par cet impôt notamment lors de la transmission ou de la cession d’une PME familiale……. Année après année les meilleurs travaux établissent que la hausse continue du smic a des effets négatifs sur l’emploi des non qualifiés. Les gouvernements ont cessé de pratiquer le coup de pouce, ont baissé les charges pesant sur le smic pour favoriser le retour à l’emploi. Pour traiter la question de la pauvreté, notamment des salariés, ils ont inventé la prime pour l’emploi. Rétablissement de l’ISF, retrait de la fiscalité écologique, hausse massive du SMIC, réinstallation des services publics de proximité, suppression des taxes qui oppressent les petites entreprises… La liste des revendications est longue, elle cumule hausse des dépenses et baisse des recettes, extension de l’intervention de l’Etat et refus du poids grandissant des réglementations. Les « gilets jaunes » dans leur inorganisation réinventent le programme des populistes italiens fiscophobes et dépensolâtres !….. Il n’est pas légitime en revanche que ces citoyens, qui par définition ont le droit de vote et ont élu démocratiquement il y a dix-huit mois leur président et leurs représentants, considèrent aujourd’hui le pouvoir comme leur ennemi, et cherchent à le renverser éventuellement par la violence…. »

Le reste est de la même tonalité uen contestation de la légitimité de la révolte et par contre uen plaidoyer en faveur de celle de Macron et de sa politique. *Comme disait Malrault la vieillesse est  souvent un naufrage surtout quand en plus on se fait rémunérer par ces élites pour leur chater ce qu’ils souhaitent entendre (dans les colloques et autres congrès professionnels). La conclusion est pathétique et témoigne bien de la trouille de ces élites :

« Il ne faut donc pas encourager ce mouvement à …. Nier la légalité d’un pouvoir pourtant démocratiquement élu. ….. Il faut au contraire expliquer aux gilets jaunes que nous ne sommes plus en 1789 puisque nous avons des institutions démocratiques …. »

Ça  sent vraiment la maison de retraite quand on confond insurrection morale et insurrection politique. Et ce n’est certainement une prise de position  très partagée même au CNRS.

Mouvement Gilets jaunes : pourquoi la grande trouille des institutionnels

Mouvement Gilets jaunes : pourquoi la grande trouille des institutionnels

 

 

D’une manière générale les médias accordent une certaine place au mouvement des gilets jaunes mais en manifestant parfois une certaine condescendance, une grande incompréhension aussi. Quelque chose « comme on approuve mais ….. ». C’est vrai de la plupart des institutionnels qu’ils soient politiques, syndicaux, élus, experts. La vérité, c’est que ce type de manifestation constitue aussi une remise en cause de l’intermédiation classique d’organisations qui ont tendance à se scléroser. Ce mouvement comprend en effet des aspects sociaux, économiques mais aussi sociétaux en ce sens que c’est une contestation également de la démocratie telle qu’elle est pratiquée. Contestation du pouvoir en place bien entendu qui s’arroge le pouvoir de matraquer fiscalement les moins nantis mais contestation aussi des institutions, des partis, des syndicats. Une contestation des organisations tout autant que de la pensée culturelle dominante. Une pensée par ailleurs, comme la mode, très évolutive, voir à cet égard l’évolution concernant le diesel. Peut-être demain sur la filière bois aujourd’hui encensée, peut-être demain mise au pilori. Et cette fameuse taxe carbone dont les économistes, Bercy et les écolos attendent des merveilles. Comme si soudain tous s’étaient convertis à la monétarisation des nuisances comme mode de régulation. Or l’environnement est une question sociétale qui ne peut être régulée par le seul signal prix et par le seul marché. La vraie régulation de ce type de problématique passe par une politique de normes et par une politique d’offre industrielle. Une politique qui doit être cohérente et qui ne peut être que progressive. Ce mouvement constitue une sorte de coup de pied dans la fourmilière des institutions qui au mieux roupillent, au pire participent à la dégradation économique et sociale du pays. La grande trouille des institutions c’est que, le même phénomène se reproduise. Bref qu’il devienne une forme d’expression de démocratie vivante sur tous les grands sujets d’intérêt général.  

 

Vignette PL: la trouille du gouvernement !!!!

Vignette PL: la trouille du gouvernement !!!!

 

La vignette PL,  vient subitement  d’être mise entre parenthèses pas le gouvernement. Pas pour des motifs fiscaux ou écologiques mais politiques. Le gouvernement craint en effet par-dessus tout que les routiers ne rejoignent les gilets jaunes. Comme quoi la trouille constitue un moyen de régulation fiscale efficace ! Le gouvernement a en effet décidé de reporter, jusqu’à nouvel ordre, la création d’une vignette poids lourds, selon les informations recueillies par franceinfo jeudi 22 novembre. Cette vignette est censée rapporter 500 millions d’euros par an et permettra de faire des travaux sur les infrastructures. Le projet, qui attend depuis des mois dans les cartons du ministère des Transports, prévoit des tarifs en fonction de la taille des camions. Mais dans le contexte de mobilisation des « gilets jaunes » contre la hausse des taxes sur les carburants, le gouvernement choisit de renvoyer la mesure à une date ultérieure, tout en n’abandonnant pas l’idée. Selon un élu de la majorité, l’instauration d’une vignette poids lourds, « serait suicidaire » actuellement. Il faut donc éviter que les routiers rejoignent en masse les barrages. « On n’est pas dans l’urgence », selon les mots d’un proche du dossier. La vignette poids lourds ne s’appliquerait qu’à partir de 2020, car il n’y a pas besoin de nouvelles recettes d’ici là pour l’entretien et la rénovation des routes. Mais il manquera ensuite 500 millions d’euros par an, sauf si le gouvernement décide de renoncer à des travaux jugés importants, comme par exemple des mises à deux fois deux voies de certains axes routiers. Un élu suggère de réexaminer certains projets. D’autres s’interrogent sur le principe même de cette vignette, rejetée en bloc par les fédérations de transporteurs. Ces dernières restent prudentes : selon elles, le report de la vignette ne signifie pas forcément l’abandon du projet.

 

Gilets jaunes : : pourquoi la grande trouille des institutionnels ?

Gilets jaunes : : pourquoi la grande trouille des institutionnels ? 

 

 

D’une manière générale, les médias accordent une certaine place au mouvement des gilets jaunes mais en manifestant parfois une certaine condescendance. Quelque chose « comme on approuve mais ….. ». C’est vrai de la plupart des institutionnels qu’ils soient politiques, syndicaux, élus, experts. La vérité, c’est que ce type de manifestation constitue aussi une remise en cause de l’intermédiation classique d’organisations qui ont tendance à se scléroser. Ce mouvement comprend en effet des aspects sociaux, économiques mais aussi sociétaux en ce sens que c’est une contestation également de la démocratie telle qu’elle est pratiquée. Contestation du pouvoir en place bien entendu qui s’arroge le pouvoir de matraquer fiscalement les moins nantis mais contestation aussi des institutions, des partis, des syndicats. Une contestation des organisations tout autant que de la pensée culturelle dominante. Une pensée par ailleurs, comme la mode, très évolutive, voir à cet égard l’évolution concernant le diesel. Peut-être demain sur la filière bois aujourd’hui encensée, peut-être demain mise au pilori. Et cette fameuse taxe carbone dont les économistes, Bercy et les écolos attendent des merveilles. Comme si soudain tous s’étaient convertis à la monétarisation des nuisances comme mode de régulation. Or l’environnement est une question sociétale qui ne peut être régulée par le seul signal prix et par le seul marché. La vraie régulation de ce type de problématique passe par une politique de normes et par une politique d’offre industrielle. Une politique qui doit être cohérente et qui ne peut être que progressive. Ce mouvement constitue une sorte de coup de pied dans la fourmilière des institutions qui au mieux roupillent au pire participent à la dégradation économique et sociale du pays. La grande trouille des institutions c’est que, quelque soit la hauteur de la mobilisation de ce 17 novembre, le même phénomène ce reproduise. Ce qui est probable à condition évidemment qu’il n’y ait pas de récupération politique par les extrêmes de droite ou de gauche, à condition que ce mouvement conserve son essence originelle et ne se transforme pas en organisation politique. Bref qu’il demeure une forme d’expression de démocratie vivante.  

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