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Réforme des retraites : trop brutale pour la CFDT

Réforme des retraites : trop brutale pour la CFDT

La CFDT dit clairement non à la réforme et a dénoncé une mesure « brutale » et « injuste » concernant l’âge.Ce sont en effet surtout les salariés les moins favorisés et en longue carrière qui seront les premières victimes.

Pour la CFDT, c’est un non définitif: le premier syndicat français a assuré qu’il se mobiliserait en cas de report à 64 ou 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite, tel qu’envisagé par le gouvernement dans sa réforme des retraites. Une telle mesure serait « brutale » et « injuste », a confirmé ce mardi soir sur BFM Business la secrétaire général adjointe de la CFDT, Marylise Léon. Élisabeth Borne recevait ce mardi les dirigeants des organisations syndicales à Matignon avant la présentation de la réforme prévue la semaine prochaine.

« On saisit toutes les occasions possibles pour argumenter et essayer de convaincre le gouvernement que ce n’est pas du tout une bonne idée », a souligné Marylise Léon.

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

La CFDT serait-elle prête à accepter un recul de l’âge légal en contrepartie de mesures sur la pénibilité ou les carrières longues ? « Je vais être très claire: la réponse est non », a assuré la responsable syndicale, fermant la porte à tout inflexion de la CFDT sur le sujet. L’emploi des seniors ou la reconnaissance de la pénibilité sont des questions « extrêmement importantes » qui ne « peuvent pas être juste des ajustements que le gouvernement concéderait parce qu’il fait une mesure extrêmement brutale », a-t-elle souligné, martelant que le « cœur du sujet » restait l’âge légal.

Pour Marylise Léon, « il y aura beau avoir toutes les mesures d’adaptation pour faire en sorte que ceux qui commencent tôt à travailler puissent ne pas partir à 65 ans », le report de l’âge légal de départ est « d’abord une mesure extrêmement brutale ».

Réforme des retraites : trop brutale pour la CFDT

Réforme des retraites : trop brutale pour la CFDT

La CFDT dit clairement non à la réforme et a dénoncé une mesure « brutale » et « injuste » concernant l’âge.Ce sont en effet surtout les salariés les moins favorisés et en longue carrière qui seront les premières victimes.

Pour la CFDT, c’est un non définitif: le premier syndicat français a assuré qu’il se mobiliserait en cas de report à 64 ou 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite, tel qu’envisagé par le gouvernement dans sa réforme des retraites. Une telle mesure serait « brutale » et « injuste », a confirmé ce mardi soir sur BFM Business la secrétaire général adjointe de la CFDT, Marylise Léon. Élisabeth Borne recevait ce mardi les dirigeants des organisations syndicales à Matignon avant la présentation de la réforme prévue la semaine prochaine.

« On saisit toutes les occasions possibles pour argumenter et essayer de convaincre le gouvernement que ce n’est pas du tout une bonne idée », a souligné Marylise Léon.

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

La CFDT serait-elle prête à accepter un recul de l’âge légal en contrepartie de mesures sur la pénibilité ou les carrières longues ? « Je vais être très claire: la réponse est non », a assuré la responsable syndicale, fermant la porte à tout inflexion de la CFDT sur le sujet. L’emploi des seniors ou la reconnaissance de la pénibilité sont des questions « extrêmement importantes » qui ne « peuvent pas être juste des ajustements que le gouvernement concéderait parce qu’il fait une mesure extrêmement brutale », a-t-elle souligné, martelant que le « cœur du sujet » restait l’âge légal.

Pour Marylise Léon, « il y aura beau avoir toutes les mesures d’adaptation pour faire en sorte que ceux qui commencent tôt à travailler puissent ne pas partir à 65 ans », le report de l’âge légal de départ est « d’abord une mesure extrêmement brutale ».

ÂGE DE DÉPART À LA RETRAITE: trop brutal pour la CFDT

ÂGE DE DÉPART À LA RETRAITE: trop brutal pour la CFDT

La CFDT dit clairement non à la réforme et a dénoncé une mesure « brutale » et « injuste » concernant l’âge..

Pour la CFDT, c’est un non définitif: le premier syndicat français a assuré qu’il se mobiliserait en cas de report à 64 ou 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite, tel qu’envisagé par le gouvernement dans sa réforme des retraites. Une telle mesure serait « brutale » et « injuste », a confirmé ce mardi soir sur BFM Business la secrétaire général adjointe de la CFDT, Marylise Léon. Élisabeth Borne recevait ce mardi les dirigeants des organisations syndicales à Matignon avant la présentation de la réforme prévue la semaine prochaine.

« On saisit toutes les occasions possibles pour argumenter et essayer de convaincre le gouvernement que ce n’est pas du tout une bonne idée », a souligné Marylise Léon.

Le principal scandale réside dans le fait que cette réforme ne sera pas applicable aux fonctionnaires et aux régimes spéciaux qui vont bénéficier de la clause grand-père. Seuls les nouveaux entrants seront donc concernés. La réforme sera donc étalée sur 40 ou 50 ans. Une différence avec le privé qui déjà doit atteindre au moins 65 ans pour une retraite pleine dès maintenant. En effet avec la réforme -dite Touraine- en vigueur, il faut aujourd’hui 43 sans de cotisations pour prétendre à une retraite entière. Comme l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail est de 23 ans, cela conduit à 66 ans. Pir, le gouvernement envisage d’augmenter encore le nombre d’années de cotisation pour passer à 45 ans.

Cette réforme très conjoncturelle n’a aucun sens. En effet le report à 64 ou 65 ans n’aura aucun effet sur le marché du travail des seniors dont un tiers seulement travail encore. Il y a un report des économies du régime de retraite sur les dépenses d’une part du régime d’assurance chômage, d’autre part de l’assurance-maladie.

Le couperet d’un âge général pour tous n’a aucun sens ni économiquement et encore moins socialement. En effet dans certains métiers du tertiaire on peut sans dommage prolongé l’âge de la retraite jusqu’à presque 70 ans alors que dans certains métiers manuels très pénibles nombre de salariés sont déjà usés à 55 ans.

La CFDT serait-elle prête à accepter un recul de l’âge légal en contrepartie de mesures sur la pénibilité ou les carrières longues ? « Je vais être très claire: la réponse est non », a assuré la responsable syndicale, fermant la porte à tout inflexion de la CFDT sur le sujet. L’emploi des seniors ou la reconnaissance de la pénibilité sont des questions « extrêmement importantes » qui ne « peuvent pas être juste des ajustements que le gouvernement concéderait parce qu’il fait une mesure extrêmement brutale », a-t-elle souligné, martelant que le « cœur du sujet » restait l’âge légal.

Pour Marylise Léon, « il y aura beau avoir toutes les mesures d’adaptation pour faire en sorte que ceux qui commencent tôt à travailler puissent ne pas partir à 65 ans », le report de l’âge légal de départ est « d’abord une mesure extrêmement brutale ».

Voeux Macron: trop longs, trop pâles , trop indigents

Voeux Macron: trop longs, trop pâles , trop indigents

Les vœux de Macron n’auront guère enthousiasmé les foules. Le premier reproche qui lui est fait et celui de la longueur du propos. 20 minutes pour souhaiter la bonne année c’est un peu long quand Pompidou par exemple se limitait à quelques minutes. Ensuite on a nettement constaté que le président de la république lisait le prompteur pour réciter un discours déjà connu sur une tonalité de serment d’un curé de campagne. Il y manquait visiblement un peu de conviction et de dynamisme. Des vœux également qui manquaient de perspectives sur le long terme. Pas de vraie vision sur l’avenir seulement l’addition d’ingrédients comme dans les recettes de cuisine. Il y manquait une cohérence mobilisatrice.

Traditionnellement, les vœux d’un président de la république se résument à quelques souhaits de bonheur et de santé. Quelques minutes tout au plus. Le bavard président de la république actuel en a fait une nouvelle tribune rallongeant chaque année son propos.

Celui qui n’a cessé de reculer la réforme des retraites, cette fois le promet avec la certitude de ceux qui laissent déjà transpirer leur trouille .

Sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron a confirmé son intention de Les vœux de Macon n’auront guère enthousiasmé les foules. Le premier reproche qui lui est fait et celui de la longueur du propos. 20 minutes pour souhaiter la bonne année c’est un peu long comment Pompidou par exemple se limitait à quelques minutes. Ensuite on a nettement constaté que le président de la république lisait le prompteur pour réciter un discours déjà connu. Il y manquait visiblement un peu de conviction et de dynamisme. Des vœux également qui manquaient de perspectives sur le long terme. Pas de vraie vision sur l’avenir seulement l’addition d’ingrédients comme dans les recettes de cuisine. Il y manque une cohérence mobilisatrice. »rapidement » la réforme du système de retraites, en vue d’une application « dès la fin de l’été ».

« Cette année sera en effet celle d’une réforme des retraites qui vise à assurer l’équilibre de notre système pour les années et décennies à venir », a déclaré le président lors de son allocution télévisée.

Le problème ce qu’il pourrait bien y avoir un détournement de motifs conflictuels avec des mouvements plus ou moins corporatistes concernant la question centrale qui occupe les français; à savoir, la perte de pouvoir d’achat

Sur la question environnementale, le propos du président s’est montré relativement anecdotique, histoire de nourrir le soutien des naifs écolos qui espèrent encore la lune de sa part.

La France doit « gagner » la « bataille » de la « transition écologique », a déclaré Emmanuel Macron, promettant d’« accélérer le déploiement des énergies renouvelables » en parallèle du « lancement de la construction de nouvelles centrales » nucléaires. Il a également évoquer le déploiement des voitures électriques dans le cadre du plan France 2030.

Le président a voulu aussi rassurer sur la crise de l’énergie

Et tout de suite d’ajouter sa contradiction majeure« nous continuons de remettre en service nos réacteurs nucléaires comme prévu, nous y arriverons », a-t-il assuré.

Le président a aussi évoqué de manière assez brève le Covid . Sans doute aussi pour éviter d’avoir à s’expliquer sur la nouvelle crise des hôpitaux qui se double de celle des médecins généralistes. Bref, effectivement le bla-bla habituel d’autant que rien n’est certain en matière de réforme des retraites. Une réforme de plus en plus allégée puisqu’elle ne s’appliquerait pas aux fonctionnaires et régimes spéciaux grâce à la « clause du grand-père ». Une réforme qui par ailleurs serait différée dans le temps. Bref une réformette injuste et peu efficace.

Bourses: Des actions encore trop chères

Bourses: Des actions encore trop chères

Les bourses ont connu de belles envolées à l’occasion d’une distribution massive de liquidités monétaires par les banques centrales. La machine à billets a certes permis de gérer au mieux la crise sociale, sanitaire et économique mais une grande partie des fonds ont aussi alimentét de façon artificielle les profits de nombreuses entreprises. Aujourd’hui, c’est le retour au réel et le marché des actions se révèle dangereux car les prix sont encore excessifs au regard d’une crise économique qui contrairement à ce qu’affirment certains experts n’est pas temporaire mais va durer plusieurs années.

Ces derniers temps les actions ont enregistré un mouvement de yo-yo. Mais il faut s’attendre évidemment comme traditionnellement à une prise de bénéfice vers la fin de l’année.

À cela s’ajoutera la prise de conscience de l’ampleur de la baisse de croissance avec à peu près la moitié du monde qui risque la récession. Cela d’autant plus que la Chine se trouve actuellement complètement engluée dans une crise sanitaire qui tue aussi son économie. La plupart des pays d’Europe vont tutoyer la récession.

Il y a surtout la crise récurrente de l’énergie qui elle va s’inscrire dans la durée plomber à la fois le coût de production dans les entreprises et la consommation.

Les perspectives pour 2023 voir au-delà ne sont guère réjouissantes. Et un coup de tabac n’est pas exclu vis-à-vis de certaines valeurs artificiellement gonflées surtout certaines liées à la consommation mais aussi dans l’industrie du faite du tassement prévisible des investissements.

Une crise caractérisée par le problème de l’énergie, de l’inflation, du pouvoir d’achat sans parler des questions géo politiques. En outre le relèvement progressif des taux d’intérêt par les banques centrales vont forcément réorienter les investissements vers les obligations.

Les intentions d’investissement en actions sont retombées à leur niveau de 2019, avant la pandémie : moins d’un Français sur cinq envisage d’acheter des titres dans l’année qui vient, contre 25 % fin 2021.

Compte tenu des risques, seul un Français sur quatre se dit intéressé par la Bourse, contre 29 % fin 2021, selon le baromètre annuel réalisé par Audirep pour l’Autorité des marchés financiers (AMF) auprès de 2.000 personnes âgées de 18 ans et plus.

Contrairement à la crise boursière liée au Covid, qui avait été perçue comme une excellente occasion d’investir par de nombreux Français, la chute des cours cette année a plutôt découragé les investisseurs hésitants à franchir le pas. Ils sont bien plus nombreux à penser que ce n’est pas le bon moment d’investir (34 %) qu’il y a un an (26 %). Reflet du pessimisme des épargnants français, près d’un répondant sur deux estime que « la crise économique va durer plusieurs années ».

Marchés financiers-Bourses: Des actions encore trop chères

Marchés financiers-Bourses: Des actions encore trop chères

Les bourses ont connu de belles envolées à l’occasion d’une distribution massive de liquidités monétaires par les banques centrales. La machine à billets a certes permis de gérer au mieux la crise sociale, sanitaire et économique mais une grande partie des fonds ont aussi alimenté t de façon artificielle les profits de nombreuses entreprises. Aujourd’hui c’est le retour au réel et le marché des actions se révèle dangereux car les prix sont encore excessifs au regard d’une crise économique qui contrairement à ce qu’affirment certains experts n’est pas temporaire mais va durer plusieurs années. Une crise caractérisée par le problème de l’énergie, de l’inflation, du pouvoir d’achat sans parler des questions géo politiques. En outre le relèvement progressif des taux d’intérêt par les banques centrales vont forcément réorienter les investissements vers les obligations.

Les intentions d’investissement en actions sont retombées à leur niveau de 2019, avant la pandémie : moins d’un Français sur cinq envisage d’acheter des titres dans l’année qui vient, contre 25 % fin 2021.

Compte tenu des risques, seul un Français sur quatre se dit intéressé par la Bourse, contre 29 % fin 2021, selon le baromètre annuel réalisé par Audirep pour l’Autorité des marchés financiers (AMF) auprès de 2.000 personnes âgées de 18 ans et plus.

Contrairement à la crise boursière liée au Covid, qui avait été perçue comme une excellente occasion d’investir par de nombreux Français, la chute des cours cette année a plutôt découragé les investisseurs hésitants à franchir le pas. Ils sont bien plus nombreux à penser que ce n’est pas le bon moment d’investir (34 %) qu’il y a un an (26 %). Reflet du pessimisme des épargnants français, près d’un répondant sur deux estime que « la crise économique va durer plusieurs années ».

Bourses: Des actions encore trop chères

Bourses: Des actions encore trop chères>

Les bourses ont connu de belles envolées à l’occasion d’une distribution massive de liquidités monétaires par les banques centrales. La machine à billets a certes permis de gérer au mieux la crise sociale, sanitaire et économique mais une grande partie des fonds ont aussi alimenté t de façon artificielle les profits de nombreuses entreprises. Aujourd’hui c’est le retour au réel et le marché des actions se révèle dangereux car les prix sont encore excessifs au regard d’une crise économique qui contrairement à ce qu’affirment certains experts n’est pas temporaire mais va durer plusieurs années. Une crise caractérisée par le problème de l’énergie, de l’inflation, du pouvoir d’achat sans parler des questions géo politiques. En outre le relèvement progressif des taux d’intérêt par les banques centrales vont forcément réorienter les investissements vers les obligations.

Les intentions d’investissement en actions sont retombées à leur niveau de 2019, avant la pandémie : moins d’un Français sur cinq envisage d’acheter des titres dans l’année qui vient, contre 25 % fin 2021.

Compte tenu des risques, seul un Français sur quatre se dit intéressé par la Bourse, contre 29 % fin 2021, selon le baromètre annuel réalisé par Audirep pour l’Autorité des marchés financiers (AMF) auprès de 2.000 personnes âgées de 18 ans et plus.

Contrairement à la crise boursière liée au Covid, qui avait été perçue comme une excellente occasion d’investir par de nombreux Français, la chute des cours cette année a plutôt découragé les investisseurs hésitants à franchir le pas. Ils sont bien plus nombreux à penser que ce n’est pas le bon moment d’investir (34 %) qu’il y a un an (26 %). Reflet du pessimisme des épargnants français, près d’un répondant sur deux estime que « la crise économique va durer plusieurs années ».

Emplois-jeunes: trop faibles en France

Emplois-jeunes: trop faibles en France

Macron Vient d’accorder la gratuité des préservatifs pour les 18 25 ans. Il aurait été sans doute été plus urgent d’annoncer également un plan emploi pour les jeunes. En effet les jeunes( comme les seniors) connaissent en France un taux d’emploi très insuffisant. Le taux de chômage chez les jeunes atteints de leur de 20 % pour une moyenne de l’ordre de 7 % dans l’ensemble de la population.

Le taux de chômage des 15-24 ans reste donc particulièrement élevé dans l’Hexagone.

Car, malgré un investissement significatif notamment sur l’apprentissage depuis deux ans, la plus grande marge de manœuvre pour atteindre le plein-emploi se concentre toujours sur les jeunes et les seniors.

Alors que le taux de chômage de la population active française est actuellement de 7,4 %,celui des 15-24 ans avoisine les 18 %, selon l’Insee. Un niveau historiquement bas, si on regarde les statistiques de ces quarante dernières années, mais qui reste… particulièrement haut. Des pays comme l’Irlande, l’Allemagne ou encore les Pays-Bas affichent, pour ces populations, des taux oscillants entre 6 % et 8 %. Et la musique n’est guère différente au sujet du taux d’emploi: l’Hexagone pointe en dessous de 35 %, quand les pays nordiques flirtent avec les 50 %.

Sondage: une armée française trop faible

Sondage: une armée française trop faible

Selon un sondage Odoxa Backbone, 86% des personnes interrogées ont une bonne opinion des militaires, qui restent épargnés par la crise de défiance, contrairement aux responsables politiques.Et le patriotisme s’est renforcé depuis la guerre en Ukraine.

Pour 89% des personnes interrogées, «continuer à commémorer» pae exemple le 11 novembre plus d’un siècle après la fin du conflit mondial est justifié. Pour 75% d’entre eux, l’idée de patriotisme a encore un sens aujourd’hui. Le résultat est également partagé chez les sympathisants de droite et de gauche. 76% des personnes interrogées déclarent être elles-mêmes patriotes. La connotation du mot, longtemps confondu avec le nationalisme, n’effraie plus. L’adhésion s’accroît avec l’âge: 59% des 18 – 24 ans se disent patriotes contre 86% des plus de 65 ans.

«La guerre en Ukraine est venue renforcer l’attachement des Français à leur armée. Elle est souvent perçue comme une protection indispensable des populations, à laquelle il faut donner des moyens, même en période économiquement difficile», ajoute Véronique Reille Soult, de Backbone Consulting.

En revanche, l’opinion semble lucide sur les capacités militaires de la France. Seulement 65 % des personnes interrogées considèrent la France comme une grande puissance. Ils étaient 78% en juillet 2018 et 71% en juillet 2022. Depuis plusieurs mois, rapports officiels et déclarations publiques ont en effet révélé les carences de l’armée, qui, seule face à un adversaire, ne disposerait que de quelques jours de munitions. Le constat est exact mais le cas de figure est théorique puisque les Occidentaux conçoivent leur défense en coalition et puisque la France dispose de la dissuasion nucléaire. Il n’empêche que les moyens militaires de la France sont limités.

Pour preuve les hypothèses budgétaires de l’armée. Bercy ne veut pas dépasser la barre des 377 milliards d’euros sur les sept prochaines années tandis que l’hôtel de Brienne campe sur une fourchette comprise entre 400 et 410 milliards d’euros. Enfin, les armées tablent quant à elles sur une fourchette de 425 à 430 milliards d’euros pour financer le modèle « Armées 2030 ». Les armées veulent ce modèle, rien que ce modèle, Un modèle déjà notoirement sous dimensionné.

les défis cités sur le Dixmude par le Chef de l’État sont nombreux : « le risque de guerre de haute intensité entre États, les tension croissantes en Asie, l’usage généralisé des drones, y compris dans les domaines où ils sont encore rares aujourd’hui, la banalisation des missiles dont on voit les premiers effets en Arabie, aux Émirats ou à Kiev, l’abaissement du seuil du cyber, les technologies de rupture, le quantique, l’intelligence artificielle, l’hypervélocité et notre environnement plus général où pèsent les risques sanitaires comme les risques climatiques ».
Tous ces défis exigent des budgets à la hauteur des ambitions. Surtout si la France veut vraiment être et rester un partenaire de confiance aussi bien en Europe, qu’en Afrique subsaharienne et dans le golfe arabo-persique, en passant par la Corne de l’Afrique. Cela vaut aussi pour l’Indopacifique où la France a notamment noué un partenariat stratégique avec l’Inde.

Un doute «semble s’être installé» dans l’opinion, observe Erwan Lestrohan. «Alors que la crise ukrainienne a diffusé le sentiment que l’ère des conflits internationaux n’était pas révolue et que les dernières décennies ont été marquées par d’importantes coupes dans le budget de la défense, la période actuelle aura peut-être agi chez certains comme un révélateur de nos lacunes», ajoute-t-il. Les militaires espèrent qu’elle agira comme un réveil.

Sondage armée: une bonne opinion mais jugée trop faible

Sondage armée: une bonne opinion mais jugée très faible

Selon un sondage Odoxa Backbone, 86% des personnes interrogées ont une bonne opinion des militaires, qui restent épargnés par la crise de défiance, contrairement aux responsables politiques.Et le patriotisme s’est renforcé depuis la guerre en Ukraine.

Pour 89% des personnes interrogées, «continuer à commémorer» pae exemple le 11 novembre plus d’un siècle après la fin du conflit mondial est justifié. Pour 75% d’entre eux, l’idée de patriotisme a encore un sens aujourd’hui. Le résultat est également partagé chez les sympathisants de droite et de gauche. 76% des personnes interrogées déclarent être elles-mêmes patriotes. La connotation du mot, longtemps confondu avec le nationalisme, n’effraie plus. L’adhésion s’accroît avec l’âge: 59% des 18 – 24 ans se disent patriotes contre 86% des plus de 65 ans.

«La guerre en Ukraine est venue renforcer l’attachement des Français à leur armée. Elle est souvent perçue comme une protection indispensable des populations, à laquelle il faut donner des moyens, même en période économiquement difficile», ajoute Véronique Reille Soult, de Backbone Consulting.

En revanche, l’opinion semble lucide sur les capacités militaires de la France. Seulement 65 % des personnes interrogées considèrent la France comme une grande puissance. Ils étaient 78% en juillet 2018 et 71% en juillet 2022. Depuis plusieurs mois, rapports officiels et déclarations publiques ont en effet révélé les carences de l’armée, qui, seule face à un adversaire, ne disposerait que de quelques jours de munitions. Le constat est exact mais le cas de figure est théorique puisque les Occidentaux conçoivent leur défense en coalition et puisque la France dispose de la dissuasion nucléaire. Il n’empêche que les moyens militaires de la France sont limités.

Pour preuve les hypothèses budgétaires de l’armée. Bercy ne veut pas dépasser la barre des 377 milliards d’euros sur les sept prochaines années tandis que l’hôtel de Brienne campe sur une fourchette comprise entre 400 et 410 milliards d’euros. Enfin, les armées tablent quant à elles sur une fourchette de 425 à 430 milliards d’euros pour financer le modèle « Armées 2030 ». Les armées veulent ce modèle, rien que ce modèle, Un modèle déjà notoirement sous dimensionné.

les défis cités sur le Dixmude par le Chef de l’État sont nombreux : « le risque de guerre de haute intensité entre États, les tension croissantes en Asie, l’usage généralisé des drones, y compris dans les domaines où ils sont encore rares aujourd’hui, la banalisation des missiles dont on voit les premiers effets en Arabie, aux Émirats ou à Kiev, l’abaissement du seuil du cyber, les technologies de rupture, le quantique, l’intelligence artificielle, l’hypervélocité et notre environnement plus général où pèsent les risques sanitaires comme les risques climatiques ».
Tous ces défis exigent des budgets à la hauteur des ambitions. Surtout si la France veut vraiment être et rester un partenaire de confiance aussi bien en Europe, qu’en Afrique subsaharienne et dans le golfe arabo-persique, en passant par la Corne de l’Afrique. Cela vaut aussi pour l’Indopacifique où la France a notamment noué un partenariat stratégique avec l’Inde.

Un doute «semble s’être installé» dans l’opinion, observe Erwan Lestrohan. «Alors que la crise ukrainienne a diffusé le sentiment que l’ère des conflits internationaux n’était pas révolue et que les dernières décennies ont été marquées par d’importantes coupes dans le budget de la défense, la période actuelle aura peut-être agi chez certains comme un révélateur de nos lacunes», ajoute-t-il. Les militaires espèrent qu’elle agira comme un réveil.

Macron promet d’aider les entreprises très dépendantes de l’énergie

Macron promet d’aider les entreprises très dépendantes de l’énergie

Lors de son interview mercredi soir sur France 2 Macron a promis d’aider les entreprises très dépendantes de l’énergie.

Les petites entreprises seront aussi aidées, avec une hausse du prix de l’électricité et du gaz limitée à 15 % comme pour les ménages . Pour les PME, un mécanisme va être mis en place pour amortir les augmentations. Il sera présenté ce vendredi par le gouvernement. « Le système va garantir un prix raisonnable », a promis Emmanuel Macron. Enfin, pour les plus grandes entreprises, un dispositif d’aides va être mis en place.

Des promesses relativement vagues qui méritent effectivement d’être précisées.

Jusque-là le gouvernement s’est surtout préoccupé suite à la crise énergétique des conséquences sur les ménages. Ainsi le bouclier tarifaire va permettre de limiter des eaux très conséquentes qui viennent amputer le pouvoir d’achat des ménages. Une décision qui a permis à la France de limiter aussi l’inflation à 6 % quand la moyenne est de l’ordre de 10 % en Europe.
Le problème c’est qu’on sait moins préoccuper des entreprises dont les coûts énergétiques s’envolent dans les industries très dépendantes de l’énergie comme l’industrie chimique, la métallurgie, l’industrie alimentaire.

Le gouvernement a bien prévu un dispositif mais qui paraît bien insuffisant en raison des surcoûts des fournitures énergétiques pour les entreprises.

L’État a prévu une enveloppe d’environ 10 milliards d’euros pour financer cette nouvelle aide, issue des « rentes » des énergéticiens liées à l’explosion des prix de l’énergie, selon le gouvernement. Les entreprises peuvent déjà demander une aide si leurs factures d’énergie (gaz et électricité) représentent plus de 3% de leur chiffre d’affaires 2021, mais Bercy attend le feu vert de la Commission européenne pour en simplifier les critères, jugés trop complexes. Face aux « incertitudes sur l’aboutissement du processus européen », le ministère de la Transition énergétique juge « important de travailler en parallèle sur un paquet d’aides nationales pour donner de la sécurité et de la liquidité à toutes les entreprises et collectivités françaises qui ne bénéficient aujourd’hui pas du bouclier tarifaire ».

Les fédérations professionnelles et les organisations patronales ont été reçues au ministère de l’Économie pour discuter de ces aides nationales. La « piste de travail privilégiée », selon Bercy, consisterait à ce que le gouvernement prenne en charge une partie des factures d’électricité des entreprises. Concrètement, l’État pourrait financer jusqu’à 50% de la part de la facture soumise aux prix du marché – le reste de la facture bénéficiant du tarif avantageux dit « Arenh ». L’Arenh est un mécanisme par lequel EDF revend une partie de l’électricité produite par ses réacteurs nucléaires à ses concurrents, à un prix nettement inférieur aux cours du marché. Seront éligibles à cette aide les entreprises qui ont signé avec leur fournisseur des contrats qui prévoient un prix du mégawattheure (MWh) supérieur à 325 euros, selon l’hypothèse principale de travail mise en avant par le cabinet de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

« Ça permet des rabais entre 20 et 70 euros par mégawattheure, selon la structure d’approvisionnement des consommateurs », détaille-t-on de même source. En plus de ce prix plancher, un plafond sera fixé mais son montant précis reste à définir. Avec ce nouveau dispositif de soutien, le gouvernement cible en particulier les PME mais compte également négocier avec la Commission européenne pour tenter d’en faire bénéficier les entreprises de taille intermédiaire, a-t-on précisé au ministère de l’Économie. « On demandait à être rassurés sur l’évolution des prix de l’énergie. Le dispositif imaginé répond à notre demande de visibilité », s’est félicité auprès de l’AFP François Asselin, le président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), qui a participé à la réunion organisée dans la matinée à Bercy. S’il est approuvé pour de bon, le mécanisme devrait se traduire par un amendement au projet de loi de finances pour 2023, en cours d’examen au Parlement

Trop de technocrates, mais pas assez de soudeurs

France: «Trop de technocrates, mais pas assez de soudeurs» ! (Xavier Fontanet)


Un coup de gueule qu’on espère salutaire de la part de l’ancien président du groupe Essilor qui estime qu’on forme beaucoup trop de technocrates mais pas assez de soudeurs nécessaires dans l’industrie et en particulier dans l’industrie nucléaire.

L’ancien patron critique la politique d’orientation scolaire qui favorise les métiers intellectuels. Notons cependant la bienveillance de l’intéressé car nombre de filières ne correspondent ni à une orientation technique, ni à une orientation réellement intellectuelle. ( Un nombre incalculable de bacs pro voire de licences qui ne débouchent que sur le chômage ou sur l’emploi dans l’administration).

En cause, évidemment le système éducatif qui pousse la quasi-totalité des élèves vers des bacs dont beaucoup sans aucune valeur au lieu d’orienter vers des métiers techniques et manuels.

La responsabilité incombe aussi aux familles dont trop manifestent une forme de dédain pour les métiers manuels.

Le pire évidemment c’est que cette orientation forcée vers des bacs inutiles est responsables non seulement du manque de qualification et de compétence des salariés français mais aussi de l’écroulement du niveau scolaire

La pénurie de soudeurs dans les centrales nucléaires françaises témoigne des carences de notre système, qui ne valorise que les métiers intellectuels, argumente l’ex-PDG du groupe Essilor.
dans LE FIGARO. – En manque de main-d’œuvre, le groupe EDF a fait venir une centaine de soudeurs de la société américaine Westinghouse pour intervenir sur ses problèmes de corrosion. Comment en sommes-nous arrivés là?

Xavier FONTANET. – On comprend la réaction d’EDF quand on sait ce que coûte chaque mois de retard de fonctionnement d’une centrale nucléaire. Mais, si nous en sommes arrivés là, c’est pour deux raisons. D’abord, à cause de la décision européenne de couper les métiers de l’électricité en trois (la production, la distribution longue distance et la distribution finale) pour favoriser la concurrence, EDF a dû subventionner l’entrée de concurrents en production (éolien et solaire) et en distribution locale, en leur vendant sa production à prix cassés.

Ensuite, l’État, qui est au capital de l’entreprise, a sacrifié la stratégie nucléaire d’EDF pour obtenir les voix des écologistes. On l’a vu avec l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim.

SONDAGE : trop d’assistanat pour 65 %

SONDAGE : trop d’assistanat pour 65 %

selon un sondage Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l’Institut Montaigne, 65 % des Français estiment qu’il y a trop d’« assistanat en France, que notre modèle social a trop d’effets pervers et n’encourage pas à faire des efforts ».

Surprise, ce sentiment de trop d’« assistanat » est partagé « quasiment dans les mêmes proportions entre toutes les catégories socioprofessionnelles », relève Bernard Sananès, président d’Elabe. « Ce débat, qui est aussi un débat sur le travail, est un vrai sujet dans l’opinion », insiste le sondeur.

Dans le détail, 66 % des cadres estiment qu’il y a trop d’aides, 68 % des professions intermédiaires, 67 % des catégories populaires, 68 % des retraités et autant chez les ouvriers. Ces derniers « sont les plus heurtés, les plus crispés sur ce qui peut sembler être un excès d’aides », précise Bernard Sananès.
Des avis politiquement plus contrastés

Ce sont les allocations-chômage dont le niveau est le plus contesté, avec 33 % de sondés les jugeant trop élevées, 42 % « juste ce qu’il faut » et un quart (24 %, en baisse de 6 points depuis 2018) pas assez élevées. De quoi faire dire au sondeur qu’il sera « compliqué de mobiliser contre la réforme de l’assurance-chômage » mais que le « sujet des petites retraites est un marqueur fort ». Des proches d’Emmanuel Macron le poussent d’ailleurs à ce que le minimum contributif pour une carrière complète soit relevé dans la réforme des retraites non pas à 1.100 euros mais au-delà, autour de 1.200 euros.

Un plan sobriété bidon

Un plan « sobriété » trop optimiste ?

Le gouvernement va annoncer aujourd’hui sa nouvelle stratégie pour la sobriété énergétique dont il espère une économie de 3 % de la consommation. Un véritable plan bidon car il y a longtemps que ménages et entreprises attentives aux dépenses d’énergie pratiquent la sobriété. Le véritable problème et celui de la mise à l’arrêt de 27 réacteurs nucléaires qui contraint la France a importé de l’électricité alors qu’elle était précédemment largement exportatrice. On a même fermé la centrale nucléaire de Fessenheim. Tout cela avec l’illusion que quelques éoliennes pourraient masquer cet étonnant gâchis.

Le package gouvernemental est vaste dans son affichage. Chacun se voit fixer des objectifs, selon les informations publiées par « Politico » ce mercredi matin et par « Le Parisien » : L’Etat (disparition de l’eau chaude dans les administrations ; télétravail ; chauffage à 18° C en cas d’urgence etc.), les ménages et les collectivités locales (incitation à rester à 19° C dans les logements ; baisse de la température des piscines ; enseignes lumineuses régulées etc.) et les entreprises .

Et sans oublier le col roulé obligatoire des ministres au moins devant les caméras. À quand un ministère du tricotage de vêtements en laine pour remplacer les centrales nucléaires indûment immobilisées et fermées ( Tout cela pour récupérer quelques voix des écolos).

Recherche académique : Trop soumise à la vulgarisation médiatique

Recherche académique : Trop soumise à la vulgarisation médiatique

 

Dans une tribune au « Monde », l’ingénieur Hugo Hellard, docteur en astrophysique,  s’inquiète de l’incitation à la publication massive d’articles scientifiques, qui va à l’encontre même de la démarche académique, et appelle à réorienter la politique de la recherche.

 

On peut évidemment comprendre et même souhaiter que les résultats de la recherche puissent être vulgarisés d’abord dans la communauté scientifique puis, selon la nature, diffusés dans l’opinion. Reste que la médiatisation n’est pas l’objet prioritaire car le risque est de favoriser la course au lectorat au détriment de la production de connaissances. NDLR 

 

La recherche académique mondiale perd en efficacité, légitimité et responsabilité. Les incitations sous-jacentes à la publication de masse ont un impact négatif sur nos sociétés et sur les producteurs du contenu : les chercheuses et chercheurs eux-mêmes. Dans un monde où la compréhension désintéressée de nos écosystèmes est vitale pour relever les défis de l’urgence climatique, il est grand temps de donner aux chercheurs les moyens de travailler de manière indépendante, efficace et pertinente dans un environnement professionnel sain, tout en assurant une transmission des connaissances au public sous une forme compréhensible et accessible.

La crise sanitaire a ramené au premier plan la recherche académique, de la compréhension du virus responsable du Covid-19 au développement de plusieurs vaccins. Cette course au vaccin a aussi été le théâtre du système pervers sur lequel la recherche académique est actuellement construite : l’incitation à la production rapide et à la publication massive d’articles scientifiques. Il n’aura échappé à personne certaines rétractations d’articles, initialement publiés dans plusieurs journaux scientifiques prestigieux, comme The Lancet. Le site Retraction Watch résume dans cette page l’ensemble des articles scientifiques retirés dont le sujet portait sur le Covid-19.

Retirer un article n’a rien de mauvais en soi, car aucun article ne prétend présenter « la vérité », mais seulement des éléments permettant de s’en approcher. Aucun résultat scientifique n’est définitif. La pluralité des réponses apportées permet de mettre à disposition des éléments pour affiner l’analyse, trouver de potentielles erreurs, ou encore proposer de nouvelles approches, afin d’obtenir des conclusions qui s’approchent le plus de « la réalité ». C’est là le cœur du processus scientifique qui, par définition, se veut itératif et précis, donc long comparativement à la soif d’immédiateté ambiante.

Le respect de ce processus scientifique est essentiel pour comprendre « correctement » notre monde et respecter ses écosystèmes riches et divers. Malheureusement, la recherche académique est construite sur un système incitant à bafouer ce processus, pourtant garant de la construction saine du socle de connaissances communes. Les chercheuses et chercheurs du monde se trouvent aujourd’hui exclus et à la merci des trois parties prenantes du marché de la connaissance : les organismes de financement de la recherche (publics ou privés), les bibliothèques universitaires et les institutions de recherche (comme le CNRS en France).

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