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Brésil : pas de Rafales, trop chers

Brésil : pas de Rafales, trop chers

La Folha, journal brésilien, affirme que l’offre française de 36 Rafale pour quatre milliards de dollars (2,9 milliards d’euros) sera déclinée en raison du prix, trop élevé. Le quotidien ne prend pas de pari sur l’identité de celui qui remportera finalement ce contrat très convoité de plus de cinq milliards de dollars. L’avion de combat français de Dassault-aviation est en compétition avec le F/A-18 Super Hornet de l’Américain Boeing et le Gripen NG du Suédois Saab pour un appel d’offres brésilien portant sur 36 avions de chasse pour le programme FX-2 de l’aéronautique brésilien.  Au premier jour de sa visite d’Etat au Brésil, le président français François Hollande a rencontré jeudi son homologue Dilma Rousseff à Brasilia, affichant sa volonté de conforter le partage de savoir-faire technologiques et saluant l’augmentation du commerce bilatéral entre les deux pays. Depuis que le Brésil a annoncé le retrait des avions Mirage 2000 à la fin de l’année, Paris n’a eu de cesse de venter les mérites de ses Rafale, espérant conclure une vente que Nicolas Sarkozy avait cru acquise en 2009. Une ébauche d’accord avait alors été trouvée entre Sarkozy et le président brésilien de l’époque, Luiz Inacio Lula da Silva, et Paris avait bien cru emporter la mise. Mais, à son arrivée au pouvoir, Dilma Rousseff a souhaité reconsidérer les options. Si plusieurs contrats ont été signés à l’occasion de la visite de François Hollande, le délicat dossier du Rafale n’a en revanche pas été évoqué publiquement, à l’approche de 2014, année des élections générales au Brésil. Dilma Rousseff pourrait ne pas souhaiter conclure un contrat aussi coûteux à l’approche d’échéances électorales, et alors que le gouvernement fait déjà l’objet de vives critiques populaires en raison du coût du Mondial de football, estimé à huit milliards d’euros.  Selon la Folha, la décision finale ne sera pas prise avant 2015.

 

« Les ouvriers français trop chers » interview du PDG de Titan- le Figaro)

« Les ouvriers français trop chers » interview du PDG de Titan- le Figaro)

 

LE FIGARO. – Votre lettre fait scandale en France. La regrettez-vous?

Maurice TAYLOR. – Je n’ai pas voulu insulter les Français. Ce que j’ai voulu dire c’est que le syndicat de l’usine d’Amiens est tombé sur la tête. Je veux que les ouvriers travaillent. Si les ouvriers français travaillaient, ils seraient aussi compétitifs que les Allemands, les Britanniques ou les Américains. Et ils seraient plus compétitifs que les Indiens ou les Chinois. Le problème est que les Français sont trop chers à cause notamment de leurs avantages sociaux. Je voudrais dire que je ne suis pas celui qui a rendu cette lettre publique. Ceux qui l’ont fait avaient des motifs. Vous pouvez les deviner. Mais, dans cette lettre, je ne dis rien que je n’aie pas déjà dit aux ouvriers de l’usine: si vous ne travaillez pas plus et pas mieux, vous ne pourrez plus vivre. Vous n’aurez plus l’argent pour vous payer le bon vin français. Vous serez inondés de pneus indiens et chinois.

Vous n’avez pas voulu garantir les emplois au-delà de 2-3 ans?

J’ai proposé une garantie sur 2-3 ans. Mais le syndicat est idiot. Il ne comprend pas que si j’investis des millions dans une usine, si je forme des équipes, ce n’est évidemment pas pour plier bagages deux ou trois ans après.

Qu’est-ce que le gouvernement français aurait dû faire?

Il aurait dû dire au syndicat: «Arrêtez votre délire. Goodyear ferme l’usine. Vous allez tout perdre.» Il aurait dû expliquer que le profit n’est pas un mot dégoûtant. Il aurait dû comprendre que notre métier est de racheter des usines de pneus en difficulté. Nous savons les redresser. Notre objectif est que des Français achètent des pneus faits en France, pas en Chine ou en Inde comme cela commence déjà à être le cas.

N’y a-t-il aucune chance que vous reveniez sur votre décision?

Je ne dis jamais «jamais». Avec un effectif plus petit, une meilleure organisation, une bonne formation, l’usine serait compétitive.  Je connais le pneu. Je ne passe pas mon temps dans les salles de réunion. Je descends dans les usines. Je me salis les mains. Je transpire. Je sais ce que c’est qu’une machine. Je peux parler aux ouvriers dans leur langue. Et pourtant, je ne parle pas de langue étrangère et je ne parle pas correctement l’anglais non plus! J’aime la France. J’aime les femmes françaises. Je n’ai pas oublié que La Fayette nous a sauvés. Il faut que les Français comprennent: leur mode de vie va disparaître s’ils ne changent pas leurs habitudes.

Immobilier neuf : -30% ; motifs : trop chers

Immobilier neuf : -30% ; motifs : trop chers

 

Cette fois l’alerte des promoteurs est pertinente ; l’immobilier neuf s’écroule, près de 30% en moins sur 2012. En cause, les prix : trop chers ; Les critères de solvabilité sont trop difficiles a atteindre par nombre de candidats acheteurs, notamment les primo accédants. Le risque est grand de voir le secteur subir un véritable désastre industriel et social.» Président de la FPI (Fédération des promoteurs immobiliers), François Payelle a poussé un véritable cri d’alarme jeudi. Il faut dire que les ventes de logements neufs se sont effondrées l’année dernière. Seulement 73.700 appartements ou maisons en village ont trouvé preneur. 28% de moins qu’en 2011. Et la situation ne devrait pas s’améliorer cette année. «Janvier a été très mou, confie François Payelle. Nous allons essayer de défendre la ligne Maginot des 70.000 logements neufs cette année.» Si les ventes se portent mal, c’est que le prix des appartements neufs ne baisse pas malgré la crise. En 2012, ils ont même augmenté de 0,9%, après une hausse de 7% l’année précédente. Curieux alors que, dans l’immobilier ancien, les tarifs sont en recul depuis un an. Les promoteurs rejettent en partie la responsabilité du phénomène sur les banques.  Si les promoteurs immobiliers n’attendent pas un redressement des ventes cette année, c’est aussi que pas mal d’interrogations demeurent. D’abord, la progression du chômage décourage beaucoup d’acheteurs potentiels. Ensuite, le PTZ + (prêt à taux zéro) – même recalibré par le gouvernement Ayrault – ne resolvabilise pas suffisamment les ménages aux faibles revenus. «Duflot a fait en sorte que les acheteurs appartenant au premier décile (les moins fortunés, NDLR) bénéficient d’un différé d’emprunt supérieur à dix ans, souligne Alexandra François-Cuxacc, vice-présidente de la FPI. Il faudrait étendre cette mesure au deuxième et troisième déciles.» Entrée en application en janvier, la loi Duflot qui s’adresse à ceux qui achètent un logement pour le louer suscite aussi des questions. «Les plafonds de loyers, situés 20% en dessous des prix du marché, peuvent être diminués localement par le préfet. Espérons que cela ne sera pas souvent le cas», déclare François Payelle qui pense raisonnable l’objectif de 40.000 logements vendus en 2013 grâce à ce dispositif. Dans ce contexte, les promoteurs verraient d’un bon œil le retour dans le logement des assureurs-vie-contraints-forcés par le gouvernement. «Cela pourrait permettre de vendre 30.000 à 40.000 logements supplémentaires», estime François Payelle.

 

 

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