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« Troisième tour social » de Mélenchon

« Troisième tour social » de Mélenchon

 

 

Mélenchon prend sans doute conscience que son rêve de France insoumise à peu de chances de trouver une traduction politique susceptible de peser réellement en 2017. Mélenchon se voyait déjà face à Le Pen pour le deuxième tour mais  les sondages ne lui donnent actuellement qu’autour de 10 %. Il n’occupe  pour l’instant que la cinquième position et n’a strictement aucune chance de se qualifier pour le second tour des présidentielles. Les espérances du tribun d’extrême gauche retombent. Mélenchon prenant enfin conscience de sa situation politique réelle se met donc à rêver d’un troisième tour social. Une sorte d’aveu politique d’impuissance qui délègue aux syndicats gauchistes le soin d’assumer une responsabilité politique qu’il ne possède pas. Bref le vieux rêve révolutionnaire de cet admirateur de Castro et autres dictateurs marxistes. Jean-Luc Mélenchon, candidat de « La France insoumise » à l’élection présidentielle, a donc prédit mardi un « troisième tour social » au vu de la colère grandissante notamment des agents de la fonction publique hospitalière qui sont, selon lui, à bout. A la question de savoir s’il pensait qu’on se dirigeait vers un « troisième tour social » et s’il sentait monter une certaine forme de colère, le co-fondateur du Parti de Gauche a répondu sur RTL : « Dans l’hôpital, c’est tout à fait évident ». « Ce qui est sûr c’est qu’il y a une illusion parmi les technocrates, ils sont dans des logiques d’entreprise, ils croient qu’on peut toujours presser sur le citron et qu’il continuera à couler du jus », a-t-il souligné. « Ce n’est pas vrai. » « On est en train d’atteindre la limite de ce que les gens peuvent donner », a-t-il poursuivi. « Nous avons deux situations possibles : l’une qui serait la colère qui exploserait à l’ancienne – moi je la souhaite et j’aimerais bien qu’elle intervienne avant même l’élection présidentielle – ou bien il y a une autre hypothèse qui existe, c’est des pays qui s’effondrent et c’est plutôt ça que je crains ». Entre 10.000 et 12.000 personnes ont manifesté mardi à Paris, selon la préfecture de police, pour défendre les services publics, à l’appel des fédérations de fonctionnaires CGT, FO, Solidaires et FA-FP. Plusieurs candidats à l’Elysée – François Fillon (Les Républicains) et Emmanuel Macron (En Marche!) – préconisent notamment dans leur programme une réduction des effectifs des fonctionnaires. « L’hôpital public a été traité comme une entreprise, on a inventé le paiement à l’acte », a dit Jean-Luc Mélenchon, qui a participé à la manifestation. « On manque de personnel partout » ! Dans certain services soignants de l’hôpital sans doute mais partout sûrement pas.

Créations d’emplois : reprise au troisième trimestre

Créations d’emplois : reprise au troisième trimestre

 

Sur la tendance l’augmentation des nouveaux demandeurs d’emploi du fait de la démographie pourrait être compensée par la création nette d’emplois. Une tendance qui en grande partie responsable de  la légère diminution du chômage (avec le de formation). Certes la création d’emplois nouveaux n’est pas exceptionnelle mais elle constitue un élément positif. 120 000 emplois pourraient donc être créés en 2016, chiffres insuffisants bien sûr face aux trois 3,5 millions de chômeurs mais une évolution encourageante. Reste à savoir si cette tendance va se prolonger en 2017 avec un environnement économique international encore moins favorable qu’en 2016. La croissance du nombre d’emplois doit à l’intérim ce qui au témoigne des incertitudes des entreprises vis-à-vis de l’avenir. Au troisième plus de 50 000 emplois ont été créé. Déjà au trimestre précédent, 29.400 postes nouveaux postes avaient été enregistrés. C’est le sixième trimestre consécutif de hausse. Sur un an, au total, les créations nettes d’emplois ont atteint 178.700 (+1,1%). Or, la population active progressant « naturellement » d’environ 120.000 personnes par an, il y a donc eu assez de postes pour « absorber » ces nouveaux entrants, ce qui explique, en partie, la récente baisse du nombre des demandeurs d’emploi. Ce mouvement de créations d’emplois est essentiellement dû à l’intérim (29.500 postes de plus au troisième trimestre, soit une progression de 5%), un phénomène classique en période de reprise molle. Aux deux trimestres précédents l’intérim était plutôt resté stable. Sur un an, l’intérim augmente nettement avec 49.000 emplois créés, soit une hausse de… 8,8%. En revanche, même si la baisse est moins marquée, dans l’industrie, pas de miracle, le secteur continue de détruire plus d’emplois qu’il n’en crée (-4.700, soit -0,2%, après – 7.500 au deuxième trimestre). Dans la construction, le nombre d’emplois reste quasi stable (- 300, après – 1.900 au trimestre précédent). Sur un an, l’emploi diminue de 26.200 et de 6.800 dans la construction. Une fois encore donc, l’emploi est soutenu par le tertiaire. Hors intérim, l’emploi dans ce secteur continue de progresser (+26.600, soit +0,2% après +39.000 au trimestre précédent). Sur un an, ce secteur a tout de même créé 211.700 postes….

La croissance au troisième trimestre remet en cause la prévision gouvernementale

La croissance au troisième trimestre remet en cause la prévision gouvernementale

Avec le résultat de l’activité au troisième trimestre plus 0,2 % pour le PIB,  il se confirme que la prévision gouvernementale concernant la croissance en 2016 est remise en cause. Si l’on se fie aux premières tendances d’octobre, la croissance du  PIB du dernier trimestre ne devrait pas dépasser 0, 3 % et au total la croissance française devrait être limitée à 1,2 % en 2016, ce que pronostiquent  d’ailleurs le FMI et le l’OCDE. Du coup les prévisions budgétaires sont évidemment aussi remises en cause. Notamment le déficit. Sur l’ensemble du trimestre, la production totale de biens et de services a augmenté de 0,4%, alors qu’elle avait reculé de 0,2% entre avril et juin, selon l’Insee. L’accélération est particulièrement nette dans le secteur des services (+0,6% après -0,2%), de la construction (+1,0% après +0,8%) et du raffinage (+13,7% après -12,8%), affecté au deuxième trimestre par les manifestations contre la loi Travail. La production s’est à l’inverse repliée pour les matériels de transport (-3,3% après +1,5%) et dans l’énergie (-2,7% après +0,7%), la production générale de biens s’étant pour sa part quasiment stabilisée (-0,1% après -0,7%). Cette dynamique générale s’explique par un rebond de l’investissement des ménages (+0,8% après +0,4%) et des exportations, qui ont grimpé de 0,6%, après +0,2% lors du trimestre précédent. À l’inverse, l’activité a été pénalisée par un nouveau recul de l’investissement des entreprises (-0,3%, comme au printemps). Les dépenses de consommation des ménages ont pour leur part continué de stagner, malgré un rebond modéré dans les services (+0,3% après -0,2%). «Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) est quasi stable: elle contribue à la croissance du PIB pour +0,1 point au troisième trimestre 2016, comme au trimestre précédent», souligne l’Insee. Pour le quatrième trimestre, l’Insee table sur une accélération de la croissance, qui devrait atteindre 0,4%. Un rebond qui sera toutefois trop faible pour compenser le trou d’air subi par l’économie française au printemps. La croissance ne devrait donc pas dépasser 1,2% en 2016 au lieu des 1.5% prévus par le gouvernement.

Croissance:La Banque de France prévoit toujours +0,3% au troisième trimestre

Croissance:La Banque de France prévoit toujours  +0,3% au troisième trimestre

 

La croissance de l’économie française devrait bien atteindre + 0.3% pour la croissance du troisième trimestre estime la Banque de France( Pour 0.2% prévu par l’INSEE). La première estimation de la croissance du troisième trimestre sera publiée le 28 octobre. L’enquête de la Banque de France pour le mois de septembre met en évidence une stabilité du climat des affaires dans l’industrie, dont l’indicateur s’établit à 98, ainsi que dans le bâtiment, avec un indicateur à 98 également.  Celui des services progresse d’un point pour atteindre 97. Dans l’industrie, les chefs d’entreprise interrogés évoquent une légère progression de la production et signalent une évolution positive des livraisons, des carnets de commandes, ainsi que des trésoreries. Ils s’attendent à une nouvelle hausse de la production en octobre. Le taux d’utilisation des capacités de production s’inscrit en recul, à 77,8% contre 78,9% en août. Dans l’enquête trimestrielle publiée en parallèle, les industriels indiquent que leurs investissements poursuivent leur progression, au même rythme qu’au deuxième trimestre et que leur hausse devrait se poursuivre au quatrième trimestre.  Ils évoquent également une amélioration de l’excédent brut d’exploitation. En ce qui concerne les services, les déclarations des chefs d’entreprise sondés par la Banque de France pour son enquête mensuelle de septembre signalent une progression de l’activité, soutenue par les activités informatiques et l’intérim. La filière de l’hébergement-restauration, qui avait connu un recul marqué en août après un mois de juillet marqué par les attaques de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), reste quasi stable. Comme leurs homologues dans l’industrie, les chefs d’entreprise anticipent une nouvelle hausse de l’activité en octobre. Dans le bâtiment, l’activité est restée stable le mois dernier mais les chefs d’entreprise, qui ont constaté une nouvelle progression de leurs carnets de commandes, tablent sur une reprise de l’activité en octobre.

 

( Avec Reuters)

PIB de l’Allemagne : seulement 0.3% au troisième trimestre grâce à la demande intérieure

PIB de l’Allemagne : seulement 0.3% au troisième trimestre grâce à la demande intérieure

 

 

Finalement l’Allemagne n’a pas fait mieux que la France en matière de croissance au troisième trimestre avec un petit 0,3 % comme hausse du PIB  notamment grâce à Une hausse de la consommation des ménages.  Au deuxième trimestre, la croissance avait été de 0,4%. Sur un an, la hausse du PIB a été confirmée également à 1,8% au troisième trimestre après +1,6% sur la période avril-juin. La consommation des ménages a augmenté de 0,6% et les dépenses publiques ont bondi de 1,3%, du jamais vu depuis 2009. Dans son ensemble, la demande intérieure a contribué à hauteur de 0,7 point de pourcentage au PIB. « Bien sûr, les coûts (liés à l’arrivée massive) de réfugiés ont joué un rôle. On voit les premiers effets sur les dépenses publiques », a commenté un responsable de l’Office fédéral de la statistique. Les exportations ont de leur côté moins augmenté que les importations, en raison notamment d’une faiblesse de la demande en provenance de la Chine et d’autres pays émergents. Le commerce extérieur a eu un impact négatif de 0,4 point de pourcentage sur le PIB, sa plus faible contribution en deux ans. Toujours en septembre, les commandes à l’industrie se sont contractées de manière inattendue, enregistrant un troisième mois consécutif de recul sous l’effet d’un ralentissement de la demande extérieure, Mais le sentiment des investisseurs, mesuré par l’institut ZEW, s’est nettement amélioré en novembre après sept mois consécutifs de baisse. , les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats ont montré que la croissance du secteur privé allemand s’était accélérée en novembre.

Innovation : La France au troisième rang mondial

Innovation : La France au troisième rang mondial

Enfin un motif de satisfaction sur le plan économique avec cette troisième place de la France dans le domaine de l’innovation. La France qui est souvent en pointe en matière de recherche mais qui peine à traduire en résultats économiques cet atout considérable. La faute sans doute un environnement administratif et fiscal qui plombe les entreprises. La France pointe donc au troisième rang mondial pour le nombre d’entreprises et organismes innovants, selon un classement Reuters publié jeudi 12 novembre et prenant en compte les brevets déposés .Dix organisations tricolores ont été retenues par le groupe Thomson Reuters dans ce « Top 100″, compilé pour la cinquième année consécutive et qui reste dominé par le Japon (40 organisations) et les Etats-Unis (35). Trois entités françaises sont entrées dans le classement par rapport à 2014. Les organisations françaises distinguées par Thomson Reuters sont les entreprises Alcatel-Lucent, Alstom, Arkema, Safran, Saint-Gobain, Thales, Valeo et les organismes CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et IFP Energies nouvelles. Du point de vue des grandes évolutions, les secteurs comme les semi-conducteurs ont tendance à perdre du terrain, tandis que l’automobile, l’industrie pharmaceutique et l’industrie chimique se développent, selon Dominique Ducay, Directeur de la stratégie et de la propriété intellectuelle chez Thomson Reuters. Le palmarès est calculé à partir du volume de brevets, du taux de brevets acceptés comparé au volume déposé, à la portée géographique des brevets et à leur influence en aval. »Le volume ne fait pas tout, on s’intéresse beaucoup dans l’étude à la qualité de ces brevets, à leur influence et à leur protection globale », a expliqué M. Ducay à l’AFP. Pour faire partie de l’étude, les sociétés doivent avoir développé « au minimum 100 inventions réelles au cours des cinq dernières années ». L’Allemagne, avec quatre organisations, et la Corée du Sud (trois), détiennent respectivement les quatrième et cinquième place. En revanche, ni le Royaume-Uni, ni la Chine ne figurent dans le « Top 100″ après que le géant chinois des télécoms Huawei soit sorti du classement cette année. « Seulement 6% des inventions chinoises donnent lieu à des dépôts de brevets à l’international », a remarqué M. Ducay. De son côté, le Royaume-Uni semble subir le fait que les investissements en recherche et développement n’ont pas toujours été la priorité des pouvoirs publics, représentant 1,63% du PIB contre 3,47% pour le Japon. Ce chiffre est de 2,85% en Allemagne, 2,73% aux Etats-Unis et 2,23% en France, selon l’étude.

Croissance Chine : ralentissement au troisième trimestre

Croissance Chine : ralentissement au troisième trimestre

 

 

Le tassement économique actuel de la Chine se caractérise par un net affaiblissement de l’industrie lourde et des exportations. Officiellement La croissance du PIB chinois a ralenti à 6,9% sur un an au troisième trimestre de l’année, selon un chiffre gouvernemental publié lundi, soit la plus faible performance trimestrielle de la deuxième économie mondiale depuis la crise financière de 2009.cependant ce chiffre est mis en dote par de nombreux experts car les statistiques chinoises sont toujours très politiques.  En faiat affaiblissement de l’activité en Chine reflète la mollesse de la demande internationale qui se caractérise notamment  par une inflation insignifiante voire négative comme en Europe. La croissance du Produit intérieur brut (PIB) chinois s’était établie officiellement à 7%, au premier trimestre puis au deuxième trimestre de l’année, après être déjà tombée à 7,3% en 2014, son plus faible niveau depuis un quart de siècle.
 De nombreux experts jugent cependant les chiffres officiels surévalués par rapport au ralentissement véritable de l’économie, sur fond d’indicateurs d’activité toujours alarmistes.  De fait, la salve de statistiques mensuelles également dévoilées lundi continue de dresser un tableau très morose de la conjoncture.  Si le BNS a décrit comme «léger» le ralentissement de la croissance, le porte-parole de cette agence gouvernementale a néanmoins reconnu que «l’environnement économique intérieur et extérieur restait compliqué» et que «des pressions à la baisse sur le développement économique persistaient». Ainsi, la production industrielle du pays a essuyé en septembre un ralentissement très marqué, avec une hausse de 5,7% sur un an, très en-deçà du gonflement de 6,1% enregistré en août, a indiqué le BNS. De leur côté, les ventes au détail, considérées comme le baromètre de la consommation des ménages chinois, n’ont connu qu’une très légère accélération, augmentant de 10,9% sur un an( à relativiser compte tenu des valeurs absolues).Sur les neuf premiers mois de l’année, les investissements en capital fixe –qui traduisent notamment les investissements publics dans les infrastructures– ont eux gonflé de 10,3% sur un an, ce qui suggère pour septembre un ralentissement sensible.

Destruction d’emplois au troisième trimestre

Destruction d’emplois au troisième trimestre

 

Au troisième trimestre,  la destruction d’emplois (+0.3%)  est à peu près en cohérence avec la montée du chômage (+0.2%). L’économie française a détruit 33.400 postes au troisième trimestre dans le secteur marchand hors intérim  (intérim qui baisse auusi)  en dépit d’une timide croissance, selon des données définitives publiées aujourd’hui par l’Insee. Avec l’emploi intérimaire, ce sont 55.200 postes qui ont disparu, soit des effectifs salariés en baisse de 0,3% par rapport au 2e trimestre. Tous les secteurs sont touchés, en particulier l’industrie (-0,4%) et l’intérim qui accuse une baisse sensible de 4%. Après Pôle emploi l’INSEE avait déjà constaté la hausse du chômage au troisième trimestre. Une hausse qui pourrait être encore davantage catastrophique si certains chômeurs sans aucun droit n’avaient pas renoncé à s’inscrire comme à Pôle emploi. . Sont exclus ceux qui non inscrits bénéficient de diverse aides sociale (RSA, allocation handicapée etc.) ; de toute manière sans croissance on voit mal comment pourrait diminuer le chômage. Tous les chiffres de chômeurs sont d’ailleurs sous estimés, en fait ce sont près de 8 millions de personnes qui sont sans activité (et non pas 3 qui ne représentent que les chômeurs de catégorie A). Après un semestre de stabilisation, le chômage est reparti à la hausse en France au troisième trimestre, atteignant 9,9 % (+ 0,2 point) de la population active en métropole et 10,4 % (+ 0,3 point) avec l’outre-mer, a annoncé l’Insee jeudi. En métropole, le taux de chômage, mesuré par l’Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), retrouve son niveau du troisième trimestre 2013. En incluant l’outre-mer, le chômage est en hausse de 0,1 point sur un an. Cependant, l’Insee observe une hausse moins nette que celle du nombre d’inscrits à Pôle emploi, qui a grimpé de 4,3 % sur un an en métropole. L’Insee comptabilise au total 2,8 millions de chômeurs en France métropolitaine. Au troisième trimestre, les jeunes ont été frappés de plein fouet par la hausse, leur taux repartant très nettement à la hausse (+ 1 point) à 23,7 %. Après plusieurs trimestres d’amélioration, leur situation est quasi stable sur un an (- 0,1 point). À l’autre bout de la pyramide des âges, les seniors (+ 50 ans) connaissent un trimestre de hausse (+ 0,2 point), mais restent la classe d’âge la plus épargnée par le chômage (6,7 %). La hausse du troisième trimestre n’est pas une surprise. Dans ses dernières prévisions publiées début octobre, l’Insee prévoyait que le taux monte à 9,9 % en métropole et à 10,3 % avec l’outre-mer d’ici à la fin de l’année. Sur ce même troisième trimestre, les listes de Pôle emploi ont accueilli 34 200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires (+ 1 %), soit approximativement la même évolution que le taux de l’Insee.  Mais les chiffres de Pôle emploi et de l’Insee restent malgré tout divergents, puisque l’opérateur public recensait 3,43 millions de demandeurs d’emploi sans activité fin septembre. Cela s’explique par le fait que les deux organismes ne mesurent pas le chômage de la même manière : Pôle emploi compte les inscrits sur ses listes, alors que l’Insee mesure son taux à partir d’une enquête trimestrielle auprès de 110 000 personnes. Seul le taux de l’Insee est reconnu à l’international.  

 

 

Chômage en hausse au troisième trimestre (INSEE)

Chômage en hausse  au troisième trimestre (INSEE)

Après Pôle emploi l’INSEE constate la hausse du chômage au troisième trimestre. Une hausse qui pourrait être encore davantage catastrophique si certains chômeurs sans aucun droit n’avaient pas renoncé à s’inscrire comme à Pôle emploi. . Sont exclus ceux qui non inscrits bénéficient de diverse aides sociale (RSA, allocation handicapée etc.) ; de toute manière sans croissance on voit mal comment pourrait diminuer le chômage. Tous les chiffres de chômeurs sont d’ailleurs sous estimés, en fait ce sont près de 8 millions de personnes qui sont sans activité (et non pas 3 qui ne représentent que les chômeurs de catégorie A). Après un semestre de stabilisation, le chômage est reparti à la hausse en France au troisième trimestre, atteignant 9,9 % (+ 0,2 point) de la population active en métropole et 10,4 % (+ 0,3 point) avec l’outre-mer, a annoncé l’Insee jeudi. En métropole, le taux de chômage, mesuré par l’Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), retrouve son niveau du troisième trimestre 2013. En incluant l’outre-mer, le chômage est en hausse de 0,1 point sur un an. Cependant, l’Insee observe une hausse moins nette que celle du nombre d’inscrits à Pôle emploi, qui a grimpé de 4,3 % sur un an en métropole. L’Insee comptabilise au total 2,8 millions de chômeurs en France métropolitaine. Au troisième trimestre, les jeunes ont été frappés de plein fouet par la hausse, leur taux repartant très nettement à la hausse (+ 1 point) à 23,7 %. Après plusieurs trimestres d’amélioration, leur situation est quasi stable sur un an (- 0,1 point). À l’autre bout de la pyramide des âges, les seniors (+ 50 ans) connaissent un trimestre de hausse (+ 0,2 point), mais restent la classe d’âge la plus épargnée par le chômage (6,7 %). La hausse du troisième trimestre n’est pas une surprise. Dans ses dernières prévisions publiées début octobre, l’Insee prévoyait que le taux monte à 9,9 % en métropole et à 10,3 % avec l’outre-mer d’ici à la fin de l’année. Sur ce même troisième trimestre, les listes de Pôle emploi ont accueilli 34 200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires (+ 1 %), soit approximativement la même évolution que le taux de l’Insee.  Mais les chiffres de Pôle emploi et de l’Insee restent malgré tout divergents, puisque l’opérateur public recensait 3,43 millions de demandeurs d’emploi sans activité fin septembre. Cela s’explique par le fait que les deux organismes ne mesurent pas le chômage de la même manière : Pôle emploi compte les inscrits sur ses listes, alors que l’Insee mesure son taux à partir d’une enquête trimestrielle auprès de 110 000 personnes. Seul le taux de l’Insee est reconnu à l’international.  

 

Emploi: encore 34 000 postes détruits au troisième trimestre

Emploi: encore 34 000 postes détruits au troisième trimestre

 

Preuve que la petite croissance de 0.3% au troisième trimestre (rebond par ailleurs très relatif) est bien insuffisante, 34 000 emplois ont encore été détruits au troisième trimestre. L’emploi salarié s’est replié de 0,2% sur le trimestre, selon des estimations provisoires de l’Insee publiées vendredi. Cela correspond à  34.100 suppressions nettes de postes. Les destructions concernent tous les secteurs d’activité: la baisse atteint 0,4% dans l’industrie, 0,8% dans la construction et 0,1% dans le tertiaire, où sont comptabilisés tous les emplois en intérim. Hors intérim, le tertiaire reste toutefois bien orienté, avec 12.900 créations de postes sur le trimestre.  Sur un an, 37.700 postes ont disparu dans le secteur marchand, malgré une légère embellie au deuxième trimestre (8.300 créations).   »L’appareil productif français est en panne », analyse Henri Sterdyniak, économiste à l’OFCE. « Les mesures gouvernementales n’ont pas encore d’effet sur les chefs d’entreprises. Ils n’investissent et n’embauchent pas parce qu’ils considèrent que les perspectives restent extrêmement médiocres pour la France », ajoute-t-il.  En outre, « les entreprises conservent beaucoup de sureffectifs, à cause de la longue période de croissance médiocre », poursuit-il. « On reste dans une optique où on remplace au minimum les salariés et on profite des départs à la retraite pour réduire les effectifs. » La dégradation constatée au troisième trimestre n’est d’ailleurs pas une surprise. Dans ses dernières prévisions publiées début octobre, l’Insee prévoyait 52.000 destructions d’emplois marchands sur les deux derniers trimestres de 2014, à cause de « l’atonie de l’activité ».  Pourtant, peu avant les chiffres de l’emploi, l’Insee a annoncé jeudi une croissance un peu meilleure que prévu au 3e trimestre: +0,3%. « L’activité a légèrement repris mais reste trop faible pour assurer les créations d’emploi nécessaires à notre pays », a concédé Michel Sapin, ministre des Finances, dans un communiqué. D’autant que ce léger rebond intervient après un premier trimestre de stagnation de l’activité et un deuxième de baisse. L’Institut national de la statistique et des études économiques,

Croissance du troisième trimestre : en trompe l’œil

Croissance du troisième trimestre : en trompe l’œil

 

Cocorico, la croissance rebondit au troisième trimestre : +0.3% ; En fait un faux rebond. D’abord parce l’INSEE a utilisé une vieille recette statistique pour faire montre la courbe, elle consiste à baisser la croissance du second trimestre. Ensuite parce la consommation des ménages  reste atone (+‘0.2%), que les investissements (la croissance future) demeure en recul. En fait ce sont les dépenses publiques (surtout de santé)  qui pousse un peu la croissance (dépenses financées par la dette°.. En fait  les principaux moteurs de l’activité économique sont toujours en panne.  Ainsi, si la consommation globale progresse, elle le doit plus à celle des administrations publiques qu’à celle des ménages. Cette dernière ralentit légèrement (+0,2 % au troisième trimestre contre +0,3 %) alors que dans le même temps celle des administrations publiques accélère. Elle progresse de 0,8 % après 0,5 % au trimestre précédent. De même, l’investissement continue de reculer . Le repli qui atteint 0,6 % (après 0,8 % au trimestre précédent) signe de fait le quatrième repli consécutif. Pour autant, souligne l’Insee, « le repli de l’investissement concerne moins les entreprises (–0,1 % après –0,5 %) que les administrations publiques (–1,2 % après –0,7 %) et les ménages (–1,7 % après –1,9 %) ». Seuls deux postes du PIB connaissent de fait un redressement. Les échanges extérieurs tout d’abord, avec une accélération des exportations et des importations. Mais les achats à l’étranger augmentant plus que les ventes (respectivement 1,1 % et 0,5 %), signe que le récent affaiblissement de l’euro n’a pas profité aux exportateurs français. « Au total, les échanges commerciaux contribuent de nouveau négativement au PIB au troisième trimestre », explique l’Insee. Ils coûtent en effet 0,2 point de PIB contre 0,1 point au trimestre précédent.

Croissance : 0.1% au troisième trimestre

Croissance : 0.1% au troisième trimestre

 

Entre 0.1 et 0.2% de croissance au troisième trimestre ce que prévoient les économistes. La période a été affectée par le tassement mondial, le net ralentissement en Europe –y compris en Allemagne- . Les effets de l’embargo russe  commencent par ailleurs à se faire sentir surtout sur la filière agro-alimentaire. Dernier élément défavorable, le climat détestable cet été qui a pesé négativement sur la consommation. Les mauvaises nouvelles s’accumulent donc  pour l‘économie française. La Banque de France a ainsi annoncé, ce vendredi  tabler sur une croissance de seulement 0,2% au troisième trimestre, dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de juillet auprès des entreprises. De son côté, l’Insee anticipait fin juin une croissance de 0,3% pour la période de juillet à septembre alors que les économistes interrogés le mois dernier par Reuters prévoient pour leur part également sur une hausse de 0,2% du PIB sur la période. Jeudi 14 août, l’Insee doit annoncer les chiffres du deuxième trimestre. Ce qui devrait permettre de savoir si l’objectif initial du gouvernement de 1% pour 2014 est bien hors de portée. Nombre d’économistes anticipent une quasi-stagnation de l’activité sur ce trimestre. L’enquête de la Banque de France sur le mois de juillet fait apparaître une baisse d’un point de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 96, et une stabilité de celui des services, à 93. Celui du secteur du bâtiment est également inchangé, à 92. Selon la Banque, la production industrielle a progressé légèrement le mois dernier, sous l’impulsion notamment de l’agroalimentaire, de l’industrie automobile et de la pharmacie. Les carnets de commandes restent à un niveau jugé correct, les stocks se maintiennent, les effectifs sont stables et les prix des produits finis n’évoluent pas. Le taux d’utilisation des capacités de production s’est contracté à 75,8% contre 76%. Dans les services, l’activité s’améliore dans la plupart des secteurs, notamment le transport, le conseil en gestion et le travail temporaire, et les effectifs seraient en hausse. Les chefs d’entreprise du secteur anticipent une légère progression de l’activité en août. L’activité accuse en revanche un nouveau repli dans le bâtiment sous l’effet de la baisse du gros œuvre, avec une contraction des effectifs. En revanche, selon l’Insee cette fois, la production industrielle a rebondi de 1,3% en juin après sa forte baisse de mai (-1,6%).   L’indice de la production de l’industrie manufacturière a, dans le même temps, progressé de 1,6%, après avoir chuté de 2,3% en mai, un mois dont l’activité a été perturbée par le calendrier des ponts. Mais sur le deuxième trimestre, la tendance reste négative, avec un recul de 0,5% de l’ensemble de la production industrielle par rapport au premier trimestre, s’accentuant à -1,2% pour la production du seul secteur manufacturier.

 

 

 

 

Télé : Une troisième chaîne de sport pour BeIN

Télé : Une troisième chaîne de sport pour BeIN

BeIN revendique plus de deux millions d’abonnés et s’apprête à lancer une troisième chaîne. «Notre objectif reste le même qu’à notre lancement: être une chaîne premium omnisports, explique Florent Houzot, le directeur de la rédaction de beIN Sports. Jusqu’à présent on s’est concentrés sur le football, maintenant on va enrichir notre offre pour mieux répartir nos programmes et satisfaire nos abonnés.» Focalisé sur le ballon rond, BeIN Sports s’était lancé dans l’Hexagone en juin 2012, au moment de l’Euro de football. Prompte à signer des chèques, la filiale du groupe qatarien al-Jazeera a multiplié les achats de droits dans ce sport, le plus regardé. À commencer par ceux de la Ligue 1 (grâce aux droits acquis jusqu’en 2020) et de la Ligue des champions (jusqu’en 2018). Résultat, BeIN Sports a atteint un million d’abonnés dès novembre 2012, soit moins de six mois après son lancement. Avec la Coupe du monde qui s’est déroulée au Brésil en juin et juillet, la chaîne a franchi une nouvelle étape. Elle aurait déboursé 50 millions d’euros pour acquérir auprès de TF1 le droit de diffuser l’intégralité des matchs en crypté. L’enjeu: conquérir de nombreux abonnés avec son offre à 12 euros par mois sans engagement. Sachant qu’avant la compétition BeIN Sports revendiquait 1,7 million d’abonnés et que, selon des sondages de Kantar, il en aurait séduit 864.000 nouveaux lors du Mondial, cela devait porter son portefeuille à 2,5 millions d’abonnés. Que la chaîne communique aujourd’hui sur «plus de deux millions d’abonnés» gagnés «de manière significative», selon l’expression de son président, Yousef al-Obaidly, interrogé par L’Équipe, cela veut dire qu’elle table sur un gain net d’au moins 300.000 nouveaux abonnés. Tous les autres nouveaux clients auraient donc interrompu leur abonnement après la Coupe du monde. «Nous aurons des chiffres précis quand les opérateurs nous communiqueront leurs données», indique seulement Florent Houzot. Pour BeIN Sports il est donc crucial que le feuilleton de la Ligue 1 reprenne très vite et que les nouveaux abonnés découvrent la richesse de l’offre de la chaîne. C’est tout l’objet de BeIN Sports 3, la nouvelle chaîne qui sera lancée le 15 septembre: le foot, c’est bien, mais il faut d’autres disciplines pour fidéliser les clients existants et en attirer d’autres. BeIN Sports mise notamment sur le handball. La chaîne est titulaire exclusif des droits du championnat de France (D1) et de la Coupe de la Ligue, mais surtout des championnats du monde qui se dérouleront au Qatar en janvier 2015. BeIN Sports rappelle que le handball est le deuxième sport collectif en France en nombre de licenciés (500.000) derrière le football. L’équipe de France, qui a remporté plusieurs fois la compétition, est aussi championne olympique. «Ce nouveau canal, qui viendra s’ajouter juste après les deux autres dans la numérotation des télécommandes, va élargir notre offre à d’autres sports comme le handball, le tennis, le volley, le judo ou l’athlétisme, mais aussi nous permettre de mieux répartir nos programmes», explique Florent Houzot. BeIN Sports 1 sera la chaîne des plus importantes compétitions (Ligue des champions, Wimbledon, Classico, finales NBA…) et des magazines. BeIN Sports 2 sera consacré au football, avec tous les grands championnats européens. Le fait de disposer d’une troisième chaîne va permettre de diffuser plusieurs matchs de football en prime time, par exemple les soirs de Ligue 1 ou de Ligue des champions. À l’avenir, BeIN Sports pourrait revenir dans la partie sur les droits du Top 14 de Rugby. L’Autorité de la concurrence a suspendu, à partir de l’an prochain, le contrat exclusif de diffusion que détient Canal + et demande l’organisation d’un nouvel appel d’offres.

 

Croissance : seulement 0,2% au troisième trimestre (Banque de France)

 croissance : seulement  0,2% au troisième trimestre (Banque de France)

L reprise n’aura pas lieu ni au premier semestre, ni même au troisième trimestre, seulement 0.2% prévu par La Banque de France. Autant dire que la croissance français en 2014 sera insignifiante avec de très graves conséquences sur les déficits et le chômage. Les mauvaises nouvelles s’accumulent donc pour l‘économie française. La Banque de France a ainsi annoncé, ce vendredi 8 août, tabler sur une croissance de seulement 0,2% au troisième trimestre, dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de juillet auprès des entreprises. De son côté, l’Insee anticipait fin juin une croissance de 0,3% pour la période de juillet à septembre alors que les économistes interrogés le mois dernier par Reuters prévoient pour leur part également sur une hausse de 0,2% du PIB sur la période. Jeudi 14 août, l’Insee doit annoncer ses prévisions. Ce qui devrait permettre de savoir si l’objectif initial du gouvernement de 1% pour 2014 est bien hors de portée. Nombre d’économistes anticipent une quasi-stagnation de l’activité sur ce trimestre.  L’enquête de la Banque de France sur le mois de juillet fait apparaître une baisse d’un point de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 96, et une stabilité de celui des services, à 93. Celui du secteur du bâtiment est également inchangé, à 92. Selon la Banque, la production industrielle a progressé légèrement le mois dernier, sous l’impulsion notamment de l’agroalimentaire, de l’industrie automobile et de la pharmacie. Les carnets de commandes restent à un niveau jugé correct, les stocks se maintiennent, les effectifs sont stables et les prix des produits finis n’évoluent pas. Le taux d’utilisation des capacités de production s’est contracté à 75,8% contre 76%. Dans les services, l’activité s’améliore dans la plupart des secteurs, notamment le transport, le conseil en gestion et le travail temporaire, et les effectifs seraient en hausse. Les chefs d’entreprise du secteur anticipent une légère progression de l’activité en août. L’activité accuse en revanche un nouveau repli dans le bâtiment sous l’effet de la baisse du gros œuvre, avec une contraction des effectifs.  En revanche, selon l’Insee cette fois, la production industrielle a rebondi de 1,3% en juin après sa forte baisse de mai (-1,6%).   L’indice de la production de l’industrie manufacturière a, dans le même temps, progressé de 1,6%, après avoir chuté de 2,3% en mai, un mois dont l’activité a été perturbée par le calendrier des ponts. Mais sur le deuxième trimestre, la tendance reste négative, avec un recul de 0,5% de l’ensemble de la production industrielle par rapport au premier trimestre, s’accentuant a -1,2% pour la production du seul secteur manufacturier,

 

La Grèce ne veut pas d’un troisième plan d’aide

La Grèce ne veut pas d’un troisième plan d’aide

 

. La Grèce a été le premier pays européen aidé en 2010 par la Troïka UE-BCE-FMI. Deux programmes de prêts d’un montant total de 240 milliards d’euros lui ont été accordés pour éviter la faillite, en échange de mesures drastiques qui pèsent lourdement sur le quotidien de la population. Face à un électorat majoritairement très remonté, le gouvernement grec répète ne pas avoir besoin d’une nouvelle aide. Athènes rejette ainsi tout nouveau « memorandum » sur un soutien financier mais demande l’allègement du poids de sa dette, en vertu d’engagements pris par ses partenaires européens en 2012. C’est ce qu’a rappelé Antonis Samaras dans l’interview à Bild. « Il y a un accord avec l’UE qui prévoit que si nous atteignons nos objectifs parmi lesquels un excédent budgétaire primaire, nous pouvons compter sur un allègement de notre dette, par exemple sous la forme de maturités plus longues et de taux plus bas », a-t-il indiqué. Athènes table sur un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) pour 2013, qui sera « significatif », a insisté le premier ministre grec. « Avec nos progrès, nous dépassons dès maintenant toutes les attentes », a-t-il estimé. « Il n’y a pas encore de chiffres fiables sur le déficit et le niveau de la dette pour 2013″, a toutefois souligné ce week-end dans la presse allemande le directeur général d’Eurostat, Walter Radermacher. En attendant que l’office européen des statistiques livre ces données fin mars, « tous les autres chiffres qui sont annoncés ne sont que pure spéculation », a-t-il mis en garde. La question de l’allongement de la maturité des emprunts grecs et d’une éventuelle baisse de leur taux « devra être abordée dans le détail en milieu d’année », a déclaré le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble dans une interview diffusée dimanche soir sur la chaîne de la télévision publique allemande ARD. Le ministre a salué les « gros progrès » faits par la Grèce, tout en estimant qu’elle n’était pas tirée d’affaires. Avant de poursuivre: « Concernant les réformes structurelles, la Grèce n’a pas encore fait tout ce que le Troïka estime nécessaire ».

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